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greenpeace - Page 28

  • Amazonie : 451 millions d’arbres abattus l’an dernier

    Communiqué de Greenpeace

    En une seule année, du mois d’août 2015 à juillet 2016, 7989 km² de forêt ont été détruits en Amazonie, soit 29% de plus que l’an dernier. Cette superficie correspond à 76 fois la surface de Paris, et signifie que 451 millions d’arbres ont été coupés, soit 859 arbres abattus chaque minute !

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    C’est deuxième année consécutive que la déforestation augmente au Brésil, une première en 12 ans. Le Brésil était jusqu’ici cité comme un bon élève de la lutte contre la déforestation. Depuis 2004, la destruction de la forêt Amazonienne, dont les deux tiers se situent au Brésil, avait été ralentie grâce à des politiques volontaristes et aux avancées obtenues par la société civile, dont Greenpeace, comme le moratoire sur le soja.

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  • Transition énergétique : le gouvernement démissionne

    Communiqué de Greenpeace le 28.10.2016

    Le gouvernement a publié ce matin sa feuille de route sur la politique énergétique pour les années à venir, qui était attendue depuis plus d’un an. Cette programmation pluriannuelle de l’énergie, la PPE, est incohérente et contraire aux objectifs de la loi de Transition énergétique. Ce texte n’indique en effet aucune trajectoire de réduction de la part du nucléaire dans le mix électrique français et condamne ainsi tout développement massif des énergies renouvelables. Le gouvernement renonce donc à piloter la politique énergétique française et trahit ses engagements tant nationaux qu’internationaux sur la transition énergétique.

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  • Le scandale des anomalies dans l’industrie nucléaire s’aggrave

    Communiqué de Greenpeace le 29 septembre 2016.

    Nouveau coup de tonnerre dans le scandale des anomalies concernant des composants nucléaires français produits par l’usine d’Areva au Creusot : le cabinet LargeAssociates publie un rapport alarmant sur les dysfonctionnements d’une industrie nucléaire en faillite.

    Son auteur, John Large, a enquêté pendant plusieurs mois sur le cas de la cuve de l’EPR de Flamanville, sur les générateurs de vapeur et enfin sur le dossier des anomalies et des soupçons de falsification à l’usine Creusot Forge d’Areva. La conclusion est sans appel : 44 % de la capacité de production d’électricité nucléaire française est porteuse de risques significatifs.

    EPR de Flamanville : la cuve doit être détruite

    Le rapport démontre que la cuve de l’EPR de Flamanville, pourtant déjà installée, ne dispose pas d’un certificat de conformité délivré par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Cela signifie qu’elle n’est pas conforme à la directive européenne sur les équipements pressurisés et ne répond pas aux exigences de l’ASN, qui depuis 2008, demande que tout nouveau composant ait un certificat de conformité avant le démarrage de la production.

    John Large démontre que désormais, le seul moyen pour garantir que la cuve de l’EPR de Flamanville et la méthode de forgeage sont conformes aux normes de certification, serait de procéder à un test destructif de la cuve pour tester sa résistance. L’EPR de Flamanville ne pourra donc pas fonctionner dans les délais annoncés par EDF, mais ce ne sera pas le premier report, puisque le chantier a déjà six ans de retard. Or chaque année de retard coûte entre 500 millions et un milliard d’euros.

     

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  • Essais nucléaires ou le mirage de la sécurité

    Greenpeace France | le

    Aujourd’hui, nous célébrons la Journée internationale contre les essais nucléaires. Depuis 1945, plus de 2000 essais nucléaires ont été menés dans plus de 60 régions autour du globe. L’armement nucléaire a été conçu et testé pour devenir un arsenal de destruction ultime. Aucune autre invention humaine n’a autant influencé l’histoire récente de l’humanité.

    La lutte contre les essais nucléaires est à l’origine de la création de Greenpeace.. Elle fait aussi partie de mon vécu, personnel et professionnel.

