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greenpeace - Page 34

  • Cameroun : le projet d’Herakles Farms menace des espèces en danger – rapport

    Les résultats d’une nouvelle étude démontrent que le projet de plantation de palmiers à huile d’Herakles Farm pourrait détruire l’habitat unique d’espèces menacées tels que les chimpanzés du Nigeria-Cameroun et le Drill.

    Herakles Farms prétend que la plupart de la zone ciblée par son projet est constituée de forêts fortement dégradées et de terres agricoles, et affirme que son projet dans la Région du Sud-Ouest du pays n’affecterait donc qu’une zone de faible valeur pour la conservation de la biodiversité.

    Mais les études aériennes, l’analyse d’images satellites et les recherches sur le terrain révèlent totalement le contraire: de vastes étendues de forêt sont encore largement intactes et fournissent donc des corridors vitaux pour les animaux entre les quatre aires protégées qui entourent la concession, et notamment le parc national de Korup.

    Les résultats préliminaires dune nouvelle étude, menée par l’Université de Dschang au Cameroun en collaboration avec l’Université de Göttingen (Allemagne) et soutenue par Greenpeace, montrent que le postulat de l’entreprise est faux.

     

     


    Outre les chimpanzés du Nigeria-Cameroun, la zone qu’Herakles Farms prévoit de transformer en plantation abrite d’autres espèces de primates en danger : telles que le Drill (le Cameroun abrite 80% de l’habitat de la population restante de Drill , le rare colobe roux du Cameroun, le mangabey couronné, les éléphants de forêt et une foule d’espèces de poissons rares – dont certaines ne peuvent être trouvées que dans cette partie d’Afrique. Les chimpanzés du Nigeria-Cameroun sont classés par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) comme étant une espèce en danger. En effet, certaines estimations de scientifiques recensent seulement 3,500 individus survivant encore à l’état sauvage. Par ailleurs, le drill est l’un des primates les plus menacés d’Afrique et 80% de l’habitat de la population restante dans le monde se situe dans une partie forestière relativement petite du Cameroun.

    Les animaux ont vu leur habitat naturel fortement érodé par l’activité humaine au cours des dernières années. Les projets mal conçus et mal intentionnés, comme celui de Herakles Farms, ne feront qu’exacerber cette dégradation.

    Ironiquement, le gouvernement américain est parmi les acteurs qui ont investi massivement dans des programmes de conservation pour aider à préserver les chimpanzés, alors que c’est une entreprise privée américaine qui s’apprête à détruire leur habitat ici au Cameroun.

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    Nouvel arrangement d’Herakles avec la vérité ?

    Les résultats contenus dans ce rapport montrent que les études antérieures présentées par l’entreprise étaient inadaptées et ne mentionnaient pas la présence d’espèces de mammifères menacées comme elles auraient dû le faire.

    Mais l’entreprise est familière des approximations … Des déclarations fausses, mensongères ou inexactes ont été relevées dans des documents ou communications d’Herakles Farms concernant son projet de plantation.

    Elle communique en effet beaucoup sur l’accord des populations concernées par le projet alors que le développement de la plantation s’est déroulé illégalement et a été associé à des pratiques de corruption.
    Le projet a été développé sans consultation réelle des communautés, ni leur consentement libre, informé et préalable. Nombreux sont les membres de ces communautés qui s’opposent au projet qui menace de leur faire perdre leurs terres et leurs moyens de subsistance traditionnels.

    Après avoir décimé les forêts tropicales d’Asie du sud-est, les industriels de l’huile de palme se ruent sur l’Afrique.
    Le projet Herakles Farms illustre la menace de l’accaparement des terres en Afrique. Un tel projet d’huile de palme, menée en violation du droit national, malgré l’opposition de nombreux résidents locaux, et dans une zone densément boisée, ne devrait pas être autorisé.

  • Areva ne respecte pas les prescriptions imposées suite à Fukushima

    L'accident survenu à Fukushima, suite au tsunami, a entraîné une gestion renforcée de la sécurité des centrales nucléaires.

    En France, l'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN), compétente en ce domaine, a imposé la construction d'un deuxième poste de commandement résistant à des situations extrêmes. On imagine mal en effet Projet-d-arrete-fixant-les-regles-generales-relatives-aux-INB-l-ASN-et-le-MEEDTL-organisent-une-consultation-du-public.gifqu'une centrale gravement endommagée (tremblement de terre, accident d'avion, ...) ne puisse plus être gérée du fait que son centre de commandement serait lui aussi gravement touché par la même catastrophe. C'est ce scénario qui s'est déroulé à Fukushima, aggravant les conséquences de la catastrophe pour les populations voisines.

