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greenpeace - Page 22

  • Les militants de Greenpeace condamnés : l'ONG fait appel

    « Greenpeace France, ses militants et son chargé de campagne nucléaire ont immédiatement décidé de faire appel de cette décision de justice très sévère », a déclaré Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France, à la sortie du tribunal de grande instance de Thionville, dans la soirée du 27 février.

    Huit activistes étaient jugé-e-s mardi 27 février à Thionville pour s’être introduits dans la centrale de Cattenom en Moselle et avoir déclenché un feu d’artifice au pied de la piscine d’entreposage de combustible usé, en octobre 2017.

    Par ailleurs, Yannick Rousselet, chargé de campagne nucléaire de Greenpeace France, était poursuivi pour « complicité », et Greenpeace France en tant que « personne morale ». EDF réclamait à l’association et aux activistes plus de 700 000 euros en réparation dont 500 000 euros pour « atteinte à sa crédibilité ».

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  • On ne se taira pas ! Solidaires contre l’injustice

    Il y a quelques mois, Greenpeace se mobilisait pour dénoncer les procédures bâillons dont elle était victime, en particulier en Amérique du Nord, suite à sa campagne contre l’exploitant forestier canadien Résolu. Greenpeace n’est malheureusement pas la seule à être poursuivie pour avoir pacifiquement dénoncé des pratiques illégales ou illégitimes, et nous dénonçons régulièrement ces procédures.

    Ces prochains jours, deux retraitées, bénévoles pour des associations françaises, vont faire face à des procédures juridiques abusives.

    Tout comme le militant Jon Palais poursuivi l’an dernier et que nous avions également soutenu, l’une d’elles, Nicole Briend, est accusée d’avoir participé à une réquisition citoyenne de chaises dans une agence de la BNP Paribas à Carpentras, activité organisée par plusieurs associations dont Attac et ANV pour protester contre les pratiques bancaires favorisant l’évasion fiscale.

    Elle est convoquée le 6 février au tribunal  pour « vol en réunion ».

    La seconde, Martine Landry, est membre d’Amnesty International à Menton, à la frontière italienne. Munie de documents attestant de leur demande de prise en charge par l’Aide sociale à l’enfance, elle a attendu deux mineurs isolés étrangers au poste frontière Menton/Vintimille, du côté français, pour les présenter à la police aux frontières.

    Elle risque jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende pour avoir « facilité l’entrée de deux mineurs étrangers en situation irrégulière ».

    Pour Amnesty international et l’Association nationale d’assistance aux frontières pour les étrangers (Anafé), dont Martine Landry est également adhérente, son intervention a été dictée par le renvoi illégal vers l’Italie de ces deux mineurs, en dépit de la protection dont ils auraient dû bénéficier en tant que mineurs.

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  • Bois illégal : la justice française doit agir

    Le trafic de bois illégal est une immense industrie parallèle qui pèse des milliards et menace les forêts du monde entier. Certaines recherches montrent qu'entre 20 et 40 % du bois tropical introduit sur les marchés internationaux provient de l’exploitation illégale de forêts. Ainsi, la valeur du commerce du bois récolté illégalement serait comparable à celle du marché de la drogue. Alors que des notions comme celle de « justice climatique » (le droit de tous, en particulier des plus vulnérables, à une planète vivable) invitent à une vraie prise en compte juridique de l’environnement et des services rendus par les écosystèmes, qu’en est-il de l’action de la justice française en matière de bois illégal ? Aujourd’hui, les juridictions de notre pays font preuve d’une forte inertie.

    DLH : un dossier dans les rouages de la justice française depuis 8 ans

    Les associations Greenpeace France, Sherpa, Global Witness et le cabinet d’avocats libérien Green Advocates viennent de faire appel dans l’affaire DLH à l’encontre d’une ordonnance de non-lieu (refus d’investiguer) du juge d’instruction du tribunal de grande instance de Montpellier. La chambre de l’instruction devrait se prononcer dans les prochains mois.

     

    En 2009, ces parties civiles avaient porté plainte pour délits de recel de trafic d’influence et de destruction de biens d’autrui concernant le commerce de bois de l’entreprise DLH au Libéria du temps de la guerre civile, sous le régime de Charles Taylor lui-même condamné pour crimes de guerre et contre l’humanité.

    Plus de 8 ans que ce dossier est dans les rouages des juridictions répressives françaises sans qu’aucune investigation judiciaire n’ait été réellement menée.

    Cette affaire illustre le parfait immobilisme des juridictions dans le domaine du bois illégal.  Pourtant les institutions européennes et INTERPOL n’hésitent pas à clamer la nécessité de lutter à grande échelle contre ce fléau, notamment au nom du climat.

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  • L’huile de palme n’a pas encore coupé les ponts avec la déforestation

    Ces dernières années, les plus gros négociants d’huile de palme du monde se sont engagés à mettre en œuvre des politiques zéro déforestation. Greenpeace a voulu savoir comment ils progressent sur le terrain. Les conclusions de notre nouveau rapport sont alarmantes : la déforestation entache toujours les chaînes d’approvisionnement d’huile de palme.

