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greenpeace - Page 38

  • Guyane : l’enfer de Shell

    Le cadre réglementaire et législatif qui concerne les forages en mer est insuffisant.

    C'est ce que déclarait l'ancienne ministre de l'environnement, Nicole Bricq. Elle avait donc logiquement bloqué les permis accordés à la compagnie Shell au large de la Guyane. Le principe de réalité s'est vite imposé au principe de précaution, et la ministre a été débarquée de son poste. Voici la réaction de Greenpeace sur cet événement.

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    L’ancienne ministre de l’Écologie, Nicole Bricq, avait annoncé il y a dix jour une “remise à plat” de tous les permis d’exploration pétroliers et gaziers. Et notamment ceux de la compagnie Shell , au large de la Guyane.
    Oui mais … Nicole Bricq a depuis été débarquée du ministère pour être remplacée par Delphine Batho. Il n’aura donc fallu que huit jours à Shell et à Total pour convaincre notre nouveau gouvernement de revenir sur ses pas et de réautoriser les forages en Guyane, c’est vraiment du jamais vu.

    Mercredi, des parlementaires ont annoncé que les forages exploratoires de la compagnie pétrolière Shell en Guyane “vont pouvoir reprendre” a priori “lundi”, à l’issue d’une rencontre avec le ministre des outre-mer, Victorin Lurel.
    Et, de fait, , les arrêtés préfectoraux d’ouverture de travaux de Shell viennent d’être publiés sur le site de la Préfecture de Guyane

     

    Arrêté préfectoral sismique

     

    Arrêté préfectoral forage

     

    Les études sismiques recourent à des émissions sonores extrêmement puissantes, nuisibles pour la faune marine à plus de 100 km du navire émetteur, au moment même où les cétacés sont particulièrement présents dans cette zone ! De plus, la recherche par forage test avec injection de cocktails chimiques et tous les risques de fuite qui en découlent, surtout par plus de 2000 mètres de fond et 4000 mètres sous terre, est aussi dangereuse que l’exploitation commerciale.

     

    L’ensemble des ONG de protection de la nature et de l’environnement s’insurgent contre cette décision dangereuse

     

    Quelles que soient les améliorations techniques que Shell peut promettre au gouvernement pour mieux protéger l’environnement, le dérèglement climatique nous interdit tout simplement d’extraire ces nouvelles ressources.
    La refonte du code minier est nécessaire, c’est une étape critique.

     

    Les projets de recherche et d’exploitation des hydrocarbures non conventionnels, doivent être abandonnés.
    La prise en compte de l’environnement ne doit pas être optionnelle, mais globale en s’intégrant à la “transition écologique” promue par la nouvelle équipe gouvernementale.

     

    (voir le communiqué de presse cosigné par les ONG le 22 juin)

    Un Collectif citoyen et apolitique s’est constitué le 3 mai dernier en Guyane pour s’opposer au projet pétrolier au large de la Guyane. Le collectif Or Bleu contre Or Noir.
    Pour les soutenir, c’est ici : http://or-bleu-contre-or-noir.org/
    Pour signer leur pétition c’est par là.

  • Audits européens de sûreté nucléaire : Greenpeace publie son analyse et sa contre-expertise

    L'association Greenpeace rend publique son analyse de la sûreté des centrales nucléaires.

    Voici un large extrait  de ce compte-rendu :

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    (...)

     

    En France : zoom sur Fessenheim, Gravelines et Cattenom

    Le rapport reprend les principales failles relevées par l’ASN et sur lesquels les exploitants devront travailler pour chaque famille de risques analysée : risque sismique, risque d’inondation, perte des systèmes électriques, perte des systèmes de refroidissement et enfin la gestion d’une crise nucléaire.