    L'ASN a donc prescrit des travaux aux  gestionnaires des centrales nucléaires françaises. Elle indique ce jour dans un communiqué :" À la suite de l’accident de Fukushima, l’ASN a prescrit à AREVA, par décisions du 26 juin 2012, de disposer, avant le 31 décembre 2016, de locaux et de moyens d’urgence résistant à des situations extrêmes. Ces décisions prescrivent aussi la mise en œuvre de dispositions transitoires à compter du 30 juin 2013."

    Or AREVA n'a pas tenu compte de ces prescriptions et l'ASN met les points sur les i :

    "Par courrier du 26 juin 2013, AREVA a proposé d’autres dispositions que celles initialement prévues, avec de nouvelles échéances, sans apporter les justifications nécessaires.

    Les dispositions des décisions du 26 juin 2012 ne sont donc pas respectées par AREVA."

    L'ASN tire les conclusions logiques de cette situation et elle met en demeure AREVA de respecter les dispositions réglementaires dans un délai de 4 à 8 mois.

    images?q=tbn:ANd9GcRExiILYMHQAYd-LINTpi0yeqTjQtCxGShD7PFkLV5JvfjMAK1xOn peut en conclure plusieurs choses : C'est suite à un accident majeur que l'ASN constate une faille importante de sécurité dans les centrales nucléaires françaises : l'absence d'un poste de commandement résistant aux situations extrêmes. L'ASN impose alors de travaux (très coûteux) aux gestionnaires. Mais au moins sur deux sites (Tricastin et Romans sur Isère) ces travaux ne sont pas réalisés. Les gestionnaires proposent d'eux-mêmes d'autres dispositions, non conformes aux dispositions imposées. Cela montre qu'ils gèrent avec légèreté la sécurité des centrales et donc la santé et la vie des riverains. Suite à ce refus de faire les travaux imposés, l'ASN leur impose une mise en demeure, mais aucune sanction. Dans le monde du nucléaire les forces sont disproportionnées entre les contrôleurs (qui dépendent de l'Etat ! ) et les gestionnaires qui disposent de moyens considérables du point de vue financier, politique et de la communication.

    Et quand des activistes de Greenpeace pénètrent sur le site de Tricastin pour en dénoncer la dangerosité, ils se retrouvent très rapidement inculpés. Pourtant, il ne semble pas  que les militants de Greenpeace soient plus dangereux  que les responsables de ces centrales, loin de là!

  • Tricastin, après l’action

    Le 15 juillet 2013 29 militants de Greenpeace se sont introduits dans le site nucléaire du Tricastin pour demander sa fermeture.

    Ils ont agi, ce jour-là, pour interpeller le Président de la République sur la nécessité de choisir. Après 38 heures de garde à vue, ils sont sortis avec une convocation pour leur procès le 12 septembre prochain au tribunal de Valence. Les chefs d’inculpation qui leur sont reprochés sont : la violation de domicile du CNPE de Tricastin, la dégradation lourde sur le grillage du site. Ils risquent jusqu’à 1 an de prison pour violation de domicile et 5 ans de prison pour dégradation lourde plus des peines d’amende.

    greenpeace-part-a-l-assaut-du-tricastin.jpgCes risques ils les connaissaient, ils les assument. Parce que pour eux, il faut agir, il faut interpeller les décideurs.

    Aujourd’hui, plus encore, alors que se termine le débat national sur la transition énergétique, la question qui se pose est celle de la capacité du président de la République à maintenir le cap qu’il avait fixé dès la campagne électorale : celui de la réduction de la part du nucléaire de 75 à 50% d’ici 2025. Le débat aurait dû apporter la réponse à cette question. Ce n’est malheureusement pas le cas.

    Tenir la promesse présidentielle sur le nucléaire, signifie la fermeture de huit réacteurs en plus des deux de Fessenheim avant la fin de son mandat, et de dix autres supplémentaires d’ici 2020.

    Désormais le président de la république a le choix :
    - en ne fermant que Fessenheim dans son mandat, il maintient le nucléaire, renonce à son ambition, laisse EDF prolonger la durée de vie de centrales nucléaires vieilles et de plus en plus dangereuses et se plie aux exigences des groupes de pression : EDF, le Medef, la CGT,…
    - en exigeant la fermeture additionnelle de réacteur il maintient le cap qu’il a défini en début de mandat et offre à la France des projets industriel et environnemental cohérents.

    Les citoyens français subissent le risque nucléaire, ils subissent le coût du nucléaire, ils ne le choisissent pas … Qui est-ce-que le président élu choisira d’entendre?

