Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

climat - Page 8

  • Climat : la convention citoyenne remet un bonnet d’âne au gouvernement

    Publié le 28 février 2021 par Greenpeace.

    Réunis une dernière fois, les citoyens et citoyennes tirés au sort il y a maintenant plus d’un an et demi ont très sévèrement évalué la prise en compte de leurs recommandations par le gouvernement, en particulier à travers le projet de loi “Climat et résilience”.

    Pour Greenpeace France, ce verdict est plus que cinglant pour Emmanuel Macron qui s’était personnellement impliqué en recevant les membres de la CCC à l’Elysée en juin dernier et en promettant le désormais célèbre “sans filtre” qui n’a jamais existé que dans la communication présidentielle.
    La dernière chance de la loi “climat et résilience“ est désormais d’être radicalement revue à la hausse par les parlementaires dès son passage en commission.

    On ne peut pas demander à des citoyens et citoyennes de s’impliquer pendant des mois sur un sujet aussi crucial et attendre d’eux d’adhérer à la manipulation qui en est faite”, analyse Clément Sénéchal, chargé de campagne politiques climatiques pour Greenpeace France.

    Pour les membres de la Convention citoyenne, la prise en compte par le gouvernement de leurs propositions est notée de seulement 3,3 sur 10.

    convention citoyenne pour le climat,écologie,climat

    Lire la suite

  • Projet de loi Climat et résilience : réaction de Greenpeace France

    Mercredi 10 février, le gouvernement a présenté son projet de loi Climat et résilience, censé reprendre une partie des travaux de la Convention citoyenne pour le climat.

    Conformément aux craintes exprimées par plus de 100 ONG, le projet de loi présenté aujourd’hui par Barbara Pompili ne répond ni à l’ambition des propositions de la Convention citoyenne, ni à la trajectoire imposée par l’accord de Paris ou le nouvel objectif climat européen pour 2030. [1]

    Sans surprise, les mesures les plus structurantes concernant la rénovation globale des bâtiments, la réduction de l’empreinte carbone des grandes entreprises, la régulation du trafic aérien, l’interdiction des publicités climaticides, l’abandon du CETA, le renforcement du droit environnemental ou l’introduction de menus végétariens dans la restauration collective sont repoussées à plus tard ou vidées de leur substance, et finalement réduites à un rôle de figuration dans le texte.

    Non, la trajectoire n’est pas la bonne et il n’y a pas de quoi fanfaronner. Attendu depuis longtemps, ce projet de loi confirme l’incapacité d’Emmanuel Macron et de son gouvernement d’avancer sérieusement sur le terrain écologique. Il revient donc aux député·es sensibles aux enjeux de préservation de la planète et de respect des promesses faites à la Convention citoyenne de reprendre largement ce texte. En gardant à l’esprit que l’objectif aujourd’hui est une baisse effective des émissions de gaz à effet de serre dans tous les secteurs, n’en déplaise au MEDEF ou aux grands industriels », souligne Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France.

    Lire la suite

  • l’État condamné pour inaction climatique.

    Communiqué de presse Notre affaire à tous, La Fondation Nicolas Hulot, Greenpeace France, Oxfam France

    Dans son jugement sur l’Affaire du Siècle, prononcé le 3 février 2021, le tribunal administratif de Paris reconnaît la responsabilité de l’État français dans la crise climatique et juge illégal le non-respect de ses engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre. L’État est également reconnu responsable de “préjudice écologique”. Les ONG requérantes dans l’Affaire du Siècle se félicitent de cette première victoire et espèrent un jugement plus historique encore au printemps : l’Etat pourrait être condamné à prendre des mesures supplémentaires sur le climat.

    Pour les organisations de l’Affaire du Siècle : “Plus de deux ans après le début de notre action, soutenue par 2,3 millions de personnes, cette décision marque une première victoire historique pour le climat et une avancée majeure du droit français. Ce jugement marque aussi une victoire de la vérité : jusqu’ici, l’État niait l’insuffisance de ses politiques climatiques, en dépit de l’accumulation de preuves (dépassement systématique des plafonds carbone, rapports du Haut Conseil pour le Climat, etc.). Alors que le nouveau projet de loi Climat de ce gouvernement est, de son propre aveu, insuffisant pour atteindre les objectifs fixés [1], nous espérons que la justice ne se limitera pas à reconnaître la faute de l’État, mais le contraindra aussi à prendre enfin des mesures concrètes permettant a minima de respecter ses engagements climatiques.”

    Lire la suite

  • Audience de l’Affaire du Siècle au tribunal : un pas de plus vers une victoire historique pour le climat

    Publié le 14 janvier 2021 par Greenpeace.

    L’inaction climatique de la France est une faute qui engage la responsabilité de l’Etat. C’est en substance ce qu’a déclaré Amélie Fort-Besnard, la rapporteure publique [1], lors de l’audience de l’Affaire du Siècle au tribunal administratif de Paris cet après-midi.

    Plus de deux ans après le début de la procédure initiée en décembre 2018 par Notre Affaire à Tous, la Fondation Nicolas Hulot, Greenpeace France et Oxfam France, l’audience de l’Affaire du Siècle s’est déroulée aujourd’hui, marquant le premier grand procès climatique en France. La décision du tribunal est attendue sous quinze jours.