    Alors que se tient actuellement (du 27 au 30 novembre 2017) à Bali la réunion annuelle de la RSPO (Table ronde pour l’huile de palme durable), Greenpeace jette un pavé dans la marre en publiant le rapport Still Cooking the Climate [rapport en anglais].

    En 2007, Greenpeace avait publié un premier rapport, intitulé Cooking the climate (synthèse disponible en français : La palme du réchauffement) . A l’époque, l’impact de la production et de la consommation d’huile de palme sur l’environnement (et sur les forêts tropicales indonésiennes en particulier) n’était pas un sujet préoccupant pour la plupart des entreprises concernées. Le grand public n’était pas encore très familier non plus des conséquences néfastes que peut avoir la production d’huile de palme sur les forêts et le climat

    L’industrie de l’huile de palme est la première cause de déforestation en Indonésie. Les forêts indonésiennes ont perdu  31 millions d’hectares –  presque la taille de l’Allemagne  depuis 1990.

    Un nouveau rapport de Greenpeace aux conclusions alarmantes

    Après plusieurs mois d’investigations fouillées, et sur la base de questionnaires et d’échanges avec 11 négociants d’huile de palme, Greenpeace peut affirmer qu’aucun des négociants évalués n’a pu prouver qu’il n’y avait pas de déforestation dans sa chaîne d’approvisionnement.

     

    Greenpeace révèle que les principaux  négociants d’huile de palme du monde qui vendent l’huile de palme aux plus grosses entreprises de bien de consommation ne sont aujourd’hui pas en mesure de garantir la mise en place effective de leur politique zéro déforestation, c’est-à-dire que leur huile de palme n’a pas contribué à la déforestation.

    Ces conclusions alarmantes doivent inciter les grandes marques comme PepsiCo, Unilever, Procter & Gamble et Mondelez à se réveiller. En effet, ces marques omniprésentes sur le terrain agroalimentaire ont promis à leurs clients qu’elles couperaient leurs liens avec la déforestation.

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  • COP23 : le rendez-vous manqué d’Emmanuel Macron

    Publié le 17 novembre 2017 par Greenpeace

    Un certain leadership climatique aurait dû émerger à la COP du Pacifique, les dirigeant-e-s devant répondre à l’urgence climatique et transformer les systèmes énergétiques et les modèles agricoles de leur pays. Pour ceGP0STR9EX_PressMedia2-220x148.jpg qui est de la France, Emmanuel Macron a manqué ce rendez-vous, en se limitant à n’être que l’acteur d’un jeu de dupes sur le climat.

    Au sortir de la COP23, la crédibilité de la France est entachée sur la scène internationale de la lutte contre les dérèglements climatiques. « En recyclant des annonces qui s’apparentent davantage à desmesurettes, Emmanuel Macron n’a pas été à la hauteur des enjeux discutés lors de cette COP Pacifique », résume Sarah Fayolle, chargée de campagne climat à Greenpeace France.

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  • Greenpeace Film Festival Du 16 au 29 octobre.

    C’est parti pour la dernière ligne droite du Greenpeace Film Festival ! Du 16 au 29 octobre, visionnez les 7 derniers films en compétition et votez pour sélectionner le lauréat du Prix du Public.

    Un festival pour mieux comprendre les enjeux environnementaux

    Le 17 juillet dernier, le coup d’envoi était donné au Greenpeace Film Festival, un festival de films documentaires en ligne dont l’objectif est de sensibiliser aux problématiques environnementales et donner de l’écho aux initiatives positives. Tout au long de l’été, 28 documentaires répartis en 7 catégories ont été proposés en accès libre sur une semaine (Biodiversité, Climat, Energie, Alimentation, Pollution et Déchets, Transition écologique, Finance et Economie). Chaque thématique permet également de s’informer sur ce que vous pouvez faire au quotidien, à votre niveau, pour diminuer votre empreinte écologique. Vous avez été nombreux au rendez-vous puisque plus de 100 000 vues et 11 000 votes ont été enregistrés pour sélectionner les 7 films finalistes pour remporter le Prix du Public.

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  • Les centrales très mal protégées face aux actes de malveillance

    Greenpeace a apporté ce jour la preuve concrète que les centrales étaient très mal protégées face aux actes de malveillance.

    Voici leur constat sur cette faille majeure de sécurité.

    Les centrales nucléaires qui nous entourent sont une épée de Damoclès au-dessus de nos têtes. Un nouveau rapport d'experts indépendants, remis aux autorités aujourd’hui, met en cause la sécurité des installations nucléaires françaises et belges en pointant du doigt leur vulnérabilité face aux risques d'attaques extérieures. Ces experts sont particulièrement inquiets concernant certaines installations des centrales françaises : les piscines d'entreposage des combustibles nucléaires usés. Alors qu'elles peuvent contenir le volume de matière radioactive le plus important au sein des centrales, ces piscines sont très mal protégées. N'attendons pas les bras croisés que le pire arrive : parlons-en et agissons.

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