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ldh - Page 30

  • Quand le prix des Droits de l’Homme de la République française dérange les autorités de la République

    Article tiré du blog de Michel Tubiana

    La CNCDH a décidé de remettre un de ses prix annuels à deux organisations, l’une est israélienne B’Tselem, l’autre palestinienne Al Haq. Ce prix devait être remis le 10 décembre par la garde des Sceaux. A 48 heures de distance, celle-ci s’est désistée. Patrick Baudouin, président d’honneur de la FIDH et Michel Tubiana, président d’honneur de la LDH s'insurgent de cette nouvelle défausse du gouvernement.

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    La CNCDH [1] a décidé de remettre un de ses prix annuels à deux organisations. L’une Israélienne B’Tselem, l’autre palestinienne Al Haq. Leur particularité ? De travailler ensemble pour dénoncer les violations de droits supportées par les palestiniens, avec, pour ce qui concerne Al Haq, le fait de s’opposer aussi aux violations de droits commises par l’autorité palestinienne. Est-il besoin de dire qu’elles sont sous pression ? B’Tselem fait l’objet de menaces constantes et de mesures discriminatoires de la part du gouvernement israélien. Al Haq n’est pas mieux loti. Précision qui n’est pas un point de détail, ces deux organisations reçoivent des financements de nombreuses fondations, de l’Union européenne et de nombreux gouvernements occidentaux dont la France…

    Ce prix devait être remis le 10 décembre par la garde des Sceaux. A 48 heures de distance, celle-ci s’est désistée, retenue officiellement par une entrevue avec le Premier ministre, et il ne s’est trouvé aucun ministre pour la substituer, pas même le plus obscur secrétaire d’Etat !

    Tout ceci serait un non évènement si, d’une part, cette petite lâcheté des autorités françaises ne répondait pas aux injonctions de ceux et celles qui, en France, ont choisi de se faire les porte-paroles du gouvernement de B. Netanyaou et de l’extrême-droite israélienne et, d’autre part, si ce même gouvernement français ne s’apprêtait à entériner, au sein de l’Union européenne, une définition de l’antisémitisme incluant la critique de la politique israélienne.

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  • Logement : une loi sans Elan malgré l’urgence

    Communiqué LDH le 29.11.2018

    La loi sur l’évolution du logement, de l’aménagement et du numérique (Elan) promulguée le 24 novembre 2018, est la 7e grande réforme de l’Etat en vingt ans pour tenter de relancer la construction de logements accessibles à tous, et de répondre à un mal-logement qui ne cesse de croître.

    Depuis la loi de solidarité et de renouvèlement urbain (SRU) de 2000, l’engagement national pour le logement (ENL) de 2006, le droit au logement opposable (Dalo) de 2007, la loi de mobilisation pour le logement et la lutte contre l’exclusion (Molle) de 2009, la mobilisation du foncier public en faveur du logement et le renforcement des obligations de production de logement social de 2013, la loi pour l’accès au logement et unimages?q=tbn:ANd9GcQYsjqCdEMjQThwuJJykN_Fy8XC_IM4kIH5DFOXuhB5Uxv7eEcdGA urbanisme rénové (Alur) de 2014, aucune n’a pu endiguer l’enchérissement des couts du foncier, des loyers et des habitations. Le droit au logement reste une chimère pour nombre de familles et de personnes isolées.

    Annoncé comme une forte ambition de simplification et de soutien aux plus fragiles, ce nouveau texte est au contraire un condensé de mesures techniques tout azimut qui alourdit une législation déjà complexe et réduit les garanties des locataires, les obligations environnementales des constructeurs, et maintient le logement dans une logique spéculative contraire aux objectifs affichés.

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  • La Réunion : place au dialogue, place à l’égalité

    Communiqué de la LDH

    La Réunion connaît une nouvelle crise sociale aiguë. Les causes en sont connues de longue date : chômage structurel, inégalités croissantes, jeunesse désœuvrée… Les politiques publiques ne sont pas parvenues à réduire la fracture d’une société à deux vitesses, à enrayer le chômage massif frappant en particulier les jeunes, à remédier aux situations de pauvreté et de précarité qui touchent une majorité de Réunionnais. Ce sentiment d’abandon et de colère a conduit à des actes délictueux hautement préjudiciables dans divers quartiers des villes réunionnaises.

    S’ajoutant aux difficultés structurelles, les dernières mesures gouvernementales ont raboté, sans les compenser, différentes dispositions spécifiques destinées à soutenir l’activité et à promouvoir des emplois aidés, avec un effet immédiat ressenti par de nombreux ménages sur leur pouvoir d’achat, compte tenu du coût de la vie dans l’île. La seule diminution des contrats aidés a touché dix-huit mille personnes et, indirectement, quelque quarante mille familles ont vu leur précarité accrue.

