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greenpeace - Page 33

  • Greenpeace dénonce à nouveau le danger des centrales nucléaires

    Par l'intrusion de plus de 20 militants à l'intérieur de l'enceinte de la centrale de Tricastin, Greenpeace a voulu communiquer une fois encore sur les dangers des centrales nucléaires. En ce qui concerne les plus anciennes, plusieurs d'entre elles sont à fermer en priorité

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  • Energie: pour le Medef et les entreprises, surtout ne rien changer et aller dans le mur…

    Communiqué de Greenpeace

    Qui a entendu parler du débat sur la transition énergétique ? Tout laisse à penser que le gouvernement préfère qu’il reste confidentiel. La participation citoyenne est faible et éparse. Et les citoyens s’en plaignent. C’est un des membres du comité de pilotage qui le dit .

     

    Pour les entreprises le traitement est différent… Et certaines en profitent !
    Une offensive a récemment été lancée, d’abord par la voix de Laurence Parisot pour le Medef mercredi puis via le groupe de contact des entreprises de l’énergie lors d’une plénière du débat. Au menu, un ensemble de propositions pour tenter d’imposer leur vision au sein du débat sur la transition énergétique.

    Une priorité : ne rien changer
    Prolonger la durée de vie des centrales nucléaires françaises sous couvert d’une soi-disant compétitivité du modèle du tout nucléaire français, voilà ce que ces entreprises poussent. Et que font-elles de la promesse de François Hollande de réduire à 50% le nucléaire dans le mix électrique d’ici 2025 ?
    Cette démarche va au moins avoir le mérite d’apporter une réponse à une question que beaucoup de Français se posent : qui va décider de l’avenir énergétique de la France ? Le Président de la République au nom de l’intérêt général ou les lobbies obsédés par le mythe du nucléaire ?

    La prolongation : un pari insensé pour l’économie et pour la sûreté

    Nous n’avons aucune idée des coûts futurs de la prolongation, certainement plus élevés que ce R%C3%A9acteurs-nucl%C3%A9aires-en-Belgique-300x199.jpgqu’annonce EDF. Avec les surcoûts futurs liés à la sûreté post-Fukushima ou à la prolongation, ce sera toujours plus d’investissements, jamais moins.
    Prolonger le parc nucléaire français c’est prendre des risques croissants. Les centrales françaises ont 27 années de fonctionnement en moyenne, et jusqu’à parfois 12 années de plus si on compte l’âge des premiers bétons comme aux Etats-Unis. Conçues pour fonctionner 30 ans, les effets de leur vieillissement sont visibles dès 20 ans. La cuve ou l’enceinte de confinement sont par exemple deux pièces majeures ni réparables ni remplaçables. Le Président de l’ASN le disait lui-même récemment lors d’une audition devant l’OPECST. Le directeur de l’IRSN le confirmait lors d’un déplacement ce mardi 24 avril.

    Et l’ASN dans l’histoire ? En misant sur la prolongation des centrales françaises, ces entreprises remettent en cause l’indépendance de l’Autorité de Sureté Nucléaire. Autorité qui est encore loin d’avoir validé les propositions d’EDF concernant les travaux de sûreté post-Fukushima. Et qui peut aussi s’opposer au cas par cas à l’extension de la durée de vie des réacteurs au-delà de 30 ans.

    D’autres voix s’élèvent
    Toutes les entreprises sont-elles si unies derrière la position très défensive et conservatrice défendue par Madame Parisot et certains membres du groupe de contact ? Elles n’ont pas le même intérêt à une vraie transition énergétique. Certaines entreprises défendant des énergies alternatives, à savoir FEE, AFPG, Enerplan, FNB, Amorce, Club Biogaz ATEE se sont désolidarisées des 12 propositions.

    Une vraie transition est possible… Et indispensable !
    Les alternatives compétitives et socialement avantageuses existent face au tout nucléaire. La France a un choix à faire. Il faut être lucide : développer les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique n’est pas compatible avec le maintien du tout nucléaire. Greenpeace publiait et apportait au débat sur l’énergie dès février son scénario de transition énergétique. Les experts du débat, le gouvernement l’ont lu et jugé sérieux. Espérons qu’ils s’en inspirent

    Investir dans la transition énergétique, c’est investir avant tout dans les renouvelables et préparer la fermeture des centrales plutôt que de les prolonger.

    Greenpeace a publié récemment le « portrait robot » des 5 centrales et des 20 réacteurs qui devraient être fermées en priorité :
    Voir la liste des centrales

     


  • Ces précieux pollinisateurs que l’on éradique

    Communiqué de Greenpeace

    Les abeilles domestiques ou mellifères et les abeilles sauvages exercent un rôle majeur dans la production de notre nourriture. D’autres insectes tels que les papillons et les mouches font aussi un précieux travail de pollinisation.

