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greenpeace - Page 34

  • Citoyens cherchent débat désespérément

    Communiqué de Greenpeace

    Débat : (nm) discussion animée entre plusieurs personnes (Le Petit Larousse)
    Un débat est une discussion ou un ensemble de discussions sur un sujet, précis ou de fond, annoncé à l’avance, à laquelle prennent part des individus ayant des avis, idées, réflexions ou opinions divergentes pour le sujet considéré. (Wikipedia)

    On en conviendra donc. Quelle que soit la source, le débat fait l’unanimité : c’est une discussion… Partons donc à la recherche du débat national sur la transition énergétique.

     

    Il y a quelques mois, déjà, Greenpeace a décidé de ne pas participer au processus officiel. Trop de questions sans réponses, trop de signaux négatifs, trop d’incertitudes sur la volonté de ce gouvernement à mettre en œuvre la transition énergétique, et d’organiser un débat ouvert, transparent, équitable, à même de conclure à la nécessité d’une réorientation profonde de la politique énergétique française.

    L’état des lieux dressé à l’époque n’a malheureusement que peu évolué.

    Sur la forme d’abord : où est le débat ?

    logo-DNTE-588x335.jpgOn peut reconnaître qu’une légère avancée a eu lieu. Le comité de pilotage a été rééquilibré avec l’arrivée de Georges Mercadal, et certains départs. Le groupe d’experts est lui aussi plutôt équilibré (avec Négawatt, Global chance etc…), les groupes de travail sont à l’œuvre.

    Mais dans “débat national sur la transition énergétique”, il y a national … Et là, le bât blesse. On ne peut que regretter l’absence de débat public impliquant les citoyens : un récent sondage IPSOS fait état de 4 personnes sur 5 qui n’ont aucune idée qu’un débat sur l’énergie est en cours. Et on voit mal comment les Français vont pouvoir s’en emparer au regard du dispositif mis en place.
    En région, on dénombre pour le moment à peine 160 débats “labellisés”, dont certains sont des expositions ou des visites de musées! Et si l’on en croit la liste publiée sur le site internet dédié, certaines régions ne sont aujourd’hui pas concernées … En Alsace, pas de débat, en Haute-Normandie pas de débat, en Languedoc-Roussillon, pas de débat.

    Sur le site, la rubrique participative permet aux internautes de publier leurs propositions, de voter pour les propositions les plus pertinentes… Mais pas de répondre, pas de discuter … Pas de débattre donc.

    Certes, une page Facebook, un compte Twitter ont été créés. Mais quelle synthèse sera produite de ces contributions ? Quand ?

    A l’heure actuelle le Conseil national de la transition énergétique, organe central du débat, qui rassemble près de 120 personnes rassemblées au sein de 7 collèges, n’a toujours pas de mode de décision établi. Les parties dialoguent sans savoir comment sera validée la synthèse de leurs débats (synthèse qui servira de fondement au projet de loi). A défaut d’un système de vote (exclu par la Ministre) ou de décision par consensus (ce qui était la méthode du Grenelle), le risque est fort d’aboutir à une synthèse qui reflétera les points de vue des uns et des autres, déjà connus, laissant de faite toute liberté à la Ministre pour orienter le projet de loi comme bon lui semble.
    Pour résumé, il n’y a pas de méthode établie pour aboutir au produit fini du débat.

    Sur le fond, on cherche encore …

    Des sujets essentiels, comme la rénovation thermique des bâtiments, le schéma d’infrastructure des transports ou encore la fiscalité écologique sont aujourd’hui discutés en dehors du processus de débat officiel. Le plan Duflot / Batho sur les bâtiments a été élaboré sans concertation avec les acteurs de la société civile, malgré les promesses de table-ronde, et annoncé aux journalistes par le président de la République avant même d’être présenté au CNDTE.

    Sur les mesures concernant les énergies renouvelables, on attendait plus, voire beaucoup … Et jusqu’ici, les déceptions s’accumulent.

