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ldh - Page 44

  • Contre l’antisémitisme, les principes républicains doivent triompher

    Communiqué LDH
    Quand une démocratie est attaquée dans ses fondements, elle se montre forte quand elle applique ses principes. Elle est faible si, face aux extrémismes, elle les abdique.

    Dieudonné a réussi ce tour de force : le Front national défend la liberté d’expression, alors que le ministre de l’Intérieur a déclaré vouloir interdire a priori son spectacle et lui sera en tournée dans de très nombreuses salles, notamment les Zéniths qui sont sous contrat avec l’Etat.

    Or, en France, depuis le début du XXe siècle, la loi, et c’est heureux, ne permet plus l’interdiction a priori des spectacles. Dieudonné et ses zélateurs s’indignent donc de ce que l’Etat s’apprête à violer une liberté fondamentale, la liberté d’expression.

    plantu5.1193743510.jpgTour de force, donc, que de se faire passer pour une victime quand on est celui qui a fait son fonds de commerce de l’agression systématique d’un groupe de personnes à raison de leur origine ethnique, de leur religion, et des horreurs qu’elles ont subies.

    Dieudonné a pourtant tort de se revendiquer de la liberté de création pour justifier, dans ses spectacles, ses insultes antisémites, son apologie du révisionnisme, ce pour quoi la LDH s’honore de l’avoir fait condamner. Reste qu’il a toujours transformé ses procès en tribunes, organisant son insolvabilité de façon à échapper aux condamnations financières, qu’elles soient des amendes pour l’Etat ou des dommages et intérêts pour les associations qui, comme la LDH, l’ont poursuivi avec un succès qui reste théorique.

    Le ministre de l’Intérieur, en cherchant à obtenir des préfets qu’ils interdisent ses spectacles, prend un risque d’une autre dimension, celui de fédérer autour de Dieudonné une sympathie réactionnelle de ceux qui se considèrent, pour des raisons qui peuvent par ailleurs parfaitement se comprendre, opprimés, socialement ou politiquement. Et auprès de ce public, le jeu ambigu, voire pervers, entre humour et haine, agression et victimisation, politique et show-business, peut marquer les esprits dans un sens particulièrement dangereux.

    Dieudonné, dont les sympathies avec les thèses les plus extrêmes de la droite antisémite ne sont plus un mystère pour personne, met donc en défaut la démocratie, lorsqu’elle répond à la haine par une menace de restriction de la liberté d’expression.

    La LDH rappelle donc que la règle qui doit prévaloir est la liberté, et que tout abus de celle-ci doit être condamné de façon ferme et efficace. La LDH et ses militants seront très vigilants et attentifs à ce que les propos de Dieudonné qui méritent une sanction pénale soient poursuivis, comme elle l’a fait par le passé, et elle engage vivement les pouvoirs publics à poursuivre les atteintes à la loi une fois qu’elles sont commises, plutôt qu’à se lancer dans des interdictions préalables au fondement juridique précaire et au résultat politique incertain, voire contreproductif.

    Il est scandaleux que les associations parties civiles dans les procès qui ont été fait contre cet individu n’aient aucun moyen de le forcer à exécuter les condamnations, que les magistrats n’aient pas à ce sujet de plus amples pouvoir d’investigation, et prononcent donc des peines dont ils savent par avance qu’elle ne seront pas exécutées.

    Puisque Dieudonné a fait son fonds de commerce de la haine, il faut qu’il soit condamné à chaque fois qu’il l’exprime, et que les peines prononcées soient effectives et décourageantes.

    Paris, le 6 janvier 2014 

    Nota Bene : le dessin publié dans la note ne fait pas partie du communiqué de la LDH

  • Les FTP-MOI dans la Résistance

    Communiqué de la LDH

    Le 21 février 2014, il y aura soixante-dix ans que le groupe Manouchian aura été fusillé au Mont-Valérien. L’année même de la Libération et du programme du Conseil national de la Résistance.

