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ldh - Page 40

  • Appel à la manifestation du 8 mars 2015

    Communiqué de la Ligue des Droits de l'Homme en date du 27 février 2015

    La LDH célèbre en 2015 trois anniversaires : ceux du droit de vote des femmes, de la loi Veil qui ouvre images?q=tbn:ANd9GcRmnpq5BBmjCiffVXn9pGKIb5tggoMBLGojtLFqESEpmsDGQ-qL_Ale droit des femmes à l’avortement, de la conférence mondiale et du programme d’action de Pékin : les lois ont progressé vers l’égalité, la réalité pas toujours. Ainsi lors des prochaines élections départementales, la parité sera enfin la règle et 50 % de femmes seront élues : mais qu’en est-il dans les élections où la règle n’est pas contraignante ? Autre exemple : le gouvernement entend favoriser l’accès effectif des femmes à l’IVG. Mais avec quels moyens peut-il le faire, alors que ne cessent depuis des années de se multiplier les fermetures de maternités et de CIVG sur l’ensemble du territoire ? Avec quels moyens lutter contre les violences faites aux femmes, alors que les subventions allouées aux associations chargées de les traiter sont en baisse ? Ou encore : on légifère sur l’égalité professionnelle, mais comment combat-on la précarité des femmes, qui représentent la majorité des familles monoparentales et des travailleurs à temps partiel ?

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  • Les Ardennes sont Charlie

    Communiqué LDH 08
    Charleville-Mézières, le vendredi 09 janvier 2015

    L’attentat terroriste, qui a décimé la rédaction de Charlie Hebdo le mercredi 07 janvier dernier et coûté la vie à des fonctionnaires de police, est un crime inqualifiable qui porte atteinte aux valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité.


    Parce que nous n’acceptons pas le fanatisme et la violence, parce que nous sommes attachés à la démocratie et l’Etat de droit, parce que la liberté de la presse est un des biens les plus précieux que nous avons acquis, nous voulons vivre ensemble, sans racisme et sans discrimination, en paix et en harmonie quelles que soient nos origines, nous appelons les femmes et les hommes vivant en France, tous ceux et toutes celles qui sont attachés à cet idéal de se joindre à nous, sans mot d’ordre ni slogan, sans banderole ni bannière.

    Juste pour être ensemble, nous appelons tous les citoyens à une marche républicaine silencieuse le dimanche 11 janvier,

                                                                                       à PARIS
                                                                                  à 15 heures,
                                                de la place de la République à la place de la Nation



                                                       à CHARLEVILLE-MEZIERES
                                                  à 14 h,
               de l'hôtel de ville de Mézières, à la place Ducale

     

                                                             à CHALONS EN CHAMPAGNE

                                        dimanche 11 janvier, à 15 heures, place Foch

                               Face à la barbarie, défendons les valeurs de la République !

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  • Ce 10 janvier, Vouziers est encore et toujours Charlie

    Ce samedi entre 150 et 200 personnes se sont réunies au Parc Bellevue de Vouziers devant l'arbre de la Liberté, à l'appel de la section de Vouziers de la LDH.

    Vous trouverez ci-dessous le texte lu à cette occasion et des photos de l'événement (photos Y. C. , Droits Réservés)

    La Ligue des Droits de l'Homme, la Licra (Ligue Contre le Racisme et l'Antisémitisme), le Mrap (Mouvement contre le Racisme et pour l'Amitié entre les Peuples)et SOS Racisme appellent à cette mobilisation parce que nous n’acceptons pas le fanatisme et la violence, parce que nous sommes attachés à la démocratie et l’Etat de droit, parce qu'il ne faut pas céder à l'odieux chantage exercé par des individus aujourd'hui égarés dans l'islamisme, demain dans n'importe quelle autre forme d’extrémisme.

    10.01.15 LDH 007.JPGLa liberté de la presse est un des biens les plus précieux que nous ayons acquis et que de nombreux pays nous envient. Parmi les caricaturistes algériens qui ont fait leurs classes à Charlie Hebdo auprès de Charb, Cabu et les autres, l'un d'eux disait fort justement que la liberté d'expression est essentielle, car elle permet de protéger les autres libertés.

    Cette liberté d'expression, Charlie Hebdo en a usé et en usera encore, si nous y veillons. Chaque citoyen, chaque habitant peut très justement la revendiquer en France, dans les limites du cadre républicain.

    Charlie Hebdo, parce que ce journal est tout sauf raciste et haineux, respecte ce cadre.

    Souvenons-nous qu'il y a tout juste un an, nous avions manifesté parce que d'autres, dans notre voisinage, baignant dans les idées nauséeuses de l'extrême droite, étaient sortis de ce cadre.

    Nous allons au-devant de périls dont il est aujourd’hui difficile de mesurer l’ampleur. Car il ne fait nul10.01.15 LDH 017.JPG doute qu’après l’expression de solidarité et les appels au rassemblement, d’autres enjeux vont prendre place.

