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greenpeace - Page 41

  • le charbon, c'est dépassé

    Paris, le 23 juin 2009 - Ce matin, à 10h00, les activistes de Greenpeace ont déversé 8 tonnes de charbon devant le ministère de l'environnement pour protester contre l'implantation d'un terminal de charbon à Cherbourg. Six activistes se sont également enchaînés sur le tas de charbon devant le portail du ministère

     

    Par cette action, ils demandent de manière très explicite au ministre de l'environnement, M. Borloo, qu'il se prononce dès maintenant contre ce projet. Cette action fait suite à une campagne de mobilisation organisée sur internet par Greenpeace, demandant aux internautes concernés par la lutte contre les changements climatiques de soutenir cette opposition. Elle est la traduction dans la réalité d'une cyber mobilisation qui a rassemblé à ce jour 9000 personnes. Plus d'information sur http://www.greenpeace.fr/stop-charbon/

    Ce terminal devrait voir transiter jusqu'à 4 millions de tonnes de charbon par an en provenance de Colombie et à destination le-23-juin-2009-des-activiste.jpgdes centrales à charbon britanniques. Ainsi, la France viendrait ajouter un projet supplémentaire, en plus de la création très controversée d'une mine dans la Nièvre, à la cinquantaine de projets charbonniers prévus en Europe. La filière charbon et ses centrales de production d'électricité représentent 30% des émissions de CO2 mondiales. Il s'agit donc de la cause n°1 des changements climatiques.

    Le ministre doit se prononcer et dire non à la matière première du changement climatique. Ce projet de terminal charbonnier est en incohérence totale avec les ambitions françaises en matière de lutte contre les changements climatiques. D'un coté, le Président Sarkozy et son ministre d'Etat multiplient les discours incantatoires, notamment en vue des négociations internationales sur le climat, de l'autre, en acceptant un tel projet, ils alimentent la filière et la manière de produire de l'électricité la plus émettrice qui soit : le charbon.

    Pour l'heure, le projet a été soumis à autorisation et enquête publique par le pétitionnaire, la SAS Cherbourg Terminal Vrac. Face à une opposition et une mobilisation importante contre ce projet à Cherbourg et dans la région, face à certaines incohérences du dossier, celui-ci va faire l'objet d'une nouvelle enquête publique à la rentrée prochaine.

    Pour l'instant, le Ministère de l'Environnement ne s'est pas exprimé face aux demandes répétées de Greenpeace. Il est pourtant en mesure, avec le préfet de la Manche, d'autoriser ou non ce projet. « Le gouvernement français ne peut pas valider un tel projet et –pour créer quelques dizaines d'emplois et réanimer le port de Cherbourg- faire entrer la France dans une nouvelle « ère du charbon » . Le charbon c'est très clairement l'énergie du passé, celle de la révolution industrielle ! », explique Emilie Johann, chargée de campagne climat pour Greenpeace. « Quelle sera la légitimité de la France à Copenhague si elle autorise ce projet ? Surtout quand on sait que les pays industrialisés doivent réduire leurs émissions de GES de 40% d'ici 2020. »

    Des scénarios alternatifs existent. Ils misent sur les renouvelables et l'efficacité énergétiques. Ces énergies nouvelles créeront beaucoup plus d'emplois pérennes que ne le feront jamais un terminal ou une centrale à charbon.

    Greenpeace attend une réponse de la part du ministre de l'environnement.

     

  • Espionnage de Greenpeace : depuis combien de temps ?

    De nouveaux éléments connus ce jour laissent apparaître que l'espionnage de Greenpeace par EDF soit ancien, et qu'il ne peut pas être considéré comme un "accident" dont l'entreprise ignorait l'existence.

    L'association réagit à cette évolution du dossier, et demande que le patron d'EDF soit suspendu. Voici un extrait du communiqué de Greenpeace :


    Paris, le 16 avril 2009. Selon les éléments du dossier d'instruction dont Greenpeace a pris connaissance et d'autres révélés par Mediapart ce 3259337.jpgmatin, l'espionnage ordonné par EDF à l'encontre de Greenpeace remonte au moins à 2004 et impliquait toutes sortes d'opérations de surveillance, physiques comme informatiques. Il ressort également du dossier qu'EDF s'est intéressée aux activités de Greenpeace au Royaume-Uni, en Belgique et en Espagne.

    Devant l'extrême gravité de ces nouveaux éléments, Greenpeace demande à M.Borloo, ministre de tutelle d'EDF, de suspendre son PDG, M.Gadonneix, et de mettre en place une commission indépendante d'évaluation de l'industrie nucléaire en France. Le gouvernement français se doit de remettre à plat un système énergétique qui appelle naturellement à de telles dérives. Greenpeace, partie civile dans cette affaire, est par ailleurs auditionnée cet après-midi à 16h par le juge d'instruction Cassuto à Nanterre.