    Pour les organisations de l’Affaire du Siècle : « si le tribunal suit les conclusions de la rapporteure publique, la responsabilité de l’Etat français dans le dérèglement climatique serait reconnue du fait de l’insuffisance de ses actions. Ce serait une avancée historique du droit français et une victoire majeure pour le climat et pour la protection de chacun et chacune face aux conséquences du dérèglement climatique. Toutes les victimes des changements climatiques pourraient alors s’appuyer sur cette jurisprudence pour faire valoir leur droit et obtenir réparation. L’Etat subirait alors une forte pression pour enfin mettre en œuvre les actions nécessaires pour limiter le réchauffement à 1,5°C. »

    348.png

     

    Lire la suite

  • Soyons la contrainte qui manque à l’Accord de Paris !

    Extraits de l'article d'Alternatiba publié le 12.12.2020.

    Le concert de louanges et d’applaudissements qui avait accompagné l’adoption de l’Accord de Paris en décembre 2015 avait été tellement fort qu’il avait presque conduit à oublier l’essentiel. L’absence de mécanisme contraignant rend cet accord dramatiquement insuffisant pour contenir le réchauffement climatique en dessous de +1,5°C ou +2°C. Cinq ans plus tard, le bilan des évolutions donne malheureusement raison aux militantes et militants climat qui avaient dénoncé à l’époque cette absence de contrainte : nous sommes toujours engagé·es dans la trajectoire suicidaire nous conduisant à un réchauffement de +3°C ou plus.Une bonne nouvelle cependant : l’essor inédit du mouvement climat dans la société civile au cours de ces dernières années, qui montre que de plus en plus de citoyen·nes s’emparent du sujet pour combler les graves lacunes des responsables politiques et économiques.

    Un accord visant des objectifs ambitieux… mais sans moyens de les atteindre

    L’objectif fixé par l’Accord de Paris de contenir le réchauffement planétaire à +1,5°C ou +2°C a le mérite de s’accorder aux constats des scientifiques : pour éviter des effets d’emballement climatique irréversibles, il est nécessaire de limiter le dérèglement climatique à ces seuils. Cependant, cet accord aux objectifs honorables avait deux failles majeures : aucune contrainte juridique n’était prévue pour le faire appliquer, et il ne s’en remettait qu’à la bonne volonté des États qui devaient fixer eux-mêmes leurs engagements. Résultat, ces engagements volontaires sont non seulement profondément insuffisants puisqu’ils conduisent à un réchauffement d’au moins +3°C, mais pire, ils ne sont même pas respectés par bien des gouvernements, à commencer par la France, le pays qui a accueilli la COP21 !

    Dans un système où la compétitivité et le mythe de la croissance infinie déterminent les décisions des gouvernants, nous ne pouvons pas nous fier à l’unique bonne volonté des États à tenir leurs engagements. D’autant plus que face à la crise climatique menaçant nos conditions de vie sur Terre, nous n’avons pas droit à l’erreur.

    Lire la suite

  • Accord de Paris, 5 ans après : la pente plus raide qu’avant

    En 5 ans, l’inaction des gouvernements a rendu le défi climatique encore plus grand.

     À la multiplication des alertes scientifiques ont succédé des impacts de la crise climatique toujours plus fréquents, violents et meurtriers. La transition écologique n’a progressé qu’à petits pas, bien trop lentement pour respecter les objectifs de l’Accord de Paris. Pourtant, alors que la planète traverse la crise sanitaire la plus profonde depuis plus d’un siècle, “l’esprit de Paris” n’a jamais été autant d’actualité : limiter le réchauffement global à 1,5°C est indispensable, pour respecter les droits des populations, le droit à la santé, donner accès à des emplois décents et stables, à une alimentation durable, en protégeant les écosystèmes et en s’engageant pour la justice climatique.

    Lire la suite

  • La France sur de mauvais rails pour respecter ses objectifs climatiques

    Le Réseau Action Climat, la Fondation Nicolas Hulot et France Nature Environnement publient une étude inédite sur les investissements dans le transport ferroviaire. L’étude démontre que les investissements actuels, en tenant compte des 4,75 milliards d’euros annoncés par le Gouvernement en septembre, sont insuffisants pour tenir nos objectifs climatiques. Alors que les parlementaires débattent actuellement du budget 2021 et du plan de relance en particulier, nous appelons le Gouvernement à un effort financier supplémentaire de 3 milliards d’euros par an dans le rail, pour donner enfin toute sa place au train et au fret ferroviaire en France.

    Le transport ferroviaire, un allié essentiel pour le climat

    Le ferroviaire est un mode de transport particulièrement performant d’un point de vue environnemental : il transporte 11 % des passagers et 9 % des marchandises pour seulement 0,3 % des émissions de gaz à effet de serre du secteur des transports. C’est aussi un mode de transport pourvoyeur de nombreux emplois non délocalisables. Pour atteindre ses objectifs climatiques, la France devra miser sur le transport ferroviaire, augmenter les trafics de voyageurs et de marchandises, y compris pour diminuer les déplacements en voiture, en avion et en camion, qui sont les plus impactants pour l’environnement. Ainsi, à travers sa Stratégie nationale bas carbone (SNBC), la France vise un développement du transport ferroviaire de +27 % d’ici à 2030 et +79 % en 2050.

    Malgré ses atouts, le transport ferroviaire ne bénéficie pas du soutien qu’il mérite en tant que solution de décarbonation du secteur des transports. Le désinvestissement de l’Etat dans le réseau ferroviaire, et notamment sur les petites lignes, depuis de nombreuses années, impacte aujourd’hui lourdement le trafic : suppression de lignes, de dessertes, retards, annulations, etc.

     

    Lire la suite