    Le manque d’ambition des mesures urgentes promises pour sauver les filières éolienne et photovoltaïque font douter de la sincérité du gouvernement à enclencher la transition énergétique. Les motifs de doutes sont légion :

    Dans le cas de l’éolien terrestre, les investissements ont fortement baissés, tout comme les niveaux annuels d’installation d’éoliennes. C’est le doute sur la validité du tarif d’achat établi par arrêté en 2008 qui provoque cette situation. Le gouvernement avait annoncé sa volonté d’aller vite sur le sujet mais depuis rien n’a été fait sur ce plan. Autre sujet, l’allègement des procédures administratives de développement des projets éoliens terrestres. Un premier pas vient d’être franchi avec la loi Brottes et la suppression des ZDE (zone de développement éolien) et de l’obligation de développer des parcs de 5 mats minimum. Ces deux mesures devraient raccourcir le temps de développement des projets (un des plus longs d’Europe jusqu’à présent). Cependant, l’ensemble des procédures n’a pas été revu et notamment les déclarations au registre des installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE) qui restent soumise à autorisation.

    installation-eolienne-offshore.jpgDans le cas de l’éolien maritime, sur les 6 GW prévu en 2020 par la loi Grenelle, la moitié des projets seulement a été initiée et reste dans un phase très précoce de projet. Si les autres appels d’offre nécessaires au lancement des projets ne sont pas lancé de manière urgente, l’objectif ne sera pas atteint en 2020, mais en plus la filière porteuse des emplois d’avenir pour EDF-Energie nouvelle, Alstom et Areva ne pourra pas se positionner sur le marché européen (plus de 200GW prévu d’ici 2030) et mondial.

    Malgré un potentiel très fort, la France peine à développer la filière éolienne, importante pour la transition énergétique et qui représente 11000 emplois directs. Les objectifs du Grenelle, pourtant modestes, pourraient ne pas être atteints si le gouvernement ne prend pas les mesures nécessaires.

    Dans le cas du solaire, après plus de 2 ans d’hésitations et de changements sur les tarifs d’achat et plus de 10 000 emplois directs détruits, les tarifs d’achats du solaire ont été rétablis en début d’année à des niveaux permettant d’atteindre 1GW annuel. Dommage que cette limite de 1GW soit imposée comme limite maximale alors que le solaire est aujourd’hui une des sources renouvelables, avec l’éolien terrestre, la plus proche d’atteindre un coût de l’électricité raisonnable. En Allemagne, l’an passé, 7GW ont été installés pour dépasser 30 GW de puissance cumulée et pour la première fois une électricité produite au niveau du prix “réseau” de l’électricité.

    Pour résumé, le Débat National sur la Transition énergétique n’aborde pas les bons sujets, ne donne pas les clés au citoyen pour comprendre les enjeux et participer … Ni échanges de vue, ni vision d’avenir. On ne peut qu’être inquiets de ce que sera le paysage énergétique de la France dans les années à venir.

  • Agriculture : un peu trop de pesticides dans l’air (du temps)

    Communiqué de Greenpeace.

    La France a bien du mal à se passer des pesticides … L’utilisation de pesticides (herbicides, fongicides et insecticides) en France, premier pays consommateur en Europe, a ainsi augmenté de 2,5% en 2011.

    L’agriculture industrielle sur la sellette

    L’actualité agricole ou plutôt l’actualité de l’agriculture intensive et industrielle est on ne peut plus fournie ces derniers temps … Les scandales alimentaires se multiplient. Et les enquêtes et études sur les doses importantes (et dangereuses !) de pesticides utilisées se multiplient.

    Une enquête de l’EFSA vient de confirmer la présence importante de résidus de pesticides dansVisuel_semaine_alternatives_pesticides_2013_bd-295x300.png l’alimentation. Comme tous les ans, l’EFSA vient de publier son rapport sur les résidus de pesticides dans les aliments. La contamination des aliments reste à un haut niveau, avec 65% des fruits et 39% des légumes contenant des résidus en moyenne en Europe selon le plan de surveillance. En effet, selon l’enquête, le niveau de multirésidus est aussi toujours inquiétant.

    Une étude menée par Générations futures, spécialiste des effets des produits phytosanitaires sur la santé et l’environnement, et le laboratoire d’analyses Kudzu Science, dans les vignobles de Listrac-Médoc, a montré la présence accrue de résidus d’herbicides, d’insecticides et de fongicides chez les quinze salariés qui se sont prêtés à l’étude.

    Le déclin des abeilles et autres pollinisateurs est l’une des conséquences les plus visibles et les plus dramatiques de l’industrialisation de l’agriculture et une famille d’insecticides en particulier, les néonicotinoïdes, les met particulièrement en danger. Ses effets sont dévastateurs pour les insectes pollinisateurs : ils provoquent notamment la perte du sens de l’orientation des abeilles, les empêchant de retrouver le chemin vers leur ruche et entraînant leur mort. L’usage de ces pesticides est l’une des raisons bien connues du déclin des abeilles (aux côtés du dérèglement climatique, du développement de parasites, de l’appauvrissement génétique, …) mais c’est surtout une cause sur laquelle on peut agir dès maintenant en interdisant leur usage.