  • Espionnage par EDF : nucléaire ou démocratie

    Voici la position de greenpeace, suite aux révélations des pratiques d'espionnage d'EDF





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    FranceParis, le 10 avril 2009. Petit à petit, le voile se lève sur les pratiques scandaleuses de l’opérateur public d’électricité. Acculée, EDF ne nie plus. La face cachée d’une industrie qui se croit tout permis apparaît au grand jour… Barbouzeries et culture du secret, espionnage et musellement de ses détracteurs, coups bas et mensonges au plus haut niveau… Nucléaire et transparence sont décidemment antinomiques. Le nucléaire est un danger pour la démocratie comme pour l’avenir de notre planète.

    La suspension en fin d’après-midi vendredi 10 avril des deux « responsables » chez EDF de ces pratiques inadmissibles ne doit pas exonérer la direction générale de l’entreprise publique et son PDG, M.Gadonneix, de rendre publiquement des comptes. Elle ne doit surtout pas exonérer le gouvernement français d’une remise à plat d’un système énergétique qui appelle naturellement à de telles dérives.

    « Si les choses étaient vraies, dans quel pays vivrait-on ?» se demandait lors de l’explosion de cette affaire, M.Borloo, ministre de l’environnement et ministre de tutelle d’EDF. La réponse tombe sous le sens : on vit au pays du tout nucléaire, au pays où EDF et Areva sont rois, au pays ou le Président de la République, M.Sarkozy, peut décider sur un simple coup de tête, sans la moindre consultation ni expertise économique, de la création d’un 2e réacteur EPR, au pays ou les intérêts d’EDF et d’Areva guident ceux du gouvernement.

    Il est temps d’avoir enfin un vrai débat démocratique sur la place du nucléaire en France. Le pays a besoin d’une énergie citoyenne, décentralisée et transparente, une énergie qui se mette au service des citoyens et de la planète et non contre eux, une énergie qui relève enfin le défi des changements climatiques.

  • Espionnage de Greenpeace : c'était bien EDF

    EDF vient de suspendre deux de ses hauts responsables de la sécurité, confirmant ainsi l'implication de l'entreprise dans l'espionnage de Greenpeace. Reste à savoir jusqu'à quel niveau les dirigeants d'EDF étaient au courant de ces pratiques.

    Nous avons toujours dénoncé qu'un état qui privilégie le nucléaire allait de pair avec un état policier : en voici une confrmation de plus.

    Les faits raportés par l'AFP :


    ALeqM5gXfEqhrea6y9DA12J6H2O1KeI-lgDeux hauts responsables de la sécurité d'EDF, dont Pierre François, mis en examen pour "complicité d'intrusion informatique" au préjudice de Greenpeace, ont été relevés provisoirement de leurs fonctions par leur entreprise après de nouvelles révélations dans l'affaire.

    La décision visant Pierre François, numéro deux de la sécurité d'EDF, et son supérieur hiérarchique Pascal Durieux, placé sous le statut de témoin assisté par le magistrat de Nanterre en charge de l'instruction Thomas Cassuto, a été prise pour "pour garantir la sérénité nécessaire au bon déroulement de l'enquête", a précisé le groupe, qui y voit une "mesure de précaution".

    EDF ajoute qu'"un contrat de veille avec la société Securewyse (...) signé en dérogation aux règles du Groupe" a été "résilié".

    Ce nouvel épisode semble donner du crédit aux révélations faites mercredi par le Canard Enchaîné, qui avait évoqué un contrat passé avec Securewyse, une officine basée à Lausanne, pour surveiller une autre organisation écologiste, l'association "Sortir du nucléaire".

    Depuis la révélation du volet "Greenpeace" de l'affaire, le groupe, numéro un mondial du nucléaire, s'est toujours présenté comme "une victime" des "agissements" de l'officine privée Kargus Consultant, avec laquelle il avait pourtant conclu un contrat de "veille stratégique" en 2006.

    EDF reconnaît cependant réaliser "comme toutes les entreprises industrielles (...) une veille constante des informations susceptibles de concerner son activité", pour protéger la sécurité de ses sites, en assurant que tout se déroule "dans le strict respect des dispositions légales".ALeqM5ipAuHxjQFneuOfbc_nfFEdIhHdnw

    Selon l'ex-directeur des campagnes de Greenpeace France, Yannick Jadot, "on se retrouve" au contraire dans un dossier d'espionnage "qui très clairement implique, à ce moment de l'instruction, une forte responsabilité d'EDF au plus haut niveau."

    L'informaticien Alain Quiros et le patron de Kargus Consultant, Thierry Lorho, tous deux mis en examen dans le dossier, ont confirmé au juge "avoir mené ce travail à la demande d'EDF et à la demande de" Pierre François, a ajouté M. Jadot vendredi, après avoir eu pour la première fois accès au dossier en tant que partie civile.

