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greenpeace - Page 28

  • Nucléaire : le scandale des anomalies prend une nouvelle ampleur

    Une enquête menée par les journalistes de France inter pour l’émission « Secrets d’info » vient de révéler qu’EDF, AREVA et l’ASN savaient depuis au moins 2005 que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes. C’est pourtant l’usine où ont été fabriquées de nombreuses pièces de réacteurs qui comportent des anomalies, dont celles de l’EPR de Flamanville.

    Affaire des anomalies : ce que révèle l’enquête de France inter

    Décembre 2005. Soit il y a plus de dix ans. C’est la date à laquelle l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN)  a envoyé un courrier à EDF pour l’alerter sur l’état déplorable de l’usine du Creusot qui connaissait des dysfonctionnements importants.

    Cette usine, c’est celle où ont été forgées un nombre considérable de pièces pour des réacteurs en France et à l’étranger. C’est aussi l’usine qui a été choisie pour forger le fond et le couvercle de la cuve de l’EPR de Flamanville.

    L’obsession de redorer le blason de l’industrie nucléaire française a pris le pas sur le maintien de la sûreté en France

    En effet, dans les plans des industriels, l’EPR devait être la vitrine d’une équipe de France du nucléaire EDF-AREVA pour de nombreux projets d’exportation. Si en 2005-2006, ces informations avaient été publiques, l’EPR aurait perdu tout son intérêt. EDF et AREVA ont souhaité sacrifier les impératifs de sûreté nucléaire pour laisser croire au renouveau de la filière.

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  • Scandale de la viande avariée : les Brésiliens ne sont pas les seuls concernés

    Des scandales alimentaires comme celui-ci se produisent plus souvent que vous ne le pensez et peuvent vous affecter plus que vous ne le croyez - même si vous ne vivez pas au Brésil.

    La police brésilienne a démantelé un vaste réseau de vente de viande de bœuf et de volaille avariée. Les détails de l’enquête incluent des pratiques telles que l’ajout de produits chimiques à la viande pour dissimuler son odeur putride, l’ajout de tête de porc aux saucisses et l’ajout de carton à de la volaille transformée afin de lui conférer plus de poids ou volume.

    Plus de 30 entreprises ont été impliquées dans l’affaire, y compris JBS, le plus grand exportateur mondial de bœuf, et BRF, le plus grand exportateur mondial de volaille. La presse locale rapporte également que l’ancien ministre de l’Agriculture brésilien a admis avoir cédé à la pression politique et nommé un «surintendant », responsable de l’élevage, pour couvrir la combine. Des inspecteurs auraient été soudoyés pour délivrer des permis sanitaires – sans qu’aucun contrôle ne soit en fait réalisé.

    La Chine, Hong Kong, le Chili et l’Union européenne ont interdit temporairement les importations de bœuf au Brésil jusqu’à ce que son innocuité soit confirmée. Quelques heures après que le scandale a éclaté, le président brésilien Michel Temer a tenté de limiter les dégâts en invitant 19 ambassadeurs à un grand churrasco (barbecue brésilien). Le signal qu’il tente d’envoyer est clair : Au Brésil, manger de la viande est sans danger.

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  • Procès ANPP : la justice donne raison à Greenpeace

    En juin 2015, l’Association Nationale Pommes Poires (ANPP) avait mis en demeure Greenpeace suite à la sortie de son rapport « Pommes Empoisonnées – Mettre fin à la contamination des vergers grâce à l’agriculture écologique ». Nous étions sommés de verser 50 000 euros de dommages et intérêts et de modifier le titre de notre rapport sous astreinte de 1000 € par jour de retard – ce à quoi nous avions répondu qu’il en était hors de question, et que cela ne changeait de toute façon rien au fond du problème.

    L’ANPP revient à la charge

    Par ordonnance en date du 10 novembre 2015, le Juge des Référés avait finalement débouté l’ANPP de l’ensemble de ses demandes. Qu’à cela ne tienne : forte du succès de son procès contre Biocoop, l’association -qui n’est d’autre que le lobby des producteurs de pommes- est revenue à la charge en 2016. La semaine dernière, la cour d’appel de Paris a finalement débouté l’ANPP de toutes ses demandes et l’a condamnée à verser 5 000 € à Greenpeace au titre des frais irrépétibles (article 700 du code de procédure civile).

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  • Fukushima : 6 ans après, pas de retour à la normale

    Communiqué de Greenpeace.

    La catastrophe nucléaire de Fukushima, c’était il y a six ans déjà. Et la catastrophe est toujours en cours : les fuites radioactives se poursuivent et des milliers de personnes ont été déplacées. Le gouvernement japonais veut les contraindre à rentrer chez elles alors que beaucoup de zones sont encore contaminées. C’est le cas des habitants de la région d’Iitate.

     En novembre 2016, Greenpeace a mené une campagne de mesure de niveaux de radiation à Iitate, village situé à environ 35 km de Fukushima, et dans ses environs.
    Les chiffres de cette enquête ont été révélés la semaine dernière par Greenpeace, dans son rapport « No return to normal ».

    Les résultats sont très inquiétants : des valeurs relativement élevées de rayonnements, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des maisons d’Iitate, montrent un risque inacceptable d’exposition pour les citoyens s’ils y retournent. Dans certaines maisons, les doses de radiation mesurées sont cinq fois supérieures aux doses internationales maximales recommandées.

    Or, le gouvernement japonais entend lever l’ordre d’évacuation de la région d’Iitate à la fin du mois de mars et supprimer les compensations financières un an plus tard. Cela signifie que les habitants de la région seront financièrement contraints de retourner vivre dans une zone qui est pourtant toujours dangereuse pour leur santé.

