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greenpeace - Page 37

  • Greenpeace a bloqué un navire à St-Nazaire pour dénoncer la déforestation en Indonésie

    Communiqué Greenpeace

     

    bt-nazaireCe jeudi, durant huit heures, nos activistes ont empêché un navire en provenance d’Indonésie de décharger 15 000 tonnes de tourteaux de palme au port de Montoir-de-Bretagne (à 5 km de Saint-Nazaire). Ces tourteaux sont les résidus solides issus de l’extraction de l’huile des palmiers à huile. En bloquant leur déchargement, Greenpeace protestait contre le développement de l’industrie de l’huile de palme en Indonésie, un développement synonyme de déforestation et d’émissions de gaz à effet de serre.

    Greenpeace demande aux chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union Européenne qui se réunissent actuellement à Bruxelles de s’engager fermement contre la déforestation, dans la perspective du sommet international sur le climat qui s’ouvrira à Copenhague le 7 décembre.

    Jeudi matin, une dizaine de nos activistes ont embarqué sur des bateaux pneumatiques, tandis qu’une dizaine d’autres ont grimpé sur les grues du terminal pour bloquer tout déchargement. Nos militants ont peint en blanc l’inscription ” Climate crime ” (” Crime climatique “) sur la coque du bateau. Des banderoles ont été déployées sur lesquelles on pouvait lire ” Déforestation = changement climatique “.

    Greenpeace rappelle que 20% des émissions mondiales de gaz à effet de serre sont dues à la déforestation. En Indonésie, la destruction massive des forêts tropicales et des tourbières pour y installer des plantations d’huile de palme a fait du pays le troisième émetteur de gaz à effet de serre (après les Etats-Unis et la Chine).

    A Bruxelles comme à Copenhague, la lutte contre la déforestation doit être une des priorités des chefs d’Etat et de gouvernement.

  • moratoire sur les exportations de matières nucléaires

    Greenpeace mène une campagne contre l'exportation de déchets nucléaires vers la Russie.Vous pouvez écrire au ministre en vous connectant sur leur site.

    Voici un extrait de leur communiqué :

     

     

    Alors qu’un navire affrété par Areva quitte ce vendredi Le Havre pour St-Petersbourg, Greenpeace demande au gouvernement français un moratoire sur les exportations de matières nucléaires.

     

    Le départ de ce navire en direction de la Russie illustre une fois de plus le bien-fondé de nos revendications. Nous ne connaissons que partiellement le contenu de ce cargo et ne savons pas ce qu’il deviendra une fois arrivé à destination. Comme d’habitude, les réponses manquent. Au lendemain des scandales concernant le stockage de déchets nucléaires en Russie et la découverte de kilos de plutonium « perdus » à Cadarache, il est intolérable que les industriels du nucléaire, EDF et Areva, continuent en tout impunité ce trafic. Il est inacceptable que ces entreprises et le gouvernement français agissent toujours dans la plus grand opacité quand il s’agit de nucléaire.

    Avec nous, demandez plus de transparence et un débat sur le nucléaire qui n’a jamais eu lieu au grand jour. Écrivez au ministre de l’Environnement, Jean-Louis Borloo, pour lui demander que le gouvernement décrète un moratoire sur les exportations de matière nucléaires jusqu’à ce que les enquêtes en cours aboutissent et que nous en sachions plus sur le circuit de ces déchets

     

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  • Un grand jour pour la forêt amazonienne

    Greenpeace mène depuis longtemps une campagne contre la déforestation en Amazonie.

     

    L'organisation écologique a dénoncé la complicité de grands groupes commerciaux, qui  vivent des produits de l'élevage de bovins dont les territoires de pâturage ont été pris sur la forêt.

