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greenpeace - Page 30

  • Amazonie : arrêt de la déforestation liée aux plantations de soja

    Communiqué de Greenpeace 

    Nous avons fait campagne pendant dix ans, et le résultat est enfin là. Le 9 mai dernier, les principaux négociants de soja, un groupe d’ONG dont Greenpeace et le gouvernement brésilien ont prolongé un accord qui met un terme à la déforestation à grande échelle au profit des plantations de soja dans l’Amazonie brésilienne. C’est une belle victoire !

    C’est ainsi que le moratoire sur le soja  – par définition, une mesure temporaire – reste en vigueur jusqu’au moment où il ne sera plus nécessaire. Ces dernières années, le moratoire a permis que le soja ne soit plus un facteur majeur de déforestation en Amazonie brésilienne mais pour pérenniser ce succès, il était urgent de trouver une solution à long terme.

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  • Signature de l’Accord de Paris sur le climat : où est l’exemplarité française ?

    Communiqué de Greenpeace

    Aujourd’hui se tient à New York la première étape du processus de ratification de l’Accord de Paris dont a accouché la COP21 en décembre dernier. Plusieurs chefs d’État se retrouvent pour une cérémonie où ils doivent donner officiellement leur aval à la poursuite de la mise en œuvre de l’accord.

    Mais attention : il ne s’agit pas d’une procédure de ratification en tant que telle. La ratification doit emprunter des voies nationales : dans la majorité des cas, la ratification de l’accord requiert l’aval de la représentation nationale de chaque pays, donc le vote du Parlement (quand il y en a un). L’accord de Paris est censé servir ensuite de principe directeur à des politiques publiques concrètes. L’enjeu de cette cérémonie est donc plutôt de donner de la visibilité à l’agenda climatique international, d’assurer une continuité et une mobilisation des diplomaties environnementales et de maintenir la pression sur les parties (les États membres de la COP). En somme, entretenir une dynamique.

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  • Course zéro pesticide : après un an de campagne, où en sont les distributeurs ?

    Communiqué de Greenpeace

    Du 20 au 30 mars a lieu pour la 11ème année consécutive la Semaine pour les alternatives aux pesticides (SPAP). C’est l’occasion pour nous de vous faire part des changements intervenus au classement de la Course zéro pesticide entre les six principales enseignes de la grande distribution en France. Qu’en est-il aujourd’hui ? Quelles sont les enseignes qui ont progressé ? Quelles sont celles qui peuvent mieux faire ? Nous vous dévoilons le nouveau classement de la Course zéro pesticide.

    Cette enquête de Greenpeace s'intéresse à la grande distribution, qui domine largement le commerce de fruits et légumes en France.

    N'oublions qu'il est possible et même souhaitable de faire ses achats dans des circuits courts, dont certains sont également certifiés bio, c'est à dire sans pesticide.(Note de l'An Vert)

     

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  • Loi Biodiversité : l’interdiction des néonicotinoïdes votée par l’Assemblée nationale !

    Communiqué de Greenpeace le 18 mars 2016

    Hier soir, l’amendement au projet de loi sur la biodiversité proposant l’interdiction des insecticides néonicotinoïdes a été adopté par les députés en deuxième lecture.

    Une bonne nouvelle après de longues discussions

    Après que le Sénat a rejeté l’amendement interdisant les néonicotinoïdes en janvier dernier, les débats des députés en deuxième lecture ont été intenses. Au final, les députés ont voté par 30 voix contre 28 la proposition du président de la commission du Développement durable, Jean-Paul Chanteguet (PS).

    C’est un signal fort qui a été envoyé à l’industrie des pesticides et aux agriculteurs, mais aussi à l’exécutif. Rappelons qu’en amont des discussions, le ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, a envoyé une lettre à tous les parlementaires en les incitant à ne pas se prononcer en faveur de cette interdiction. Or, le caractère extrêmement nocif des néonicotinoïdes n’est plus à démontrer. Les pollinisateurs sont décimés par millions du fait de l’utilisation de ces substances. Les abeilles, notamment, sont déboussolées et ne retrouvent plus le chemin de la ruche. La mortalité au niveau des ruches est croissante, ce qui n’est pas sans conséquence pour les êtres humains puisque notre alimentation en fait les frais. En effet, trois quarts des cultures dans le monde dépendent de la pollinisation par les insectes.

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  • EDF : la déshérence

    Article (extraits) tiré du site de Greenpeace

    Ce début d’année 2016 aura fait la preuve de la déshérence industrielle d’EDF et de l’impasse financière à laquelle mène la stratégie de l’entêtement nucléaire. Dernier épisode en date : la démission du numéro 2 du groupe pour désaccord sur Hinkley Point, le projet de construction de réacteur de type EPR au Royaume-Uni.

    Des surcoûts en pagaille

    La stratégie énergétique française est en capilotade. A chaque jour son lot de nouvelles annonces abracadabrantesques et de coups de théâtre qui témoigne de l’impasse économique dans laquelle EDF s’enfonce semaine après semaine.

