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greenpeace - Page 38

  • Espionnage de Greenpeace : c'était bien EDF

    EDF vient de suspendre deux de ses hauts responsables de la sécurité, confirmant ainsi l'implication de l'entreprise dans l'espionnage de Greenpeace. Reste à savoir jusqu'à quel niveau les dirigeants d'EDF étaient au courant de ces pratiques.

    Nous avons toujours dénoncé qu'un état qui privilégie le nucléaire allait de pair avec un état policier : en voici une confrmation de plus.

    Les faits raportés par l'AFP :


    ALeqM5gXfEqhrea6y9DA12J6H2O1KeI-lgDeux hauts responsables de la sécurité d'EDF, dont Pierre François, mis en examen pour "complicité d'intrusion informatique" au préjudice de Greenpeace, ont été relevés provisoirement de leurs fonctions par leur entreprise après de nouvelles révélations dans l'affaire.

    La décision visant Pierre François, numéro deux de la sécurité d'EDF, et son supérieur hiérarchique Pascal Durieux, placé sous le statut de témoin assisté par le magistrat de Nanterre en charge de l'instruction Thomas Cassuto, a été prise pour "pour garantir la sérénité nécessaire au bon déroulement de l'enquête", a précisé le groupe, qui y voit une "mesure de précaution".

    EDF ajoute qu'"un contrat de veille avec la société Securewyse (...) signé en dérogation aux règles du Groupe" a été "résilié".

    Ce nouvel épisode semble donner du crédit aux révélations faites mercredi par le Canard Enchaîné, qui avait évoqué un contrat passé avec Securewyse, une officine basée à Lausanne, pour surveiller une autre organisation écologiste, l'association "Sortir du nucléaire".

    Depuis la révélation du volet "Greenpeace" de l'affaire, le groupe, numéro un mondial du nucléaire, s'est toujours présenté comme "une victime" des "agissements" de l'officine privée Kargus Consultant, avec laquelle il avait pourtant conclu un contrat de "veille stratégique" en 2006.

    EDF reconnaît cependant réaliser "comme toutes les entreprises industrielles (...) une veille constante des informations susceptibles de concerner son activité", pour protéger la sécurité de ses sites, en assurant que tout se déroule "dans le strict respect des dispositions légales".ALeqM5ipAuHxjQFneuOfbc_nfFEdIhHdnw

    Selon l'ex-directeur des campagnes de Greenpeace France, Yannick Jadot, "on se retrouve" au contraire dans un dossier d'espionnage "qui très clairement implique, à ce moment de l'instruction, une forte responsabilité d'EDF au plus haut niveau."

    L'informaticien Alain Quiros et le patron de Kargus Consultant, Thierry Lorho, tous deux mis en examen dans le dossier, ont confirmé au juge "avoir mené ce travail à la demande d'EDF et à la demande de" Pierre François, a ajouté M. Jadot vendredi, après avoir eu pour la première fois accès au dossier en tant que partie civile.

    Aujourd'hui tête de liste "Europe Ecologie" pour les élections européennes dans l'Ouest, M. Jadot a aussi confirmé les récentes révélations du Canard Enchaîné sur la saisie par les enquêteurs, dans le bureau de Pierre François, d'un CD-ROM contenant des fichiers prélevés dans le système informatique de Greenpeace.

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  • Dénégations d’EDF : de qui se moque-t-on ?

    EDF, entreprise nationale, semble craindre les actions de greenpeace et la diffusion d'informations "sensibles" par cette association. Des informations récentes tendent à démontrer qu'EDF ne regardait pas aux moyens utilisés . Bien entendu, l'entreprise possède par sa richesse et sa position des moyens considérables pour sa propre communication. Mais elle aussi des moyens d'espionnage tout à fait illégaux. Greenpeace dénonce ces pratiques scandaleuses dans un communiqué :

     

     

    Paris, le 8 avril 2009. Selon les révélations du Canard Enchaîné du mercredi 8 avril, l’espionnage dont a été victime Greenpeace ne serait pas qu’informatique. Un hangar servant d’entrepôt de matériel pour l’association aurait lui aussi été espionné. De plus, le recours à des officines privées pour espionner ses détracteurs semble être monnaie courante chez l’opérateur public d’électricité.

    Il est temps pour M. Borloo, ministre de tutelle d’EDF, et M. Gadonneix, son PDG, de tirer les conséquences de ces pratiques scandaleuses. En attendant que toute la lumière soit faite, les fonctions du directeur de la sécurité d’EDF, le contre-amiral Durieux, doivent immédiatement être suspendues.