  • Greenpeace dénonce à nouveau le danger des centrales nucléaires

    Par l'intrusion de plus de 20 militants à l'intérieur de l'enceinte de la centrale de Tricastin, Greenpeace a voulu communiquer une fois encore sur les dangers des centrales nucléaires. En ce qui concerne les plus anciennes, plusieurs d'entre elles sont à fermer en priorité

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  • Energie: pour le Medef et les entreprises, surtout ne rien changer et aller dans le mur…

    Communiqué de Greenpeace

    Qui a entendu parler du débat sur la transition énergétique ? Tout laisse à penser que le gouvernement préfère qu’il reste confidentiel. La participation citoyenne est faible et éparse. Et les citoyens s’en plaignent. C’est un des membres du comité de pilotage qui le dit .

     

    Pour les entreprises le traitement est différent… Et certaines en profitent !
    Une offensive a récemment été lancée, d’abord par la voix de Laurence Parisot pour le Medef mercredi puis via le groupe de contact des entreprises de l’énergie lors d’une plénière du débat. Au menu, un ensemble de propositions pour tenter d’imposer leur vision au sein du débat sur la transition énergétique.

    Une priorité : ne rien changer
    Prolonger la durée de vie des centrales nucléaires françaises sous couvert d’une soi-disant compétitivité du modèle du tout nucléaire français, voilà ce que ces entreprises poussent. Et que font-elles de la promesse de François Hollande de réduire à 50% le nucléaire dans le mix électrique d’ici 2025 ?
    Cette démarche va au moins avoir le mérite d’apporter une réponse à une question que beaucoup de Français se posent : qui va décider de l’avenir énergétique de la France ? Le Président de la République au nom de l’intérêt général ou les lobbies obsédés par le mythe du nucléaire ?

    La prolongation : un pari insensé pour l’économie et pour la sûreté

    Nous n’avons aucune idée des coûts futurs de la prolongation, certainement plus élevés que ce R%C3%A9acteurs-nucl%C3%A9aires-en-Belgique-300x199.jpgqu’annonce EDF. Avec les surcoûts futurs liés à la sûreté post-Fukushima ou à la prolongation, ce sera toujours plus d’investissements, jamais moins.
    Prolonger le parc nucléaire français c’est prendre des risques croissants. Les centrales françaises ont 27 années de fonctionnement en moyenne, et jusqu’à parfois 12 années de plus si on compte l’âge des premiers bétons comme aux Etats-Unis. Conçues pour fonctionner 30 ans, les effets de leur vieillissement sont visibles dès 20 ans. La cuve ou l’enceinte de confinement sont par exemple deux pièces majeures ni réparables ni remplaçables. Le Président de l’ASN le disait lui-même récemment lors d’une audition devant l’OPECST. Le directeur de l’IRSN le confirmait lors d’un déplacement ce mardi 24 avril.

    Et l’ASN dans l’histoire ? En misant sur la prolongation des centrales françaises, ces entreprises remettent en cause l’indépendance de l’Autorité de Sureté Nucléaire. Autorité qui est encore loin d’avoir validé les propositions d’EDF concernant les travaux de sûreté post-Fukushima. Et qui peut aussi s’opposer au cas par cas à l’extension de la durée de vie des réacteurs au-delà de 30 ans.

    D’autres voix s’élèvent
    Toutes les entreprises sont-elles si unies derrière la position très défensive et conservatrice défendue par Madame Parisot et certains membres du groupe de contact ? Elles n’ont pas le même intérêt à une vraie transition énergétique. Certaines entreprises défendant des énergies alternatives, à savoir FEE, AFPG, Enerplan, FNB, Amorce, Club Biogaz ATEE se sont désolidarisées des 12 propositions.

    Une vraie transition est possible… Et indispensable !
    Les alternatives compétitives et socialement avantageuses existent face au tout nucléaire. La France a un choix à faire. Il faut être lucide : développer les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique n’est pas compatible avec le maintien du tout nucléaire. Greenpeace publiait et apportait au débat sur l’énergie dès février son scénario de transition énergétique. Les experts du débat, le gouvernement l’ont lu et jugé sérieux. Espérons qu’ils s’en inspirent

    Investir dans la transition énergétique, c’est investir avant tout dans les renouvelables et préparer la fermeture des centrales plutôt que de les prolonger.

    Greenpeace a publié récemment le « portrait robot » des 5 centrales et des 20 réacteurs qui devraient être fermées en priorité :
    Voir la liste des centrales

     


  • Ces précieux pollinisateurs que l’on éradique

    Communiqué de Greenpeace

    Les abeilles domestiques ou mellifères et les abeilles sauvages exercent un rôle majeur dans la production de notre nourriture. D’autres insectes tels que les papillons et les mouches font aussi un précieux travail de pollinisation.