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    Sans eux, les hommes et de nombreuses espèces animales seraient privés d’une partie des aliments constitutifs de leur régime de base. La production mondiale de nourriture dépend à 35% des insectes pollinisateurs. Sur les 100 espèces végétales qui fournissent 90% de la nourriture dans le monde, 71 dépendent des abeilles pour leur pollinisation. 4000 variétés de légumes cultivés en Europe n’existeraient pas sans le travail assidu des abeilles.

    Depuis quelques années, on observe dans le monde entier un déclin massif des abeilles

    Les principales raisons du déclin des abeilles sont multiples : des parasites et maladies comme l’acarien Varroa ou le champignon Nosema ceranae, la disparition des biotopes, les dommages liés aux insecticides et de manière générale, une diminution des résistances immunitaires.

    Un focus particulier doit être fait sur les pesticides

    Greenpeace publie aujourd’hui un rapport intitulé Le déclin des abeilles qui propose une analyse des facteurs mettant en péril les pollinisateurs et l’agriculture en Europe.

    Les pesticides employés principalement dans l’agriculture mais aussi dans les jardins et les parcs affectent les abeilles.
    Les fabricants eux-mêmes ne nient pas qu’un contact direct avec ces produits est extrêmement toxique pour les abeilles. Même exposées à de faibles doses mais de manière constante, les effets sont ravageurs. C’est-à-dire que les abeilles sont non seulement affectées lorsqu’elles sont exposées régulièrement à de faibles doses de pesticides, mais aussi lorsqu’elles sont en contact avec leurs résidus dans le nectar, le pollen et l’eau des plantes de cultures et autres végétaux.

    Les pesticides dits systémiques sont particulièrement dangereux pour les abeilles, car ils ne sont pas seulement pulvérisés sur les végétaux mais pénètrent dans toute la plante. En font partie les insecticides de la classe des néonicotinoïdes utilisés depuis le milieu des années 90 en traitement prophylactique sur les semences ou les sols ou pulvérisés directement sur les cultures. Les néonicotinoïdes sont cent fois plus toxiques que d’autres insecticides. Un seul grain de maïs enduit de 0,5 mg de clothianidine peut tuer 80 000 abeilles.

    Greenpeace révèle dans ce rapport les sept pesticides tueurs d’abeilles qui devraient être interdits en priorité en Europe en raison de leur extrême toxicité pour les abeilles. Il s’agit de l’imidaclopride, du thiaméthoxame, de la clothianidine, du fipronil, du chlorpyriphos, de la cyperméthrine et la deltaméthrine.

    Il faut agir : dès maintenant et sur le long terme !

    Les abeilles sont beaucoup trop précieuses pour que les responsables politiques continuent à rester passifs face à leur déclin spectaculaire. Des mesures doivent être prises !
    D’abord, l’Union européenne doit agir immédiatement afin d’interdire durablement l’ensemble des pesticides les plus destructeurs pour les abeilles.

    L’interdiction des pesticides chimiques doit devenir la norme. Contrairement à l’agriculture conventionnelle, l’agriculture écologique n’utilise aucun insecticide chimique. L’élimination des mauvaises herbes se fait mécaniquement, la biodiversité est la norme. L’agriculture écologique utilise la diversification des cultures comme un outil pour combattre les dégâts des insectes nuisibles dans les champs.

    Il est également nécessaire de mettre en œuvre des mesures de promotion de la biodiversité sur les terres agricoles et de protection et de restauration des écosystèmes pour préserver l’environnement dont les abeilles et autres pollinisateur ont besoin pour vivre. En font partie: les haies, les jachères florales et les réseaux de biotopes.

    Les jardins et parcs naturels où poussent des espèces indigènes sont d’autres atouts. Il faut aussi renoncer aux pesticides chimiques dans ces espaces et favoriser une large biodiversité.

  • Action : Fermez-les !

     Communiqué de Greenpeace

    Ce matin à l’aube, des activistes ont projeté un immense message sur la centrale nucléaire de Fessenheim (Alsace). Le message ? “Pourquoi seulement moi ?“.

    Cette action accompagne la publication d’un rapport qui révèle et analyse les cinq centrales nucléaires françaises à fermer en priorité : Blayais, Bugey, Fessenheim, Gravelines et Tricastin.

     

     

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    photo : (c) Nicolas Chauveau / Greenpeace

     

    Quatre autres sites à fermer !