    Aujourd'hui tête de liste "Europe Ecologie" pour les élections européennes dans l'Ouest, M. Jadot a aussi confirmé les récentes révélations du Canard Enchaîné sur la saisie par les enquêteurs, dans le bureau de Pierre François, d'un CD-ROM contenant des fichiers prélevés dans le système informatique de Greenpeace.

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  • Dénégations d’EDF : de qui se moque-t-on ?

    EDF, entreprise nationale, semble craindre les actions de greenpeace et la diffusion d'informations "sensibles" par cette association. Des informations récentes tendent à démontrer qu'EDF ne regardait pas aux moyens utilisés . Bien entendu, l'entreprise possède par sa richesse et sa position des moyens considérables pour sa propre communication. Mais elle aussi des moyens d'espionnage tout à fait illégaux. Greenpeace dénonce ces pratiques scandaleuses dans un communiqué :

     

     

    Paris, le 8 avril 2009. Selon les révélations du Canard Enchaîné du mercredi 8 avril, l’espionnage dont a été victime Greenpeace ne serait pas qu’informatique. Un hangar servant d’entrepôt de matériel pour l’association aurait lui aussi été espionné. De plus, le recours à des officines privées pour espionner ses détracteurs semble être monnaie courante chez l’opérateur public d’électricité.

    Il est temps pour M. Borloo, ministre de tutelle d’EDF, et M. Gadonneix, son PDG, de tirer les conséquences de ces pratiques scandaleuses. En attendant que toute la lumière soit faite, les fonctions du directeur de la sécurité d’EDF, le contre-amiral Durieux, doivent immédiatement être suspendues.

    « De qui se moque EDF ? Sa ligne de défense ne tient pas ! déclare Pascal Husting, directeur général de Greenpeace France. Cette affaire action-blocage-epr-flamanville-1.jpgd’espionnage n’est pas le fait isolé d’un hacker irresponsable. Elle témoigne de la volonté manifeste d’espionner l’ensemble de notre travail… Dans ces conditions, l’opération de communication de M.Gadonneix, PDG d’EDF, dans Le Monde d’aujourd’hui est parfaitement indécente ! En attendant que toute la lumière soit faite sur cette affaire, il devrait plutôt prendre ses responsabilités et, dans un premier temps, suspendre les fonctions de Pascal Durieux, le responsable hiérarchique de la cellule d’espionnage qu’EDF avait mis en place. »

    EDF semble considérer que tout ce qui peut nuire à ses ambitions commerciales devait être espionné et torpillé, au mépris total de la loi. Or, Greenpeace a toujours pointé du doigt l’ineptie de ce projet industriel qu’est l’EPR : il est inutile d’un point de vue énergétique, puisque la France exporte déjà de l’électricité, il est très coûteux, et il est très peu créateur d’emploi. Rappelons qu’à investissement égal, les économies d’énergie et les renouvelables créent quinze fois plus d’emplois que le nucléaire… Comment peut-on dans ses conditions avoir le culot d’affirmer, comme M.Gadonneix, que « la compétitivité du nucléaire a entièrement bénéficié aux consommateurs » ? !

    L’EPR : un naufrage annoncé

    Le PDG d’EDF a beau se faire fort de vanter la réussite du réacteur EPR, depuis 2006, la vitrine que se devait d’être Flamanville s’est très largement fendue : le chantier a pris des années de retard, le budget a déjà dépassé de 20% les prévisions les plus hautes. M. Gadonneix souhaite pourtant « vendre des clones de Flamanville » !... Quant au chantier de l’EPR finlandais, sa facture a grimpé de 50% et il accuse la bagatelle de 38 mois de retard…

    Greenpeace continuera de l’affirmer : en France comme en Finlande, l’EPR est un naufrage industriel, énergétique, écologique et économique. Dans ces conditions, continuer à le promouvoir partout dans le monde tient de l’aveuglement le plus irresponsable.

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  • Pêche à la baleine :Greenpeace poursuivi

    Greenpeace a mis en évidence un trafic de viande de baleine au Japon . Les militants locaux ont saisi la police locale, mais l'affaire a été classée très rapidement, et ce sont les militants japonais qui se retrouvent en prison pour vol .

    Arrêtez-moi aussi ! La chasse baleinière en justice, pas ses opposants!

    Paris, le 9 décembre 2008 – Vers 15h, devant l’ambassade du Japon à Paris, une quinzaine d’activistes de Greenpeace ont demandé la fin chasse_baleines1-300x199.jpgdes persécutions politiques contre 2 militants japonais de l’association. Ils ont déployé une banderole en japonais et en français avec le message « Chasse à la baleine en justice ! ». Les activistes, dont certains étaient menottés se sont déclarés « co-accusés » de leurs collègues japonais.