    Pour chaque site analysé, les experts relèvent :

    Fessenheim :

    La résistance à un séisme des structures destinées à protéger la centrale d’une inondation n’a pas été analysée dans les stress tests
    L’ASN a demandé à EDF d’évaluer précisément le niveau d’eau qui inonderait le site de Fessenheim si jamais la digue qui le sépare du canal d’Alsace venait à céder
    L’épaisseur du radier ne permet pas de confiner le corium en fusion pendant plus de 24 heures, délai au delà duquel le corium aura transpercé la dalle de béton
    Fessenheim (comme a Gravelines) est particulièrement sensible aux agressions externes dans la mesure où il n’y a qu’une simple enceinte de confinement avec un liner (paroi métallique de 6 mm d’épaisseur).

    Gravelines :

    La centrale de Gravelines doit effectuer un certain nombre d’améliorations sur la prise en compte du risque sismique, les travaux qui avaient déjà commencé sur le réacteur n°1 s’achèveront sur les 5 autres d’ici à 2017
    L’ASN a demandé à EDF de mener des études additionnelles sur la tenue des murs du canal au risque sismique notamment afin de s’assurer du maintien du système de refroidissement assuré par ce canal
    La centrale n’est pas protégée contre une éventuelle fuite de gaz toxique sur un site voisin qui nécessiterait l’évacuation des travailleurs de la centrale

    Cattenom :

    A l’inverse des deux autres centrales, la centrales dispose d’un double niveau de confinement avec deux parois en béton, ce qui la rend plus résistante aux agressions extérieures. En revanche l’absence de liner métallique interne la rend plus exposée aux agressions internes comme une explosion d’hydrogène

    Mais les experts de Greenpeace sont allés au delà du travail de l’ASN, soulignant au sujet des réacteurs de 900 MW et de 1300 MW que :

    Le vieillissement des centrales peut jouer un rôle dans l’aggravation du phénomène accidentel voire provoquer le phénomène accidentel, comme par exemples les micro fissures découvertes sur la cuve du réacteur n°1 de Gravelines
    L’usage de gaines de combustibles en zirconium joue un rôle non négligeable dans le rejet d’hydrogène et le risque d’explosion en situation de dénoyage des combustibles (les assemblages combustibles ne sont plus submergés dans l’eau mais sont à l’air libre)
    De même le recours à la sous-traitance n’a pas été traité de façon à parvenir à le conclusion qu’il était compatible avec la sûreté et la radioprotection

    Les tests de résistance auxquels sont soumises les centrales nucléaires européennes ne sont pas fiables. ils ne semblent constituer, pour l’instant, qu’une tentative pour restaurer la confiance dans le nucléaire…

    Face aux conclusions de l’étude commandée par Greenpeace, la fermeture immédiate de Fessenheim s’impose. Greenpeace souhaite que l’ASN travaille sur les nivaux de risques et de dangerosité… afin d’identifier les autres fermetures nécessaires.

  • Victoire pour les océans, et les pêcheurs artisans africains

    Communiqué de Greenpeace

    Début mai, le gouvernement du Sénégal a finalement annulé les autorisations de pêche qui avaient été octroyées aux 29 chalutiers pélagiques étrangers opérant dans les eaux sénégalaises.

    Cette très bonne décision va bénéficier aux pêcheurs artisans locaux, qui voyaient leurs ressources diminuer du fait de la surpêche pratiquée par ces navires étrangers.

    Il y a quelques mois, en pleine campagne présidentielle au Sénégal, Macky Sall, alors candidat, avait1292331828P%C3%AAche.gif rencontré des représentants de Greenpeace basés à Dakar. A l’issue de ce rendez-vous, il avait publiquement déclaré qu’il agirait, une fois élu, pour mettre fin au pillage des eaux sénégalaises par les bateaux étrangers. Il vient donc de tenir sa promesse.