    Et face à tout ça ? On peut agir

    Des initiatives fleurissent, de différentes associations, collectifs … Greenpeace est partenaire cette année de la semaine d’alternatives aux pesticides, organisée du 20 au 30 mars partout en France à l’initiative de l’association Générations Futures. Plus d’une dizaine de groupes locaux de Greenpeace vont y participer en organisant des actions de sensibilisation variées : stands sur des marchés, projections, interpellation d’élus, sensibilisation dans la rue.

    Pendant les 10 premiers jours du printemps, période de reprise des épandages de pesticides, le public est invité à mieux s’informer sur les enjeux tant sanitaires qu’environnementaux des pesticides et sur les alternatives…

    Rejoignez les militants de Greenpeace et de toutes les associations partenaires, ils se passe sûrement quelque chose près de chez vous !!

    Mobilisons-nous pour une agriculture écologique, seule à garantir des pratiques agricoles et une alimentation saines aujourd’hui et pour les générations futures.
    Cette agriculture repose sur la biodiversité, sur la protection des sols, des eaux et du climat et ne contamine pas l’environnement avec des produits chimiques ou des OGM.

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  • Arctique 2 – Industrie pétrolière 0

    Un communiqué de Greenpeace

    La série d’échecs spectaculaires vécus par Shell au large de l’Alaska n’est pas passée inaperçue dans les sièges sociaux des compagnies pétrolières. La société d’État norvégienne Statoil en a apparemment tiré des leçons, et prévoit de ralentir ses activités dans les eaux de l’océan Arctique sous juridiction américaine.

     

    Les compagnies pétrolières reculent

    En septembre 2012, Christophe de Margerie, PDG de Total déclarait : “Les industriels devraient70616_120827-588x400.jpg s’abstenir de chercher du pétrole dans ces eaux car les risques liés à l’environnement y sont trop élevés. Une marée noire au Groenland serait un désastre“. Relativisons. Pour Christophe de Margerie, le désastre cité est un désastre d’image pour la compagnie pétrolière française, une inquiétude de réputation pour Total.

    Fin février, le géant pétrolier anglo-néerlandais Shell a annoncé qu’il renonçait pour cette année à faire des forages en Alaska, où il assure toutefois vouloir reprendre ses activités “à l’avenir”. “Notre décision de faire une pause en 2013 va nous donner du temps pour nous assurer que tous nos équipements et nos effectifs sont prêts“, a commenté Marvin Odum, président de Shell Oil Company, cité dans le communiqué. Ce moratoire doit durer au moins jusqu’en 2014.
    Nous voulons que Shell renonce définitivement à l’Arctique. Les autorités américaines peuvent prendre cette décision, et peuvent suspendre les permis. Aidez nous à les convaincre, en écrivant à Barack Obama !

    En ce début mars, c’est au tour de la compagnie Statoil d’appuyer sur le bouton “pause”. On pourrait espérer que cette décision résulte des préoccupations environnementales du gouvernement norvégien. Et que ce moratoire s’étendra à la haute mer et ne se limitera pas aux eaux territoriales de l’Alaska. Ce n’est malheureusement pas le cas : Statoil va continuer à effectuer des forages au large de la Norvège, et elle s’implantera bientôt dans les eaux de l’océan Arctique bordant la Russie, où elle agira en partenariat avec Rosneft…

    Mais Rosneft détient le (bien triste) record absolu des déversements de pétrole sur la terre ferme en régions nordiques. Cette société d’État russe possède un bilan catastrophique en matière d’environnement, et ses ravages gâchent la vie de milliers de personnes. Voir notre page : Glace Noire : déversements de pétrole en Russie – Une crise sans fin.

     

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    Sauver l’Arctique, c’est aider le climat dans son ensemble

    Alors que cette année, un nouveau rapport du GIEC devrait souligner, une fois de plus, l’urgence à changer drastiquement de cap, Greenpeace continuera de mobiliser les citoyens et les décideurs sur la protection de l’Arctique.

    Au mois d’avril prochain, Greenpeace organisera une expédition au pôle Nord, pour immerger sous la glace une capsule contenant les noms des 2,7 millions de personnes qui sont devenues des défenseurs de l’Arctique sur savetharctic.org.