     

    L’âge, l’inondation, le séisme, mais aussi les problèmes de sûreté sur les cuves, radiers, enceintes de confinement, la puissance, le combustible utilisé…le risque industriel (risques d’explosion, sites Seveso), le risque de chute d’avion, le bassin de population, les villes importantes et frontières à proximité…les vents dominants et l’éventuelle contamination…les impacts socio-économiques potentiels sur l’agriculture, la viticulture, le tourisme ou l’industrie…tous ces critères ont été examinés pour en arriver à déterminer les centrales à fermer en priorité.

  • Citoyens cherchent débat désespérément

    Communiqué de Greenpeace

    Débat : (nm) discussion animée entre plusieurs personnes (Le Petit Larousse)
    Un débat est une discussion ou un ensemble de discussions sur un sujet, précis ou de fond, annoncé à l’avance, à laquelle prennent part des individus ayant des avis, idées, réflexions ou opinions divergentes pour le sujet considéré. (Wikipedia)

    On en conviendra donc. Quelle que soit la source, le débat fait l’unanimité : c’est une discussion… Partons donc à la recherche du débat national sur la transition énergétique.

     

    Il y a quelques mois, déjà, Greenpeace a décidé de ne pas participer au processus officiel. Trop de questions sans réponses, trop de signaux négatifs, trop d’incertitudes sur la volonté de ce gouvernement à mettre en œuvre la transition énergétique, et d’organiser un débat ouvert, transparent, équitable, à même de conclure à la nécessité d’une réorientation profonde de la politique énergétique française.

    L’état des lieux dressé à l’époque n’a malheureusement que peu évolué.

    Sur la forme d’abord : où est le débat ?

    logo-DNTE-588x335.jpgOn peut reconnaître qu’une légère avancée a eu lieu. Le comité de pilotage a été rééquilibré avec l’arrivée de Georges Mercadal, et certains départs. Le groupe d’experts est lui aussi plutôt équilibré (avec Négawatt, Global chance etc…), les groupes de travail sont à l’œuvre.

    Mais dans “débat national sur la transition énergétique”, il y a national … Et là, le bât blesse. On ne peut que regretter l’absence de débat public impliquant les citoyens : un récent sondage IPSOS fait état de 4 personnes sur 5 qui n’ont aucune idée qu’un débat sur l’énergie est en cours. Et on voit mal comment les Français vont pouvoir s’en emparer au regard du dispositif mis en place.
    En région, on dénombre pour le moment à peine 160 débats “labellisés”, dont certains sont des expositions ou des visites de musées! Et si l’on en croit la liste publiée sur le site internet dédié, certaines régions ne sont aujourd’hui pas concernées … En Alsace, pas de débat, en Haute-Normandie pas de débat, en Languedoc-Roussillon, pas de débat.

    Sur le site, la rubrique participative permet aux internautes de publier leurs propositions, de voter pour les propositions les plus pertinentes… Mais pas de répondre, pas de discuter … Pas de débattre donc.

    Certes, une page Facebook, un compte Twitter ont été créés. Mais quelle synthèse sera produite de ces contributions ? Quand ?

    A l’heure actuelle le Conseil national de la transition énergétique, organe central du débat, qui rassemble près de 120 personnes rassemblées au sein de 7 collèges, n’a toujours pas de mode de décision établi. Les parties dialoguent sans savoir comment sera validée la synthèse de leurs débats (synthèse qui servira de fondement au projet de loi). A défaut d’un système de vote (exclu par la Ministre) ou de décision par consensus (ce qui était la méthode du Grenelle), le risque est fort d’aboutir à une synthèse qui reflétera les points de vue des uns et des autres, déjà connus, laissant de faite toute liberté à la Ministre pour orienter le projet de loi comme bon lui semble.
    Pour résumé, il n’y a pas de méthode établie pour aboutir au produit fini du débat.

    Sur le fond, on cherche encore …

    Des sujets essentiels, comme la rénovation thermique des bâtiments, le schéma d’infrastructure des transports ou encore la fiscalité écologique sont aujourd’hui discutés en dehors du processus de débat officiel. Le plan Duflot / Batho sur les bâtiments a été élaboré sans concertation avec les acteurs de la société civile, malgré les promesses de table-ronde, et annoncé aux journalistes par le président de la République avant même d’être présenté au CNDTE.

    Sur les mesures concernant les énergies renouvelables, on attendait plus, voire beaucoup … Et jusqu’ici, les déceptions s’accumulent.