    Cette rencontre a eu lieu alors que les équipes de Greenpeace menaient une mission à bord de l’Arctic Sunrise en mars-avril dans les eaux ouest africaines. Cette expédition a été le point d’orgue d’une campagne de terrain, menée avec la population sénégalaise et les pêcheurs artisans locaux, pour réclamer plus d’équité dans le partage des ressources halieutiques et une meilleure protection pour les océans ouest africains.

    Bon nombre des énormes chalutiers qui viennent piller les mers d’Afrique viennent d’Europe. L’Union européenne doit prendre ses responsabilités et s’inspirer de cette décision des dirigeants africains. Plutôt que d’envoyer les navires en surnombre de sa flotte pêcher dans les eaux des pays en développement, la politique commune des pêches européenne, actuellement en pleine réforme, devrait limiter le nombre de bateaux industriels de pêches et favoriser une pêche locale plus responsable, une pêche artisanale.

  • Nucleaire : le danger principal viendra de ...

    Un militant de Greenpeace a réussi à survoler la centrale du Bugey ce matin, démontrant l'insuffisance de la protection aérienne pour les centrales nucléaires.

    Comme  l'écrit Greenpeace, "Ce survol illustre la vulnérabilité des sites nucléaires français face à la menace d’une attaque aérienne. Alors que l’Allemagne a pris en compte la chute d’avion dans ses tests de sûreté, la France refuse toujours d’analyser ce risque pour nos centrales ! "

    Il est consternant de constater que, dans ce domaine très sensible, les autorités réagissent souvent après coup, et n'anticipent pas tous les accidents possibles. On a vu après Fukushima l'agence de sûreté nucléaire exiger des travaux importants de mise en sécurité des installations françaises. A Fessenheim, construit en zone à risque de séisme, il faudrait installer un radier sous la centrale, ce qui représente un coût considérable. On est consterné de voir qu'il a fallu un drame au Japon pour sécuriser des centrales qui fonctionnent depuis des décennies. Les tremblements de terre ne sont pourtant pas des inventions nouvelles.

    Greenpeace met l'accent sur une autre faiblesse, la chute provoquée ou accidentelle d'un avion sur le dôme d'une centrale. Souvenez-vous après les attentats du 11 septembre des batteries anti-aériennes avaient été installées à Chooz. Ce point faible est repertorié, mais les responsables ne veulent pas le reconnaître et en tirer les conclusions qui s'imposent.

    Les responsables d'EDF affirment qu'aujourd'hui les sécurités ont bien fonctionnée, car le militant a été rapidement arrété. Le but n'était pas de ne pas se faire repérer, au contraire. Par contre il vient d'être démontré qu'un survol de la zone "sécurisée" est possible et à partir de là de nombreuses failles peuvent être ouvertes.

    Sur une installation aussi complexe qu'une centrale nucléaire, le risque zéro ne sera jamais possible. Une erreur humaine, une défaillance technique, une malveillance ou un attentat, un phénomène naturel inhabituel, ou la combinaison de plusieurs de ces éléments, comment serait-il possible de se prémunir contre tout cela ?

    Si cela est également vrai pour toutes les installations conçues et pilotées par l'homme, aucune autre ne présente les mêmes dangers en cas d'accident.

    Faut-il rappeler qu'après Three Mile Island, Tchernobyl et Fukushima, nous ne sommes plus dans le fantasme de quelques illuminés, mais dans une dure réalité.

    Après les USA, l'ex URSS et le Japon, faudra-t-il attendre un accident de ce niveau en Europe avant que nos dirigeants décident enfin de sortir du nucléaire.

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    © Lagazeta / Greenpeace

  • Hommage à Moebius

    Moebius, créateur de BD, vient de disparaître. Greenpeace lui rend hommage en publiant un dessin qu'il avait réalisé pour l'association de défense de la Terre.

