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ldh - Page 37

  • Projets du président de la République : l’état d’urgence en permanence ?

    Communiqué de la LDH

    On ne peut qu’être inquiet des projets du président de la République. La logique de guerre qu’il a mise en avant conduit à modifier en profondeur plusieurs aspects de l’Etat de droit : qu’il s’agisse de la Constitution, de la procédure pénale ou des règles de la nationalité, ou d’autres encore.

    Ces mesures, loin d’être limitées dans le temps, vont s’inscrire dans la durée comme l’actuel état d’urgence qui va être prorogé pour trois mois, soit au moins jusqu’au mois de février 2016, sans qu’on en comprenne la raison.

    Le peu de précisions apportées par le président de la République quant au contenu exact des réformes envisagées et la rapidité avec laquelle le Parlement est sommé de les entériner atteste que le pouvoir exécutif entend imposer sa vision d’une démocratie où ce dernier l’emporte sur les autres pouvoirs et sur les libertés individuelles.

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  • Rassemblement demain à Vouziers

    Comme nous l'avons annoncé hier, un rassemblement en hommage aux victimes de l'attaque terroriste du 13 novembre aura lieu demain, lundi 16 novembre  à midi dans la grande salle de l'Hôtel de Ville.

    Ce sera l'occasion de rappeler également les valeurs sur lesquelles notre République s'est construite, ce sont celles qui sont inscrites au fronton de nos bâtiments publics : Liberté, Égalité, Fraternité.

    Cette manifestation est à l'initiative de plusieurs Vouzinois, notamment de membres de la section locale de la Ligue des Droits de l'Homme. Le Maire de Vouziers, Yann Dugard s'est associé immédiatement à cette proposition

    Ce moment exige que chacun se montre le plus digne possible et bien entendu  ce rassemblement doit rester en dehors de toute récupération politique.

    Partagez cette annonce auprès de vos amis et relations.

    Voici le communiqué national de la Ligue des Droits de l'Homme, en réaction au massacre du 13 novembre :

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  • Droit de vote des étrangers : un totem ?

    Communiqué LDH

    En déclarant devant les étudiants de Sciences Po que le droit de vote des étrangers aux élections locales n’est pas « une priorité », le Premier ministre n’a surpris personne, tant son opposition à la promesse électorale de François Hollande et de François Mitterrand est connue. Pour lui, la France doit rester un des seuls pays d’Europe à refuser ce droit à une partie de la population qui réside sur son sol. Peut-être même doit-il, dans sa conception du « vivre ensemble », être le dernier !

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  • Le rapport de la Commission d’enquête de la LDH sur les conditions ayant conduit à la mort de Rémi Fraisse (Sivens, octobre 2014)

    Suite aux événements qui ont provoqué la mort de Rémi Fraisse dans la nuit du 25 au 26 octobre 2014, la Ligue des droits de l’Homme a constitué en novembre 2014 une Commission d’enquête citoyenne visant à recenser systématiquement les faits liés à cet événement, à analyser son contexte et à porter ainsi un éclairage sur les conditions qui ont conduit à la mort de ce jeune militant écologiste sur le site de Sivens.

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  • Un prix Nobel qui honore la société civile tunisienne

    Communiqué LDH

    La Ligue des droits de l’Homme a eu l’occasion, à maintes reprises, d’exprimer sa solidarité envers toutes les forces de la société civile qui se sont battues pour faire reconnaître l’aspiration à la liberté et à la dignité du peuple tunisien. Elle se réjouit de l’attribution du prix Nobel de la paix au quartet qui a conduit le dialogue national permettant à la Tunisie de trouver le chemin d’une démocratie pluraliste.

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  • À Norrent-Fontes (Pas-de-Calais), mettre à l’abri les réfugiés est un délit

    Appel commun (voir la liste des signataires sur le site de la LDH)

    Prétendant abroger le délit d’aide au séjour irrégulier[1], dit délit de solidarité, Manuel Valls, alors ministre de l’Intérieur, affirmait : « Notre loi ne saurait punir ceux qui, en toute bonne foi, veulent tendre une main secourable. »[2] Or les modifications introduites dans la législation ne suppriment de fait pas le délit de solidarité[3]. Devenu premier ministre, le même a déclaré le 16 septembre dernier, pour commenter la décision française d’accueil sur le territoire national d’une partie des réfugiés qui frappent depuis des semaines aux portes de l’Europe[4] : « Il faut du cœur, bien sûr, mais un cœur intelligent. »[5]

    Six cent maires et élus locaux disposés à prendre en charge des demandeurs d’asile dans leur ville ont récemment été conviés par le ministre de l’Intérieur à une réunion très médiatisée, où on les a assurés du soutien de l’État dans cet accueil. Le préfet Kleber Arhoul, nommé coordinateur, s’est notamment vu confier le mandat d’être « à l’écoute des initiatives citoyennes »[6].

    Au même moment, les citoyens qui s’organisent pour essayer d’offrir les moins mauvaises conditions possibles aux exilés qui passent dans leur commune ont quelque raison de s’interroger sur ce qu’est l’« intelligence du cœur » prônée au sommet de l’État…

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  • L’Arabie Saoudite et la Commission des Droits de L’Homme de l’ONU : un scandale !

    Communiqué de la Ligue des Droits de l'Homme
    La désignation du représentant de l’Arabie saoudite au poste de président du comité chargé de sélectionner les rapporteurs spéciaux de la Commission des droits de l’Homme des Nations unies est en totale contradiction avec les valeurs qui devraient dicter la composition et la conduite de cette instance.

    L’Arabie saoudite est un Etat théocratique et sexiste, portant atteinte à tous les principes édictés par la Déclaration universelle des droits de l’Homme et aux pactes qui en découlent. La fréquence des exécutions capitales, l’assassinat programmé d’Ali Mohammed Al-Nimr, qui a pour seul tort d’être un opposant politique, l’absence totale de libertés politiques et de libertés individuelles, voici qui aurait dû interdire, à l’évidence, la nomination de l’Arabie saoudite à cette nouvelle responsabilité.

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