     

    C’était donc le moment de revenir sur cette histoire, ici de façon très différente de celle de Robert Guédiguian dans son film de 2009, L’Armée du crime. Ce sont les survivants ou leurs enfants qui racontent, témoignent, sans intervention de voix-off, et avec l’appui de documents audiovisuels, d’archives publiques et privées, d’historiens. Le récit s’ordonne chronologiquement : les origines de la FTP-MOI, son engagement dans la Résistance, la traque, le procès.

    ftp-moi,manouchian,affiche rouge,ldhLa MOI, Main-d’œuvre immigrée, était pour l’essentiel issue de l’organisation syndicale par nationalité des ouvriers étrangers, fondée par la CGTU. La France d’avant-guerre, très xénophobe, comptait 2,2 millions d’étrangers pour quarante millions d’habitants. Beaucoup avaient fui les persécutions dans leur pays – l’Arménie, l’Italie, l’Espagne, la Pologne – pour rejoindre la France, vue comme le pays de la liberté et des droits de l’Homme. C’est autour des plus politisés d’entre eux, comme Manouchian, poète arménien qui avait adhéré au Parti communiste à la suite de février 1934, et d’anciens des Brigades internationales, que de jeunes étrangers s’engagent dans la Résistance contre un régime collaborationniste et antisémite, inspiré par l’Action française, qui les désigne comme l’anti-France – Vichy effectue quinze mille dénaturalisations, dont cinq mille Juifs. Leur engagement a un caractère d’évidence.

    Dès 1940, l’organisation est interdite et se reconstitue dans la clandestinité. Le film raconte comment elle passe d’une première phase d’action politique – tracts, inscriptions, propagande – à une organisation militaire, solidement structurée et commandée, qui pratique désormais le renseignement, la guérilla urbaine, le sabotage des usines et des trains, et les attentats individuels. Ils – et elles, les femmes aussi – n’étaient en fait que quelques dizaines, mais devenus des professionnels des attentats, malgré la difficulté de tuer des êtres humains. Stéphane Hessel raconte comment de Gaulle reconnut leur combat, comment Jean Moulin intégra, comme soldat d’une Résistance unifiée, les FTP dirigés par Charles Tillon, comment surtout, au-delà de la Résistance immédiate, ils étaient porteurs d’une foi humaniste pour la France d’après la guerre, la foi qui inspira le programme du CNR.

    Auteurs d’actions retentissantes, pris en filature pendant l’année 1943, les membres du groupeexecution-de-missak-manouchian-et-ses-camarades-des-ftp-moi-manouchian-affiche_rouge.jpg Manouchian furent décimés en région parisienne grâce au zèle de la police française, traditionnellement très anticommuniste, et livrés aux nazis. Tout le monde connaît l’affiche rouge, destinée à convaincre le bon peuple, qui n’en crut rien, que des bandits juifs étrangers s’en prenaient à la France pour de l’argent. Condamnés d’avance, les « terroristes judéo-communistes » furent fusillés après une parodie de procès. Un célèbre poème d’Aragon les transforma en légende.

    Entre cette légende, nourrie des belles photographies de certains de ces très jeunes gens, et le débat historique, parfois nauséabond, qui s’en est pris qui à ces « staliniens », qui à Jean Moulin lui-même, il reste des faits, des souvenirs personnels, des transmissions familiales, des lettres qui disent l’espoir pour la France, du courage plus que de la haine, de l’humanité. C’est ce que montre fort bien ce film de forme modeste, en fait bien plus ambitieux qu’il y paraît. Ajoutons qu’il est dédié à un ami de la LDH, Raymond Aubrac.

  • Manifestation contre le racisme et l'antisémitisme : un ferme discours de riposte

    Voici l'intégralité du discours de Michel Coistia devant l'école Dora Levi de Vouziers ce samedi 21 décembre 2013

    Madame Claude Baudier a dessiné  la silhouette de cette petite fille, symbole de jeunesse et d’innocence pour donner chair et sens à « Dora Lévi » le nom choisi en mars 1986 par le conseil municipal de la Ville pour cette école maternelle. Cette petite fille sautillant sous les étoiles, légère comme l’oiseau son complice et ami, pouvait-elle penser qu’un jour, une sinistre étoile s’accrocherait sur le bustier de sa robe et que de noirs charognards assombriraient le ciel de son enfance. Dora avait 12 ans quand elle est arrêtée, en classe, à l’école Taine, par deux soldats allemands le 12 octobre 1942. Avec ses parents, Abraham son père et Renée sa mère, elle est conduite à Charleville pour y être interrogée. Les 16 et 17 juillet précédents, la police française avec quelques officiers nazis a conduit la rafle du vel d’hiv’au cours de laquelle 12 884 juifs étrangers dont 4051 enfants sont arrêtés. Du camp de Drancy à celui d’Auschwitz, « nus et maigres, tremblants, dans des wagons plombés qui déchiraient la nuit de leurs ongles battants ils étaient des milliers, ils étaient vingt et cent. » Arrêtée une seconde fois , toujours en classe , à l’école Taine, le 3 janvier 1944, Dora est emportée de nuit, avec sa mère Renée, en compagnie de Moïse, Esther et Fernand Scheuer, sous une pluie battante et glaciale, dans un camion non bâché, pour le funèbre  camp de Drancy. En descendant du train dans la nuit du 22 au 23 janvier, à Birkenau à 2 km d’ Auschwitz, sous les aboiements des chiens menaçants que maitrisent mal des ombres hurlantes procédant à un sinistre tri, Dora et sa mère, suivent la longue file des 460 femmes, des 221 enfants et des 396 hommes faibles et malades condamnés à mourir dans ces simulations de  douches que sont les chambres à gaz au Zyklon B où ils sont tous conduits dès leur arrivée et où ils meurent le 23 janvier 1944. Dora née le 29 septembre 1930 n’a pas 14 ans.

