Dessin de Gros pour Sine Mensuel
Pour vous aider à retrouver le nord, vous pouvez participer à la soirée débat organisée par la section de Vouziers de la Ligue des Droits de l'Homme, jeudi 04 mai à 20 h au FJEP, 15 rue du Champ de Foire, Vouziers.
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Dessin de Gros pour Sine Mensuel
Pour vous aider à retrouver le nord, vous pouvez participer à la soirée débat organisée par la section de Vouziers de la Ligue des Droits de l'Homme, jeudi 04 mai à 20 h au FJEP, 15 rue du Champ de Foire, Vouziers.
La consultation des sympathisants de "La France insoumise" sur les préférences de vote au deuxième tour de l'élection présidentielle sont connus, pour les 243 128 « insoumis » qui se sont exprimés :
87 818 insoumis, soit 36,12 %, pour un vote blanc ou nul
84 682 insoumis, soit 34,83 %, pour un vote Emmanuel Macron
70 628 insoumis, soit 29,05 %, en faveur d’une abstention
Rappelons que cette consultation ne déterminera pas le choix d'une consigne de vote officielle de la part de ce mouvement, et que le vote Le Pen n'était pas proposé en option parmi les votes possibles.
Ces choix sont peu surprenants, le mouvement ayant rapidement tourné la page des Présidentielles pour se tourner vers les Législatives où il espère renouveler le bon résultat de Mélenchon du dimanche 23 avril.
Les arguments mis en avant visent bien entendu le programme libéral présenté par Macron, avec en particulier la réforme du Code du Travail.
Devant le danger d'une percée majeure, voire d'une victoire, de Le Pen, les appels à voter Macron se multiplient par ailleurs. Parmi ceux-ci, on retient des noms comme Christiane Taubira, François Ruffin (Film "Merci Patron"), José Bové, Yanis Varoufakis (ancien ministre grec des Finances), tous peu suspects de complaisance pour l’ultra-libéralisme.
Chaque camp a ses arguments, mais l'existence et la persistance des deux positions montrent qu'aucune des deux options ne fera l'unanimité.
Afin d'échanger sur l'attitude à adopter au deuxième tour (et même au-delà ), la section de Vouziers de la LDH organise une soirée débat le jeudi 04 mai au FJEP, rue du Champ de Foire.
Venez-en débattre librement.
Le premier mai est la journée qui célèbre les luttes des travailleurs, en particulier tous les mouvements qui ont eu lieu pour imposer la journée de huit heures. Que ce soit à Chicago ou à Fourmies, ces journées de revendication ont été marquées par des répressions sanglantes à la fin du 19e siècle. C'est aussi en commémoration de ces événements que cette journée a finalement été reconnue comme chômée, sous la pression des syndicats et des organisations de gauche.
A Vouziers, le premier mai a longtemps été l'occasion d'un rassemblement à l'Hôtel de Ville. Ce premier mai 2017, les circonstances politiques ont motivé un rassemblement contre l'extrême-droite et ses idées. Il s'est déroulé au parc Bellevue, devant l'arbre de la Liberté, planté lors des cérémonies du bicentenaire de la Révolution Française.
Plus de 50 personnes étaient présentes, et ont écouté le texte lu par le Président de la section locale de la Ligue des Droits de l'Homme. C'est cette section qui était, entre autres, à l'origine de l'appel à la mobilisation. Le texte lu était celui adopté par de nombreuses associations nationales et publié la veille dans le JDD. En voici un extrait :
Communiqué LDH
Comme tous les ans, le 1er Mai sera l’occasion pour nos concitoyen-ne-s de faire entendre leurs préoccupations en matière de priorités sociales et d’emploi. Face à la montée des inégalités et de la précarité, ils réaffirmeront aussi leur attachement à une société construite sur les solidarités et la défense des libertés publiques et individuelles.
Pourtant, cette année, et comme en 2002, les manifestations du 1er Mai auront une dimension particulière puisqu’elles s’inscrivent dans un contexte qui risque d’amener l’extrême droite au pouvoir. Une telle éventualité est porteuse de lourds dangers pour la démocratie, et verrait la mise en place de politiques toutes entières tournées vers la haine de l’Autre, la stigmatisation de l’étranger.
Tout en regrettant profondément la division des forces progressistes face au danger qui menace la France, la LDH appelle chacun-e d’entre nous à participer aux différentes initiatives qui visent à faire barrage au FN.
Paris, le 28 avril 2017
Appel de la Ligue des Droits de l'Homme
L’élection présidentielle à venir va constituer un tournant politique majeur. Le résultat pèsera lourdement sur notre vie à toutes et tous. Or, nous sommes des millions que ce rendez-vous plonge dans le doute, l’inquiétude, voire la colère.
Nos doutes portent sur l’utilité même du vote et sur notre capacité collective à porter plus haut la démocratie et la République. Ils portent sur la capacité et la volonté de candidats, dont le rôle est de défendre le bien commun, de porter nos valeurs de justice, de solidarité, de respect des libertés, d’honnêteté.
Ils sont alimentés par les trahisons subies, la prolifération des divisions, des querelles, des concurrences d’ego et par une campagne électorale qui fait aussi peu de cas des grands enjeux d’avenir que des urgences d’aujourd’hui.
Ces enjeux et ces urgences, nous les connaissons : ils s’appellent chômage et racisme, discrimination et crise du logement, privilèges contre l’égalité des droits, services publics et territoires abandonnés, violences sociales et violences policières, Europe en crise, défi écologique à relever, militarisation du monde.
Communiqué LDH
La LDH se félicite de l’arrêt rendu par la cour administrative d’appel de Marseille ce lundi 3 avril,où elle était représentée par maître Sophie Mazas, qui annule la décision prise par le maire de Béziers en 2014 d’installer une crèche dans le hall de l’hôtel de ville.
La cour administrative d’appel tire l’évident constat qu’il n’y a pas, à Béziers, une tradition d’installation de crèche de la nativité au sein de la mairie, contrairement à ce que souhaiterait nous faire croire Robert Ménard.
Par Michel Tubiana, Président d’honneur de la Ligue des droits de l’Homme
Face aux procédures qui les touchent, François Fillon et Marine Le Pen crient au scandale et demandent une trêve électorale. Au mépris de l’indépendance des juges et de l’égalité de tous devant la loi.
La fusillade dont est l’objet l’institution judiciaire est un phénomène récurrent. Non que cette « autorité » soit exempte de critiques. L’actuel traitement des affaires de terrorisme où la prétention de certains magistrats à vouloir juger entre pairs parce qu’un jury ne pourrait comprendre leur travail en sont deux exemples parmi bien d’autres.
Que des juges soient critiquables dans leur manière d’exercer leur fonction, qu’ils soient susceptibles de faire preuve de partialité, ce sont aussi des évidences. Mais entre critiquer le fonctionnement de l’appareil judiciaire, son conservatisme, son caractère répressif, etc., et remettre en cause l’égalité des citoyens et citoyennes devant lui au profit d’une sorte de privilège de caste, voici ce que les responsables politiques de tout bord n’ont cessé de faire depuis que notre pays vit sous le régime de la séparation des pouvoirs (au moins en principe !).