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climat - Page 16

  • Signature de l’Accord de Paris sur le climat : où est l’exemplarité française ?

    Communiqué de Greenpeace

    Aujourd’hui se tient à New York la première étape du processus de ratification de l’Accord de Paris dont a accouché la COP21 en décembre dernier. Plusieurs chefs d’État se retrouvent pour une cérémonie où ils doivent donner officiellement leur aval à la poursuite de la mise en œuvre de l’accord.

    Mais attention : il ne s’agit pas d’une procédure de ratification en tant que telle. La ratification doit emprunter des voies nationales : dans la majorité des cas, la ratification de l’accord requiert l’aval de la représentation nationale de chaque pays, donc le vote du Parlement (quand il y en a un). L’accord de Paris est censé servir ensuite de principe directeur à des politiques publiques concrètes. L’enjeu de cette cérémonie est donc plutôt de donner de la visibilité à l’agenda climatique international, d’assurer une continuité et une mobilisation des diplomaties environnementales et de maintenir la pression sur les parties (les États membres de la COP). En somme, entretenir une dynamique.

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  • Le pari ambigu de la coopération climatique

    La conférence de Paris sur le climat, dite Cop 21, a été un succès diplomatique, mais ses implications réelles sur le terrain ne sont pas si évidentes. Une prise de conscience mondiale était attendue, elle est nécessaire, mais doit être prolongée par des mesures concrètes. Pour cela, il faut que le traité soit ratifié, ce qui peut prendre de longs mois. Il faut aussi que les engagements pris se traduisent dans les faits, et que les états aillent au-delà de ces engagements qui sont reconnus comme insuffisants pour atteindre l'objectif visé.

    La douceur de ce mois de décembre ne préjuge pas à elle seule d'un réchauffement climatique. Mais des stations de ski sans neige et une température encore plus décalée en Russie que dans le reste du Monde donnent une (toute) petite idée de ce qui nous attend sans un changement radical de nos comportements.

    Voici des extraits d'une analyse d'un blog du Monde Diplomatique sur la Cop21 :

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  • COP21 : et maintenant tout commence

    A l’issue de deux semaines d’intenses négociations, les Etats réunis à Paris dans la cadre de la COP21 viennent d’adopter le premier accord universel sur le climat. S’il ne résout pas tout, il donne néanmoins quelques signaux positifs. Décryptage de FNE.(France Nature Environnement) .

    Les Etats les plus vulnérables peuvent encore espérer

    En mentionnant l’objectif de limiter le réchauffement climatique bien en dessous de 2°C et de poursuivre celui de 1,5 °C, l’accord répond à la demande des pays les plus vulnérables. En effet, les rapports du GIEC prévoient la submersion de nombreux archipels du Pacifique et de nombreuses zones côtières si l’on se contente de l’objectif des 2°C.

    Sans cap, aucun vent n’est favorable

    L’objectif de long terme de 2°C à l’horizon 2100 nécessite un objectif intermédiaire qui donne un signal clair aux économies et aux investisseurs. On attendait de l’accord qu’il fixe ce cap. Mais la formulation retenue est complexe, alambiquée  et manque d’ambition. Elle mentionne notamment un « pic d’émission dès que possible ». Par ailleurs, il n’est aucunement fait mention des énergies fossiles dans le texte. On s’attaque à un mal sans jamais mentionner la cause.

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  • Jour 4 de la COP21 : lentement, quelques avancées pointent leur nez

    En ce quatrième jour de COP21, ce sont toujours les négociateurs qui tiennent la barre au Bourget. Aujourd’hui, quelques petites avancées dans les négociations. France Nature Environnement fait le point.

