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greenpeace - Page 21

  • Agrocarburants : au niveau européen aussi, le gouvernement français joue le jeu de Total

    Réaction de Greenpeace France à l’acte délégué de la Commission européenne sur les agrocarburants

    Par Clément Sénéchal, chargé de campagne Forêts et Climat chez Greenpeace France :

    « La Commission européenne établit des distinctions fallacieuses entre une huile de palme nocive pour les forêts et une huile de palme qui le serait moins. Elle ouvre ainsi la voie à une augmentation des quantités d’huile de palme incorporées aux carburants européens dans les prochaines années. Cette proposition est incohérente avec l’urgence de préserver les forêts tropicales et le climat, et en contradiction totale avec la volonté des parlementaires européens, qui plaidaient pour une suppression progressive de l’huile de palme et du soja des réservoirs.

    En soutenant la position de la Commission, le gouvernement français rogne déjà sur son engagement à défendre un plan européen efficace de lutte contre la déforestation. Il choisit une nouvelle fois de protéger les intérêts industriels de Total. Gêné par la suppression de l’avantage fiscal français aux agrocarburants à base d’huile de palme, le gouvernement garantit des débouchés européens pour la bioraffinerie de Total à La Mède.

    Les députés européens ne doivent pas laisser leur vote contre les agrocarburants à base d’huile de palme être vidé de sa substance. L’urgence climatique exige qu’ils s’opposent à l’acte délégué de la Commission européenne« .

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  • Face à la crise, une nécessaire refonte des chambres d’agriculture

    L'analyse de Greenpeace sur les récentes élections dans les chambres d'agriculture (extraits).

    Le 31 janvier dernier s’est clos un vote important mais méconnu du grand public : les élections des Chambres d’agriculture. Une nouvelle fois, et comme systématiquement depuis que ces élections existent, la liste FNSEA/JA est sortie grande gagnante. Mais quelle sera la légitimité du syndicat majoritaire, alors que la crise agricole s’aggrave, et que l’on atteint pour ces élections un taux d’abstention record d'environ 54% ? Comment faire de ces élections une opportunité pour recréer le lien entre citoyens et agriculteurs ?

    A quoi servent les Chambres d’agriculture ?

    Une des missions des Chambres d’agriculture est de contribuer au développement durable des territoires et des entreprises agricoles. Elles ont donc un rôle primordial dans l’orientation et la mise en œuvre des politiques agricoles sur leur territoire.

    Ces élections sont aussi particulièrement importantes pour l’agriculture française car elles conditionnent le niveau de représentativité mais aussi de financement des différents syndicats.

    En apparence la liste commune de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) et des Jeunes Agriculteurs (JA) a tout raflé puisque gagnante dans une écrasante majorité de départements. Pour autant, le taux de participation atteint un minimum historique. De plus la liste FNSEA/JA passe sous la barre des 50% dans près d’un tiers des départements. En Bretagne, région d’élevage, le binôme est en dessous de 50% dans tous les départements. Sans compter sur l’apparition de listes dissidentes dans plusieurs départements.

    Un modèle agricole en crise

    Le monde agricole traverse depuis plusieurs années une crise économique et sociale. Entre surendettement et libéralisation de l’agriculture, le modèle agro-industriel porte une lourde responsabilité dans cette crise agricole et plus particulièrement dans celle que traversent les éleveurs.

    Cette crise est globale : elle est aussi et avant tout écologique, et la réduire à sa seule dimension économique serait donc une erreur. Il faut absolument réintroduire la question écologique dans la construction de l’agriculture de demain, et ne pas la réduire à un prétendu conflit entre défenseurs de l’environnement et agriculteurs.

    C’est parce qu’il s’agit d’une crise globale que la société civile peut légitimement questionner le rôle et la structuration des Chambres d’agriculture.

    (...)

    Une refonte des Chambres d’agriculture comme rempart à la crise

    La première solution que Greenpeace porte depuis longtemps pour changer cet état de fait est très simple et ne coûtera rien aux contribuables hormis un peu de volonté politique. Il s’agit tout simplement de transformer le mode de scrutin aux élections départementales en un scrutin à la proportionnelle. En effet, aujourd’hui, la liste qui remporte le plus de voix obtient dès le départ la moitié des sièges du collège, auxquels s’ajoute le reste des sièges réparti proportionnellement entre toutes les listes. Cela pose un problème démocratique fondamental : celui d’une représentativité tronquée des Chambres d’agriculture.

