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greenpeace - Page 29

  • Greenpeace et MSF s’associent pour porter secours aux réfugiés

    Depuis novembre, des équipes de Greenpeace prêtent main forte à Médecins sans frontières (MSF) sur l’île grecque de Lesbos, où arrivent chaque jour en bateau des personnes fuyant la guerre, la pauvreté et l’oppression.

    Horrifiée par la crise continue des migrants en mer Méditerranée, Greenpeace a proposé son aide à MSF et dépêché trois grands canots pneumatiques sur l’île de Lesbos. Deux équipes de bénévoles se relaient ainsi 24h/24 pour prêter secours aux bateaux en mer ou surveiller leur arrivée depuis la Terre. Parmi eux se trouve Romain, un militant de Greenpeace France : « La coopération entre MSF et Greenpeace, c’est l’alliance de l’expertise médicale et de situation d’urgence de MSF, et de l’expertise nautique et technologique de Greenpeace. »

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  • COP21 : et maintenant tout commence

    A l’issue de deux semaines d’intenses négociations, les Etats réunis à Paris dans la cadre de la COP21 viennent d’adopter le premier accord universel sur le climat. S’il ne résout pas tout, il donne néanmoins quelques signaux positifs. Décryptage de FNE.(France Nature Environnement) .

    Les Etats les plus vulnérables peuvent encore espérer

    En mentionnant l’objectif de limiter le réchauffement climatique bien en dessous de 2°C et de poursuivre celui de 1,5 °C, l’accord répond à la demande des pays les plus vulnérables. En effet, les rapports du GIEC prévoient la submersion de nombreux archipels du Pacifique et de nombreuses zones côtières si l’on se contente de l’objectif des 2°C.

    Sans cap, aucun vent n’est favorable

    L’objectif de long terme de 2°C à l’horizon 2100 nécessite un objectif intermédiaire qui donne un signal clair aux économies et aux investisseurs. On attendait de l’accord qu’il fixe ce cap. Mais la formulation retenue est complexe, alambiquée  et manque d’ambition. Elle mentionne notamment un « pic d’émission dès que possible ». Par ailleurs, il n’est aucunement fait mention des énergies fossiles dans le texte. On s’attaque à un mal sans jamais mentionner la cause.

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  • Agriculture et climat : sortir du cercle vicieux

    Communiqué de Greenpeace

    La COP21 et le greenwashing, c’est une grande histoire d’amour. Interbev, L’interprofession bétail et viandes arriverait presque à nous faire croire que manger beaucoup de viande, c’est bon pour le climat. Trêve de bobards, voilà quelques éléments pour mieux comprendre le débat.

    L’agriculture, avec la forêt, contribue à un quart des émissions de GES d’après le GIEC

    Les émissions agricoles sont principalement liées à l’élevage et à la gestion des sols et des nutriments (c’est-à-dire à l’apport d’engrais de synthèse pour nourrir les sols).

    Avec au moins 14% des émissions globales de GES d’après la FAO, l’élevage est particulièrement incriminé. Il est difficile d’avoir un chiffre exact notamment car une partie importante de la déforestation est due à l’élevage (pour des pâturages ou pour produire du soja destinés à l’alimentation animale), mais aussi de par la complexité de ces filières. Certains rapports qui prennent en compte la respiration des troupeaux amènent ainsi la part de l’élevage à 30,8% des émissions globales de GES.

    Au niveau français, l’agriculture représente environ 21% des émissions françaises de GES avec la fertilisation des sols (notamment les engrais de synthèse), la fermentation entérique (qui correspondent en fait aux rots et flatulences des vaches), les déjections animales et la consommation d’énergie. L’alimentation représente environ 15% des émissions avec la fabrication d’emballage, la transformation, le transport, les déchets alimentaires…

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  • BAL D'OUVERTURE AU BOURGET

    Communiqué de Greenpeace ;

    COP21 : jour 1. Entre tentatives de Greenwashing et discours solennels des chefs d’Etat, ce premier jour a permis de prendre un peu la température de cet éphémère temple mondial du climat, dressé pour l’occasion au Bourget. Tout est ouvert, tout reste à faire. Après le propos liminaire des chefs d’Etat hier, les négociateurs se mettent au travail aujourd’hui pour développer le brouillon d’accord proprement dit, encore troué de mille parenthèses.

