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climat - Page 12

  • Climat: l’heure de vérité

    Extraits d'un article publié par Alternatiba.

    (…)

    On a planté

    Si le dérèglement climatique gagne inexorablement du terrain, c’est parce que ses responsables sont encore en position de force. Or, il n’y a malheureusement pas de haricot magique permettant de faire pousser d’un claquement de doigts un mouvement apte à renverser la table et à construire une alternative pérenne. C’est pour ça que ces dernières années, il a fallu travailler le terreau, l’amender, semer et planter les graines permettant l’éclosion d’un tel mouvement. Construire le rapport de force est un travail de longue haleine, souterrain et silencieux. C’est ce qui le rend en grande partie invisible. On pourrait rétorquer : “mais face à l’urgence climatique, nous ne pouvons pas nous payer le luxe de la patience !” C’est vrai, et c’est ce dosage entre urgence et nécessité de construire des bases solides qu’il convient sans cesse de trouver. Car pour inverser des situations qui nous sont défavorables sans épuiser ressources et militant⋅e⋅s et sans se solder par un échec, il faut faire une analyse honnête de la situation, et des paliers à franchir. On ne gravit pas l’Himalaya d’une traite sans reprendre des forces au camp de base.

    Or, en 2013, le mouvement climat français cuvait une “gueule de bois” post-Copenhague. Malgré une forte mobilisation internationale pour le climat à la COP15 de Copenhague en 2009, aucun accord n’avait été trouvé, ce qui avait démobilisé et démoralisé bon nombre de militant⋅e⋅s. C’est dans ce contexte de Berezina climatique qu’est née la dynamique Alternatiba. Le mot d’ordre ? “Changeons le système, pas le climat” pour affirmer la nécessité d’un changement radical du système actuel, premier responsable du dérèglement climatique. Le pari ? Impulser de nouvelles mobilisations populaires sur le climat en organisant 10, 100, 1000 “villages des alternatives” partout sur le territoire en amont de la COP21 de 2015. Ces événements permettaient non seulement de montrer le jour J que les alternatives pour lutter contre le système existaient, mais leur préparation était également l’occasion de renforcer les liens, sur chaque territoire, entre les porteurs d’alternatives, pour donner corps à une nouvelle dynamique collective. Puis, une deuxième branche a poussé avec la naissance du mouvement ANV-COP21, dont l’objectif était d’organiser des actions de désobéissance civile de masse sur le climat en affirmant une ligne 100 % non-violente. Deux ramifications qui se voulaient complémentaires au précieux travail mené par nos alliés.

    (…)

    Dans ce terreau pouvaient ainsi être semées plusieurs graines. Grâce aux nombreux villages, mais aussi aux deux Tours Alternatiba qui ont sillonné le territoire, à des événements ponctuels ou à l’établissement de lieux alternatifs, les “alternatibases” servant de hub et de base arrière aux mobilisations, des groupes militants sont nés, se sont structurés et renforcés dans tous les territoires. Une attention particulière a été (et est toujours) dédiée à la montée en compétence de tou⋅te⋅s : par la pratique, évidemment, mais aussi grâce à un programme de formation continue, aux camps de formation estivaux (Camps Climat) et aux coordinations européennes, qui sont autant de temps de rencontre, de débat et de discussion au sein du réseau sur les objectifs du mouvement.

    En parallèle, un travail de fond est mené pour transformer les territoires : formation au plaidoyer, stratégies gagnantes pour agir sur les politiques locales et renforcer le rapport de force citoyen sont en train d’être déployés un peu partout. Enfin, la résistance est constitutive de la genèse du mouvement. Que ce soit pour arracher le changement de politique d’une banque, ou pour faire grandir le rapport de force, nos stratégies intègrent le passage à la désobéissance civile 100 % non-violente en proposant plusieurs niveaux d’engagement pour permettre à chacun⋅e de contribuer en fonction de ses appétences et contraintes. Le récent blocage inédit de la Défense par 2030 citoyen⋅ne⋅s et plusieurs organisations fut l’occasion de démontrer que la massification de la désobéissance civile est possible. La multiplication des décrochages de portraits de Macron dans les mairies, loin d’être un jeu, est l’opportunité de taper où ça fait mal : en s’attaquant aux symboles, ce qui a provoqué une répression judiciaire disproportionnée, les militant⋅e⋅s ont dénoncé la vacuité de la politique gouvernementale et popularisé les véritables mesures qu’il faudrait mettre en place, même si le coût à payer se compte en gardes à vue et en procès.

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  • Climat, justice sociale – Sortons Macron !

