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greenpeace - Page 23

  • Stop à l’impunité des multinationales

    Dans nos sociétés, les personnes qui commettent un vol ou un crime sont poursuivies, traduites en justice et, si elles sont jugées coupables, condamnées à une amende ou à de la prison. Imaginez un monde où il serait possible d’échapper au système judiciaire et de bénéficier d’une impunité totale. Dans un univers parallèle, réservé à certaines multinationales privilégiées, ce monde existe. Il est temps d’y mettre fin...

    Accaparement de terres, pollution, corruption… Dans de nombreux pays, certaines multinationales se livrent à des abus qu’elles ne sauraient commettre dans leur pays d’origine, et s’en tirent à bon compte. Elles peuvent même poursuivre en justice les gouvernements lorsqu’elles estiment que la législation en vigueur les désavantage !

    Tout cela est rendu possible par les traités commerciaux internationaux qui, la plupart du temps, prévoient des tribunaux d’arbitrage privés pour les multinationales. Ces systèmes de justice parallèle leur permettent d’échapper à la législation qui s’applique au commun des mortels et qui protège l’intérêt public.

    Pour mettre fin à ces privilèges, plus de 150 organisations (dont Greenpeace) dans 16 pays européens ont lancé la semaine dernière une pétition paneuropéenne, « Des droits pour les peuples, des règles pour les multinationales ». Ces organisations aux États membres et à l’Union européenne de :

    • mettre fin au système de justice d’exception dont bénéficient les multinationales ;
    • mettre en place une réglementation qui obligent les multinationales à respecter les droits humains et de l’environnement, avec en ligne de mire la ratification d’un traité onusien pour protéger ces droits.

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  • Sécurité nucléaire : action sur la piscine du site Orano La Hague


    Le 25 janvier vers 10h30, des activistes de Greenpeace France ont déclenché, à l’aide d’un drone, des fumigènes de détresse sur le toit de la piscine d’entreposage des combustibles irradiés de l’usine Orano (ex-Areva) de La Hague pour dénoncer le risque de saturation et sa vulnérabilité.

    En effet, ce bâtiment concentre l’équivalent de plus d’une centaine de cœurs d’un réacteur nucléaire. Pourtant son toit, en simple tôle métallique, est bien trop fragile pour protéger les bassins remplis de matière radioactive en cas d’acte malveillant par les airs.

    Alix Mazounie, chargée de campagne Energie à Greenpeace France, déclare : « Greenpeace a démontré, une fois de plus, que les installations nucléaires françaises ne sont pas suffisamment protégées contre les risques d’agression externe. Mais ce qui est particulièrement choquant, c’est que ce drone ait pu allumer des fumigènes de détresse sur le toit de la piscine, c’est-à-dire le point faible d’un bâtiment contenant la plus grande quantité de matières radioactives dans le monde ».

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  • Greenpeace Film Festival : 15 documentaires en libre accès

    Du 14 au 28 janvier, la deuxième édition du Greenpeace Film Festival propose de visionner 15 documentaires, en libre accès, sur des thématiques liées à l’écologie : climat, alimentation, agriculture, surconsommation, déforestation mais aussi des sujets moins connus comme l’accaparement des terres ou la financiarisation de la nature.Les internautes peuvent faire leur choix parmi les films proposés et voter pour leur documentaire préféré.

    De façon pédagogique et positive, ce festival 100% gratuit et en ligne s’adresse à toutes celles et ceux qui veulent mieux comprendre les enjeux environnementaux et agir à leur niveau pour protéger la planète. Ces documentaires nous rappellent aussi que, partout dans le monde, des initiatives citoyennes émergent et contribuent à construire un avenir durable.

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  • Une victoire historique pour le Récif de l’Amazone

    Le Récif de l’Amazone au Brésil sauvé des mains de Total

     

    Aujourd’hui est une date historique pour toutes celles et ceux qui se mobilisent pour sauver le Récif de l’Amazone, un écosystème unique au monde, menacé par la cupidité des compagnies pétrolières. Nous avons obtenu une victoire face à l’une des entreprises les plus puissantes au monde : Total ne fera pas de forage pétrolier au Brésil près du Récif de l’Amazone !

    L’agence environnementale brésilienne (Ibama) vient d’annoncer sa décision finale : elle a rejeté définitivement la demande de Total de forer au large de l’embouchure de l’Amazone. Ensemble, avec vous toutes et tous, nous avons joué un rôle crucial dans cette décision qui permet de lever une des menaces qui pesaient sur le Récif de l’Amazone.

    Nous tenons à fêter avec vous cette victoire et à en partager les premiers enseignements, pour qu’un mouvement plus large encore puisse se former et mettre un terme à l’ère du pétrole.

     

    À la découverte du Récif de l’Amazone

    L’aventure a commencé il y a moins de deux ans, quand l’équipage du navire de Greenpeace l’Esperanza est parti au large du Brésil recueillir les toutes premières images du Récif de l’Amazone. Notre mission était claire : montrer au monde l’incroyable richesse du Récif de l’Amazone avant qu’il ne soit trop tard, les projets de Total menaçant de le détruire de façon irréversible en cas de fuite de pétrole.