    La seconde solution consiste à croire en l’intelligence collective pour trouver des solutions. Des dizaines de milliers d’agriculteurs et agricultrices nous prouvent chaque jour qu’il est possible de faire autrement, et de plus en plus de citoyens et citoyennes s’impliquent pour une métamorphose de l’agriculture. C’est pour cela que nous demandons une ouverture des Chambres d’agriculture à la société civile pour en faire de vrais lieux de débats et de construction. Car c’est à l’échelle des territoires que les changements se mettent en place et c’est pour cela qu’il est indispensable d’ouvrir les Chambres d’agriculture à la société civile pour en faire, comme le suggère Gilles Luneau, de vrais Parlements de la nature et de la nourriture. Cela permettrait  aux agriculteurs, d’une part, de mieux faire comprendre leurs contraintes à une population de plus en plus déconnectée de l’agriculture, et d’autre part de percevoir les attentes de la société civile comme une opportunité et non comme une menace.

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  • Stop à l’impunité des multinationales

    Dans nos sociétés, les personnes qui commettent un vol ou un crime sont poursuivies, traduites en justice et, si elles sont jugées coupables, condamnées à une amende ou à de la prison. Imaginez un monde où il serait possible d’échapper au système judiciaire et de bénéficier d’une impunité totale. Dans un univers parallèle, réservé à certaines multinationales privilégiées, ce monde existe. Il est temps d’y mettre fin...

    Accaparement de terres, pollution, corruption… Dans de nombreux pays, certaines multinationales se livrent à des abus qu’elles ne sauraient commettre dans leur pays d’origine, et s’en tirent à bon compte. Elles peuvent même poursuivre en justice les gouvernements lorsqu’elles estiment que la législation en vigueur les désavantage !

    Tout cela est rendu possible par les traités commerciaux internationaux qui, la plupart du temps, prévoient des tribunaux d’arbitrage privés pour les multinationales. Ces systèmes de justice parallèle leur permettent d’échapper à la législation qui s’applique au commun des mortels et qui protège l’intérêt public.

    Pour mettre fin à ces privilèges, plus de 150 organisations (dont Greenpeace) dans 16 pays européens ont lancé la semaine dernière une pétition paneuropéenne, « Des droits pour les peuples, des règles pour les multinationales ». Ces organisations aux États membres et à l’Union européenne de :

    • mettre fin au système de justice d’exception dont bénéficient les multinationales ;
    • mettre en place une réglementation qui obligent les multinationales à respecter les droits humains et de l’environnement, avec en ligne de mire la ratification d’un traité onusien pour protéger ces droits.

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  • Sécurité nucléaire : action sur la piscine du site Orano La Hague


    Le 25 janvier vers 10h30, des activistes de Greenpeace France ont déclenché, à l’aide d’un drone, des fumigènes de détresse sur le toit de la piscine d’entreposage des combustibles irradiés de l’usine Orano (ex-Areva) de La Hague pour dénoncer le risque de saturation et sa vulnérabilité.

    En effet, ce bâtiment concentre l’équivalent de plus d’une centaine de cœurs d’un réacteur nucléaire. Pourtant son toit, en simple tôle métallique, est bien trop fragile pour protéger les bassins remplis de matière radioactive en cas d’acte malveillant par les airs.

    Alix Mazounie, chargée de campagne Energie à Greenpeace France, déclare : « Greenpeace a démontré, une fois de plus, que les installations nucléaires françaises ne sont pas suffisamment protégées contre les risques d’agression externe. Mais ce qui est particulièrement choquant, c’est que ce drone ait pu allumer des fumigènes de détresse sur le toit de la piscine, c’est-à-dire le point faible d’un bâtiment contenant la plus grande quantité de matières radioactives dans le monde ».

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  • Greenpeace Film Festival : 15 documentaires en libre accès

    Du 14 au 28 janvier, la deuxième édition du Greenpeace Film Festival propose de visionner 15 documentaires, en libre accès, sur des thématiques liées à l’écologie : climat, alimentation, agriculture, surconsommation, déforestation mais aussi des sujets moins connus comme l’accaparement des terres ou la financiarisation de la nature.Les internautes peuvent faire leur choix parmi les films proposés et voter pour leur documentaire préféré.