    « De qui se moque EDF ? Sa ligne de défense ne tient pas ! déclare Pascal Husting, directeur général de Greenpeace France. Cette affaire action-blocage-epr-flamanville-1.jpgd’espionnage n’est pas le fait isolé d’un hacker irresponsable. Elle témoigne de la volonté manifeste d’espionner l’ensemble de notre travail… Dans ces conditions, l’opération de communication de M.Gadonneix, PDG d’EDF, dans Le Monde d’aujourd’hui est parfaitement indécente ! En attendant que toute la lumière soit faite sur cette affaire, il devrait plutôt prendre ses responsabilités et, dans un premier temps, suspendre les fonctions de Pascal Durieux, le responsable hiérarchique de la cellule d’espionnage qu’EDF avait mis en place. »

    EDF semble considérer que tout ce qui peut nuire à ses ambitions commerciales devait être espionné et torpillé, au mépris total de la loi. Or, Greenpeace a toujours pointé du doigt l’ineptie de ce projet industriel qu’est l’EPR : il est inutile d’un point de vue énergétique, puisque la France exporte déjà de l’électricité, il est très coûteux, et il est très peu créateur d’emploi. Rappelons qu’à investissement égal, les économies d’énergie et les renouvelables créent quinze fois plus d’emplois que le nucléaire… Comment peut-on dans ses conditions avoir le culot d’affirmer, comme M.Gadonneix, que « la compétitivité du nucléaire a entièrement bénéficié aux consommateurs » ? !

    L’EPR : un naufrage annoncé

    Le PDG d’EDF a beau se faire fort de vanter la réussite du réacteur EPR, depuis 2006, la vitrine que se devait d’être Flamanville s’est très largement fendue : le chantier a pris des années de retard, le budget a déjà dépassé de 20% les prévisions les plus hautes. M. Gadonneix souhaite pourtant « vendre des clones de Flamanville » !... Quant au chantier de l’EPR finlandais, sa facture a grimpé de 50% et il accuse la bagatelle de 38 mois de retard…

    Greenpeace continuera de l’affirmer : en France comme en Finlande, l’EPR est un naufrage industriel, énergétique, écologique et économique. Dans ces conditions, continuer à le promouvoir partout dans le monde tient de l’aveuglement le plus irresponsable.

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  • Pêche à la baleine :Greenpeace poursuivi

    Greenpeace a mis en évidence un trafic de viande de baleine au Japon . Les militants locaux ont saisi la police locale, mais l'affaire a été classée très rapidement, et ce sont les militants japonais qui se retrouvent en prison pour vol .

    Arrêtez-moi aussi ! La chasse baleinière en justice, pas ses opposants!

    Paris, le 9 décembre 2008 – Vers 15h, devant l’ambassade du Japon à Paris, une quinzaine d’activistes de Greenpeace ont demandé la fin chasse_baleines1-300x199.jpgdes persécutions politiques contre 2 militants japonais de l’association. Ils ont déployé une banderole en japonais et en français avec le message « Chasse à la baleine en justice ! ». Les activistes, dont certains étaient menottés se sont déclarés « co-accusés » de leurs collègues japonais.

    Au même moment, alors que l’on célèbre le 60ème anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, les directeurs exécutifs des bureaux de Greenpeace Japon, Allemagne, Pays-Bas, Brésil, Suisse, USA, Nordique, se sont présentés comme co-accusés, au bureau du 1er ministre japonais. Toute la journée, des actions similaires se déroulent sur les 5 continents devant les ambassades japonaises des pays dans lesquels Greenpeace est présent.

    Greenpeace demande la fin immédiate de la persécution politique dont sont victimes au Japon Junichi Sato et Toru Suzuki. En effet, en mai 2008, une enquête menée par Greenpeace avait permis de mettre en évidence un vaste marché noir de viande de baleine volée impliquant l’ensemble des acteurs du programme de la chasse photo_0302_459_306_19763.jpgà la baleine. Les autorités japonaises ont réagit à ce scandale par des poursuites : elles ont arrêté Junichi Sato et Toru Suzuki et perquisitionné le bureau de Greenpeace. Les deux activistes -qui attendent leur procès pour début 2009- sont en liberté sous caution, ce qui les empêche de poursuivre leur campagne contre la chasse à la baleine. Ils risquent jusqu’à 10 années d’emprisonnement.

    Si le premier ministre japonais ne répond pas à leur demande, les « co-accusés » réclament d’être eux aussi arrêtés pour avoir osé protéger les baleines. « Si Junichi Sato et Toru Suzuki sont jugés pour avoir chasse-baleine.jpgdénoncé un détournement de viande et pour s’être opposés au programme de chasse soit disant scientifique du gouvernement japonais dans l’océan austral, le gouvernement japonais doit savoir qu’il devrait tous nous arrêter », a déclaré François Chartier chargé de la campagne océan de Greenpeace France, devant l’ambassade du Japon à Paris. « Ce ne sont pas les activistes de Greenpeace qui doivent être jugés mais ce programme gouvernemental de chasse dans les sanctuaires de l’océan antarctique ».

