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greenpeace - Page 21

  • Superman et un aéronef se crashent sur la centrale du Bugey

    Communiqué de Greenpeace

    Superman a survolé ce matin la centrale nucléaire du Bugey, à une trentaine de kilomètres de Lyon, avant de venir s’écraser contre le mur de la piscine d’entreposage de combustible usé, accolée au réacteur 2. Il s’agissait en réalité d’un drone à l’effigie du super héros, piloté par des militant-e-s de Greenpeace France qui l’ont volontairement conduit dans le mur. Quelque temps après, c'était au tour d'un avion radiocommandé de prendre le même chemin. Coup sur coup, deux intrusions symboliques très inquiétantes : elles démontrent une nouvelle fois l’extrême vulnérabilité de bâtiments lourdement chargés en radioactivité.

    Ce mardi 3 juillet, un drone aux allures de Superman a pénétré dans l’enceinte de la centrale nucléaire du Bugey, une zone interdite de survol mais visiblement mal protégée. Le super héros était téléguidé par des militants et militantes de Greenpeace France. Il a pu survoler la centrale sans être inquiété puis s’est dirigé droit vers le mur de la piscine d’entreposage de combustible usé, bâtiment de la centrale le plus chargé en radioactivité, où il a été volontairement crashé par ses pilotes, sans qu’aucune mesure ne l’en ait empêcher.

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  • Procès des militants de Greenpeace France : pas de victoire pour EDF

    Publié le 28 juin 2018 par Greenpeace

    Le verdict du procès des militantes et militants de Greenpeace France qui s’étaient introduits dans la centrale nucléaire de Cruas-Meysse pour dénoncer ses failles de sécurité a été rendu aujourd’hui au tribunal de grande instance de Privas, en Ardèche.

    22 militantes et militants de Greenpeace France étaient poursuivis, ainsi que l’organisation elle-même. Son chargé de campagne nucléaire, Yannick Rousselet, était quant à lui poursuivi pour complicité.

    19 militantes et militants sont condamnés à une peine de 4 mois de prison avec sursis et à une amende de 500 euros. Trois militants qui avaient déjà du sursis sont condamnés à 4 mois de prison avec sursis et mise à l’épreuve de 18 mois ainsi qu’à une amende de 500 euros. Yannick Rousselet a quant à lui été relaxé.

    Greenpeace France est condamnée à une amende de 25 000 euros.
    Le préjudice moral est fixé à 50 000 euros au profit d’EDF.
    Le préjudice matériel sera évalué par un expert et sera décidé lors d’une audience en décembre 2018.

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  • Tchernobyl : le risque nucléaire toujours d’actualité

    Trente-deux ans après le début de la catastrophe de la centrale nucléaire de Tchernobyl, de nombreuses questions restent sans réponse : quand et comment le réacteur sinistré sera-t-il démantelé ? Comment seront traitées et stockées les matières radioactives issues de l’accident ? Qui assumera les coûts astronomiques de ces travaux ? Incapable d’y répondre, l’industrie nucléaire continue de minimiser les risques liés à l’énergie atomique.

    Le 26 avril 1986, le réacteur n°4 de la centrale de Tchernobyl, en Ukraine, explosait, entraînant l’une des plus grandes catastrophes du nucléaire civil. Trente-deux ans plus tard, il est encore difficile de mesurer l’étendue des conséquences de ce désastre, tant les enjeux sur le plan environnemental, sanitaire et économique sont considérables.

    Il aura fallu par exemple attendre plus de trente années pour que la communauté internationale parvienne à édifier une immense arche pour contenir la radioactivité au-dessus du vieux sarcophage, fissuré, qui était censé isoler le réacteur accidenté. Un chantier colossal achevé douze ans après la date initialement prévue et dont le coût n’a cessé de grimper pour atteindre environ deux milliards d’euros.

     

    Quid des quelque 440 000 mètres cubes de déchets radioactifs à longue durée de vie qui s’y trouvent ? A ce jour, on ignore encore comment extraire ces déchets. Et même si des moyens technologiques étaient à disposition, il resterait à savoir qui serait prêt à en assumer les coûts astronomiques.

    Bien au-delà du réacteur accidenté, la catastrophe en cours depuis plus de 30 ans a évidemment un impact considérable et à long terme sur la santé des habitants des environs et sur la faune et la flore.

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  • Dénoncer le risque nucléaire : ils l’ont fait pour nous

    Les militants et militantes de Greenpeace ont récemment pris des risques pour dénoncer le manque de sécurité des centrales nucléaires d’EDF. Avec deux intrusions en six semaines à l’automne 2017, ils ont agi en lanceurs d'alerte et ont mis le doigt sur une vérité qui dérange EDF. Ils l’ont fait pour nous. Nous vous proposons d’agir pour les remercier de leur engagement.

    « Pourquoi nous ne ferions pas un peu comme aux Etats-Unis ? Ne pas se poser de questions quand il y a une intrusion et tirer. » Ces propos ont été tenus le 22 mars dernier, à l’Assemblée nationale, par la députée LREM Perrine Goulet lors de l’audition du ministre de l’Intérieur Gérard Collomb par la Commission d’enquête parlementaire sur la sûreté et la sécurité nucléaires.