    Au même moment, alors que l’on célèbre le 60ème anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, les directeurs exécutifs des bureaux de Greenpeace Japon, Allemagne, Pays-Bas, Brésil, Suisse, USA, Nordique, se sont présentés comme co-accusés, au bureau du 1er ministre japonais. Toute la journée, des actions similaires se déroulent sur les 5 continents devant les ambassades japonaises des pays dans lesquels Greenpeace est présent.

    Greenpeace demande la fin immédiate de la persécution politique dont sont victimes au Japon Junichi Sato et Toru Suzuki. En effet, en mai 2008, une enquête menée par Greenpeace avait permis de mettre en évidence un vaste marché noir de viande de baleine volée impliquant l’ensemble des acteurs du programme de la chasse photo_0302_459_306_19763.jpgà la baleine. Les autorités japonaises ont réagit à ce scandale par des poursuites : elles ont arrêté Junichi Sato et Toru Suzuki et perquisitionné le bureau de Greenpeace. Les deux activistes -qui attendent leur procès pour début 2009- sont en liberté sous caution, ce qui les empêche de poursuivre leur campagne contre la chasse à la baleine. Ils risquent jusqu’à 10 années d’emprisonnement.

    Si le premier ministre japonais ne répond pas à leur demande, les « co-accusés » réclament d’être eux aussi arrêtés pour avoir osé protéger les baleines. « Si Junichi Sato et Toru Suzuki sont jugés pour avoir chasse-baleine.jpgdénoncé un détournement de viande et pour s’être opposés au programme de chasse soit disant scientifique du gouvernement japonais dans l’océan austral, le gouvernement japonais doit savoir qu’il devrait tous nous arrêter », a déclaré François Chartier chargé de la campagne océan de Greenpeace France, devant l’ambassade du Japon à Paris. « Ce ne sont pas les activistes de Greenpeace qui doivent être jugés mais ce programme gouvernemental de chasse dans les sanctuaires de l’océan antarctique ».

     

  • Requiem pour un thon

    Paris, le 25 novembre 2008 –Réunie à Marrakech depuis le 17 novembre, l’ICCAT (Commission Internationale pour la Conservation des Thonidés de l’Atlantique) a rendu la nuit dernière son verdict concernant la pêcherie du thon rouge de Méditerranée : autorisation de prise de 17-novembre-2008-greenpeace.jpg22 000 tonnes pour 2009 alors que les scientifiques recommandaient un niveau maximum de 15000 tonnes. Une décision désastreuse et honteuse pour Greenpeace qui montre l’incapacité de l’ICCAT d’adopter la moindre mesure permettant de reconstituer le stock de thon rouge qui est au bord de l’effondrement.

    Durant les négociations, l’Union européenne a réussi à imposer des mesures en contradiction totale avec les recommandations des scientifiques en matière de réduction des captures et de protection des zones de reproduction du thon rouge. Les Etats favorables à des mesures fortes pour la conservation du thon rouge, comme le Japon, les Etats-Unis, le Canada, le Mexique, le Brésil, la Norvège et l’Islande n’ont pas pu résister aux pressions de l’UE. En outre, la pression des pays européens a été si forte qu’ils ont même réussi à éviter d’avoir à restituer leurs captures illégales et dépassements de quotas de 2007.

    ou-est-passe-le-thon-rouge.jpg« La partie est finie, le cynisme a prévalu et l’ICCAT a manqué la dernière chance pour éviter l’effondrement du stock de thon rouge de Méditerranée » déclare François Chartier chargé de campagne océan à Greenpeace France. « Le thon rouge est maintenant une espèce en danger, tout comme la pêche dont l’avenir est menacé. Il est temps de se tourner vers des conventions comme la CITES (Convention Internationale pour le Commerce des Espèces Menacées) pour imposer des mesures de restriction du commerce international. La semaine de réunion qui vient de s’écouler a montré que l’ICCAT n’est qu’une farce, les gouvernements et l’industrie se sont livrés à un vaste marchandage pour sauver leurs intérêts et se partager les derniers thons. »

    Greenpeace demandait une fermeture immédiate de la pêcherie, jusqu’à l’adoption d’un plan de gestion en conformité avec les recommandations des scientifiques. En d’autres termes : un niveau de capture réduit à 15727210-889130.jpg 000 T, la mise en place de réserves marines sur les zones de reproduction, une réduction de la capacité ou encore la fermeture de la pêche pendant les périodes de reproduction.

    « La France assurant actuellement la présidence tournante de l’Union Européenne, M. Barnier, ministre de l’agriculture et de la pêche, porte donc une responsabilité toute particulière dans cet échec. En privilégiant les intérêts à court terme de l’industrie, il se rend complice de l’effondrement annoncé du stock de thon rouge et de la disparition d’une activité millénaire », conclut François Chartier.