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  • 2018 l’a montré : la crise climatique est déjà là

    Publication de Greenpeace le 1 décembre 2018 (extraits)


    L’année 2018 a rappelé au monde entier que les conséquences de la crise climatique sont déjà là. Il y a moins de deux mois, un rapport spécial du GIEC rappelait l'urgence de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C et l'ampleur des efforts nécessaires pour relever ce défi. Dans quelques jours, les gouvernements se rendront aux négociations climatiques de la COP24 à Katowice, en Pologne. Ils doivent absolument accélérer sur la question climatique. Quels sont les enjeux de cette COP ? Où en est la France sur le climat ?
    2018 l’a montré : la crise climatique est déjà là
    L’année 2018 devrait figurer au 4ème rang des plus chaudes jamais enregistrées. Elle a été marquée par des événements météorologiques extrêmes : feux de forêts meurtriers, typhons, tornades et inondations, canicules répétées en Europe, etc. Partout dans le monde, les conséquences des changements climatiques se font déjà sentir.
    La dégradation de la Grande Barrière de Corail et la fonte de l’Antarctique qui se sont poursuivies ces dernières années sont également des rappels alarmants du péril que nous courons d’ores et déjà avec une simple hausse de la température de 1°C au-dessus des niveaux préindustriels.
    La France n’est pas épargnée : à titre d’exemple, entre 1949 et 2010, la température moyenne a augmenté de 1,2°C dans les Pyrénées, une hausse de 30% de plus que la moyenne mondiale de 0,85°C.

    De façon générale, depuis 1900, la France a déjà subi une hausse du mercure de 1,5°C. Et les conséquences sont déjà très visibles : les glaciers fondent, il y a moins de neige en moyenne montagne, le sud de la France est frappé par des inondations meurtrières, tandis que des puits d’eau douce deviennent salés et des sols de plus en plus secs, etc.
    Or, comme l’Organisation Météorologique Mondiale l’a rappelé le 29 novembre, si les tendances actuelles à la concentration des gaz à effet de serre se poursuivent, la température moyenne à la surface du globe pourrait augmenter de 3 à 5 degrés Celsius d’ici la fin du siècle. L’indignation que suscite ce décrochage et ces évènements extrêmes doit absolument se transformer en action.

    (...)

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  • Océan Antarctique : échec des négociations

    Communiqué de Greenpeace le 6 novembre 2018.

    Ces deux dernières semaines, la communauté internationale était réunie en Australie pour négocier la création d’une vaste réserve marine dans l’océan Antarctique. Ces négociations ont échoué. Malgré notre mobilisation, l’océan Antarctique et sa biodiversité exceptionnelle vont donc continuer à subir les pressions de la pêche industrielle, de la pollution et des changements climatiques. Mais le combat n’est pas terminé, et des victoires d’étape ont été acquises…

    Trois pays ont fait couler les négociations

    Sur les 25 États membres de la Convention sur la conservation de la faune et de la flore marines de l’Antarctique (CCAMLR), 22 soutenaient la création du plus grand sanctuaire marin de la planète dans l’océan Antarctique (dont la France)… Mais étant donné que les décisions sont prises au consensus (tous les membres doivent être d’accord), il a suffit que trois pays s’y opposent pour que ce projet de protection tombe à l’eau…

    Les délégations chinoise, norvégienne et russe ont ainsi réussi à faire couler le processus de négociation, notamment en jouant la montre afin de ne pas avoir à négocier les arguments scientifiques.

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  • Electricité : quels fournisseurs en proposent de la vraiment verte ? Greenpeace France dévoile son classement

    Paris, le 28 septembre 2018Le marché de l’électricité pour les particuliers a vu son nombre de fournisseurs exploser ces dernières années, avec leurs lots d’offres dont beaucoup sont présentées comme « vertes ». Pourtant, tous les fournisseurs ne se valent pas.

    Afin de mieux guider les consommateurs et consommatrices dans leur choix de fournisseur d’électricité et leur permettre de réduire leur empreinte écologique, Greenpeace France a mis au point un « Guide de l’électricité verte ».

    Un classement des fournisseurs pour mieux éclairer les consommateurs

    Une électricité verte est une électricité qui est produite par des technologies renouvelables. Pourtant, aujourd’hui, la règlementation n’oblige pas les fournisseurs d’électricité qui proposent des « offres vertes » à acheter de l’électricité renouvelable mais simplement le certificat, appelé « garantie d’origine », qui atteste qu’une quantité équivalente d’électricité renouvelable a bien été injectée sur le réseau d’électricité, en France ou ailleurs en Europe.
    Par conséquent, il est aujourd’hui impossible de décrypter ce qu’il y a vraiment derrière les offres vertes proposées sur le marché. Un-e client-e peut souscrire à une offre verte et en même temps voir son argent financer principalement les producteurs d’électricité nucléaire ou fossile, plutôt que les producteurs d’électricité renouvelable.

    « Tous les fournisseurs d’électricité ne se valent pas. Beaucoup d’entre eux trompent les consommateurs et consommatrices en proposant des offres soi-disant vertes qui ne sont en fait pas des offres d’électricité renouvelable », explique Alix Mazounie, chargée de campagne Énergie pour Greenpeace France.

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