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  • Le CETA n’est pas la réponse à l’instabilité politique et climatique

    Communiqué de Greenpeace

    Entre les intérêts des lobbies et des multinationales d’un côté, et ceux des citoyens et de la planète de l’autre, les députés européens devaient aujourd’hui faire un choix crucial. En se prononçant pour la ratification de l’accord de libre-échange UE-Canada (CETA), par 408 voix contre 254, ils ont choisi de céder aux sirènes des industries polluantes au détriment de la santé publique, de l’environnement, de la protection climatique et des droits des travailleurs.

    Un accord dangereux à plusieurs égards, et surtout pour le climat

    Nous avions expliqué en détail, dans un précédent billet, les raisons pour lesquelles Greenpeace est opposée à cet accord de libre-échange. Parmi nos principales préoccupations : le renoncement au principe de précaution, qui « vise à garantir un niveau élevé de protection de l’environnement grâce à des prises de décision préventives en cas de risque ». Cet abandon pourrait favoriser l’entrée dans l’UE d’OGM, ou encore de produits chimiques dangereux, comme les perturbateurs endocriniens.

    Mais surtout, le CETA pourrait ouvrir la porte européenne à la contestation des politiques publiques, y compris climatiques, par des entreprises établies au Canada qui s’estimeraient lésées par des mesures qui desserviraient leurs intérêts financiers. En effet, le CETA permet aux industriels de porter plainte contre des États (mais pas l’inverse !) auprès du Système juridictionnel des investissements (Investment Court System ou ICS, en anglais), un mécanisme d’arbitrage qui existe en parallèle des systèmes judiciaires « traditionnels ».

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  • Comptes d’EDF : les militant-e-s de Greenpeace rappellent le PDG Jean-Bernard Lévy à la réalité

    EDF publiait ce 14 février ses résultats annuels 2016. Malgré l’accumulation d’artifices comptables visant à dissimuler la dégradation continue du résultat de l’entreprise, la mauvaise santé financière d’EDF ne fait aucun doute. Les militant-e-s de Greenpeace étaient présents en force devant le siège pour dénoncer un jeu de dupes.

     Le PDG d’EDF entre déni et jeu de dupes

    Le soi-disant “champion du nucléaire” français est surendetté, s’obstine dans une stratégie industrielle incohérente et souffre de finances plombées par le nucléaire. Les déclarations faites ce matin par le PDG d’EDF, Jean-Bernard Lévy, nient la gravité de la situation du groupe et participent d’un grand jeu de dupes autour de la réalité de sa santé financière.

    A l’occasion de la présentation des résultats annuels 2016 d’EDF, Jean-Bernard Lévy se satisfait aujourd’hui d’une « performance solide », vante la robustesse de son entreprise et prétend à un avenir meilleur pour 2018. En réalité, le PDG d’EDF accumule les artifices comptables pour dissimuler une dégradation continue du résultat de l’entreprise.

    Le résultat d’EDF est en baisse de 15% par rapport à 2015 alors même qu’il a été gonflé artificiellement d’un milliard d’euros en raison de l’allongement de la durée d’exploitation des réacteurs dans les comptes. EDF, en misant sur une prolongation de ses réacteurs à 50 ans au lieu de 40 ans, fait un pari risqué puisque l’Autorité de sûreté nucléaire ne considère pas l’allongement de leur durée de vie acquise et se prononcera, à partir de 2019, au cas par cas.

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  • Soldes : la planète en liquidation ?

    Communiqué de Greenpeace.

    Les soldes d’hiver débutent ce mercredi en France. Si vous comptez réaliser de bonnes affaires, pensez que c’est avant tout l’environnement qui va passer à la caisse. Explications.

    Une « fièvre » d’achats…

    Nos ancêtres chassaient leurs proies dans la jungle pour se nourrir. Aujourd’hui, nous faisons la chasse aux bonnes affaires le plus souvent pour renouveler notre garde-robe. Nous avons tous en tête les images de ces consommateurs qui se ruent dans les grands magasins à l’ouverture des portes, ou qui se disputent une paire de chaussures affichant moins 50 %. Aux Etats-Unis notamment, plusieurs personnes ont été piétinées, voire tuées, par des clients à qui les rabais avaient fait perdre la tête.

    Cette hystérie est en grande partie déclenchée par les slogans publicitaires alléchants des grandes enseignes, qui cherchent à susciter un sentiment d’urgence chez les consommateurs pour les convaincre de la nécessité d’acheter des biens dont, en vérité, ils n’ont pas besoin.

    … qui donne de la température à la planète

    Résultat : nous surconsommons. Avec l’avènement de la fast fashion, ou “mode jetable”, nous achetons et jetons les vêtements plus vite que la planète ne peut le supporter.

    Dans le cadre de sa campagne “Detox” visant à lutter contre l’utilisation de produits chimiques toxiques par l’industrie textile, Greenpeace a publié de nombreuses études qui dénoncent les impacts de ce secteur sur l’environnement : utilisation d’importantes quantités d’eau potable et d’énergie, consommation de pesticides pour la culture du coton, pollution des rivières et des terres agricoles, émissions de gaz à effet de serre et contamination des endroits les plus reculés de la planète. Sans parler des conditions de travail inhumaines infligées aux ouvriers du secteur textile, principalement dans les pays en développement.

    L’utilisation croissante de fibres synthétiques – en particulier du polyester qui émet près de trois fois plus de CO2 que le coton au cours de son cycle de vie – a également des répercussions néfastes sur la planète. Déjà présent dans 60 % de nos vêtements, le polyester peut mettre plusieurs décennies à se dégrader et pollue l’environnement marin avec des microfibres de plastique.

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