    Le manque d’ambition des mesures urgentes promises pour sauver les filières éolienne et photovoltaïque font douter de la sincérité du gouvernement à enclencher la transition énergétique. Les motifs de doutes sont légion :

    Dans le cas de l’éolien terrestre, les investissements ont fortement baissés, tout comme les niveaux annuels d’installation d’éoliennes. C’est le doute sur la validité du tarif d’achat établi par arrêté en 2008 qui provoque cette situation. Le gouvernement avait annoncé sa volonté d’aller vite sur le sujet mais depuis rien n’a été fait sur ce plan. Autre sujet, l’allègement des procédures administratives de développement des projets éoliens terrestres. Un premier pas vient d’être franchi avec la loi Brottes et la suppression des ZDE (zone de développement éolien) et de l’obligation de développer des parcs de 5 mats minimum. Ces deux mesures devraient raccourcir le temps de développement des projets (un des plus longs d’Europe jusqu’à présent). Cependant, l’ensemble des procédures n’a pas été revu et notamment les déclarations au registre des installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE) qui restent soumise à autorisation.

    installation-eolienne-offshore.jpgDans le cas de l’éolien maritime, sur les 6 GW prévu en 2020 par la loi Grenelle, la moitié des projets seulement a été initiée et reste dans un phase très précoce de projet. Si les autres appels d’offre nécessaires au lancement des projets ne sont pas lancé de manière urgente, l’objectif ne sera pas atteint en 2020, mais en plus la filière porteuse des emplois d’avenir pour EDF-Energie nouvelle, Alstom et Areva ne pourra pas se positionner sur le marché européen (plus de 200GW prévu d’ici 2030) et mondial.

    Malgré un potentiel très fort, la France peine à développer la filière éolienne, importante pour la transition énergétique et qui représente 11000 emplois directs. Les objectifs du Grenelle, pourtant modestes, pourraient ne pas être atteints si le gouvernement ne prend pas les mesures nécessaires.

    Dans le cas du solaire, après plus de 2 ans d’hésitations et de changements sur les tarifs d’achat et plus de 10 000 emplois directs détruits, les tarifs d’achats du solaire ont été rétablis en début d’année à des niveaux permettant d’atteindre 1GW annuel. Dommage que cette limite de 1GW soit imposée comme limite maximale alors que le solaire est aujourd’hui une des sources renouvelables, avec l’éolien terrestre, la plus proche d’atteindre un coût de l’électricité raisonnable. En Allemagne, l’an passé, 7GW ont été installés pour dépasser 30 GW de puissance cumulée et pour la première fois une électricité produite au niveau du prix “réseau” de l’électricité.

    Pour résumé, le Débat National sur la Transition énergétique n’aborde pas les bons sujets, ne donne pas les clés au citoyen pour comprendre les enjeux et participer … Ni échanges de vue, ni vision d’avenir. On ne peut qu’être inquiets de ce que sera le paysage énergétique de la France dans les années à venir.

  • Agriculture : un peu trop de pesticides dans l’air (du temps)

    Communiqué de Greenpeace.

    La France a bien du mal à se passer des pesticides … L’utilisation de pesticides (herbicides, fongicides et insecticides) en France, premier pays consommateur en Europe, a ainsi augmenté de 2,5% en 2011.

    L’agriculture industrielle sur la sellette

    L’actualité agricole ou plutôt l’actualité de l’agriculture intensive et industrielle est on ne peut plus fournie ces derniers temps … Les scandales alimentaires se multiplient. Et les enquêtes et études sur les doses importantes (et dangereuses !) de pesticides utilisées se multiplient.

    Une enquête de l’EFSA vient de confirmer la présence importante de résidus de pesticides dansVisuel_semaine_alternatives_pesticides_2013_bd-295x300.png l’alimentation. Comme tous les ans, l’EFSA vient de publier son rapport sur les résidus de pesticides dans les aliments. La contamination des aliments reste à un haut niveau, avec 65% des fruits et 39% des légumes contenant des résidus en moyenne en Europe selon le plan de surveillance. En effet, selon l’enquête, le niveau de multirésidus est aussi toujours inquiétant.

    Une étude menée par Générations futures, spécialiste des effets des produits phytosanitaires sur la santé et l’environnement, et le laboratoire d’analyses Kudzu Science, dans les vignobles de Listrac-Médoc, a montré la présence accrue de résidus d’herbicides, d’insecticides et de fongicides chez les quinze salariés qui se sont prêtés à l’étude.