    Communiqué d'Action Non-Violente ANV-COP21 Ardennes, le mercredi 29 Mai 2019,

    Ce Mardi 28 Mai en fin d‘après-midi, à la Mairie de Guignicourt sur Vence,Poix Terron et Omont, 9 citoyen•ne•s impliqué•e•s pour la cause climatique et membres du groupe d'Action Non-Violente ANV-COP21 Ardennes se sont emparés du portrait officiel du président Emmanuel Macron. Ces Ardennais sont entrés dans la Mairie de Guignicourt sur Vence durant ses horaires d‘ouverture, dans le calme, expliquant vouloir décrocher le tableau pour signaler l'absence de politique climat du gouvernement français. Cette action symbolique vise à dénoncer l’inaction d’un président Macron se contentant de slogans et de grands débats face à l’urgence climatique et sociale. Brandissant une banderole indiquant « Climat, justice sociale, sortons Macron ! ». Ils se sont ensuite rendus à la mairie de Poix Terron où le maire, Jean-Marie Oudar, soutien le message d’ANV COP21 et leur actions. Ils ont remplacé le portrait officiel par une silhouette vide du président, sur laquelle on peut lire « Urgence sociale et climatique, Où est Macron ? ». Ils se sont ensuite rendu à la Mairie d’Omont où Jean Paul Terrisse les attendaient pour décrocher avec eux le portrait du Président de la République. Il souhaite soutenir publiquement les actions menées et dénoncer l’inaction gouvernementale en matière de justice climatique et social.

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  • Deuxième printemps face à l’urgence climatique et sociale à Charleville-Mézières les 23, 24 et 25 mai 2019.

    Nous vous convions à participer au Climate Spring 2 les jeudi 23, vendredi 24 et samedi 25 mai 2019 à Charleville-Mézières.

    Jeudi 23 mai : Soirée débat citoyen.

    A 19h30 Salle de l’Arc-En-Ciel, nous organisons un débat géré par et pour les citoyen.ne.s sur les thèmes de la transition écologique et de la justice sociale.

    Vendredi 24 mai : Grève des jeunes pour le climat.

    La jeunesse organise sa deuxième grève pour le climat, et appelle à une manifestation inter-générationnelle à travers le monde.
    Youth For Climate France et Fridays For Future lance cet appel.

    "Certains disent que je devrais plutôt être à l’école, mais pourquoi étudier pour un futur qui n’existera même pas, que personne n’essaye de sauver ?" Greta Thunberg

    Nous invitons tous les acteurs locaux à soutenir et à rejoindre la mobilisation de la jeunesse.

    Pour certain.e.s, la situation économique étant difficile, votre soutien peut se faire sous la forme d'une grève japonaise. Vous pouvez inviter vos employés, les parents d’élèves, vos membres à porter un brassard, un T-Shirt, un dossard, une affiche en soutien à la mobilisation de la jeunesse pour le climat et pour leur avenir.

    L’action peut être courte tout en marquant cette journée.
    Pensez à filmer ou à photographier votre action pour la diffuser sur les réseaux sociaux.
    Par exemple via le groupe de Citoyens Pour Le Climat – Charleville-Mézières - #ilestencoretemps : https://www.facebook.com/groups/649308522136972/

    Samedi 25 mai : Marche pour le climat à Charleville-Mézières !

    Nous co-organisons avec les acteurs locaux des Ardennes une troisième marche pour le climat pacifique et non-partisane.
    Nous vous donnons rendez-vous Place Ducale à 14h !!

    Performances, prises de paroles, DIE-IN et TIFO auront lieu durant la marche et nous mettrons en avant nos demandes citoyennes pour inviter à un changement radical de paradigme.

    Nous appellerons à nouveau à la déclaration d’un état d’urgence climatique afin que les citoyennes et citoyens de France soient informés sur notre situation.
    Cette information est une priorité afin de mesurer consciemment le coût de chacune de nos consommations.

    Nous invitons tout le monde et massivement à prendre part aux évènements du Climate Spring 2.

    Changeons le système, pas le climat !
    Il est encore temps d'agir pour elle, pour nous, pour eux !

    Citoyens Pour Le Climat – Charleville-Mézières – #ilestencoretemps
    Agir maintenant, vivre demain


    Site internet : https://citoyenspourleclimat.org/

    Contact : cplc.ardennes@posteo.net

    Le collectif ardennais Citoyens Pour Le Climat (CPLC) est un mouvement pacifique et responsable, non partisan, non confessionnel et sans but lucratif. Il n’appartient à aucune association et ne dispose pas de la personnalité juridique. Il s’agit d’un mouvement fédérateur qui réunit des citoyens de toutes situations sociales et sous toutes leurs formes d'engagement qu’il soit individuel, associatif, politique ou autre. Ses membres agissent en tant que citoyens responsables, conscients et bienveillants. Leur action est participative et volontaire.

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  • Marche du Siècle : rendez-vous réussi avec l’Histoire !

    Communiqué d'Alternatiba le 16.03.2019

    Ce samedi, plus de 350 000 personnes dans 220 villes de France se sont rassemblées pour dénoncer l’inaction du gouvernement français face à la crise climatique et son cynisme vis-à-vis de la crise sociale. Elles et ils étaient 107 000 à Paris, 30 000 à Lyon, 20 000 à Grenoble, 10 000 à Montpellier et Lille, 8000 à Rennes, 5000 à Toulouse et Strasbourg, 4500 à Rouen et Nancy, 3000 à Clermont Ferrand et à Limoges, 2500 à Orléans, 2000 à Aix en Provence et Valence, 1600 à Rodez, 1500 à Amiens, Mulhouse et Saint-Etienne. Cette journée a rassemblé pour la première fois citoyen·ne·s, militant·e·s climatiques, jeunes en grève, gilets jaunes, syndicats et mouvements anti-répression, toutes et tous réuni·e·s contre une même politique qui broie l’Humain et la planète au profit de quelques uns.