     

  • Requiem pour un thon

    Paris, le 25 novembre 2008 –Réunie à Marrakech depuis le 17 novembre, l’ICCAT (Commission Internationale pour la Conservation des Thonidés de l’Atlantique) a rendu la nuit dernière son verdict concernant la pêcherie du thon rouge de Méditerranée : autorisation de prise de 17-novembre-2008-greenpeace.jpg22 000 tonnes pour 2009 alors que les scientifiques recommandaient un niveau maximum de 15000 tonnes. Une décision désastreuse et honteuse pour Greenpeace qui montre l’incapacité de l’ICCAT d’adopter la moindre mesure permettant de reconstituer le stock de thon rouge qui est au bord de l’effondrement.

    Durant les négociations, l’Union européenne a réussi à imposer des mesures en contradiction totale avec les recommandations des scientifiques en matière de réduction des captures et de protection des zones de reproduction du thon rouge. Les Etats favorables à des mesures fortes pour la conservation du thon rouge, comme le Japon, les Etats-Unis, le Canada, le Mexique, le Brésil, la Norvège et l’Islande n’ont pas pu résister aux pressions de l’UE. En outre, la pression des pays européens a été si forte qu’ils ont même réussi à éviter d’avoir à restituer leurs captures illégales et dépassements de quotas de 2007.

    ou-est-passe-le-thon-rouge.jpg« La partie est finie, le cynisme a prévalu et l’ICCAT a manqué la dernière chance pour éviter l’effondrement du stock de thon rouge de Méditerranée » déclare François Chartier chargé de campagne océan à Greenpeace France. « Le thon rouge est maintenant une espèce en danger, tout comme la pêche dont l’avenir est menacé. Il est temps de se tourner vers des conventions comme la CITES (Convention Internationale pour le Commerce des Espèces Menacées) pour imposer des mesures de restriction du commerce international. La semaine de réunion qui vient de s’écouler a montré que l’ICCAT n’est qu’une farce, les gouvernements et l’industrie se sont livrés à un vaste marchandage pour sauver leurs intérêts et se partager les derniers thons. »

    Greenpeace demandait une fermeture immédiate de la pêcherie, jusqu’à l’adoption d’un plan de gestion en conformité avec les recommandations des scientifiques. En d’autres termes : un niveau de capture réduit à 15727210-889130.jpg 000 T, la mise en place de réserves marines sur les zones de reproduction, une réduction de la capacité ou encore la fermeture de la pêche pendant les périodes de reproduction.

    « La France assurant actuellement la présidence tournante de l’Union Européenne, M. Barnier, ministre de l’agriculture et de la pêche, porte donc une responsabilité toute particulière dans cet échec. En privilégiant les intérêts à court terme de l’industrie, il se rend complice de l’effondrement annoncé du stock de thon rouge et de la disparition d’une activité millénaire », conclut François Chartier.

  • L'Europe pour les OGM

    L'Europe va-t-elle autoriser les OGM que le Grenelle de l'environnement vient d'interdire en France ? L'An Vert vous donne à lire le communiqué de Greepeace sur ce sujet, en date du 31 octobre.

    Paris, le 31 octobre 2008. L'agence européenne de sécurité des aliments (EFSA) vient de rendre son avis sur la clause de sauvegarde prix-a-payer-ogm.jpgfrançaise sur le maïs MON 810 activée en février dernier. Elle considère la décision du gouvernement français injustifiée... C'est pour Greenpeace une nouvelle preuve de l'incapacité de cette agence et de la nécessité urgente de la réformer.

    Le comité de l'EFSA travaillant sur les OGM considère, dans sa décision rendue publique le 31 octobre, que les éléments fournis sur le maïs MON 810 par le gouvernement français ne constituent pas des éléments susceptibles de justifier l'activation de la clause de sauvegarde. Au mépris des doutes sérieux soulevés par les études scientifiques, cet OGM ne présente donc pour elle aucun risque sur l'environnement, la santé humaine ou animale. Greenpeace prend acte de cette décision grave qui pourrait ouvrir la voie à la réautorisation de ce maïs en France et la conteste vigoureusement.

    La majorité des Etats membres de l'Union s'accordent aujourd'hui sur la nécessité de réformer en profondeur l'EFSA. Ce chantier a été ouvert par la France au cours de sa
    la-une-du-nouveau-guide-produi.jpgprésidence... L'agence elle-même reconnaît qu'il lui faudrait deux ans minimum pour évaluer les effets à long terme d'un OGM.