    De façon pédagogique et positive, ce festival 100% gratuit et en ligne s’adresse à toutes celles et ceux qui veulent mieux comprendre les enjeux environnementaux et agir à leur niveau pour protéger la planète. Ces documentaires nous rappellent aussi que, partout dans le monde, des initiatives citoyennes émergent et contribuent à construire un avenir durable.

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  • Une victoire historique pour le Récif de l’Amazone

    Le Récif de l’Amazone au Brésil sauvé des mains de Total

     

    Aujourd’hui est une date historique pour toutes celles et ceux qui se mobilisent pour sauver le Récif de l’Amazone, un écosystème unique au monde, menacé par la cupidité des compagnies pétrolières. Nous avons obtenu une victoire face à l’une des entreprises les plus puissantes au monde : Total ne fera pas de forage pétrolier au Brésil près du Récif de l’Amazone !

    L’agence environnementale brésilienne (Ibama) vient d’annoncer sa décision finale : elle a rejeté définitivement la demande de Total de forer au large de l’embouchure de l’Amazone. Ensemble, avec vous toutes et tous, nous avons joué un rôle crucial dans cette décision qui permet de lever une des menaces qui pesaient sur le Récif de l’Amazone.

    Nous tenons à fêter avec vous cette victoire et à en partager les premiers enseignements, pour qu’un mouvement plus large encore puisse se former et mettre un terme à l’ère du pétrole.

     

    À la découverte du Récif de l’Amazone

    L’aventure a commencé il y a moins de deux ans, quand l’équipage du navire de Greenpeace l’Esperanza est parti au large du Brésil recueillir les toutes premières images du Récif de l’Amazone. Notre mission était claire : montrer au monde l’incroyable richesse du Récif de l’Amazone avant qu’il ne soit trop tard, les projets de Total menaçant de le détruire de façon irréversible en cas de fuite de pétrole.

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  • 2018 l’a montré : la crise climatique est déjà là

    Publication de Greenpeace le 1 décembre 2018 (extraits)


    L’année 2018 a rappelé au monde entier que les conséquences de la crise climatique sont déjà là. Il y a moins de deux mois, un rapport spécial du GIEC rappelait l'urgence de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C et l'ampleur des efforts nécessaires pour relever ce défi. Dans quelques jours, les gouvernements se rendront aux négociations climatiques de la COP24 à Katowice, en Pologne. Ils doivent absolument accélérer sur la question climatique. Quels sont les enjeux de cette COP ? Où en est la France sur le climat ?
    2018 l’a montré : la crise climatique est déjà là
    L’année 2018 devrait figurer au 4ème rang des plus chaudes jamais enregistrées. Elle a été marquée par des événements météorologiques extrêmes : feux de forêts meurtriers, typhons, tornades et inondations, canicules répétées en Europe, etc. Partout dans le monde, les conséquences des changements climatiques se font déjà sentir.
    La dégradation de la Grande Barrière de Corail et la fonte de l’Antarctique qui se sont poursuivies ces dernières années sont également des rappels alarmants du péril que nous courons d’ores et déjà avec une simple hausse de la température de 1°C au-dessus des niveaux préindustriels.
    La France n’est pas épargnée : à titre d’exemple, entre 1949 et 2010, la température moyenne a augmenté de 1,2°C dans les Pyrénées, une hausse de 30% de plus que la moyenne mondiale de 0,85°C.

    De façon générale, depuis 1900, la France a déjà subi une hausse du mercure de 1,5°C. Et les conséquences sont déjà très visibles : les glaciers fondent, il y a moins de neige en moyenne montagne, le sud de la France est frappé par des inondations meurtrières, tandis que des puits d’eau douce deviennent salés et des sols de plus en plus secs, etc.
    Or, comme l’Organisation Météorologique Mondiale l’a rappelé le 29 novembre, si les tendances actuelles à la concentration des gaz à effet de serre se poursuivent, la température moyenne à la surface du globe pourrait augmenter de 3 à 5 degrés Celsius d’ici la fin du siècle. L’indignation que suscite ce décrochage et ces évènements extrêmes doit absolument se transformer en action.

    (...)

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