    En décembre 2015, l’électricien a tout bonnement été sorti du CAC 40 tant les marchés sont devenus méfiants vis-à-vis de sa stratégie économique. Il faut dire que le titre subit une chute continue depuis plusieurs années : la valeur de l’action EDF a été divisée par 8,5 depuis 2008, passant de 86 € à 10 €  – une perte de valeur de plus de 136 milliards en sept ans. Rien que sur ces trois dernières semaines, l’État (actionnaire à 84,5 %) a perdu 600 millions d’euros. Belle réussite en matière de gestion économique.

    Au début de l’année, l’État a fait semblant de découvrir que le chiffrage du projet d’enfouissement des déchets nucléaires de Cigéo était très largement sous-estimé : 32,8 milliards selon l’ Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (ANDRA)  – mais ce sera plus encore selon l’ASN –  au lieu des 15 milliards prévus lors de l’évaluation faite en 2005. Dans le même temps, nous apprenions que l’État (les contribuables) devrait finalement mettre cinq milliards sur la table pour sauver Areva d’une faillite orchestrée par une poignée de dirigeants corrompus.

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  • Pièce non conforme à Flamanville : EDF remet le couver(cle)

    Communiqué de Greenpeace

    La fuite en avant d’EDF et de l’Etat continue sur le dossier nucléaire. Aujourd’hui, un convoi part de l’usine AREVA de Chalon-sur-Saône pour livrer le couvercle de la cuve de la centrale nucléaire “nouvelle génération” (périmée avant d’avoir vu le jour) de Flamanville : le fameux EPR. Nous sommes sur le terrain afin d’alerter les pouvoirs publics sur cette nouvelle mascarade. La politique du fait accompli ar ce couvercle n’est pas conforme : en avril dernier, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) annonçait la détection d’une anomalie dans la composition de l’acier de la cuve de l’EPR de Flamanville lors d’un de ses contrôle chez AREVA Saint-Marcel (Chalon-sur-Saône). En outre, une batterie de tests a démontré que l’acier de la cuve (déjà en place sur le chantier de l’EPR) et de ce couvercle (forgé en même temps mais jusqu’ici entreposé à Chalon) est plus fragile que ce que prévoient les normes de sûreté : ces éléments ne sont donc pas fiables en l’état. Or, la cuve et son couvercle forment deux pièces d’un seul tenant et il est impossible de la « rafistoler » tel quel, le cas échéant (il faudra tout redémonter). Par conséquent, fixer un couvercle lui-même défectueux dessus relève du non-sens absolu. A quel jeu joue donc EDF ? A la politique du fait accompli. EDF entend simplement forcer la main à l’ASN au détriment de la sécurité des citoyens français – et de leur porte-monnaie, une fois de plus. Une manière de faire simplement scandaleuse, destinée à masquer le fait que le nucléaire, plus que jamais, est une voie sans issue. C’est pourquoi nous sommes présents au départ du convoi : nous voulons dire aux Français que ce qui se trame avec l’EPR de Flamanville n’est pas acceptable. Et nous demandons à l’Etat, au président de la République François Hollande et à la ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, Ségolène Royal, de mettre un terme rapidement mettre un terme à ce chantier qui symbolise le fiasco industriel et économique de toute une filière. Une sérieuse reprise en main de la politique énergétique du pays s’impose.

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  • Bois illégal : des premiers contrôles, mais peu d’impact

    Communiqué de Greenpeace (extraits)

    Enfin ! Avec deux ans de retard sur l’entrée en vigueur du règlement européen visant à lutter contre le trafic de bois illégal, les autorités françaises ont procédé aux premiers contrôles des importateurs de bois. Le bilan de ces inspections reste cependant insuffisant au regard du problème.

    Le 4 mars 2015, nous déposions une grume de bois devant le Ministère de l’écologie pour dénoncer l’inaction des pouvoirs publics concernant l’importation de bois illégal sur le sol français. Nous étions reçus dans la foulée par le ministère, qui nous avait alors affirmé vouloir procéder à des contrôles incessamment.

    Il s’agissait de mettre en œuvre un dispositif de contrôle qui permette de se conformer au Règlement sur le Bois de l’Union Européenne (RBUE) applicable en France depuis 2013. Concrètement, les autorités françaises voulaient former une quinzaine d’inspecteurs à cet exercice : des contrôles planifiés, mais aussi inopinés si la situation l’exige. Ils devaient notamment vérifier si le système de diligence raisonnée, qui exige des importateurs de bois de prouver qu’ils ont tout mis en œuvre pour minimiser les risques d’illégalité, est respecté.

    Nous venons de recevoir les premiers rapports qui prouvent qu’au moins une trentaine de contrôles ont bel et bien eu lieu et qu’une méthodologie se dessine. Trop lentement sans doute, mais les choses progressent néanmoins.

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