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  • Soirée débat demain à Vouziers autour de la loi sur le secret des affaires.

    Cette loi, votée en plein été 2018 aurait eu pour objectif affiché de protéger la propriété industrielle et de préserver la sérénité des négociations commerciales.
    Or, de nombreuses questions se posent :

    • Le secret des affaires avait-il réellement besoin d’une législation plus protectrice ?
    • En quoi le travail d’investigation des journalistes ou l’action citoyenne des lanceurs d’alerte peuvent-ils mettre en danger l’innovation industrielle ?
    • A contrario, que risquent ceux-ci avec cette transposition d’une directive européenne en droit français ?
    • Le droit à l’information du citoyen ne va t’il pas s’en trouver sérieusement attaqué si des Marie-Monique Robin, Irène Frachon, Denis Robert et bien d’autres ne peuvent plus révéler les scandales de Monsanto, du Médiator ou de l’affaire Clearstream ?

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  •  La loi sur le secret des affaires, un danger pour les journalistes et les lanceurs d’alerte ? 

    Cette loi, votée en plein été 2018 aurait eu pour objectif affiché de protéger la propriété industrielle et de préserver la sérénité des négociations commerciales.
    Or, de nombreuses questions se posent :

    • Le secret des affaires avait-il réellement besoin d’une législation plus protectrice ?
    • En quoi le travail d’investigation des journalistes ou l’action citoyenne des lanceurs d’alerte peuvent-ils mettre en danger l’innovation industrielle ?
    • A contrario, que risquent ceux-ci avec cette transposition d’une directive européenne en droit français ?
    • Le droit à l’information du citoyen ne va t’il pas s’en trouver sérieusement attaqué si des Marie-Monique Robin, Irène Frachon, Denis Robert et bien d’autres ne peuvent plus révéler les scandales de Monsanto, du Médiator ou de l’affaire Clearstream ?

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  • Rassemblement pour sauver l’Aquarius et le sauvetage en mer

    A l'appel de SOS Méditerranée, une journée de mobilisation s'est déroulée samedi 6 octobre en France et en Europe.

    A Vouziers, l'appel a été relayé par la section locale de la Ligue des Droits de l'Homme,  la LDH s'étant jointe logo.pngnationalement à cette journée.

    Une quarantaine de personnes ont répondu présent, en se rassemblant, sur le perron de la mairie de Vouziers, en fin de matinée, alors que se tenait le marché hebdomadaire sur la place Carnot.

    Le cortège s'est ensuite rendu à la Sous-préfecture, en faisant une halte au niveau du carrefour des rues Bournizet et Gambetta. La circulation a été interrompue quelques instants, sous le regard des quelques gendarmes présents.

    Devant la Sous-préfecture, une responsable locale de la LDH a pris la parole pour rappeler le sens de cette manifestation, et pour insister sur la nécessité de maintenir la mobilisation en faveur des opérations de sauvetage de l'Aquarius.

    Une motion a été déposée à l'attention du Sous-préfet, et le slogan a été reformé avec les lettres préparées par les militants de la LDH.

    Ce rassemblement a voulu montrer que la solidarité n'est pas un vain mot, et il a réussi à atteindre son objectif, compte tenu du très faible délai de préparation de l'action.

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  • Les Briquenay Sbires enflamment Bellevue (sans causer de dégâts)

    C'est grâce à l'initiative conjointe de la section de Vouziers de la Ligue des Droits de l'Homme et du FJEPCS La Passerelle que les Briquenay Sbires ont donné un concert ce dimanche. Ils ont joué dans la salle Bellevue, qui bénéficie d'une acoustique nettement améliorée depuis sa rénovation.

    Près de 50 personnes ont assisté à leur prestation, au cours de laquelle ils ont fait preuve d'une énergie et d'un talent sans faille. Ce groupe local existe depuis 2011, il réunit 10 bénévoles avec un plaisir de partager leur art qui se manifeste avec évidence tout le long de leur passage sur scène. Le groupe joue bénévolement en faveur des associations qui le sollicitent, n’hésitez pas à le contacter. ( Frédéric Mathias : canope01@orange.fr ).

    La nature inspire leurs textes, ainsi que la solidarité et les poètes, parmi lesquels Arthur Rimbaud bien entendu. Guitares et saxophone accompagnent les voix, qui, plus que délivrer un message, dégagent un plaisir de chanter et une énergie communicatifs.

    Le public a d'ailleurs été vite conquis par leur talent et leur humour, réclamant même un bis avant la fin du concert.  Un entracte a été de mise, avec une collation offerte par les organisateurs, et qui a été également fort appréciée.

    Ce concert était donné à l'occasion du 120e anniversaire de la Ligue des Droits de l'Homme, et une information a été donnée sur la campagne d'adhésion que la LDH mène actuellement.

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