     

     

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  • EPR : des retards, et des frais

    Communiqué de Greenpeace

     

    L’opérateur finlandais Teollisuuden Voima (TVO) a évoqué ce mercredi des retards dans les travaux de construction de la troisième tranche de la centrale nucléaire finlandaise d’Olkiluoto. La mise en service, prévue en 2013, pourrait donc être encore repoussée… Même si cela n’est pas totalement une surprise : en juillet dernier, Greenpeace publiait une analyse des derniers rapports de sûreté de l’autorité finlandaise STUK, qui révélaient une accumulation de nouveaux problèmes sur le chantier, susceptibles d’entraîner des retards additionnels.

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    Cette nouvelle intervient au moment où Marc Goua, député, rend un pré rapport à la Commission des Finances de l’Assemblée Nationale. Selon ce rapport présenté mardi par le député à la commission des Finances de l’Assemblée nationale, Areva va devoir inscrire de nouvelles provisions dans ses comptes pour faire face aux coûts de l’EPR finlandais et aux coûts d’acquisition des mines d’uranium en Afrique.

    Le rapporteur souligne ainsi dans son rapport d’étape qu’Areva a enregistré une 8ème provision pour l’EPR finlandais en 2010, pour un total de 2,6 milliards d’euros, provision directement liée aux surcoûts et aux retards successifs du chantier. Car chaque malfaçon constatée sur le chantier EPR entraîne des nouveaux délais : au final, la perte estimée du projet s’élève à 2,6 milliards d’euros au 31 décembre 2010 pour Areva.
    En avril 2009, TVO a réclamé 1,4 milliard d’euros au consortium (composé d’AREVA NP et Siemens AG à respectivement 73% et 27%). Aucune provision n’est constituée à ce titre par le consortium. Le contentieux est en cours, le consortium ayant contesté les faits. (voir le document de référence Areva 2010 page 261).

    Ce nouveau délai annoncé aujourd’hui par TVO viendrait ajouter un nouveau surcoût (actuellement le prix est de 5,6 mds d’euros officiellement contre 3 milliards annoncés lors de la vente) . Comme Marc Goua le pressentait, Areva devrait donc à nouveau devoir provisionner pour faire face… Dès lors une question s’impose de combien sera la nouvelle provision et comment ces pertes seront elles financées ? Un EPR finlandais au coût astronomique… Alors qu’un EPR est en ce moment en construction en France, à Flamanville, ainsi que deux en Chine !

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    Où Areva va-t-elle trouver ces milliards supplémentaires ?

    L’État français détient 87% du capital d’Areva. L’année dernière, l’État actionnaire a poussé Areva à vendre sa filiale T&D, afin de “récupérer” 4 milliards d’Euros …
    En novembre 2010, lorsque l’État souhaitait ouvrir le capital d’Areva, le Qatar avait valorisé l’entreprise à hauteur de 8 milliards d’euros, un chiffre très en-deçà des valorisations réalisées en interne par le groupe Areva, pour qui la seule activité d’extraction d’uranium est estimée entre 6 et 7 milliards d’euros… L’ensemble du groupe, selon l’Etat actionnaire, valait entre 12 et 14 milliards d’euros.

    Aujourd’hui pour provisionner, les solutions ne semblent pas multiples : une ouverture du capital pourrait s’imposer … Mais quelle marge de négociation reste-t-il aujourd’hui à l’État face aux Qatari ?
    Le nouveau président du directoire d’Areva, Luc Oursel, doit être entendu mercredi par la Commission des affaires économiques de l’Assemblée, une occasion pour lui de faire toute la transparence sur le montant total des provisions nécessaires pour le chantier de l’epr finlandais.


  • Marée noire en Mer du Nord : Shell ne dit rien

    Communiqué de Greenpeace

     

    Au moment où nous écrivons, Shell s’efforce de contenir une fuite provenant d’une conduite d’écoulement de la plateforme Gannet Alpha, à 180 kilomètres à l’est de la ville écossaise d’Aberdeen. Cette fuite serait déjà, selon les premières analyses, le pire cas de marée noire dans les eaux britanniques depuis plus d’une décennie. Face à cette catastrophe, Shell a choisi de se complaire dans un greenwashing des plus osés, requalifiant la marée noire de « pétrole brillant », et ne donnant absolument pas d’information sur l’accident.