    Greenwashing

    Le parcours initiatique vers le centre du Bourget est assez instructif de l’état du monde dans lequel nous nous trouvons. D’abord, il faut croiser une pléiade interminable d’hommes en armes et d’agents de sécurité onusiens qui ressemblent à des shérifs américains. A la descente des bus affrétés spécialement pour rallier le centre des négos, des étals de pommes barrent le passage. Des fruits cabossés ? Pensez-vous ! Les pommes rutilantes et régulières de Carrefour.

    Une fois les portiques de sécurité franchis, il faut faire face à la tentative d’hypnose du CAC 40 : de grands panneaux encadrent le passage, sur lesquels sont accrochés tous les logos des sponsors officiels de la COP21 – ceux qui avaient les moyens de financer l’événement avec des capitaux privés, comme Engie, AXA, LVMH, Sanofi, L’Oréal, Carrefour, etc.

    Pendant ce temps-là, dans Paris, 600 affiches publicitaires de ces mêmes sponsors, parmi les plus grands pollueurs pour la plupart, étaient détournées par un collectif militant : “Roulez plus propre. Du moins en apparence”, disait ce slogan détourné d’une célèbre marque de voiture. Manière de dérégler la petite musique de la marchandise, et de dévoiler les dégradations qu’elle inflige continument à notre environnement.

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  • COP21 : le compte n’y est pas

    La session de négociations intermédiaire en vue de préparer la COP 21, qui débute à Paris le 30 novembre 2015, s’est achevée vendredi dernier. Son objectif ? Préparer un brouillon d’accord que les différentes parties présentes à Paris devront finaliser pour aboutir à un texte commun. A quelques semaines du début des festivités, où en est-on ?

    Le seuil des 2°C, enjeu principal

    Rappelons d’abord que l’enjeu principal de l’accord à Paris est de parvenir à contenir l’augmentation des températures en deçà des 2°C – voire 1,5°C si l’on en croit les dernières études scientifiques. Ce qui implique grosso modo deux choses : 1) engager une transition énergétique mondiale, en finir avec les énergies fossiles et s’engager résolument en faveur du développement des énergies renouvelables, et 2) organiser un soutien financier aux pays en développement qui font d’ores et déjà face à toutes sortes de cataclysmes climatiques. Car le dérèglement climatique tue d’ores et déjà – et les Etats du nord ont une responsabilité proéminente dans cet état de fait.

     

     

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  • Pourquoi le 11 octobre 2015 est une date clé pour la transition énergétique ?

    Communiqué de Greenpeace

    Le 11 octobre 2015 est un moment clé du quinquennat de François Hollande. En effet, c’est à ce moment-là qu’on verra si le chef de l’Etat respecte les promesses du candidat (la fermeture de Fessenheim durant son mandat) et la lettre de la loi sur la transition énergétique, votée à l’été 2015, qui prévoit un plafonnement de la capacité nucléaire installée sur le sol français.

    Pourquoi ? Parce que c’est à cette date, sur laquelle le gouvernement communique bien peu, que la loi de transition énergétique impose à EDF pour déposer auprès du ministère de l’Environnement une demande « d’autorisation d’exploiter » pour l’EPR de Flamanville.

    Or ce dossier, pour être complet, doit aussi contenir une demande d’abrogation de l’autorisation d’exploiter deux réacteurs, pour que le plafond de puissance fixé par la loi de transition énergétique à 63,2GW soit respecté. Pour être dans les clous, EDF doit donc annoncer quels sont les réacteurs qu’il entend fermer.

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  • Derrière les mensonges de Volkswagen, la face cachée d’une industrie

    Communiqué de Greenpeace

    Les révélations édifiantes sur la tricherie à grande échelle de Volkswagen sur le niveau d’émissions de gaz toxiques (ici le NOX, un composant du diesel) par ses véhicules, soulignent avant tout l’inefficacité totale du système de contrôle tel qu’il est organisé aujourd’hui.

    Un système de contrôle inepte

    En effet, ce sont les constructeurs qui sont chargés d’effectuer ces tests et de fournir les résultats aux autorités compétentes, en charge de la mise sur le marché des véhicules. En Europe, ce sont eux qui payent ces tests, réalisés par des laboratoires privés sans contrôle a posteriori par les autorités. Un état de fait qui les place en situation de conflit d’intérêts manifeste et qui explique en partie pourquoi ces tests sont tout sauf fiables.

    La partie émergée de l’iceberg

    Même si c’est la tricherie manifeste de Volkswagen qui vient d’être mise au jour par une ONG américaine, il ne faudrait pas croire que le problème ne concerne que le constructeur allemand, qui représente vraisemblablement la partie émergée de l’iceberg.

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