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    Un âge proche des enfants qui jouent sur le skate parc. « Mort au juif » y était écrit à la peinture noire. Cet appel haineux, ce crachat mortifère que je me refuse à appeler graph ou tag car ces mots trop ambigus ou trop faibles sont en général associés à des messages moins nauséeux, cette noire  vomissure antisémite a souillé des murs, des affiches, des journaux, des textes de lois comme ceux de Vichy établissant un statut pour les juifs, des tracts et sous sa forme orale, des discours, depuis bien longtemps et dans une relative indifférence. Le peuple juif est confronté à l’antisémitisme depuis sa création. Mais depuis la shoah, les mêmes mots se sont chargés de la mise à mort de 5 750 000 Juifs. Insupportables déjà au moment de l’affaire Dreyfus, les appels, les actes, les agressions antisémites sont devenues intolérables depuis l’holocauste. Ils nous donnent la nausée  et  nous aimerions que cette nausée fasse se lever un front du refus, puissant et déterminé. Ce n’est malheureusement pas encore  le cas. Et pourtant, les tireurs lâches à la gâchette de peinture fielleuse, ont forcé la dose de venin en  ajoutant  d’autres slogans racistes, fascistes  pour atteindre  un niveau d’ignominie inimaginable. La référence au white power, au pouvoir blanc, expression d’une nostalgie de l’esclavage, de l’apartheid et de la colonisation la plus rétrograde , référence chère aux skinheads de l’extrême droite, admirateurs d’Adolphe Hitler, connus pour leurs agressions physiques contre les immigrés, les hippies, les homosexuels, les juifs, les musulmans, les communistes, la croix celtique écourtée, symbole de ralliement de ceux là mais aussi , chez nous, du mouvement Occident à  Ordre Nouveau, d’ Unité radicale aux mouvements identitaires.

     

    Mais le plus alarmant ne nait pas d’un inventaire des organisations racistes, homophobes, antisémites, islamophobes mais du constat que leurs idéologies immondes sont partagées toujours davantage et de façon de moins en moins insidieuse par beaucoup de personnes. L’élection récente d’une jeune fille à la peau  brune au titre de miss France déclenche sur les réseaux sociaux un flux d’insultes racistes d’une extrême violence, chacune d’elle constituant  un délit. Des enfants accompagnés de leurs parents insultent Christiane Taubira. L’indignation est peu partagée. La victime déclare d’ailleurs qu’il vaut racisme,antisémitisme,xénophobie,vouziers,ldh,dora levimieux ne pas  trop en parler. C’est ce que disent aussi, en général, les témoins d’expressions d’intolérance. On ne dit rien, à quoi ça servirait ? Devant cette réelle  résignation  il est un devoir de réagir publiquement et de clamer haut et fort, notre indignation. Mais il est un autre devoir c’est de tenter de comprendre. La misère matérielle ajoutée à une pauvreté culturelle, le sentiment d’être abandonné par la société au point de s’y sentir oublié, humilié même, conduit à considérer la réussite, l’existence même de l’autre avec lequel on ne peut s’identifier parce qu’il est différent, comme une provocation insupportable. L’absence de reconnaissance  de ces détresses, la multiplication de  ces désespérances conduisent  à  chercher des boucs émissaires et à les trouver parmi ceux auxquels on ne peut s’identifier, ceux desquels on se sent étranger. Elles incitent aussi à espérer en un pouvoir radical voire barbare qui puisse éradiquer de la société ces briseurs d’espoirs, ces voleurs d’avenir. La main qui ne leur est plus tendue, ils la tendent vers le ciel, ils la plient en quenelle sur leurs avant-bras. Au signe de leur reconnaissance, de leur écoute qu’ils attendent en vain de notre société ils préfèrent la croix celtique ou gammée, signe de leur appartenance à une communauté qui répond à leurs fausses espérances. Par leurs mots, leurs cris, leurs bulletins de vote, ils crachent au visage de notre république leur déshumanité.