    L’oléoduc a commencé à fuir mercredi 10 août; Shell ne le confirmant publiquement que le … vendredi !GP0NKZ_layout_edit.jpg Cela fait donc une semaine, mais nous manquons encore d’informations pour évaluer l’ampleur des dégâts. Shell n’a pas confirmé combien de pétrole s’était échappé (même si cette quantité est évaluée à plus de 200 tonnes c’est à dire plus de 1300 barils, par la compagnie elle-même ) et le géant pétrolier assure au public que la fuite est « sous contrôle »… alors que selon de nombreux rapports, le pétrole continue de se répandre de la plate-forme Alpha Gannet.

    Shell reste dans le flou total

    Alors qu’un deuxième point de fuite a été évoqué par le directeur technique des activités d’exploration et de production de Shell en Europe lui même, la compagnie maintient que tout est sous contrôle. Or, de son propre aveu, la compagnie demeure incapable d’identifier la cause de la pire marée noire à toucher la mer du Nord en dix ans, la porte-parole de Shell, Sally Hepton, a indiqué mercredi 17 août que la compagnie pétrolière tente toujours de repérer et de colmater la fuite.

    Voir les communiqués de la compagnie sur la crise

    Cette nouvelle catastrophe pose une fois encore la question de la fiabilité des installations offshore en Mer du Nord. Le forage en mer du Nord est régulièrement présenté comme une absolue référence en matière de règlements de sécurité, et les responsables politiques britanniques n’ont cessé de soutenir que le risque d’un « Deepwater Horizon » au Royaume-Uni était extrêmement faible. En fait, ce risque a été considéré comme tellement minime que les compagnies pétrolières, (BP notamment ), ont décidé de ne pas le prendre en compte dans leurs projets.
    Le fait que les accidents peuvent évidemment survenir et surviennent !

    Les inquiétantes ambitions des pétroliers en Arctique

    Les événements actuellement en cours en mer du Nord sont également inquiétants sur un autre point : Shell est parmi les entreprises qui cherchent à se lancer dans la course au forage à risque dans l’Arctique. Et si Shell ne peut empêcher une marée noire dans l’ »ultra sûre » Mer du Nord, nous devons nous demander comment la compagnie compte gérer un accident similaire en Arctique, où les conditions extrêmes signifient que tout déversement de pétrole serait quasiment impossible à nettoyer?

    L’ Arctique, un des derniers endroits protégés de la planète, est l’habitat d’oiseaux et de mammifères marins uniques au monde. Mais la région Arctique renfermerait 90 milliards de barils de pétrole qu’il est techniquement possible de récupérer, dont 84 % se trouvent en mer. Une marée noire y aurait des conséquences fatales.
    Les dangers de l’exploitation pétrolière en Arctique sont immenses. Il faudrait bien plus de temps à une marée noire pour se dissiper dans des eaux proches d’un état de glace que dans des eaux plus tempérées. Températures glaciales, conditions climatiques extrêmes et éloignement géographique constituent de sérieux obstacles aux interventions de dépollution. De plus, la présence de nappes d’hydrocarbure dans les eaux arctiques serait synonyme d’empoisonnement pour un écosystème marin unique au monde. Les industriels sont incapables de garantir qu’une marée noire ne surviendra pas, et leurs plans d’intervention en cas de catastrophe restent largement inadaptés.

    Hasard du calendrier, Shell tient en ce moment même un « chat » sur internet sur ce sujet intitulé : « Développer les ressources en Arctique de manière sûre et responsable »…

    Espérons que les questions seront nombreuses car nous ne pouvons pas laisser l’Arctique, l’un des derniers territoires sauvages de la planète, aux mains des pétroliers avides d’or noir !