    Voici un communiqué de l'ONG, qui explique que sa campagne commence à avoir un retentissement concret:

     

    Un des temps forts de cette campagne avait été en juin dernier la publication d’un rapport de Greenpeace sur la déforestation en Amazonie. Ce rapport montrait, après trois ans d’enquête, que l’élevage était désormais responsable de 80% de cette déforestation et que tout une filière était à réformer. Nous dénoncions les industriels (Bertin, Marfrig, etc.), les distributeurs (Carrefour, Wal-Mart, etc.) et des marques textiles cruppe_9560_090509.jpgcomme Adidas, Nike et Timberland. En se fournissant auprès d’éleveurs brésiliens sans s’interroger sur le rôle de ceux-ci dans la déforestation, ces grands noms se faisaient complices de la destruction de l’Amazonie. Nous leurs demandions donc de mettre en place une chaîne de traçabilité complète du cuir et de la viande.

    Notre rapport a été immédiatement suivi d’effets. Ces derniers mois, de grands noms de l’industrie mondiale du cuir et du bœuf ont repris nos demandes. Bertin, JBS-Friboi, Marfrig et Minerva sont inconnus en France, mais représentent d’énormes parts de marché. En outre, l’Association brésilienne des supermarchés, incluant les groupes Carrefour et Wal-Mart, a annoncé ce 5 octobre qu’elle soutenait également notre appel ” Zéro déforestation “.  Greenpeace remporte aujourd’hui une belle victoire, mais nous restons vigilants. Nous espérons que cet engagement de ces grands noms sera maintenu dans le temps et entraînera celui de tout le secteur. Nous demandons également au gouvernement brésilien de s’engager vigoureusement dans la lutte contre la déforestation. Notre objectif est l’arrêt total de la déforestation au Brésil d’ici à 2015.

    Ce combat contre la déforestation s’inscrit dans un combat plus large pour la préservation du climat, car la déforestation est responsable de 20% des émissions mondiales de gaz à effet de serre (soit plus que le secteur des transports). Vous pouvez nous aider  en signant notre pétition ” Zéro déforestation “. Plus de 80 000 personnes l’ont déjà fait. Cette victoire de Greenpeace est aussi la leur.

     

  • Espionnage de Greenpeace: EDF inculpée

    Greenpeace a été espionné par une agence spécialisée qui travaillait pour EDF.

     

    EDF a affirmé que ce n'était pas elle qui avait donné l'ordre de pratiquer la surveillance de Greenpeace. Une instruction judiciaire est en cours, et des responsables d'EDF ont été entendus par le juge d'instruction. Des responsables de l'entreprise ont été contraints de démissionner. (voir nos notes du mois d'avril 09).

    L'étau se resserre autour d'EDF et de ses dirigeants : le juge vient de mettre en examen l'entreprise. Voici l'info commentée par Le Figaro :

     

    27/08/2009 | Mise à jour : 19:59

    Le groupe EDF a été mis en examen hier à Nanterre par le juge d'instruction en charge de l'affaire d'espionnage informatique présumé de manif-12-07-6.jpgGreenpeace, a annoncé ce soir l'avocat d'EDF, Me Alexis Gublin.

    L'entreprise a été mise en examen pour "complicité et recel d'intrusion frauduleuse dans un système de traitement automatisé", a-t-il précisé.  Interrogé par l'AFP, le parquet de Nanterre a indiqué que cette mise en examen ne figurait pas à l'heure actuelle au dossier.

    "Le juge d'instruction, revenant sur sa décision du 25 juin dernier --confirmant le statut de témoin assisté d'EDF-- a souhaité mettre en examen l'entreprise, sans qu'aucun élément nouveau ne soit intervenu depuis la dernière audition", a expliqué à l'AFP Me Alexis Gublin. "EDF conteste cette décision, qui à ce stade ne préjuge en rien de la responsabilité de l'entreprise, et va engager un recours en demandant l'annulation devant la Chambre de l'Instruction", a-t-il ajouté.