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    Sans eux, les hommes et de nombreuses espèces animales seraient privés d’une partie des aliments constitutifs de leur régime de base. La production mondiale de nourriture dépend à 35% des insectes pollinisateurs. Sur les 100 espèces végétales qui fournissent 90% de la nourriture dans le monde, 71 dépendent des abeilles pour leur pollinisation. 4000 variétés de légumes cultivés en Europe n’existeraient pas sans le travail assidu des abeilles.

    Depuis quelques années, on observe dans le monde entier un déclin massif des abeilles

    Les principales raisons du déclin des abeilles sont multiples : des parasites et maladies comme l’acarien Varroa ou le champignon Nosema ceranae, la disparition des biotopes, les dommages liés aux insecticides et de manière générale, une diminution des résistances immunitaires.

    Un focus particulier doit être fait sur les pesticides

    Greenpeace publie aujourd’hui un rapport intitulé Le déclin des abeilles qui propose une analyse des facteurs mettant en péril les pollinisateurs et l’agriculture en Europe.

    Les pesticides employés principalement dans l’agriculture mais aussi dans les jardins et les parcs affectent les abeilles.
    Les fabricants eux-mêmes ne nient pas qu’un contact direct avec ces produits est extrêmement toxique pour les abeilles. Même exposées à de faibles doses mais de manière constante, les effets sont ravageurs. C’est-à-dire que les abeilles sont non seulement affectées lorsqu’elles sont exposées régulièrement à de faibles doses de pesticides, mais aussi lorsqu’elles sont en contact avec leurs résidus dans le nectar, le pollen et l’eau des plantes de cultures et autres végétaux.

    Les pesticides dits systémiques sont particulièrement dangereux pour les abeilles, car ils ne sont pas seulement pulvérisés sur les végétaux mais pénètrent dans toute la plante. En font partie les insecticides de la classe des néonicotinoïdes utilisés depuis le milieu des années 90 en traitement prophylactique sur les semences ou les sols ou pulvérisés directement sur les cultures. Les néonicotinoïdes sont cent fois plus toxiques que d’autres insecticides. Un seul grain de maïs enduit de 0,5 mg de clothianidine peut tuer 80 000 abeilles.

    Greenpeace révèle dans ce rapport les sept pesticides tueurs d’abeilles qui devraient être interdits en priorité en Europe en raison de leur extrême toxicité pour les abeilles. Il s’agit de l’imidaclopride, du thiaméthoxame, de la clothianidine, du fipronil, du chlorpyriphos, de la cyperméthrine et la deltaméthrine.

    Il faut agir : dès maintenant et sur le long terme !

    Les abeilles sont beaucoup trop précieuses pour que les responsables politiques continuent à rester passifs face à leur déclin spectaculaire. Des mesures doivent être prises !
    D’abord, l’Union européenne doit agir immédiatement afin d’interdire durablement l’ensemble des pesticides les plus destructeurs pour les abeilles.

    L’interdiction des pesticides chimiques doit devenir la norme. Contrairement à l’agriculture conventionnelle, l’agriculture écologique n’utilise aucun insecticide chimique. L’élimination des mauvaises herbes se fait mécaniquement, la biodiversité est la norme. L’agriculture écologique utilise la diversification des cultures comme un outil pour combattre les dégâts des insectes nuisibles dans les champs.

    Il est également nécessaire de mettre en œuvre des mesures de promotion de la biodiversité sur les terres agricoles et de protection et de restauration des écosystèmes pour préserver l’environnement dont les abeilles et autres pollinisateur ont besoin pour vivre. En font partie: les haies, les jachères florales et les réseaux de biotopes.

    Les jardins et parcs naturels où poussent des espèces indigènes sont d’autres atouts. Il faut aussi renoncer aux pesticides chimiques dans ces espaces et favoriser une large biodiversité.

  • Action : Fermez-les !

     Communiqué de Greenpeace

    Ce matin à l’aube, des activistes ont projeté un immense message sur la centrale nucléaire de Fessenheim (Alsace). Le message ? “Pourquoi seulement moi ?“.

    Cette action accompagne la publication d’un rapport qui révèle et analyse les cinq centrales nucléaires françaises à fermer en priorité : Blayais, Bugey, Fessenheim, Gravelines et Tricastin.

     

     

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    photo : (c) Nicolas Chauveau / Greenpeace

     

    Quatre autres sites à fermer !

     

    L’âge, l’inondation, le séisme, mais aussi les problèmes de sûreté sur les cuves, radiers, enceintes de confinement, la puissance, le combustible utilisé…le risque industriel (risques d’explosion, sites Seveso), le risque de chute d’avion, le bassin de population, les villes importantes et frontières à proximité…les vents dominants et l’éventuelle contamination…les impacts socio-économiques potentiels sur l’agriculture, la viticulture, le tourisme ou l’industrie…tous ces critères ont été examinés pour en arriver à déterminer les centrales à fermer en priorité.