    Le déclin des abeilles et autres pollinisateurs est l’une des conséquences les plus visibles et les plus dramatiques de l’industrialisation de l’agriculture et une famille d’insecticides en particulier, les néonicotinoïdes, les met particulièrement en danger. Ses effets sont dévastateurs pour les insectes pollinisateurs : ils provoquent notamment la perte du sens de l’orientation des abeilles, les empêchant de retrouver le chemin vers leur ruche et entraînant leur mort. L’usage de ces pesticides est l’une des raisons bien connues du déclin des abeilles (aux côtés du dérèglement climatique, du développement de parasites, de l’appauvrissement génétique, …) mais c’est surtout une cause sur laquelle on peut agir dès maintenant en interdisant leur usage.

    Et face à tout ça ? On peut agir

    Des initiatives fleurissent, de différentes associations, collectifs … Greenpeace est partenaire cette année de la semaine d’alternatives aux pesticides, organisée du 20 au 30 mars partout en France à l’initiative de l’association Générations Futures. Plus d’une dizaine de groupes locaux de Greenpeace vont y participer en organisant des actions de sensibilisation variées : stands sur des marchés, projections, interpellation d’élus, sensibilisation dans la rue.

    Pendant les 10 premiers jours du printemps, période de reprise des épandages de pesticides, le public est invité à mieux s’informer sur les enjeux tant sanitaires qu’environnementaux des pesticides et sur les alternatives…

    Rejoignez les militants de Greenpeace et de toutes les associations partenaires, ils se passe sûrement quelque chose près de chez vous !!

    Mobilisons-nous pour une agriculture écologique, seule à garantir des pratiques agricoles et une alimentation saines aujourd’hui et pour les générations futures.
    Cette agriculture repose sur la biodiversité, sur la protection des sols, des eaux et du climat et ne contamine pas l’environnement avec des produits chimiques ou des OGM.

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  • Arctique 2 – Industrie pétrolière 0

    Un communiqué de Greenpeace

    La série d’échecs spectaculaires vécus par Shell au large de l’Alaska n’est pas passée inaperçue dans les sièges sociaux des compagnies pétrolières. La société d’État norvégienne Statoil en a apparemment tiré des leçons, et prévoit de ralentir ses activités dans les eaux de l’océan Arctique sous juridiction américaine.

     

    Les compagnies pétrolières reculent

    En septembre 2012, Christophe de Margerie, PDG de Total déclarait : “Les industriels devraient70616_120827-588x400.jpg s’abstenir de chercher du pétrole dans ces eaux car les risques liés à l’environnement y sont trop élevés. Une marée noire au Groenland serait un désastre“. Relativisons. Pour Christophe de Margerie, le désastre cité est un désastre d’image pour la compagnie pétrolière française, une inquiétude de réputation pour Total.

    Fin février, le géant pétrolier anglo-néerlandais Shell a annoncé qu’il renonçait pour cette année à faire des forages en Alaska, où il assure toutefois vouloir reprendre ses activités “à l’avenir”. “Notre décision de faire une pause en 2013 va nous donner du temps pour nous assurer que tous nos équipements et nos effectifs sont prêts“, a commenté Marvin Odum, président de Shell Oil Company, cité dans le communiqué. Ce moratoire doit durer au moins jusqu’en 2014.
    Nous voulons que Shell renonce définitivement à l’Arctique. Les autorités américaines peuvent prendre cette décision, et peuvent suspendre les permis. Aidez nous à les convaincre, en écrivant à Barack Obama !

    En ce début mars, c’est au tour de la compagnie Statoil d’appuyer sur le bouton “pause”. On pourrait espérer que cette décision résulte des préoccupations environnementales du gouvernement norvégien. Et que ce moratoire s’étendra à la haute mer et ne se limitera pas aux eaux territoriales de l’Alaska. Ce n’est malheureusement pas le cas : Statoil va continuer à effectuer des forages au large de la Norvège, et elle s’implantera bientôt dans les eaux de l’océan Arctique bordant la Russie, où elle agira en partenariat avec Rosneft…

    Mais Rosneft détient le (bien triste) record absolu des déversements de pétrole sur la terre ferme en régions nordiques. Cette société d’État russe possède un bilan catastrophique en matière d’environnement, et ses ravages gâchent la vie de milliers de personnes. Voir notre page : Glace Noire : déversements de pétrole en Russie – Une crise sans fin.

     

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    Sauver l’Arctique, c’est aider le climat dans son ensemble

    Alors que cette année, un nouveau rapport du GIEC devrait souligner, une fois de plus, l’urgence à changer drastiquement de cap, Greenpeace continuera de mobiliser les citoyens et les décideurs sur la protection de l’Arctique.

    Au mois d’avril prochain, Greenpeace organisera une expédition au pôle Nord, pour immerger sous la glace une capsule contenant les noms des 2,7 millions de personnes qui sont devenues des défenseurs de l’Arctique sur savetharctic.org.