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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 207

  • Nouvelle manifestation samedi 30 janvier contre la proposition de loi « sécurité globale »

    Depuis novembre 2020, des centaines de milliers de personnes dans près de 200 villes se sont mobilisées contre la proposition de loi « sécurité globale ». Le texte passera au Sénat mi-mars avant de revenir à l’Assemblée. Nous devons le faire tomber. C’est pourquoi nous appelons à de nouveaux rassemblements, partout en France, ce samedi 30 janvier.

    Car avec cette proposition de loi viendrait tout un arsenal d’outils pour restreindre les libertés publiques et amplifier la répression : empêcher de filmer les pratiques policières, la surveillance généralisée par drone et par caméra-piéton, l’octroi de dangereux pouvoirs aux entreprises privées de sécurité...

    Cette loi ne vient pas seule, elle est assortie de décisions du gouvernement facilitant le fichage des opinions politiques, religieuses ou syndicales, des comportements et habitudes de vie. Elle est accompagnée d’autres projets de loi liberticides comme celui « confortant le respect des principes de la République ». Elle préfigure une société étouffant les libertés, détruisant les espaces d’émancipation et de culture. Une société où nous serions toujours davantage soumis·es et sans réactions, malgré les injustices, malgré la crise écologique.

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  • Ne jouons pas avec la République

    Tribune collective à l’initiative de la LDH, concernant le projet de loi « confortant le respect des principes de la République », publiée dans Le Monde

    Nous sommes profondément attachés aux grands principes qui fondent notre République – la liberté, l’égalité, la fraternité – avec les droits et les libertés qui en découlent, traduits dans nos textes constitutionnels, nos normes juridiques et nos engagements internationaux. La laïcité, telle que la loi de 1905 l’organise, est un des cadres qui permet de mettre en œuvre ces principes. En ce sens, elle fait partie de notre patrimoine commun.

    L’Etat en est le garant et c’est à ce titre que nous sommes exigeants pour que soient, partout, pour toutes et tous, combattues et corrigées les injustices et les inégalités qui frappent une large partie de la population vivant en France. La responsabilité des pouvoirs publics est première face aux carences et aux défaillances constatées qui perdurent et s’accroissent. Le président E. Macron a lui-même reconnu que l’Etat a été insuffisant dans l’application et le contrôle des textes existants et ne remplit pas pleinement ses promesses. Cette situation alimente des sentiments d’abandon, de la défiance et des replis avec des tensions sociales fortes qui nous inquiètent. L’ensemble met en péril la paix civile et l’unité de la communauté nationale.

    En dépit de son titre, le projet de loi « confortant le respect des principes de la République » présenté par le gouvernement, ne retient dans son texte aucune mesure positive en faveur de l’égalité des droits.

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  • Russie : plus de 3 650 arrestations lors des manifestations pour Alexeï Navalny

    Des dizaines de milliers de manifestants russes étaient dans la rue, samedi 23 janvier, pour demander la libération d'Alexeï Navalny et pour protester contre la corruption du pouvoir. Ces manifestations, inédites dans l'histoire récente de la Russie, ont été réprimées très violemment par la police. 

    « Liberté pour Navalny ! », « Liberté aux prisonniers politiques ! ». De la place Pouchkine à Moscou jusqu'en Sibérie, ce sont les slogans qui ont été scandés par les manifestants. À ces revendications pacifiques, la police a répondu par une vague d'arrestations inédite et un usage disproportionné de la force.  

    Les milliers de manifestants étaient mobilisés pour exiger la libération d'Alexeï Navalny, arrêté le 17 janvier, dès son retour d'Allemagne. Les autorités russes cherchent depuis plusieurs années à réduire au silence cette figure de l’opposition à Vladimir Poutine et ce militant anti-corruption.

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  • Pêches destructrices dans les aires marines protégées : les chiffres chocs

    Publi  par FNE le 25.01.2021

    Réellement préservées, les « aires marines protégées » ? Dans une carte dévoilée aujourd’hui, France Nature Environnement dresse un constat : on pêche presque autant dans les aires marines protégées du golfe de Gascogne qu’en dehors. Et avec les mêmes méthodes de pêche destructrices. Des chiffres stupéfiants qui viennent rappeler que sur les 23,5% des mers françaises « protégées », seulement 1,6% bénéficient d’une protection forte réelle. Pour France Nature Environnement, la nouvelle Stratégie Nationale pour les Aires Protégées ne permettra pas d’atteindre une protection suffisante et efficace dans ces sites.

    Les aires marines protégées n’empêchent pas les pêches destructrices

    Les scientifiques sont formels : la principale cause de dégradation des océans est la surpêche et le recours à des techniques de pêche destructrices[1]. Alors que l’état de la biodiversité marine dans l’espace maritime français est particulièrement préoccupant[2], une limitation des impacts de la pêche et une protection des zones les plus vulnérables semble indispensable. Ça tombe bien, 23,5% des mers françaises sont classées en « aires marines protégées ». Mais ce statut suffit-il réellement à préserver la biodiversité de nos océans ? France Nature Environnement a mené l’enquête. Verdict : la surpêche et le recours à des techniques de pêche destructrices se déroulent aussi dans les aires marines protégées… avec presque autant d’intensité qu’en dehors[3].

    Découvrir la carte "Devine où je vais pêcher ?"