    Il est à craindre une poussée des propos et des actes islamophobes, une instrumentalisation de cet acte criminel par les forces d’extrême droite, et qu’une récupération pour avancer des règlementations liberticides se fasse jour.

    Toutes choses qui sont déjà en mouvement : le Front national, justement, qui ne cesse de distiller un discours haineux et discriminatoire, cherche à profiter du drame épouvantable qui nous réunit aujourd'hui pour proposer, entre autres, le rétablissement de la peine de mort, la fermeture des frontières, la déchéance de la nationalité française...

    Nous, nous disons qu'il faut se battre pour une société plus juste, plus humaine, plus fraternelle, plus solidaire, une société au sein de laquelle chacun trouve la place à laquelle il a droit.

    10.01.15 LDH 020.JPGNous avons choisi de conclure en reprenant la déclaration commune aux quatre organisations nationales qui appellent à manifester demain dimanche 15 h à Paris, déclaration que vous pourrez retrouver sur leurs sites internet ou sur le blog de l'An vert :

    Parce que nous voulons vivre ensemble, sans racisme et sans discriminations, quelles que soient nos origines, parce que la laïcité sans adjectif, celle qui accueille sans exclure, est la garantie de la paix civile, parce que nous sommes attachés à chacun des termes fondateurs de la République – Liberté, Egalité et Fraternité –, nous avons décidé de le dire aujourd'hui, sans slogans ni bannières, simplement pour dire ensemble notre peine mais aussi notre adhésion à une République dans laquelle chacun peut, sans distinctions, se retrouver.

    Pour

    Charb, Cabu, Wolinski, Honoré, Tignous, caricaturistes dessinateurs

     

    Bernard Maris, alias Oncle Bernard, économiste

    Michel Renaud, président-fondateur du festival du carnet de voyage de Clermont-Ferrand en visite,

    Elsa Cayat, psychanalyste chroniqueuse

    Mustapha Ourrad, correcteur

    Frédéric Boisseau, agent d'entretien

    Franck Brinsolaro et Ahmed Merabet , policiers

     

    Pour les autres victimes dont nous ne connaissons pas l'identité

    La policière municipale de Montrouge

    Les otages de la porte de Vincennes

     

    Nous vous proposons de respecter une minute de silence.

  • Vouziers est Charlie : la mobilisation continue

       images?q=tbn:ANd9GcRmnpq5BBmjCiffVXn9pGKIb5tggoMBLGojtLFqESEpmsDGQ-qL_A                                     

     

     

                                           Pour la liberté d'expression

                                    Pour les libertés

     

     

        Section de Vouziers

     

     

    En hommage aux victimes de l'attentat contre Charlie Hebdo, pour rappeler notre attachement à la liberté d'expression, garante de toutes les libertés, la section vouzinoise de la Ligue des Droits de l'Homme appelle à un rassemblement citoyen

     

    samedi 10 janvier à 11 heures

    devant l'arbre de la liberté, parc Bellevue à Vouziers

     

    Une déclaration unique de la Ligue des Droits de l'Homme sera suivie d'un moment de recueillement silencieux.

    Venez nombreux, avec une affichette « Je suis Charlie » ou simplement un stylo ou un crayon.

    Les gens peureux sont des gens faibles (Bernard Maris)

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  • Bébé rom : jusqu’où ira l’exclusion ?

    Communiqué LDH

    En 2012, le Conseil d’Etat a instauré le droit à l’hébergement comme liberté fondamentale.

    Deux ans plus tard, il n’y a jamais eu, en France, autant de personnes sans domicile, n’ayant pour dormir qu’un hébergement précaire, voire pas d’hébergement du tout. Qu’ils soient SDF de longue date, travailleurs précaires, ou mineurs isolés étrangers, le 115 ou les gymnases ouverts en toute hâte peinent à les accueillir.

    En dépit de la circulaire du 26 août 2012 qui stipule que toute évacuation d’un camp ou d’un bidonville doit donner lieu à un relogement et à un accompagnement social, des milliers de Roms continuent, eux aussi, de vivre dans la rue ou dans des conditions indignes, installés sur des terrains insalubres, en butte à d’infinies difficultés pour accéder aux soins et pour scolariser leurs enfants.

    Les parents de Francesca, en France depuis plus huit ans, sont de ceux-là. Leur fille de 3 mois a succombé à la mort subite du nourrisson, dans la nuit du 25 au 26 décembre, dans un bidonville sans eau, sans électricité, sans chauffage.

