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greenpeace - Page 19

  • Rapport du GIEC : transformons notre système alimentaire

    Le rapport du GIEC publié ce jeudi 8 août 2019 le confirme : l'utilisation des terres et l’agriculture sont à l’origine de 23% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Pour faire face à la crise climatique, il est impératif d’assurer la protection et la restauration des forêts et de transformer radicalement le système alimentaire mondial qui produit de la viande en quantités industrielles.

    Des écosystèmes précieux sous pression

    Le rapport du GIEC détaille que plus d’un quart des terres sont dégradées par l’activité humaine. La pression que nous exerçons sur les terres alimente dangereusement le dérèglement climatique. En effet, les sols peuvent agir comme un puissant puits de carbone permettant ainsi de capter le CO₂ présent dans l’atmosphère. Il est donc essentiel de protéger et de restaurer les écosystèmes capables d’absorber le CO₂ tels que les forêts, prairies ou zones humides pour lutter contre la crise climatique. Les dégrader nous met en danger. Mettre fin à la déforestation et à la dégradation des forêts tout en restaurant les écosystèmes dégradés est un défi de taille. Pourtant, des solutions existent bel et bien. La France doit notamment mettre en œuvre les engagements pris dans sa stratégie nationale de lutte contre la déforestation importée. Ils restent pour l’instant de grands principes non suivis d’actions.

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  • Les algues vertes sont partout en Bretagne, l'Etat nulle part

    Communiqué de Greenpeace

    Elles sont de retour : les algues vertes prolifèrent à nouveau et comme chaque année sur les plages de Bretagne mais aussi de Normandie. Un phénomène survenu pour la première fois en 1971, et qui a depuis pris de l’ampleur. Les causes et les désastreuses conséquences environnementales et sanitaires de ces échouages massifs, documentées dans notre dernier rapport, sont bien connues des autorités publiques. Pourtant, ces dernières n’ont toujours pas pris les mesures nécessaires pour mettre un terme à ce phénomène. Pire : alors que le lien entre algues vertes et industrialisation de l’élevage ne fait aucun doute, le gouvernement tente de faciliter encore l’installation des fermes-usines sur le territoire breton, qui compte déjà beaucoup trop d’animaux d’élevage.

    Les algues vertes : un grave problème écologique et sanitaire pour la Bretagne

    Les algues vertes polluent chaque été les plages bretonnes. Leur prolifération pose un grave problème environnemental, puisqu’elle peut provoquer une asphyxie de la faune et de la flore aquatiques. Elle constitue également une lourde menace pour la santé publique : la décomposition de ces algues émet des gaz toxiques à des concentrations pouvant être mortelles pour l’être humain en quelques minutes d’inhalation. Depuis plusieurs décennies, de nombreuses morts suspectes d’animaux et d’humains ont été constatées.

    La mort de Thierry Morfoisse compte parmi les plus marquantes d'entre elles. Employé chargé de transporter des algues vertes, il est décédé sur son lieu de travail en 2009. Le lien entre son activité et sa mort n’a été reconnu qu’en 2018. Autre exemple: la mort d’un joggeur, décédé en 2016 dans une zone des Côtes-d’Armor où les algues vertes pullulent. Les autorités refusent de reconnaître un quelconque lien entre sa mort et la présence d’algues vertes. Pourtant, les circonstances de celle-ci jettent le trouble. C’est en effet dans cette zone que 36 sangliers avaient été retrouvés morts des suites d’une intoxication en 2013. Là encore, les autorités n’ont pas reconnu un lien direct entre la présence des algues vertes et ces 36 morts simultanées.

    La dangerosité sanitaire et environnementale de la prolifération des algues vertes ne fait pas l’ombre d’un doute, mais le gouvernement s’obstine à ne pas reconnaître et appréhender le problème.