    Pour Greenpeace, de telles déclarations sont graves et indignes d’une élue de la République. Nous avons donc décidé de ne pas laisser passer cela et avons déposé une plainte pour incitation au meurtre.

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  • Récif de l’Amazone : Total récidive. Nous aussi.

    Communiqué de Greenpeace le 29.03.2018

    Au moment où vous lisez ces lignes, l’Esperanza, célèbre navire de Greenpeace, se trouve quelque part au milieu de l’océan Atlantique. Destination : le Récif de l’Amazone, au large du Brésil. Cet écosystème, dont les toutes premières images ont été réalisées seulement l’an dernier, n’a pas encore livré tous ses secrets. Malheureusement, il est déjà menacé par des projets pétroliers, notamment de Total. Grâce à votre mobilisation, ces projets ont été freinés jusqu’à présent. Mais Total ne semble pas avoir dit son dernier mot. Ça tombe bien, nous non plus….

    Nous sommes prêt-es !

    L’Esperanza a levé l’ancre de Bordeaux il y a deux semaines, chargé de matériel d’exploration scientifique. Dans cette vidéo tournée lorsque nous étions à quai à Bordeaux, je vous explique les préparatifs de cette nouvelle expédition, mais aussi les raisons qui nous poussent à retourner sur place pour étudier et protéger ce récif unique et menacé.

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  • Antarctique : touche pas à mon krill

    Connaissez-vous le krill ? Ce petit crustacé en forme de crevette est essentiel à la survie des baleines et manchots adélie. Il est à la base de la chaîne alimentaire de l’océan Antarctique. Malheureusement, le krill est convoité pour ses qualités nutritionnelles et fait l’objet d’une pêche intensive dont l’appétit ne cesse de grandir. Le protéger, c’est protéger tout l’écosystème de l’Antarctique.

    Une industrie florissante particulièrement pernicieuse

    Le krill est particulièrement recherché car il sert à la fabrication d’huile, de compléments alimentaires comme les pilules d’oméga 3, d’aliments pour les fermes à poissons ou encore de nourriture pour les animaux domestiques. L’industrie de la pêche au krill dans l’océan Antarctique s’est particulièrement développée ces dernières années et accentue les risques environnementaux qui pèsent déjà sur la région. En se déroulant à proximité immédiate des zones d’alimentation d’animaux tels que les baleines et les manchots, cette pêche induit une concurrence directe pour la nourriture. Certains bateaux n’hésitent pas à jeter l’ancre à proximité de zones protégées en dépit de l’impact potentiel sur la faune et sur le fond marin.

    Les investigations menées par Greenpeace, notamment lors de notre expédition de trois mois dans l’océan Antarctique, mettent en évidence des pratiques de pêche dangereuses, telles que le transbordement (transfert en mer des produits de la pêche entre deux bateaux). Une fois pêché, le krill est embarqué sur des cargos congélateurs connus pour avoir commis de nombreuses infractions aux règles de sécurité et aux normes de prévention des pollutions. À l’échelle globale, le transbordement en mer a souvent entraîné des violations des droits sociaux et environnementaux. Cette pratique permet en effet à certains acteurs de la pêche industrielle d’agir en toute opacité.

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  • La place des militantes et militants de Greenpeace n’est pas en prison

    Plus de soixante personnalités du monde associatif, syndical, culturel et politique réagissent à la condamnation de militant-es de Greenpeace, dont certains à des peines de prison ferme. Dans une tribune publiée dans Libération, elles dénoncent un « verdict inquiétant à plus d’un titre » contre des « lanceurs et lanceuses d’alerte » qui dénoncent les risques nucléaires.

    La liste des signataires est disponible sur le site de Libération : « La place des militantes et militants de Greenpeace n’est pas en prison »

     

    Plusieurs militants ont été condamnés à de la prison ferme pour avoir réussi à s’introduire dans la centrale nucléaire de Cattenom. Un verdict inquiétant à plus d'un titre.

    Cette semaine, six militant·e·s de Greenpeace ont été condamnés à cinq mois de prison avec sursis. Deux autres militant·e·s ont été condamnés à deux mois de prison ferme. Une première dans l’histoire de l’organisation environnementale. Il leur était reproché d’être entrés, en octobre dernier, dans la centrale nucléaire de Cattenom et d’avoir déclenché un feu d’artifice devant le bâtiment abritant la piscine de combustible usé, un lieu très chargé en radioactivité et mal protégé contre les agressions externes. Par ailleurs, un salarié de l’organisation a été condamné pour complicité et la personne morale a elle-même été condamnée à une amende.

    Ce verdict est inquiétant à plusieurs titres. Tout d’abord, ces militant·e·s ont agi en lanceurs et lanceuses d’alerte. Ils n’ont tiré aucun profit personnel de leur passage à l’acte. Ils ont pris des risques pour en dénoncer un bien plus grand, celui de la vulnérabilité de nos centrales nucléaires. Ils ont agi en toute non-violence dans le seul objectif de créer un débat public sur la sécurité nucléaire, un sujet qui nous concerne toutes et tous, quel que soit l’endroit où nous vivons en France.

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