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    Il faut sans aucun doute refuser toutes les formes d’intolérance mais il paraît nécessaire, si l’on vise l’efficacité, à ne pas rejeter les intolérants. Les chemins de l’écoute, du dialogue, de l’explication sont difficiles et pourtant ils semblent incontournables. L’Histoire nous apprend que rejeter l’insupportable ne suffit pas à l’éradiquer. A l’occasion de ce rassemblement, nous pourrions peut-être, prendre et partager cette  double résolution : nous ne laisserons rien passer en matière de racisme, d’antisémitisme, d’islamophobie, d’homophobie et de toute expression niant le droit à la différence mais en même temps nous tenterons d’expliquer et de convaincre celles et ceux qui en sont les porteurs et les diffuseurs qu’ils se trompent et qu’ils ont leur place dans la république libre, égale et fraternelle que nous aimons.

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  • Vouziers : près de 200 personnes pour bannir le racisme et l'antisémitisme

    Cet après-midi, à l'appel de la section de Vouziers de la Ligue des droits de l'Homme, une manifestation a rassemblé de nombreuses personnes de la ville et au-delà.

    Le point de départ se situait devant le skate-parc de Vouziers, celui dont les installations avaient été recouvertes de tags antisémites et racistes et de sigles nazi et d'extrême-droite. La violence des inscriptions, appelant clairement au meurtre, et la référence à des valeurs nauséabondes ne pouvaient rester sans réponse. Le sujet avait déjà été abordé au dernier conseil municipal, au cours duquel le Maire avait qualifié ces faits "d'inacceptables et de déplorables". Ce jour ce sont les citoyens qui se sont mobilisés pour montrer publiquement qu'ils n'acceptaient pas et ne toléreraient jamais le retour de cette haine destructrice.

    Après un mot des responsables de la section vouzinoise de la LDH, la parole a été donné à un jeune pour bien mettre en évidence que cette idéologie n'était pas partagé par toute la jeunesse, loin de là.

    Manif LDH tags racistes 12.2013 025.jpg



    Il a rappelé son parcours personnel lors de  de sa prise de parole et a insisté sur les valeurs qui sont les siennes :

    "Quelles que soient nos sensibilités nous réagissons ici pour dire non à la haine, au racisme, la xénophobie, l'homophobie et toutes formes de violences envers les minorités."(...)

    "Non, les jeunes vouzinois ne sont pas racistes, non, ils ne sont pas xénophobes, non, ils ne sont pas fascistes, et ce n'est pas cette minorité imbécile qui va nous dicter notre pensée ! Il faut, ensemble, tous les jours, faire en sorte que cela ne se reproduise plus." (...)

    "Aujourd'hui, nous devons réagir, aussi je vous remercie d'être venus si nombreux aujourd'hui, associations, politiques, citoyens, défendons ensemble les valeurs de la République !

    LA HAINE NE VAINCRA PAS !"


    Ensuite le cortège qui comprenait près de 200 personnes s'est mis en marche et à traversé le quartier Paul Drouot et celui de la rue Verte.
    Les manifestants ont ainsi rejoint l'école Dora Levi, lieu hautement symbolique des horreurs de la barbarie nazie qui s'est abattue sur notre pays et notre ville il y a 70 ans.
    Là, c'est Michel Coistia qui a pris la parole avec un discours très fort et très émouvant que nous reproduisons dans la note  qui suit celle-ci (d'un point de vue chronologique, mais qui la précède dans l'ordre de lecture des notes) .

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  • Tags antisémites et xénophobes : la suite des événements.

    L'inscription de tags antisémites et xénophobes sur les modules du skate-parc de Vouziers a provoqué une réaction du Maire de la ville lors du dernier conseil municipal et  les faits ont été repris dans la presse écrite et audio-visuelle locale.