    Money, money money : un pas en avant, un pas en arrière

    En matière de financement, le think tank américain « World Ressources Institute », spécialisé dans l’environnement et les questions climatiques revient sur 6 points qui résument assez bien l’essentiel des tenants et aboutissants des discussions :
    - la confirmation que les flux financiers en faveur des pays en voie de développement vont se poursuivre,
    - la reconnaissance qu’un plus grand nombre de pays contribue à ce financement,
    - l’augmentation des budgets pour l’adaptation, terme qui désigne les changements opérés dans des secteurs ou sur des territoires afin que ces derniers puissent faire face aux bouleversements climatiques
    - une utilisation plus efficace des fonds pour le climat avec notamment moins d’intermédiaires
    - une révision périodique des montants de ces fonds afin d’augmenter régulièrement ces flux financiers.
    - un signal politique fort sur le fait qu’il faut rediriger les millions de milliards d’investissements de l’économie mondiale vers la transition écologique et énergétique.

    Si l’on pointe le curseur sur la question du financement avant 2020 et ses fameux 100 milliards de dollars par an promis par les pays riches à Copenhague en 2009, les pays riches semblent enfin disposés à faire des efforts. En témoigne l’annonce du président Hollande au sujet de l’aide aux pays africains en début de semaine. Pour les pays riches on s’approcherait du montant de Copenhague. Mais selon les pays les moins avancés, la méthodologie de comptabilisation qui évalue les engagements financiers des pays développés proposée par l’OCDE n’est pas fiable… Le compte n’y serait pas. Malgré ces postures différentes, un compromis semble poindre son nez.

    Dans le même temps, les discussions sur les financements post 2020 se poursuivent mais dans une atmosphère beaucoup plus tendue. Les avancées se font attendre.

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  • 10.000 personnes forment une chaîne humaine sur le parcours de la marche interdite !

    Communiqué d'Alternatiba

    A Paris, ce dimanche 29 novembre à midi, plus de 10 000 personnes ont rejoint la chaîne humaine entre Oberkampf et la place de la Nation, sur le parcours même de la marche pour le climat interdite. De nombreuses organisations et syndicats ont rejoint cette chaîne humaine organisée à l’initiative d’Attac France et d’Alternatiba et marquée par la participation de très nombreux citoyens décidés à faire face à l’Etat d’urgence climatique. C’est dans le calme et la bonne humeur, avec aussi beaucoup d’émotion, que la société civile mobilisée, n’oubliant pas ce qui s’est passé, a su trouver un moyen de s’exprimer malgré la gravité de la situation. Une société civile rassemblée, imaginative, diverse, créative, une société qui n’a pas peur, s’est exprimée à travers cette chaîne humaine, de manière responsable, digne et non-violente. Enchaînés, main dans la main, sur plus de 3 km, les participant.e.s à la chaîne humaine ont exprimé la diversité des messages prévus pour les cortèges de la marche : « Pas d’emplois sur une planète morte ! » ; « Nous savons qui sont les responsables du changement climatique ! » ; « Nous sommes les solutions ! » ; « Protéger la nature, c’est sauver notre futur ! » ; « Premiers affectés et premiers en résistance ! ».

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  • COP 21 : Deux semaines pour limiter le réchauffement planétaire

    Du 30 novembre au 11 décembre se tiendra la conférence climat de Paris (COP21). Tandis que les rapports officiels (GIEC, PNUE) et les événements climatiques à travers le monde ne cessent de rappeler l’urgence à agir, cette 21ème conférence des parties à la convention climat de Nations Unies a pour objectif de limiter le réchauffement planétaire sous la barre des 2°C afin d’éviter des conséquences irrémédiables. Ce grand événement international est l’occasion pour la société civile de se mobiliser et de porter ses demandes. Présentation des attentes et du dispositif de FNE.

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  • Alimentation et climat

    Information du site de l'ALE

    Notre alimentation est responsable de 36 % de nos émissions de gaz à effet de serre, du champ à l’assiette et jusqu’à l’élimination des déchets. Il est possible de réduire fortement cet impact en modifiant notre façon de manger, de consommer, de cuisiner ... et de nous déplacer.


    Les émissions de gaz à effet de serre (GES) de notre alimentation proviennent pour l’essentiel de la phase de production agricole. S’ajoutent celles provenant du transport, de la transformation, de la conservation, des emballages, de la distribution, de la préparation et de l’élimination des déchets (figure ci-dessous).

    ges_et_alimentation.png?docid=1767&doctype=emb

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