    La colère monte
    Ce moment historique répond à une colère historique. Depuis le mois de septembre 2018, jamais la contestation contre ce gouvernement n’a été aussi forte. Ce printemps climatique et social éclot après un automne et un hiver qui ont vu l’émergence de mouvements citoyens de masse pour le climat, pour la justice sociale avec les gilets jaunes, contre la répression policière et qui sont désormais rejoints par la jeunesse en grève partout dans le monde pour le climat. Autant de mouvements que l’on a cherché à diviser, mais qui répondent par l’unité.

    Car tous ces mouvements à la colère légitime se sont tous vus rétorquer la même fin de non-recevoir de notre gouvernement : aucun changement de cap ne sera opéré et, pour toute réaction, un Grand Débat pour tenter de faire diversion.

    A Paris, 107 000 personnes se sont rassemblées derrière la banderole “la Marche du Siècle : pour le climat, pour la biodiversité, pour la justice sociale et contre la répression” pour une marche d’un format inédit, point de convergence de 3 départs (urgence climatique et sociale, biodiversité et mobilités douces). A 15h, les manifestant·e·s ont réalisé un #ActeCommun symbolique pour dénoncer toutes les formes de violence et de répression et marquer leur volonté de de faire front ensemble.

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  • Le 16 mars, la Confédération paysanne marchera pour la justice climatique et sociale

    La Confédération paysanne appelle à rejoindre la Marche pour le Climat organisée ce 16 mars un peu partout en France. Véritables sentinelles du climat, nous, paysannes et paysans constatons et subissons la situation alarmante sur le terrain : raréfaction de l'eau, sécheresse accentuée, événements climatiques extrêmes, disparition de la biodiversité…
    L'agriculture est au cœur de la question climatique. Pourtant, les politiques publiques continuent de favoriser des pratiques agricoles industrielles contraires aux enjeux environnementaux et sociétaux. Des pratiques toujours plus voraces en métaux rares, en énergies fossiles et pseudos renouvelables, qui accaparent les terres agricoles et la ressource en eau. Un système à bout de souffle qui va à l'encontre de l'autonomie des paysannes et paysans, entrave la transformation de notre modèle agricole et social et empêche le déploiement d'une alimentation de qualité accessible à toutes et tous.

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  • Appel à marcher partout en France le 16 mars

    Notre contestation a éclos à l’automne. En hiver, sa croissance a été historique. Au printemps, elle change d’échelle. Il n’y a plus de saisons.

    Nous sommes aujourd’hui des millions, prêt·es à résister, à déployer les alternatives, à demander des comptes au gouvernement, aux multinationales, aux banques et aux institutions financières.

    Il est temps de changer de système industriel, politique et économique, pour protéger l’environnement, la société et les individus.

    Nous devons réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre dès maintenant pour limiter le réchauffement global à 1,5°C. Nous devons préserver la biodiversité, alors que nous vivons une sixième extinction de masse. Nous devons renouveler la démocratie et contraindre les décideurs et décideuses à protéger les intérêts de toutes et tous plutôt que ceux de quelques un·es. Nous devons répartir les richesses pour obtenir la justice sociale, afin de garantir une existence digne pour chacun·e. Fin du monde et fin du mois relèvent du même combat.

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  • Grève des jeunes pour le climat

    Collégien.ne.s, lycéen.ne.s, étudiant.e.s, nous appelons à faire grève pour le climat le 15 mars
    Depuis des années notre planète vit une crise sans précédent. La biodiversité s'effondre, les catastrophes liées au climat sont de plus en plus nombreuses, des millions de personnes sont obligées de migrer vers d'autres territoires et dans le même temps la température atteint -48°C à Chicago et +49°C en Australie.... L'humanité court à sa perte. Depuis plus de 50 ans, les scientifiques alertent sur la catastrophe qui nous guette mais les puissants de ce monde, pouvoirs publics et multinationales, continuent leur course à la croissance, agissant comme si l’urgence climatique ne les concernait pas. Aujourd’hui nous assistons à ce qui s'annonce comme étant la sixième extinction de masse.
    « Puisque nos leaders se comportent comme des enfants, nous sommes obligés d'assumer la responsabilité qu'ils auraient dû endosser il y a bien longtemps ». C’est ce qu’a déclaré Greta Thunberg, une jeune suédoise de 16 ans qui, depuis le mois d’août dernier, mène une grève de l’école chaque vendredi. Alors que l’école est censée lui permettre de préparer son avenir, Greta, qui est à l’origine du mouvement Fridays For Future, nous interpelle sur le fait que son avenir est justement mis en péril par l’aggravation du dérèglement climatique qu’on ne se donne pas les moyens d’empêcher.

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