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  • Déclin des tortues : symptôme du mal être des océans

    Après une première escale en Arctique, l’Esperanza poursuit son expédition en Atlantique Nord pour dénoncer l’extraction minière en eaux profondes, près du site de Lost City. A la fin de l’été, le navire et son équipage retourneront au large de la Guyane, près du Récif de l’Amazone. Dans ce cadre, nous avons effectué une mission scientifique sur les tortues luth, une espèce migratrice emblématique des écosystèmes de haute mer.

    La Guyane, un important lieu de nidification pour les tortues marines

    Les tortues marines, et en particulier les tortues luth, sont représentatives des relations écosystémiques qui existent entre les zones côtières et la haute mer. Ce sont des espèces migratrices qui viennent pondre sur les plages et parcourent des milliers de kilomètres à la nage.

    Dans les années 1990, la Guyane était le premier site de nidification mondial et attirait 40% de la population de tortues luth, en période de ponte. On pouvait compter de 500 à 1000 pontes par nuit. Aujourd’hui, la moyenne est de 4 pontes par nuit, sachant qu’elles ne pondent que tous les trois ans. Nous avons pu le constater nous-mêmes puisque nous nous sommes rendus sur les plages de Yalimapo et Rémire-Montjoly, en Guyane, afin de participer à une mission du CNRS-IPHC, aux côtés de Damien Chevallier, spécialiste des tortues marines.

    La mission consistait à équiper 10 tortues luth de balises GPS. Suivre leurs itinéraires, les endroits où elles s’arrêtent pour se reposer, dormir, manger, se reproduire, permet de mieux les connaître et d’être plus à même de les protéger.

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  • Déchets nucléaires : le projet Cigéo à Bure doit être stoppé

    Publié par Greenpeace  le 20 juin 2019

    effondrement-mortel-site-denfouissement-deche-L-7m_yYs.jpegAlors que le débat national sur la gestion des matières et déchets nucléaires fait étape à Bar-le-Duc jeudi 20 mai, Greenpeace réaffirme son opposition au projet Cigéo à Bure et son soutien total aux opposants non-violents.
    En janvier 2019, Greenpeace France a publié un rapport d’experts intitulé “la crise mondiale des déchets nucléaires”, démontrant qu’aucun des pays les plus nucléarisés n’a trouvé de solution satisfaisante pour gérer les déchets nucléaires et que parmi les différents projets d’enfouissement géologique, aucun n’est opérationnel.
    « Le projet Cigéo à Bure est une folie sur le plan écologique et technique. Enfouir ces déchets hautement radioactifs à vie longue serait la pire des solutions car le projet n’est pas réversible, ce qui signifie que tout incident serait fatal. L’enfouissement géologique présente encore trop de failles et d’incertitudes, comme l’a démontré la désastreuse expérience d’Asse en Allemagne. Nous ne pouvons pas laisser un tel fardeau aux générations futures », explique Yannick Rousselet, chargé de campagne sur les questions nucléaires à Greenpeace.

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  • Monsanto : faux groupes de fermiers, vrais lobbyistes

    Le 16 mai 2019

    L’unité Unearthed de Greenpeace a enquêté pendant plusieurs mois sur Bayer-Monsanto et ses pratiques de lobbying. Le résultat de leurs investigations est effarant. Retour sur cette enquête publiée en octobre 2018.
    Agriculture et Liberté.

    C’est le nom d’un (faux) groupe d’agriculteurs français qui assurent s’être “unis pour protéger [leur] mode de vie et [leurs] moyens de subsistance” et défendre l’agriculture et la production alimentaire en France.
    Scandale et Propagande.

    En réalité, ce groupe est composé en partie de faux fermiers. Il s’agit d’une campagne menée par Red Flag, organisation de lobby qui travaille pour Monsanto, et qui a créé ce genre d’entité dans au moins sept pays d’Europe pour “donner des informations factuelles” aux agriculteurs et aux citoyens afin qu’ils puissent se faire leur propre avis sur le glyphosate.