    Le 28 mai, EDF avait été placé en tant que personne morale sous le statut de témoin assisté. Le groupe, qui s'estime "victime" des agissements de la société Kargus Consultant, coupable à ses yeux d'avoir dépassé le cadre d'un contrat de 2006 qui stipulait simplement une "veille" des actions menées par les écologistes, avait tenté de se constituer partie civile.

    Le juge d'instruction de Nanterre en charge de cette affaire Thomas Cassuto avait déclaré irrecevable cette constitution de partie civile, ce qu'a confirmé, le 25 juin, la chambre d'instruction de Versailles. Dans cette affaire, un haut responsable de la sécurité du groupe, Pierre François, a été mis en examen fin mars pour "complicité d'intrusion informatique". Son supérieur hiérarchique, Pierre Durieux, placé sous le statut de témoin assisté dans un premier temps a été mis en examen le 10 juin pour complicité et recel d'intrusion informatique.

    Lien permanent Catégories : écologie Imprimer 0 commentaire Pin it!
  • le charbon, c'est dépassé

    Paris, le 23 juin 2009 - Ce matin, à 10h00, les activistes de Greenpeace ont déversé 8 tonnes de charbon devant le ministère de l'environnement pour protester contre l'implantation d'un terminal de charbon à Cherbourg. Six activistes se sont également enchaînés sur le tas de charbon devant le portail du ministère

     

    Par cette action, ils demandent de manière très explicite au ministre de l'environnement, M. Borloo, qu'il se prononce dès maintenant contre ce projet. Cette action fait suite à une campagne de mobilisation organisée sur internet par Greenpeace, demandant aux internautes concernés par la lutte contre les changements climatiques de soutenir cette opposition. Elle est la traduction dans la réalité d'une cyber mobilisation qui a rassemblé à ce jour 9000 personnes. Plus d'information sur http://www.greenpeace.fr/stop-charbon/

    Ce terminal devrait voir transiter jusqu'à 4 millions de tonnes de charbon par an en provenance de Colombie et à destination le-23-juin-2009-des-activiste.jpgdes centrales à charbon britanniques. Ainsi, la France viendrait ajouter un projet supplémentaire, en plus de la création très controversée d'une mine dans la Nièvre, à la cinquantaine de projets charbonniers prévus en Europe. La filière charbon et ses centrales de production d'électricité représentent 30% des émissions de CO2 mondiales. Il s'agit donc de la cause n°1 des changements climatiques.

    Le ministre doit se prononcer et dire non à la matière première du changement climatique. Ce projet de terminal charbonnier est en incohérence totale avec les ambitions françaises en matière de lutte contre les changements climatiques. D'un coté, le Président Sarkozy et son ministre d'Etat multiplient les discours incantatoires, notamment en vue des négociations internationales sur le climat, de l'autre, en acceptant un tel projet, ils alimentent la filière et la manière de produire de l'électricité la plus émettrice qui soit : le charbon.

    Pour l'heure, le projet a été soumis à autorisation et enquête publique par le pétitionnaire, la SAS Cherbourg Terminal Vrac. Face à une opposition et une mobilisation importante contre ce projet à Cherbourg et dans la région, face à certaines incohérences du dossier, celui-ci va faire l'objet d'une nouvelle enquête publique à la rentrée prochaine.

    Pour l'instant, le Ministère de l'Environnement ne s'est pas exprimé face aux demandes répétées de Greenpeace. Il est pourtant en mesure, avec le préfet de la Manche, d'autoriser ou non ce projet. « Le gouvernement français ne peut pas valider un tel projet et –pour créer quelques dizaines d'emplois et réanimer le port de Cherbourg- faire entrer la France dans une nouvelle « ère du charbon » . Le charbon c'est très clairement l'énergie du passé, celle de la révolution industrielle ! », explique Emilie Johann, chargée de campagne climat pour Greenpeace. « Quelle sera la légitimité de la France à Copenhague si elle autorise ce projet ? Surtout quand on sait que les pays industrialisés doivent réduire leurs émissions de GES de 40% d'ici 2020. »

    Des scénarios alternatifs existent. Ils misent sur les renouvelables et l'efficacité énergétiques. Ces énergies nouvelles créeront beaucoup plus d'emplois pérennes que ne le feront jamais un terminal ou une centrale à charbon.