     

    Ces événements ont eu un prolongement, au cours duquel la violence physique a pris la suite de la violence des slogans. Vendredi dernier, une incursion de deux individus au collège de Vouziers s'est traduite par des actes particulièrement graves. Tous les témoignages que nous avons recueillis font le lien entre cette agression et l'affaire des tags du skate-parc.  

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    Lors de l'entre-classes de 15 heures de ce vendredi, deux individus extérieurs au collège  ont pénétré dans la cour de l'établissement. Etant empêchés de passer par la porte, ils ont escaladé les grilles et se sont précipités sur un élève. Malgré l'intervention rapide du personnel présent, cet élève a été frappé au visage. Les agresseurs ne se sont pas calmés lorsque les responsables du collège se sont interposés, et les gendarmes ont été appelés sur place.

    Ce déchaînement  de violence serait le fait d'une vengeance : les agresseurs aurait pensé connaître la personne qui les aurait dénoncés comme auteurs des tags inscrits au skate-parc à quelques dizaines de mètres du collège.

    Ces événements donnent un éclairage particulier sur la personnalité des auteurs des tags, et laissent à penser que l'enquête en cours pourrait rapidement déboucher sur des inculpations. Si un procès devait se dérouler, on pourrait en apprendre un peu plus sur les motivations des responsables.

    Quoiqu'il en soit, ces faits sont particulièrement graves et totalement inacceptables.

    C'est pourquoi, un collectif local s'est formé autour de la section de Vouziers de la Ligue des Droits de l'Homme, et a décidé de ne pas laisser ces actes sans réponse.

    Nous vous tiendrons au courant des modalités de cette réaction citoyenne, qui devrait prendre une forme publique samedi prochain.

  • N’oublions pas que les libertés individuelles sont aussi numériques - #StopArt13

    Communiqué commun, dont la LDH et la FIDH
    Mardi 10 décembre le Sénat examinera l’article 13 de la loi de programmation militaire en deuxième lecture.

    Cette loi prévoit, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme mais aussi de défense des intérêts économiques de la nation, d’accéder aux données de connexion, aux informations et aux documents des utilisateurs, sans que le juge n’intervienne dans ces décisions.

    1385539431_Photo-LPM-surveillance-web.jpgSous prétexte d’intérêts supérieurs, cette loi prévoit donc une atteinte grave aux principes fondamentaux de notre démocratie et au respect des libertés individuelles. Le tout, sans aucune concertation des associations de protection des libertés fondamentales et des acteurs du numérique.

    De nombreux acteurs issus de la société civile, économique, politique, juridique, numérique ou non, ont exprimé leurs vives inquiétudes à l’égard d’un texte qui étend le régime d’exception de 2006 à une surveillance accrue, sur tous les aspects, mais sans garantir les mêmes protections des droits et libertés civils.

    Toutes ces organisations unissent leur voix pour que l’article 13 soit, a minima, amendé de façon à garantir plus de transparence et un meilleur accès à la justice dans le 00FA000002914852-photo-surveillance.jpgcadre des surveillances administratives.

    #StopArt13

    Signataires : Ligue des droits de l’homme - FIDH (Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme) - Renaissance Numérique - France Digitale - Gilles Babinet - 100 000 entrepreneurs - Lionel Tardy - FEVAD - ACSEL - Forum Atena - Union Web

    Paris, le 10 décembre 2013

  • Débat à Charleville : Racisme, Discriminations, Inégalités, où va la France ?

    La  Ligue des Droits de l'Homme de CHARLEVILLE-MEZIERES organise une soirée débat avec le Président de l'Observatoire des Inégalités

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     Un intervenant du National, son président actuel NOAM LEANDRI (photo ci-dessous), animera une soirée débat sur un thème qui est hélashqdefault.jpg brûlant dans l'actualité!
           " Racisme, Discriminations, Inégalités, où va la France ?"
    Seize jours après le rassemblement pour dire STOP à la Haine et au racisme qui a rassemblé une centaine de personnes, ce débat se fera en salle.



               le LUNDI 16 Décembre 2013, à 20H30

    Salle de la maison des associations " ancienne mairie de Mohon", rue Jean MOULIN, 08000 Charleville-Mézières

    Pour clore la soirée, et comme nous serons à quelques jours de cette fin d'année, la section de Charleville-Mézières  de la Ligue des Droits de l'Homme se fera un immense plaisir de vous offrir un pot convivial,  pour vous remercier de votre participation.

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    Concours d’affiches « Agis pour tes droits » 2012