Greenpeace a apporté ce jour la preuve concrète que les centrales étaient très mal protégées face aux actes de malveillance.
Voici leur constat sur cette faille majeure de sécurité.
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Greenpeace a apporté ce jour la preuve concrète que les centrales étaient très mal protégées face aux actes de malveillance.
Voici leur constat sur cette faille majeure de sécurité.
Communiqué de Greenpeace le 11 août 2017.
Les autorités essaient de minimiser les conséquences de ce scandale, il fait la une de tous les médias européens depuis plusieurs jours : au cours de la première semaine d’août, l’autorité de sécurité alimentaire des Pays-Bas, la NWMA, a annoncé avoir découvert des milliers d’œufs contaminés au fipronil, un pesticide anti-poux rouges dont l’utilisation pour la production alimentaire est interdite dans l’Union européenne. Ce produit est connu pour sa toxicité sur les abeilles et pour son impact sur la production d’hormones thyroïdiennes ; autant dire qu’il n’a rien d’anodin. Les polices néerlandaise et belge ont d’ores et déjà procédé à des perquisitions et à des arrestations.
Des millions d’œufs pourraient être contaminés. On ignore encore l’ampleur de cette crise, mais 180 exploitations néerlandaises ont temporairement été fermées, et de grands distributeurs allemands comme Lidl et Aldi ont retiré des œufs de leurs rayons. En Allemagne, les autorités procèdent à des tests sur des produits contenant des œufs, comme les pâtes, la mayonnaise ou les gâteaux. En France, sept entreprises sont concernées et près de 250 000 œufs contaminés auraient été mis sur le marché.
Communiqué de Greenpeace le 7 août 2017(extraits).
Septembre 1971. Les États-Unis mènent des essais nucléaires sur l’île d’Amchitka, au large de l’Alaska. Une dizaine de militants pacifistes décident de s’opposer à cette folie nucléaire. Ils affrètent un bateau et se rendent sur place. Greenpeace était née.
Près de 50 ans plus tard, en juillet 2017, les Nations unies adoptent enfin un traité visant à bannir les armes nucléaires. Ce texte interdit de mettre au point, de tester, de fabriquer, de posséder et d’utiliser des armes nucléaires, mais aussi de menacer d’en faire usage. Il sera ouvert à la ratification des États à partir du 20 septembre.
(...)
Communiqué de Greenpeace le 21 juillet 2017
Les Etats généraux de l’alimentation se sont ouverts hier, inaugurés par un discours plein d’entrain du ministre de l’agriculture Stéphane Travert. L’objectif du gouvernement est ambitieux : “relancer la création de valeurs [dans le secteur agricole] et en assurer l’équitable répartition”. En d’autres termes, sortir les agriculteurs de la crise dans laquelle ils sont enlisés jusqu’au cou et fournir une alimentation saine et de qualité, accessible à tous.
Définir une finalité concrète pour un changement de modèle agricole
Il est prévu que les Etats généraux se répartissent en deux phases. La première se déroulera jusqu’au mois de septembre et portera principalement sur la création et la répartition de la valeur. La deuxième phase se concentrera sur les différents aspects d’une alimentation durable, saine et accessible à tous. Quatorze ateliers au total sont prévus, de plusieurs jours chacun. Difficile de donner plus de détails quant au format de ces ateliers, à l’identité de leurs président-e-s ou encore celle des participants : les Etats généraux ont été lancés hier mais le flou artistique concernant leur organisation demeure !
Des questions se posent également sur l’aboutissement de ces ateliers car à ce jour le gouvernement ne s’est pas encore engagé sur ce qu’il ferait du résultat des discussions. Pour les organisations de la société civile, il est nécessaire d’aller plus loin que la tenue des quatorze ateliers : une phase de négociation politique doit également avoir lieu afin de trouver des compromis à partir de ce qui aura été discuté, compromis que le gouvernement se devra ensuite de traduire en actes politiques concrets. Pour l’instant nous avons l’impression de nous diriger tout doucement vers des Etats généraux qui nous laisseront sur notre faim…
Enfin, de nombreux sujets sont absents des discussions : santé environnementale, fiscalité agricole, adaptation aux changements climatiques, et bien d’autres encore ! Aussi, il est urgent et nécessaire que ces enjeux cruciaux soient intégrés aux discussions afin que ces Etats généraux qui se dérouleront jusqu’au mois de décembre ne soient pas que des effets de manche.
Une recapitalisation destinée au financement de deux EPR à Hinkley Point
Au vu des déclarations d’EDF et de l’État de ces 12 derniers mois, ainsi que des documents financiers de l’entreprise, cette augmentation de capital a surtout été orchestrée pour faciliter le financement du projet de construction de deux EPR à Hinkley Point, au Royaume-Uni. Un projet à haut risque, pour lequel l’entreprise devra débourser 16 milliards d’euros alors qu’elle n’a déjà pas les moyens d’investir dans le maintien de la sûreté du parc nucléaire français, ni dans les renouvelables.
Résumons : au lieu de se comporter comme un investisseur avisé, l’État apporte un soutien inconditionnel à EDF et à ses projets nucléaires qui mettent à mal la santé financière de l’entreprise, comme celui d’Hinkley Point. Il n’y a là aucune logique économique.