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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 203

  • Éthiopie : l'urgence d'une aide humanitaire au Tigré

    La guerre du Tigré dévaste depuis le mois de novembre cette région du nord de l’Éthiopie. Une crise humanitaire grande ampleur fait rage et l’envoi urgent d’une aide à la hauteur de l’extrême gravité de la situation est nécessaire. Malgré l’accord conclu entre l’Onu et le gouvernement éthiopien, l’accès des personnels et convois humanitaires reste très limité, ce qui fait cruellement défaut à la population,dont une grande partie se trouve dans des zones rurales.

    Selon les Nations Unies, 2,3 millions de Tigréens sont ainsi actuellement en situation d’urgence vitale et la Croix Rouge éthiopienne prévoit des milliers de morts si la situation reste en l’état dans les deux mois à venir.

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  • ZAD de Gonesse : la Confédération paysanne condamne l’expulsion en cours

    La Confédération paysanne condamne l'expulsion en cours sur la ZAD du Triangle de Gonesse et rappelle son soutien à la mobilisation de celles et ceux qui s'opposent aux politiques publiques qui gaspillent des terres agricoles.

     

    Après la bataille juridique et la mobilisation citoyenne qui ont permis de faire tomber le projet EuropaCity, cette zone de défense sur le triangle de Gonesse s'est constituée comme un dernier rempart pour empêcher la bétonisation de cet espace agricole. L'abandon d'EuropaCity doit signifier aussi l'abandon de tous les projets d'artificialisation des terres agricoles attenantes.

    Maintenir un projet de gare du Grand Paris Express, en plein champ, n'a aucun sens, à moins de vouloir préparer une future urbanisation de ces terres, qui ne dit pas son nom.

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  • Contrat d’engagement républicain, vers une démocratie muselée

    L’article 6 du projet de loi relatif au respect des principes de la République, en débat au Parlement, oblige les associations comme les syndicats sollicitant une subvention publique à signer un « contrat d’engagement républicain ». Si elle était adoptée, cette obligation, d’apparence formelle, serait lourde de conséquences et affaiblirait gravement notre démocratie et nos libertés fondamentales.

    Le texte prévoit un engagement « à respecter les principes de liberté, d’égalité, de fraternité, de respect de la dignité de la personne humaine ainsi qu’à respecter l’ordre public, les exigences minimales de la vie en société et les symboles fondamentaux de la République ». Il ne s’agit pas ici de se conformer à un nouveau cadre légal car tout individu comme toute organisation se doivent de respecter les lois et la Constitution. Sinon, le juge est saisi pour sanctionner les illégalités et les délits constatés. L’objectif n’est pas là. De plus, la Charte des engagements réciproques signée en 2014 entre l’Etat, les collectivités territoriales et les associations a déjà réaffirmé ces principes partagés.

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  • L’Agence des médecines complémentaires et alternatives, un nouveau coup porté à la Miviludes ?

    Communiqué LDH le 22.02.2021

    L’Agence des médecines complémentaires et alternatives (A-MCA), née en septembre 2020, est une association qui affiche la volonté de « favoriser la réflexion, l’expérimentation, l’action et la formation en faveur de l’intégration cohérente, structurée et sécurisée des médecines complémentaires et alternatives ».

    Cette problématique des médecines alternatives et des mouvements sectaires associés a déjà été largement balisée par la représentation nationale, notamment dans un rapport d’enquête très fouillé, réalisé par le Sénat, en 2013, « Dérives thérapeutiques et dérives sectaires : la santé en danger »[1].

    Mais l’A-MCA entend renouveler la donne, rapprocher les positions de la médecine scientifique, de l’Etat, des structures de vigilance des phénomènes sectaires, de celles de pseudo-médecines alternatives. Problème : au-delà de cet œcuménisme affiché, le projet est d’avancer vers la légitimation de pratiques jugées problématiques par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes).

    Cet objectif a déjà été mis en scène lors de plusieurs « journées d’études » qui ont malheureusement bénéficié de la présence et de l’appui de ministres ou anciens ministres, ainsi que d’une quinzaine de députés et élus régionaux.

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  • Faut-il fermer les frontières ?

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    Dessin d'Aurel pour Politis

  • Batteries : plus d’éthique dans nos appareils électroniques !

    Travail des enfants et dégradation de l’environnement : la réalité derrière nos écrans

    Nos recherches précédentes ont montré que du cobalt extrait par des enfants en République démocratique du Congo pouvait parfois être présent dans les chaînes d’approvisionnement de certaines des plus grandes marques d’électronique et de véhicules électriques. En Amérique du Sud, certains éléments indiquent que l’extraction du lithium représente des risques pour les ressources en eau et les écosystèmes fragiles de populations indigènes.

    Depuis trop longtemps, la règle est de faire primer les intérêts des entreprises sur la protection des droits humains et de l’environnement. Il en résulte des inégalités mondiales choquantes, des changements climatiques dévastateurs.

    Des principes clés à respecter pour alimenter le changement

    Nous publions des principes qui concernent toutes les entreprises jouant un rôle dans cette industrie, notamment le secteur financier, qui investit dans l’énergie verte et les batteries. Nous demandons aux entreprises, à tous les niveaux de la chaîne d’approvisionnement des batteries, de faire le nécessaire afin d’être plus transparentes sur leurs chaînes d’approvisionnement, octroyer des réparations lorsqu’elles ont causé des préjudices, et véritablement consulter les populations autochtones au sujet des projets miniers ayant un impact sur leur vie.

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  • Néonicotinoïdes : des recours en justice sont engagés

    Rappel des faits

    Fin juillet 2020, plusieurs représentants de la CGB (planteurs de betteraves), soutenus par des présidents de Région, interpellaient le ministère de l’Agriculture pour demander le retour des néonicotinoïdes et permettre, par dérogation, l’usage de ces insecticides en protection de semences afin de lutter contre la jaunisse, maladie induite par la présence de pucerons verts. Malgré la mobilisation de nos organisations et le rejet des citoyen.nes du retour de ces insecticides « tueurs d’abeilles », cette pression a abouti au vote début novembre au parlement; et malgré la mobilisation de parlementaires et de notre alerte auprès du  Conseil constitutionnel  sur les dangers pour la biodiversité que signifiait ce retour, la loi a été promulguée le 14 décembre.

    Certaines de nos organisations ont à nouveau fait entendre leur voix à la fois lors de la consultation publique  portant sur l’arrêté d’application de la loi  et dans le cadre du comité de surveillance où siègent  certaines d’entre elles. Or, à l’heure actuelle, ces actions n’ont pas atteint l’objectif escompté: stopper le retour des néonicotinoïdes. Ainsi, comme annoncé, nous avons  souhaité, dès publication de cet arrêté d’application, engager des recours juridiques contre ce texte. C’est ce que nous faisons aujourd’hui, dans le cadre d’une procédure devant les tribunaux administratifs de Toulouse et Lyon.

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