    La mort d’un bébé est toujours un drame. Lorsqu’elle survient dans de telles conditions, elle est d’abord révélatrice de l’exclusion dont sont victimes les Roms. Pourtant, en refusant que l’enfant soit inhumée près du lieu où ses parents sont installés, dans la commune où ses frères vont à l’école, le maire de Champlan a franchi un pas supplémentaire dans l’abject. Déjà interdits de séjour dans certaines communes, les Roms vont-ils maintenant y être aussi interdits de sépulture ? Une telle décision ne peut que provoquer la colère, et la question même heurte profondément toutes les valeurs auxquelles nous sommes attachés.

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  • Agression antisémite à Créteil

    La Ligue des droits de l’Homme exprime sa plus vive horreur suite à l’agression d’un jeune couple, à Créteil, pris pour cible au motif de sa confession juive. 

     S’il s’avère que les faits sont confirmés, ces violences, d’une extrême gravité, commis sur la base du poncif antisémite selon lequel « les juifs » seraient riches, rappellent la tragédie subie par Ilan Halimi ayant conduit à sa mort.

    Ces actes témoignent des conséquences insupportables des préjugés antisémites et racistes. Loin de constituer une opinion, ceux-ci relèvent de l’appel à la violence diffusé de plus en plus largement par des discours de haine, singulièrement sur Internet. Ils s’inscrivent dans un climat délétère de haine de l’Autre.
    La Ligue des droits de l’Homme fait part de son soutien aux victimes et demande que toute la lumière soit faite.

    Paris, le 4 décembre 2014.

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  • La mort de Rémi Fraisse Une commission d’enquête ambitieuse

    Par Pierre Tartakowsky, président de la LDH

    La décision de la Ligue des droits de l’Homme (LDH) d’être à l’initiative d’une commission d’enquête sur les conditions de la mort de Rémi Fraisse vise à répondre à des préoccupations multiples, toutes importantes. La première consiste évidemment à contribuer à faire la lumière sur les événements proprement dits ; à remonter la chaine de commandement, à tenter de déterminer qui a fait quoi, qui a tenté de trainer dans la boue la personnalité Rémi Fraisse et sur ordre de qui ? Bref, à éclairer les conditions d’avènement d’un drame humain qui est aussi un grave trouble apporté à l’ordre public dans toutes ses dimensions. De ce point de vue, le travail ne manque pas, tant les déclarations officielles ont varié, tant l’écart est grand entre les consignes que le ministre de l’Intérieur dit avoir donné et les termes concrets de l’affrontement. En effet, dès début septembre, la LDH est saisie d’un comportement délibérément provocateur et violent de la part des forces de l’ordre. De quelles instructions, de quel niveau de commandement procède ce comportement ? Les responsabilités s’arrêtent-elles à la porte du Premier ministre ou non ? Toutes ces questions doivent trouver leurs réponses. Car il dépend d’elles de garantir le droit de chacun à manifester en sécurité et à faire en sorte que le drame ne se reproduise pas.

    Il convient également d’éclairer les conditions de l’amont. Entendons par là ces procédures vidées de sens qui ont fait surgir un barrage là où il n’en était pas besoin ; ces montages institutionnels acoquinés qui ont superbement ignoré les conflits d’intérêts et cultivé les ententes un peu trop cordiales. Ces procédés affinitaires, qui sont à la démocratie ce que le hamburger est à la gastronomie, ont largement contribué à vider de leurs sens le dialogue civil et le recours à la justice. Car lorsque le dialogue se mène avec des sourds et que le droit place la justice devant le fait accompli, il ne reste guère que le bras de fer… On sait que, dans ce domaine, l’Etat joue gagnant. Sauf évidemment à ce que l’opinion publique s’en mêle. On peut supposer que c’est pour éviter d’en arriver là que des consignes d’extrême fermeté ont été données.

    La commission nationale d’enquête aura, enfin, à indiquer les conditions souhaitables à mettre en œuvre pour que de tels drames ne se reproduisent pas. Il ne s’agit pas là d’un vœu pieux. On considère qu’il existe actuellement plus d’une centaine de projets du type de celui qui a suscité la colère à Sivens. Veut-on réellement voir se multiplier les affrontements de ce type ? Ou travailler à redéfinir les règles du jeu, en fonction de nouveaux critères ? La LDH, et singulièrement sa section de Toulouse, l’avocat de la famille Fraisse, France Nature Environnement (FNE), le Syndicat des avocats de France (Saf), l’Unef, le Réseau d’alerte et d’intervention pour les droits de l’Homme (RaidH) entendent travailler ensemble à faire en sorte que la vérité, toute la vérité sur la mort de Rémi Fraisse, puisse devenir le bien commun du débat public.

    Il s’agit d’un travail citoyen de collecte de témoignages, de croisements de dépositions, d’un travail complémentaire à celui de la justice et qui procède d’une autre logique, puisque participant d’un scope plus large que les seuls événements directs ayant provoqués le drame. Il s’agit, somme toute, de prêter une grande attention à nos libertés.

    Elles ne méritent pas moins.

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