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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 208

  • Julian Assange, 50 ans, dix ans de privation de liberté !

    Communiqué de la LDH et de la Fédération internationale des Ligues des droits de l’Homme (FIDH)

    Depuis bientôt dix ans, Julian Assange est privé de liberté ! Qu’il s’agisse des sept ans passés dans l’ambassade d’Equateur à Londres où il bénéficiait du droit d’asile mais a vécu pratiquement en reclus, puis de son arrestation par la police britannique le 11 avril 2019 suite au retrait, par le président Lenin Moreno, de l’asile accordé par son prédécesseur, la vie de Julian Assange n’est depuis dix ans qu’une succession d’accusations infondées, de torture et d’injustices. Il est depuis 2019 maintenu dans une prison de haute sécurité au prix de sa santé physique et mentale, alors même qu’un tribunal britannique a refusé son extradition vers les Etats-Unis où il risque cent-soixante-quinze ans de prison en raison des risques de procès inéquitable.

    Avoir 50 ans en prison n’est souhaitable pour personne mais lorsque l’on a fait un travail de journaliste en publiant des documents classifiés dénonçant les crimes de guerre américains, notamment en Irak et en Afghanistan, cela constitue une torture dénoncée notamment par le rapporteur des Nations unies sur la torture, Nils Melzer, et une atteinte à la liberté de la presse insupportables.

    Julian Assange doit être libéré sans plus tarder, tout état démocratique (qui ne craindrait  pas des sanctions de la part des Etats-Unis) s’honorerait de lui accorder l’asile, à moins que le président des Etats-Unis décide de lever les charges qui pèsent contre lui.

    Paris, le 3 juillet 2021

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  • Climat : l’État condamné à agir avant avril 2022

    Publié le 01.07.2021 par Greenpeace

    Le déni du gouvernement sur l’insuffisance de ses politiques climatiques n’a pas convaincu les juges : dans le recours de la ville de Grande-Synthe devant le Conseil d’État, le gouvernement est condamné à “prendre toutes les mesures nécessaires” pour remettre la France sur la trajectoire de réduction d’émissions de gaz à effet de serre que l’État s’est engagé à respecter. C’est indispensable pour protéger la population française, dont les deux tiers sont déjà fortement ou très fortement exposés au risque climatique, comme l’a rappelé hier le Haut conseil pour le climat.

    Dans un vain effort pour camoufler son inaction, le gouvernement avait largement basé sa défense sur sa future loi “Climat et résilience”. L’insuffisance du texte avait pourtant été soulignée par le Haut Conseil pour le Climat, le Conseil économique, social et environnemental, le Conseil national de la transition écologique, ainsi que par les membres de la Convention citoyenne pour le climat.

    Si les juges sont limités par la séparation des pouvoirs à ordonner à l’État de prendre au plus vite tous les décrets d’application de la loi et des lois climatiques précédentes, cette décision est un signal fort au gouvernement et aux parlementaires : la France n’en fait pas assez pour le climat et doit immédiatement passer à l’action.

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  • N’avons-nous pas beaucoup à perdre à réduire l’espace d’expression civique que représentent les associations ?

    Tribune publiée dans "Le Monde" le 30.06.2021

    La loi relative au contrat d’association dite « loi 1901 » fêtera, le 1er juillet, son 120anniversaire. C’est l’occasion de rappeler à tous combien les associations sont des actrices majeures de la société française. Mais c’est l’occasion de dire aussi combien ce droit constitutionnel, acquis de longue date en France, peut être porteur de renouveau démocratique dès lors que les citoyens et citoyennes s’en saisissent pour défendre des idées, prendre soin des autres et de la nature, ou animer un territoire. Alors que le projet de loi confortant le respect des principes de la République devrait venir encadrer les libertés associatives, quelle ambition politique portons-nous pour les associations ?

    Importance sociétale cruciale

    Quelque 20 millions de Français et Françaises sont engagés bénévolement dans une ou plusieurs associations. Et 40 % sont membres d’une association au moins. Bien que chacun individuellement n’en ait pas toujours conscience, cet engagement est créateur de lien social, de fraternité et de citoyenneté, dans la proximité et au-delà des frontières. Son importance sociétale est cruciale pour notre pays.

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  • "Dynamite Argonne"

    L'histoire récente de l'association des commerçants de Vouziers est assez mouvementée. Rappelons qu'en 2017, l'UCIA disparaissait sans gloire (démission du bureau, AG non tenue faute de comptes certifiés, ...). Elle était remplacée par l'association "Dynamic Argonne", présidée jusqu'en début 2020 par Renaud Potron. C'est Maxime Minet qui a repris le flambeau à la suite de la démission de l'ancien bureau. A la tête d'une nouvelle équipe, il a relancé l'association et multiplié les animations.

    Cet élan est à nouveau brisé, puisque Maxime Minet annonce dans une lettre ouverte qu'il quitte la présidence de "Dynamic Argonne" pour se consacrer à son entreprise. Il se montre particulièrement déçu du comportement de la ville de Vouziers et de la Communauté de Communes, dénonçant les "vents contraires (...) qui ont fini d'achever sa motivation." Les mots sont forts ( "travail de sape ou de décrédibilisation") et montrent bien la déception de l'ancien président.