    J’avais 24 ans lorsque j’ai été témoin, pour la première fois, des effets désastreux des essais nucléaires sur les êtres humains et l’environnement. C’était en 1985. Je m’étais engagée auprès de Greenpeace en tant que matelot de pont à bord du Rainbow Warrior, dans le cadre d’une campagne anti-nucléaire dans l’océan Pacifique. Nous devions d’abord aider les 360 habitants de Rongelap, un atoll des îles Marshall, à quitter leur île natale pour échapper à la contamination radioactive due aux essais nucléaires, menés quelques années auparavant par les États-Unis.

    Dix jours durant, nous avons aidé des femmes, des hommes, des personnes âgées et des enfants, dont beaucoup souffraient des conséquences médicales d’une exposition aux radiations. Ils ont dû quitter la terre de leurs ancêtres car elle les rendait dorénavant malades. Ils n’étaient aucunement responsables de cette tragédie, et leur sort n’importait guère aux véritables responsables qui, bien entendu, avaient agi « pour le bien de l’humanité et pour mettre fin aux conflits du monde entier ».

    Malheureusement, cette pensée inepte, selon laquelle les armes de destruction massive seraient la voie vers la paix et la sécurité, fait toujours florès dans de nombreuses sphères du pouvoir. L’histoire de Rongelap, trop peu connue, a profondément affecté tous les membres de l’équipage. Elle jetait une lumière crue sur la violence que certains sont prêts à infliger, avec mépris, à la Terre et à ses habitants.

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  • Il n'est jamais trop tard pour s'engager !

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    Dessin de Schvartz(France)pour Cartooning for peace

  • Le méga-barrage sur le fleuve Tapajós abandonné

    Communiqué de Greenpeace le 05.08.2016

    Grande nouvelle pour l’Amazonie et les Mundurukus. L’Agence environnementale brésilienne (IBAMA) vient en effet d’abroger la licence du projet de méga-barrage sur le Rio Tapajós. Sans celle-ci, le projet ne peut voir le jour.

    C’est donc une belle victoire pour le peuple Munduruku, menacé d’expulsion par ce projet qui aurait inondé leurs terres ancestrales. Et une belle récompense pour tous ceux qui se sont engagés à leurs côtés dans cette bataille : plus de 87 000 personnes en France, plus de 1,2 million à travers le monde. Cette mobilisation globale pour sauver le cœur de l’Amazonie a aidé à faire la différence.

    Les droits des Mundurukus au cœur de la campagne

    L’un des enjeux de la mobilisation était de faire admettre à l’Agence environnementale brésilienne la réalité des impacts négatifs du méga-barrage tant sur l’environnement, en matière de perte de biodiversité, que sur les Mundurukus injustement chassés de leurs terres. C’est pourquoi nous avons notamment mis sur pied un “Forest camp” pour aider les Mundurukus à démarquer physiquement leurs terres, lesquelles auraient été inondées par le lac de retenue du barrage.

    D’autres agences brésiliennes, comme la Fondation nationale de l’Indien (FUNAI), ainsi que le procureur de l’État du Pará (dans lequel devait être construit le barrage), avait déjà demandé à l’IBAMA de renoncer au barrage, car son impact sur les populations riveraines le rendait inconstitutionnel.

    Maintenant que l’autorisation de construction du barrage a été retirée, le ministère brésilien de la justice doit prendre ses responsabilités et reconnaître officiellement les frontières du territoire des Mundurukus.

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  • Amazonie : arrêt de la déforestation liée aux plantations de soja

    Communiqué de Greenpeace 

    Nous avons fait campagne pendant dix ans, et le résultat est enfin là. Le 9 mai dernier, les principaux négociants de soja, un groupe d’ONG dont Greenpeace et le gouvernement brésilien ont prolongé un accord qui met un terme à la déforestation à grande échelle au profit des plantations de soja dans l’Amazonie brésilienne. C’est une belle victoire !

    C’est ainsi que le moratoire sur le soja  – par définition, une mesure temporaire – reste en vigueur jusqu’au moment où il ne sera plus nécessaire. Ces dernières années, le moratoire a permis que le soja ne soit plus un facteur majeur de déforestation en Amazonie brésilienne mais pour pérenniser ce succès, il était urgent de trouver une solution à long terme.

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