  • Chauffage : une meilleure efficacité avec des énergies plus propres

    Communiqué de Greenpeace

    Quand les températures baissent et que les minutes de soleil se font rares, la consommation électrique française augmente. Cette augmentation se concentre sur quelques heures, créant le fameux “pic de consommation”. Principal responsable : le chauffage électrique.


    C’est RTE qui le dit : le chauffage électrique peut représenter jusqu’à 40% de la consommation électrique totale en période de pointe.
    C’est pourtant la principale solution de chauffage choisie et installée en France, depuis les années 70 : aujourd’hui, un tiers des foyers français sont équipés de radiateurs électriques. Parce que le convecteur électrique individuel coûte peu cher à l’installation. Mais c’est en termes de consommation que la facture devient salée : le chauffage électrique coûte en moyenne à une famille 700€/an, soit environ 60€/mois, selon les calculs de Greenpeace. L’électricité reste une des énergies la plus chère pour se chauffer, 2 fois plus chère en moyenne que le gaz, par exemple.

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    Le chauffage électrique est d’un autre âge

    Preuve flagrante de cette course folle à la puissance que le chauffage électrique nous impose : la demande électrique est passée de 74 GW au début des années 2000 à 102 GW en 2012. C’est sans doute une des raisons qui a fait que nos voisins allemands et suisses abandonnent le chauffage électrique.

    Greenpeace demande l’interdiction des chauffages électriques les plus énergivores. Et ce, dans le cadre d’un ambitieux plan de rénovation thermique des bâtiments.

    Cette diminution des besoins en énergie, pour un confort semblable voire meilleur, s’inscrit dans le scénario global de transition énergétique que Greenpeace a présenté ce matin.

    L’impulsion, tout comme l’investissement à faire, ne doivent pas être entrepris au niveau individuel. C’est un plan de financement au niveau gouvernemental qui doit être lancé.

    Oui, c’est possible.

    Pour se passer du chauffage électrique et faire baisser la consommation des logements, la rénovation thermique est la clef principale.

    Le meilleur chauffage au monde ne sera en effet ni rentable, ni écologique dans un bâtiment mal isolé, car les besoins de chauffage seront surévalués et l’installation sera chère et inefficace.

    Les investissements nécessaires pour la rénovation ou la transformation des moyens de chauffage ne peuvent se faire sans le soutien de l’État français. C’est pourquoi nous demandons qu’un plan de rénovation thermique des logements soit mis en place. Ambitieux en nombre de logements rénovés et dans la qualité de la rénovation.

    Améliorer l’efficacité des installations par des mesures systématiques permettrait de promouvoir des technologies rentables et écologiques au lieu d’investir des milliards dans de grandes centrales nuisibles, sources de gaspillages énergétiques et potentiellement dangereuses.
    Une fois cette étape majeure engagée, Greenpeace mise sur l’installation de systèmes de pompes à chaleur géothermie, solaire thermodynamique pour l’eau chaude ou encore de réseau de chaleur dans les quartiers résidentiels. (lire le détail du scénario transition énergétique 2013)

    Un vaste programme de rénovation et de remplacement des chauffages électriques générera des investissements de plusieurs millions d’euros, bénéfiques pour la conjoncture, pour l’emploi et pour tous, y compris pour le secteur de l’électricité.

    Il n’existe aucune autre solution que les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique.
    Attaquons-nous d’abord aux plus gros gaspillages d’électricité. Améliorer l’efficacité des bâtiments en général et remplacer les chauffages électriques en particulier, voilà qui permettrait de créer des emplois et de soutenir les entreprises locales… À bon entendeur …

  • Grève à Chooz, la faute à Greenpeace ?

    Les agents de protection de la centrale nucléaire de Chooz ont entamé un mouvement de grève.

    D'après le site " A la pointe de la Gauche", le mouvement est  la conséquence d'un "mécontentement très fort de certains agents de la centrale nucléaire réclamant davantage de personnel pour une meilleure sécurité du site." Le blog du Parti de Gauche de la pointe de Givet ajoute "Afin de faire entendre leur revendication à leur hiérarchie, ils ont donc mis en place très tôt ce matin un barrage filtrant dont l'impact a été d'autant plus important, comme vous pouvez le voir sur les photos ci-dessous, que démarrait aujourd'hui l'arrêt de tranche du réacteur n° 1."

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    La direction demande plus de vigilance pour la protection du site, mais ne semble pas décidée à augmenter le personnel nécessaire à cette tâche.

    Le Figaro cite les déclarations de Laurent Mervaille, délégué CGT du site de Chooz : "Depuis les intrusions de Greenpeace (dans les centrales de Nogent-sur-Seine dans l'Aube et de Cruas dans la Drôme) en décembre 2011, les agents de la protection subissent une plus grande pression sans pour autant voir leur effectif augmenter".

