Communiqué de FNE le 12 novembre 2021.
La COP 26 de Glasgow se termine ce soir. Ne soyons pas trop pessimistes, d’importantes décisions ont été prises, à l’instar de la déclaration conjointe des Etats-Unis et de la Chine (les deux plus gros pollueurs mondiaux) « sur le renforcement de l’action climatique ». Une coopération salutaire à l’heure où notre planète se trouve dans une situation dramatique. Mais pour France Nature Environnement, des mesures plus fortes en faveur des énergies renouvelables, de la protection des fonds marins et de la préservation de la biodiversité doivent être prises urgemment.
Les océans, grands absents des négociations de cette COP 26
Nos océans occupent 70% de la planète et sont encore capables d’absorber 25% des émissions de carbone. Aujourd’hui nous sommes stupéfaits de constater le peu de temps accordé aux océans dans les COP, notamment de la part des pays qui ont les plus grandes ZEE (Zone économique exclusive) comme la France ou les Etats-Unis.
Elodie Martinie-Cousty, vice-présidente du CESE, et Pilote du réseau Océans, Mers et Littoraux : « On sort de la COP 26, avant il y a eu le Congrès Mondial de l’UICN où la France a refusé d’approuver le moratoire sur les extractions minières des grands fonds et ne finance pas ses propres aires marines protégées. Pendant la COP 26 les USA n’ont pas rejoint la coalition des pays « Beyond Oil and Gas Alliance» (ces pays ont prévu d’arrêter d’ici dix ans la production de gaz et de pétrole). Le One Ocean Summit prévu en France en février 2022 a donc des chances d’être aussi décevant et fatal. La COP27 devra donc être à 70% BLEUE et basée exclusivement sur la restauration des océans et de l’ensemble des écosystèmes et à leur financement. »