    Il déclare cependant : "Suivant nos trois vecteurs, Dynamiser Valoriser Federer, j’ai lancé un programme de structuration et de crédibilisation pour permettre à nos membres actifs la réalisation de différentes actions et événements que je ne listerai pas à nouveau ici, mais dont je suis particulièrement fier."

    Les critiques vis-à-vis de la ville portent en particulier sur la reprise du local qui avait été mis à disposition de l'association.

    Pour la communauté de communes, il reproche à un vice-président des propos remettant en cause les objectifs de "Dynamic Argonne" tels qu'ils avaient été présentés à son AG. L'élu de la communauté de commune aurait déclaré "que la valorisation comme la fédération des acteurs que nous prônions depuis plus de 3 ans et que nous souhaitions plus inclusive (intégrant donc l'ensemble des secteurs touristique, agricole, économique, culturel) était du ressort de la communauté de communes et qu'il n'était pas question que Dynamic Argonne y participe outre mesure".

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  • Projet de loi terrorisme : on ne protège pas nos libertés en limitant nos droits

    Dans une tribune au JDD, Amnesty International France met en garde contre les restrictions de libertés qu'impliquerait le vote, en l'état, du projet de loi sur le terrorisme et le renseignement, examiné à partir de mardi au Sénat.

    Ce mardi 29 juin, les sénateurs vont avoir deux jours pour examiner le projet de loi sur le terrorisme et le renseignement. Cette loi modifierait durablement le droit français en rendant permanentes des mesures d'urgence et en renforçant les pouvoirs de surveillance de l'État. Sur le volet renseignement, le projet confirme et renforce les dispositifs de la loi de 2015, qui avait, à l'époque, provoqué une levée de boucliers. Début juin, les députés ont expédié les débats sur cette partie en quelques heures et rapidement adopté le texte.

    Il n'y aura pas de deuxième lecture : le gouvernement a engagé une procédure accélérée. Les parlementaires sont en train de voter au pas de course des dispositions attentatoires à nos droits et libertés.

    Que recouvre ce projet de loi relatif à la prévention d'actes de terrorisme et au renseignement ?

    Il rend permanentes des mesures issues de l'état d'urgence déclaré après les attentats de 2015, mesures qui renforcent les pouvoirs des préfets au détriment du judiciaire. Elles permettent d'imposer des assignations à résidence ou des perquisitions, sur la base d'éléments vagues et de simples soupçons de l'Administration. C'est une violation des engagements internationaux de la France sur le droit à un procès équitable.

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  • Pesticides et santé : si l’État n’agit pas, nous agissons

    Publié le 28 06 2021 par FNE

    En France, la loi fixe en théorie des distances minimales pour les épandages de pesticides à proximité des habitations (entre 5 et 20 mètres selon le type de produits et de cultures). En théorie seulement car des “chartes d’engagement” départementales permettent de déroger à ce socle national, au détriment de la santé des riverains. Sanctionnées par le Conseil constitutionnel, ces chartes figurent pourtant toujours sur le site officiel de nombreuses préfectures. 8 associations, dont France Nature Environnement, se sont alliées pour demander leur retrait.

    Une décision claire du Conseil Constitutionnel : des chartes illégales

    Le 19 mars 2021, et à la demande de nos organisations, le Conseil Constitutionnel a déclaré contraires à la Constitution les dispositions portant sur l'élaboration des chartes qui encadrent l’usage des pesticides près des habitations. Les sages ont jugé que la loi EGALIM qui avait créé ces « chartes » méconnaissait le principe d’information et de participation du public érigé à l’article 7 de la Charte de l’environnement, puisqu’elles ont une incidence directe et significative sur l'environnement “dès lors qu'elles régissent les conditions d'utilisation à proximité des habitations des produits phytopharmaceutiques, lesquels ont des conséquences sur la biodiversité et la santé humaine".

    Depuis la rédaction de ces chartes, nos organisations dénoncent les dérogations qu’elles permettent et notamment la réduction des distances d’épandage vis-à-vis des propriétés. Cette réduction crée des disparités territoriales infondées, alors que la priorité doit rester la santé publique.

    Ceci d’autant plus qu’elles ont été adoptées par un processus de concertation très insuffisant voire inexistant : restriction de la concertation aux seuls représentants des riverains, absence d’informations officielles, concertations uniquement en ligne, observations des participants non prises en compte…

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  • Elections régionales et départementales : les résultats du deuxième tour à Vouziers

    Voici les chiffres officiels pour les régionales à Vouziers ;

     

    Votants 983

    Klinkert 39 voix soit 4,22 %

    Jacobelli 220 voix soit 23,81 %

    Rottner 478 voix soit 51,73 %

    Romani 187 voix soit  20,24 %

     

    Et voici les chiffres pour les départementales ;

    Votants  976

    Dugard Fraipon  625 voix

     

    Et pour le canton dans son ensemble :

    Votants 3585

    Dugard Fraipon 2540 voix

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