    Leur mission ? Se présenter dans les salons et foires agricoles afin de vanter les bienfaits du glyphosate. Dans leur enquête, nos chargé.e.s d’investigation ont notamment retrouvé des témoignages d’hôtesses présentes dans certains de ces salons, qui affirment avoir été briefées pour distribuer des documents de “clarification de la vérité” sur le pesticide et à recueillir des signatures pour en défendre l’utilisation.

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  • La France passera-t-elle le test du G7 environnement ?

    Par Greenpeace le 04.05.2019.

    Alors qu'Emmanuel Macron néglige toujours de prendre des décisions structurantes sur la question climatique au niveau national, la France, qui préside le G7 cette année, va devoir faire la démonstration de sa capacité à initier une dynamique internationale fructueuse. Premier rendez-vous sous forme de test : le G7 Environnement, qui se déroule ce dimanche 5 mai et lundi 6 mai à Metz.
    Les ministres de l’Environnement du G7, accompagnés cette année par des ministres de l’Environnement de pays partenaires, se retrouvent pour une réunion préparatoire au sommet des chefs d’Etat qui se déroulera à Biarritz du 24 au 26 août 2019. Le G7 regroupe les pays parmi les plus puissants et les plus riches du monde (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Italie, Japon, Royaume-Uni).
    Ils ont tous une dette climatique particulière et la responsabilité de conduire le travail politique nécessaire pour respecter la trajectoire +1,5°C préconisée par les scientifiques du GIEC et entérinée par l’Accord de Paris. D’autant plus que la mobilisation des citoyennes et citoyens n’a jamais été autant importante à travers le monde pour demander aux dirigeants politiques de prendre les mesures drastiques qui s’imposent. Il est donc indispensable que ces Etats utilisent les espaces diplomatiques à leur disposition pour faire avancer l’agenda climatique.

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  • Les réserves marines, assurance santé des océans

    Communiqué de Greenpeace le 24 avril 2019

    Les exemples de réserves marines ci-dessous sont la preuve que mettre certaines parties des océans hors de portée des industriels peut vraiment faire la différence, lorsque les réserves marines respectent des conditions de conservation clairement définies.


    1 – La baie de Monterey, en Californie

    La baie de Monterey est la parfaite success story. Certaines espèces se sont trouvées au bord de l’extinction, à cause de pratiques de pêche et de chasse totalement irraisonnées. Pour parer à cela, la réserve marine de la baie de Monterey est créée en 1992. Les écosystèmes marins et la biodiversité parviennent à se rétablir à vitesse grand V. Aujourd’hui, des otaries, des pélicans majestueux, et d’adorables loutres de mer évoluent au milieu de forêts de kelp.

    La baie de Monterey est aussi un haut lieu de rencontres pour tous les amoureux des baleines qui souhaitent venir les observer. Toute l’année, les eaux de la baie sont chargées de nourriture et attirent les baleines, qu’il s’agisse de baleines à bosses ou de baleines bleues.

    2 – Monument marin national Papahānaumokuākea, à Hawaï

    Couvrant plus de 1,5 million de kilomètres carré, cette gigantesque réserve marine au milieu de l’océan Pacifique a été créée par le Président George W. Bush en 2006, et étendue en 2016 par son successeur, Barack Obama.

    A l’époque, il s’agissait de la plus grande réserve marine du monde. Elle abritait plus de 7000 espèces d’animaux marins, dont un quart est endémique et vit donc uniquement dans l’archipel hawaïen. Cette réserve marine est un refuge pour les tortues vertes, un havre de paix pour le canard le plus menacé du monde (le canard de Laysan), pour le phoque moine d’Hawaï, pour des millions d’oiseaux marins, pour des récifs coralliens…

    Dans cette réserve se situent également les lointaines îles Midway. L’archipel fait partie du refuge faunistique national de l’atoll Midway, qui permet entre autres à des milliers d’albatros de trouver un peu de repos.

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