    En plus d'une augmentation des effectifs, le syndicat réclame une augmentation des salaires. Il y a actuellement 30 agents en charge de la sécurité, la CGT en demande 5 de plus. Ces agents travaillent en complémentarité avec le peloton de gendarmerie affecté à la centrale.

    Les déclarations du responsable syndical laissent entendre que l'action de Greenpeace a ouvert les yeux de la direction sur des failles de sécurité. Manifestement cela n'a pas servi à leur faire ouvrir une ligne budgétaire pour recruter des personnes nécessaires à cette mission de sécurité.

  • Les projets de forage de Shell tournent (encore…) au cauchemar

    La hausse du prix des hydrocarbures pousse les compagnies gazières et pétrolières à des recherches de gisements dans des conditions de plus en plus risquées pour l'environnement.

    On connaît maintenant assez bien les problème des gaz et pétroles de schistes, qui nécessite d'utiliser la fracturation hydraulique pour les extraire de la roche.

    Pour les gisements "classiques", la recherche en mer se développe, avec des risques de pollution considérables. Ces risques sont d'autant plus élevés dans des zones écologiquement fragiles et qui sont le lieu de tempêtes fréquentes. C'est pourtant dans une de ces zones, l'Artique, que des compagnies développent des recherches et des exploitations de plus en plus nombreuses .

    Il faut signaler l'absurdité de telles recherches, alors que le réchauffement climatique menace la planète, et que tous les hydrocarbures utilisées  pour produire de l'énergie finiront par libérer du CO2.

    Voici un extrait de l'article de Greenpeace sur les forages en Artique :

    Exploiter des forages pétroliers en Arctique est vraiment une très mauvaise idée. Nous en sommes persuadés.

    Et s’il était encore besoin de le prouver le Kulluk, une plateforme de forage de Shell, s’est échouée dans le golfe d’Alaska. Après une saison de forage infructueuse, le vieux rafiot rentrait au port lorsqu’il s’est trouvé confronté à une série de difficultés qui l’ont laissé à la dérive.

    Jeudi 27 décembre 2012, le Kulluk était en train de se faire remorquer par l’Aiviq (le tout nouveau navire de Shell à 200 millions de dollars), lorsque la tempête s’est déchaînée sur la mer de Béring. Une corde de remorquage a rompu. La plateforme était livrée à son sort.

    Plus qu’un sauvetage, une épopée rocambolesque

    310px-KullukEvacuation_31dec2012.jpgLes jours suivants, l’Aiviq a effectué plusieurs tentatives de rallier le Kulluk, en vain, gêné par une mer agitée et des vents atteignant les 120 km/heure.

    Samedi, l’équipage du Kulluk a été évacué par hélicoptère par les garde-côtes américains, et la plateforme a dû jeter l’ancre pour ralentir sa dérive vers les côtes. L’amarre du remorqueur a pu être rétablie à deux reprises, mais a cédé à chaque fois. Lundi soir, la plateforme, livrée à elle-même, s’est échouée sur l’île Sitkalidak, près de l’archipel Kodiak.

    Le Kulluk transporte 600 000 litres de diesel et environ 50 000 litres d’huile de graissage et de liquide hydraulique. Pour l’instant, aucun déversement n’a été observé.
    Un responsable qui a participé à l’opération de sauvetage, s’exprimant sous couvert d’anonymat, tire pourtant le signal d’alarme : “Nous ne pouvons pas connaître les dégâts. Il fait trop sombre. Le temps est épouvantable.” Shell et les gardes-côtes se demandent désormais comment ramener la plateforme à bon port, mais les conditions climatiques extrêmes leur compliquent la tâche.

  • Un voyage vers la transition énergétique : un webdocumentaire de Greenpeace

    Cette année 2012 s’achève… Une année qui a multiplié les signaux, les indices qui nous montrent qu’ilGREENPEACE-COMME-DANS-UN.jpg faut sortir de notre dépendance au pétrole, aux combustibles fossiles et au nucléaire.

    Pour Greenpeace, il est temps d’avoir de l’audace et d’adopter une nouvelle perception de l’énergie et c’est pourquoi nous vous invitons à faire un voyage, une plongée dans un panorama de l’énergie en France : de l’état des lieux aux possibilités pour changer la donne ! C’est l’objectif de ce webdocumentaire. (cliquez sur le lien pour le voir)