    «
    En dépit des doutes sérieux existant sur les OGM sur la compétence de l'EFSA, elle continue de faire comme elle a toujours fait en méconnaissance totale de cause : donner des avis positifs sur tous les OGM ! s'indigne Arnaud Apoteker, de Greenpeace France. Face à l'adversité, l'EFSA ferme donc les oreilles et fait le gros dos aux dépens des citoyens français et européens. C'est inadmissible ! Dans ces conditions, il faut fermer l'EFSA tant que la réforme attendue par tous n'a pas eu lieu. »

    Un passage en force
    Le MON 810 reste interdit en France jusqu'à ce que la Commission européenne se prononce. Cette opinion laisse toutefois présager d'un passage en force inquiétant... Elle intervient au lendemain de la publication d'une étude du CREG de l'université de Pau faisant état des risques de disparition de nombreuses filières agricoles en France en cas de généralisation des cultures de maïs OGM.

     

  • greenpeace : non à l'E P R

    3 juillet 2008

    2e EPR en France : une décision stupide qui disqualifie Nicolas Sarkozy sur les dossiers énergétiques et climatiques

    Greenpeace condamne l’annonce faite aujourd’hui par le président de la République qui, en visite au Creusot, a annoncé la construction d’un deuxième réacteur nucléaire EPR sur le territoire français. « Cette décision est aberrante et stupide. Il s’agit d’une faute lourde sur le plan énergétique, économique, industriel et environnemental, déclare Yannick Jadot, responsable des campagnes de Greenpeace France. La France est une “république nucléaire”, comme d’autres sont des républiques bananières. La présidence française de l’Europe commence à peine, le lobby nucléaire est de nouveau aux manettes et le Président français, totalement disqualifié. »

    medium_non-a-l-epr.jpgUn réacteur totalement inutile. Le réacteur EPR en construction à Flamanville ne se justifiait déjà pas en termes de besoins énergétiques, la France étant en forte surcapacité nucléaire. Pour justifier ce premier EPR, l’industrie et les autorités n’ont cessé de dire qu’il fallait un prototype à tester d’ici à 2015, avant de décider d’un éventuel remplacement du parc existant à partir de 2020. C’est encore la position défendue par EDF aujourd’hui, qui répète ne pas voir l’utilité de construire de nouvelles tranches nucléaires avant 2020. « Cette décision de construire un 2e EPR tombe du ciel sans la moindre justification énergétique », déclare Frédéric Marillier, en charge de la campagne Énergie à Greenpeace France.

    Un réacteur dangereux. L’EPR est le plus puissant des réacteurs au monde (1 600 MW), il concentrera plus de radioactivité que ces prédécesseurs. De plus, l’utilisation d’un combustible spécifique à base de plutonium (le Mox), renforcera la radioactivité et la toxicité des rejets éventuels. Et concernant les déchets, ils seront certes un peu moins nombreux, mais plus radioactifs.

    file_331827_50301.jpgUn réacteur trop cher, qu’on ne sait pas construire. Les deux seuls EPR qu’Areva tente actuellement de construire rencontrent de grosses difficultés. Le chantier finlandais, entamé en 2005, affiche un dépassement budgétaire global de 1,3 à 2,2 milliards d’euros (pour un prix initial de 3,3 milliards) et ne sera terminé qu’avec deux ans de retard au moins (2011 et non 2009). Quant à l’EPR de Flamanville (Manche), il a déjà pris du retard, les travaux ayant été stoppés pendant plus d’un mois sur ordre de l’Autorité de sûreté nucléaire, suite à de nombreuses anomalies et malfaçons.

    Il existe une bien meilleure solution : l’efficacité énergétique. Pourquoi investir dans le nucléaire, alors qu’il existe des solutions plus stop_EPR_rond-00a19.jpgefficaces, plus économiques, plus sûres et plus rapides ? Isoler les logements, limiter les consommations des voitures, favoriser l’achat de produits efficaces, etc. : de telles mesures permettant de maîtriser la consommation répondent à la fois aux enjeux des changements climatiques, de la sécurité énergétique et du pouvoir d’achat des Français. Juste un exemple simple, que le gouvernement refuse de mettre en place – alors qu’il s’agit de l’une des mesures phares du Grenelle de l’environnement : l’interdiction des ampoules à incandescence d’ici à 2010. Une telle mesure permettrait à la France d’économiser une quantité d’électricité équivalente à ce que devrait produire le réacteur EPR.

    « Face à l’envolée des prix de l’énergie liée au pétrole et dans un contexte de crise budgétaire, comment accepter que le président de la République fasse un cadeau de plus de 3 milliards d’euros à Areva au lieu d’investir au service des Français, s’interroge Yannick Jadot. On ne sait même pas combien coûte un EPR, vendu pour plus de 3 milliards d’euros mais dont le prix est en train de doubler en Finlande. En revanche, on sait qu’un euro investi dans l’efficacité permet d’économiser sept fois plus d’énergie qu’un euro investi dans le nucléaire n’en produit. »