    Au moyen d’une carte détaillant le nombre d’heures de pêche exercées entre 2015 et 2018 dans les aires marines protégées du golfe de Gascogne, France Nature Environnement dresse le bilan de quatre méthodes de pêche dont les impacts sur les milieux marins sont avérés : le chalut pélagique, les filets maillants, le chalut de fond et la pêche à la drague. Rien qu’en 2018, on évalue à plus de 174 000 le nombre d’heures de pêches destructrices dans ces aires protégées, contre 235 000 en dehors. Et les bateaux sont à 95,8% français. Concrètement, le chalut pélagique et les filets maillants capturent de nombreuses espèces non ciblées comme les tortues, les requins et les mammifères marins. Les dauphins, pourtant protégés par la loi, sont capturés par milliers chaque année et meurent, pris au piège dans ces filets. France Nature Environnement milite pour l’interdiction immédiate de ces méthodes de pêche[4]. Le chalut de fond et la pêche à la drague, de leur côté, raclent les fonds marins et ont des conséquences dramatiques[5] sur les organismes et les habitats, comme les récifs et les bancs de sable.

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  • Pourquoi l’agrément d’Anticor traîne-t-il ?

    Anticor a demandé le renouvellement de l’agrément ministériel qui lui permet d’intervenir dans des procès majeurs impliquant des actes de corruption. Cet agrément est une condition sine qua non pour saisir un juge d’instruction. Le Premier Ministre a jusqu’au 2 février pour donner sa réponse.

    Mini-moyens, maxi-influence : Anticor & les affaires d’État
    Depuis sa création en 2002, 5000 adhérents ont rejoint Anticor. Cette petite association, qui n’accepte ni subvention publique, ni don des entreprises, défend sans relâche l’intérêt général. Elle le fait notamment grâce à cet agrément. Anticor l’a obtenu en 2015 et en 2018. Il a permis à l’association d’intervenir dans de nombreux procès : pour éviter que des scandales politiques soient enterrés mais aussi pour favoriser une culture de l’éthique.

    L’agrément, condition sine qua non de son action en justice
    En France, le parquet décide seul de l’opportunité des poursuites : il peut donc classer une plainte sans suite. Or, dans les affaires politico-financières, l’action du parquet, hiérarchiquement soumis au Ministre de la justice, peut s’avérer difficile. Lorsque le parquet refuse de poursuivre, rien ne peut faire obstacle à sa décision, excepté une constitution de partie civile, qui nécessite un agrément ministériel prévu par la loi.

    Des procès qui agacent le pouvoir
    D’abord perçue comme un intrus dans des procès politico-financiers majeurs, l’association s’est au fil du temps imposée comme un acteur judiciaire de premier plan. Mais ses procès agacent le pouvoir :
    L’affaire Richard Ferrand, président de l’Assemblée nationale, mis en examen ;
    L’affaire Alexis Kohler, secrétaire général de l’Élysée ;
    • Mais aussi… l’affaire Alstom, l’affaire dite des « sondages de l’Élysée », les 13 milliards de dérapage financier du Grand Paris, le dossier des fraudes massives aux subventions agricoles en Corse mais aussi de très nombreux dossiers moins médiatiques concernant de petits élus.

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  • Make America smile again ? (Faire à nouveau sourire l'Amérique ?)

    C’est le vœux que l’on fait tous, alors qu’avait lieu hier 20 janvier à Washington, l’investiture de Joe Biden, 46e président élu des Etats-Unis, dans des conditions inédites : sous le masque et sans bain de foule puisque la pandémie touche de plein fouet le pays, de loin le plus meurtri. Sous haute surveillance et en présence de milliers de soldats de la Garde nationale, suite aux émeutes récentes du Capitole. Mais surtout sans passation avec le président sortant qui a boycotté la cérémonie, préférant s’envoler en hélicoptère vers son club privé de Mar-a-Lago à Palm Beach (Floride) plutôt que de serrer la main de son successeur, comme le veut la tradition.
    A peine installé dans le bureau ovale, Joe Biden a déjà signé une série de décrets qui annoncent la couleur : retour des Etats-Unis dans l’accord de Paris sur le climat, fin du retrait de l’OMS et port du masque obligatoire dans les bâtiments fédéraux, suspension de la construction du mur avec le Mexique et du « Muslim ban »… De quoi tourner la page du mandat Trump. Parviendra-t-il pour autant à unifier un pays fracturé, où le trumpisme semble enraciné en profondeur?

    Edito du 21 janvier 2021 de Cartooning for peace.

     

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  • Betteraves : les paysan.nes ont besoin de prix rémunérateurs pas de néonicotinoïdes

    Jusqu'au 25 janvier, à minuit, se tient la consultation du public sur le projet d'arrêté autorisant, au titre de la campagne 2021, pour une durée de 120 jours, l'emploi de semences de betteraves sucrières traitées avec un pesticide contenant la substance active imidaclopride ou thiamethoxam.

    Dans sa contribution, la Confédération paysanne a rappelé son opposition à cette ré-autorisation. Les néonicotinoïdes étaient interdits depuis le 1er septembre 2018, conformément à loi biodiversité du 8 août 2016 ; pour des raisons sanitaires et environnementales largement reconnues. En revenant sur cette interdiction, le gouvernement et de nombreux.ses élu.es, qui n'ont eu de cesse de répéter les arguments des industriels, ont fait le choix du renoncement volontaire face au monde économique.

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