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Communiqué de presse de l'ACIPA- Notre-Dame-des-Landes, le 1er novembre 2015
Le 30 octobre 2015 en fin de journée, la préfecture de Loire Atlantique publiait un communiqué annonçant que l’État engageait la « reprise des travaux » du projet d’aéroport.
L’ACIPA rappelle que les travaux à Notre-Dame-des-Landes n’ont jamais commencé.
Elle dénonce l’ambiguïté de ce communiqué : il s’agit d’une opération de communication autour d’un simple appel d’offres pour d’éventuels travaux. Cet appel d’offre vient dans la continuité des procédures administratives que les porteurs du projet (État et Vinci) sont obligés de respecter.
Les porteurs du projet auront aussi besoin des autorisations de travaux pour le défrichement et l’effacement des réseaux (eau et électricité). Il leur faudra également réactiver la demande de permis de construire avec les études et les enquêtes publiques attenantes, qui sont du ressort de Vinci.
La session de négociations intermédiaire en vue de préparer la COP 21, qui débute à Paris le 30 novembre 2015, s’est achevée vendredi dernier. Son objectif ? Préparer un brouillon d’accord que les différentes parties présentes à Paris devront finaliser pour aboutir à un texte commun. A quelques semaines du début des festivités, où en est-on ?
Le seuil des 2°C, enjeu principal
Rappelons d’abord que l’enjeu principal de l’accord à Paris est de parvenir à contenir l’augmentation des températures en deçà des 2°C – voire 1,5°C si l’on en croit les dernières études scientifiques. Ce qui implique grosso modo deux choses : 1) engager une transition énergétique mondiale, en finir avec les énergies fossiles et s’engager résolument en faveur du développement des énergies renouvelables, et 2) organiser un soutien financier aux pays en développement qui font d’ores et déjà face à toutes sortes de cataclysmes climatiques. Car le dérèglement climatique tue d’ores et déjà – et les Etats du nord ont une responsabilité proéminente dans cet état de fait.
La stèle à la mémoire de Rémi Fraisse, installée à l’endroit où le jeune militant écologiste a été tué par une grenade offensive lancée par un garde mobile il y a un an, sur le site de Sivens, dans le Tarn, a disparu dans la nuit du 27 au 28 octobre. C’est devant cette stèle que se sont recueillies, le 25 octobre, les personnes désireuses de lui rendre hommage, au moment où se déroulait également une cérémonie à Plaisance-du-Touch, près de Toulouse, à laquelle participait la LDH.
Cet acte odieux, perpétré en catimini, indique que des groupes violents continuent à agir en toute impunité sur le site, en entretenant un climat de tension qui avaient déjà été à l’œuvre pour tenter de façon perverse, mais sans succès, d’empêcher le déroulement du rassemblement de recueillement.
Cet événement confirme la réalité de pratiques dénoncées par la LDH dans son récent rapport d’enquête citoyenne sur les conditions ayant conduit à la mort de Rémi Fraisse. Il souligne l’absolue nécessité de sortir les faits du flou et de la manipulation des informations qu’entretiennent les divers responsables policiers et politiques impliqués. Car le risque est grand, dans ces conditions, de voir se clore la procédure judiciaire en cours, sans que la vérité sur les responsabilités en jeu ne soit connue.
Différents rassemblements ont marqué le premier anniversaire de la mort tragique de Rémi Fraisse à Sivens, où il participait à une manifestation contre le barrage du Testet.
Voici le compte-rendu de celui qui s'set déroulé sur le lieux du drame, en présence de sa mère. (tiré du site "tant qu'il y aura des bouilles"
Nous nous retrouvons relativement nombreux à Gaillac vers midi (150 environ). Les GMs sont là aussi, discrets, alentours. Une huile de la préfecture débarque pour discuter. On comprend assez vite que l’on va pouvoir faire quelque chose. Au final, on décide après l’AG improvisée la plus efficace de l’histoire de se rendre en convoi à la Maison de la Forêt, où l’on nous autorise à aller semble-t’il. On remplit les voitures et on décolle. Le brouillard se dissipe, les hauteurs du Gaillacois luisent sous la lumière automnale, les couleurs sont magiques. Après un pique-nique partagé, nous sommes désormais quelques centaines à descendre vers le lieu où Rémi est tombé. Prises de parole : poèmes, courts témoignages. Certains retrouvent leurs marques sur le lieu, où la vie reprend, d’autres le découvrent. Moments calmes et solennels (à peine troublés par l’hélico de la gendarmerie). Puis, sous le soleil déclinant, nous partons le cœur moins lourd qu’en début de journée. Nos pensées vont en ce jour à la famille de Rémi et à ses proches. Nous les remercions de leur présence à nos côtés aujourd’hui et saluons leur courage et leur dignité.
L'hebdomadaire"La Vie" publie un classement des départements les plus écologiques. Ce palmarès reste très subjectif, et le découpage par département n'est peut-être pas le plus judicieux
Mais cette étude est renouvelée tous les ans, et l'évolution du classement donne une idée des efforts consentis par les uns et les autres.
Les résultats sont mauvais pour la Région, et l'évolution est négative.
Les critères retenus sont détaillés ci-dessous, et les sources des données sont nommées, ce qui laisse penser que si cette étude n'est pas sans défauts, elle repose sur un travail sérieux.
Suite aux événements qui ont provoqué la mort de Rémi Fraisse dans la nuit du 25 au 26 octobre 2014, la Ligue des droits de l’Homme a constitué en novembre 2014 une Commission d’enquête citoyenne visant à recenser systématiquement les faits liés à cet événement, à analyser son contexte et à porter ainsi un éclairage sur les conditions qui ont conduit à la mort de ce jeune militant écologiste sur le site de Sivens.
Le 21 septembre dernier, Ségolène Royal, Ministre de l’écologie, et Emmanuel Macron, Ministre de l’économie, ont accordé trois nouveaux permis de recherche d’hydrocarbures liquides ou gazeux (les permis de Champfolie en Seine-et-Marne, de Herbsheim dans le Bas-Rhin et d’Estheria dans la Marne) et ils ont décidé d’en prolonger deux autres jusqu’à fin 2018 (les permis de Bleue Lorraine en Moselle et de Juan de Nova dans « les terres australes et antarctiques françaises »). Ces permis de recherche visent officiellement des pétrole et gaz conventionnels, mais également des pétrole et du gaz non conventionnels, malgré la loi d’interdiction de la fracturation hydraulique.