    Greenpeace attend une réponse de la part du ministre de l'environnement.

     

  • Espionnage de Greenpeace : depuis combien de temps ?

    De nouveaux éléments connus ce jour laissent apparaître que l'espionnage de Greenpeace par EDF soit ancien, et qu'il ne peut pas être considéré comme un "accident" dont l'entreprise ignorait l'existence.

    L'association réagit à cette évolution du dossier, et demande que le patron d'EDF soit suspendu. Voici un extrait du communiqué de Greenpeace :


    Paris, le 16 avril 2009. Selon les éléments du dossier d'instruction dont Greenpeace a pris connaissance et d'autres révélés par Mediapart ce 3259337.jpgmatin, l'espionnage ordonné par EDF à l'encontre de Greenpeace remonte au moins à 2004 et impliquait toutes sortes d'opérations de surveillance, physiques comme informatiques. Il ressort également du dossier qu'EDF s'est intéressée aux activités de Greenpeace au Royaume-Uni, en Belgique et en Espagne.

    Devant l'extrême gravité de ces nouveaux éléments, Greenpeace demande à M.Borloo, ministre de tutelle d'EDF, de suspendre son PDG, M.Gadonneix, et de mettre en place une commission indépendante d'évaluation de l'industrie nucléaire en France. Le gouvernement français se doit de remettre à plat un système énergétique qui appelle naturellement à de telles dérives. Greenpeace, partie civile dans cette affaire, est par ailleurs auditionnée cet après-midi à 16h par le juge d'instruction Cassuto à Nanterre.

  • Espionnage par EDF : nucléaire ou démocratie

    Voici la position de greenpeace, suite aux révélations des pratiques d'espionnage d'EDF





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    FranceParis, le 10 avril 2009. Petit à petit, le voile se lève sur les pratiques scandaleuses de l’opérateur public d’électricité. Acculée, EDF ne nie plus. La face cachée d’une industrie qui se croit tout permis apparaît au grand jour… Barbouzeries et culture du secret, espionnage et musellement de ses détracteurs, coups bas et mensonges au plus haut niveau… Nucléaire et transparence sont décidemment antinomiques. Le nucléaire est un danger pour la démocratie comme pour l’avenir de notre planète.

    La suspension en fin d’après-midi vendredi 10 avril des deux « responsables » chez EDF de ces pratiques inadmissibles ne doit pas exonérer la direction générale de l’entreprise publique et son PDG, M.Gadonneix, de rendre publiquement des comptes. Elle ne doit surtout pas exonérer le gouvernement français d’une remise à plat d’un système énergétique qui appelle naturellement à de telles dérives.

    « Si les choses étaient vraies, dans quel pays vivrait-on ?» se demandait lors de l’explosion de cette affaire, M.Borloo, ministre de l’environnement et ministre de tutelle d’EDF. La réponse tombe sous le sens : on vit au pays du tout nucléaire, au pays où EDF et Areva sont rois, au pays ou le Président de la République, M.Sarkozy, peut décider sur un simple coup de tête, sans la moindre consultation ni expertise économique, de la création d’un 2e réacteur EPR, au pays ou les intérêts d’EDF et d’Areva guident ceux du gouvernement.

    Il est temps d’avoir enfin un vrai débat démocratique sur la place du nucléaire en France. Le pays a besoin d’une énergie citoyenne, décentralisée et transparente, une énergie qui se mette au service des citoyens et de la planète et non contre eux, une énergie qui relève enfin le défi des changements climatiques.