Le jeudi 30 juillet 2015, le village des alternatives sociales et environnementales s'installe place de l'Hôtel de Ville de Mézières.
Objectif : faire connaître les solutions concrètes mises en place sur notre territoire.
Le Tour Alternatiba et l'AlterTour, qui sillonnent la France cet été à la rencontre des territoires innovants, se sont donnés rendez-vous à Charleville-Mézières le 30 juillet. Une belle reconnaissance pour les initiatives ardennaises ! A cette occasion, un village des alternatives est organisé place de l'Hôtel de Ville. Mais au fait, ces initiatives locales, quelles sont-elles ?
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Alternatiba, le village de transition vers le monde de demain
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Alternatiba interdit dans la seconde ville de France ? Face à l’urgence climatique, on lâche rien !
Communiqué de presse de la Coordination européenne des Alternatiba
Vendredi 19 juin 2015En pleine année de la COP21, le maire de la seconde ville de France, Marseille, interdit dans sa commune la tenue d’Alternatiba, rassemblement de promotion des alternatives au changement climatique, et le passage du Tour Alternatiba, parcourant 5 600 km pour sensibiliser les populations à l’urgence climatique.
La Coordination européenne des Alternatiba a décidé de maintenir ces deux manifestations, et lance un appel solennel à y participer de manière massive, déterminée et 100 % non-violente. -
Un an pour donner des gages
Alors que la troisième conférence environnementale vient de s’achever, France Nature Environnement demande au gouvernement de mettre en œuvre les engagements du président de la République avant la prochaine conférence internationale relative au climat qui se déroulera à Paris en décembre 2015.
Plus qu’un referendum, une nouvelle démocratie participative
Benoît Hartmann, porte-parole de FNE : « le renouveau de notre démocratie ne sera pas engagé si le chef de l’Etat ne va pas au-delà du référendum local. Comme chacun le sait, le referendum se résume souvent à une simple question qui ne permet pas toujours d’objectiver les attentes de la population. De plus, l’aménagement du territoire ne saurait être dessiné à coup de referendums locaux. La France a besoin d’une vision globale permettant de préserver nos ressources tout en offrant un environnement de qualité à l’ensemble de nos concitoyens. »
Sivens, un indicateur pour la suite
Pour France Nature Environnement, la suite du dossier Sivens permettra de mesurer l’engagement du gouvernement en ce qui concerne la participation du public. Alors que l’Union européenne vient de lancer une procédure contre la France et que France Nature Environnement, FNE Midi-Pyrénées et le collectif pour la sauvegarde de la zone humide du Testet viennent de déposer une plainte contre x pour plusieurs infractions, l’issue que le gouvernement décidera de donner à ce dossier devra faire écho aux propos du président de la République.
Les prémices d’une véritable transition énergétique
Pour France Nature Environnement, le projet de loi relatif à la transition énergétique n’est pas assez ambitieux. Des objectifs sont affichés mais il manque les moyens pour les atteindre. En annonçant que « La France supprimera tous les crédits exports dans le soutien aux pays en développement dès lors qu’il y a utilisation du charbon » et en rappelant que les hydrocarbures étaient importés pour un montant de 65 milliards, soit le déficit de notre balance commercial, le président de la République a, semble-t-il, compris que la politique énergétique était le principal levier de la lutte contre le dérèglement climatique.
La conversion peu convaincante du Premier ministre
Le discours du Premier ministre nous laisse sur notre faim. Celui qui a présenté les agriculteurs comme les véritables écologistes a tout à prouver en matière d’environnement. Si Manuel Valls a reconnu que le choix du diesel était une erreur, il n’a pas formalisé d’annonce concrète pour accélérer la mutation du parc automobile français. Pour faire écho au président de la République, le Premier ministre a déclaré que le gouvernement « était à la disposition des Régions pour avancer avec elles » en ce qui concerne l’expérimentation de l’Ecotaxe. Une annonce bien timide…
Denez L’Hostis, président de FNE : « L’année qui nous sépare de la conférence internationale sur le climat à Paris en décembre 2015 ne sera pas de trop pour redorer le blason vert de ce gouvernement. Comme toujours, nous nous mobiliserons pour que les actes s'accordent avec les discours. » -
2013 : concentrations records des gaz à effet de serre (GES) dans l'atmosphère
Communiqué de l'Agence Locale de l'Energie et du climat (ALE 08)
Certains scientifiques parle de l'anthropocène pour désigner une nouvelle époque géologique caractérisée par les bouleversements planétaires d'origine humaine que nous vivons. 2013, témoigne de ces bouleversements avec de tristes records. Dimanche 21 septembre, une marche mondiale pour le climat aura lieu pour réclamer des mesures à la hauteur des enjeux.
Selon le secrétaire général de l'OMM (Organisation Météorologique Mondiale), une agence de l'organisation des Nations Unies : « Nous savons avec certitude que le climat est en train de changer et que les conditions météorologiques deviennent plus extrêmes à cause des activités humaines, telles que l'exploitation des combustibles fossiles. (…) L'ignorance ne peut plus justifier l'inaction ».
Les chiffres parlent d'eux-mêmes : en 2013, les concentrations en CH4 (méthane), CO2 et N2O (protoxyde d'azote) dans l'atmosphère ont représenté respectivement 121 %, 142 % et 253 % de ce qu'elles étaient en période préindustrielle.
2013 est donc une année record pour les émissions de GES mais également pour leur taux d'accroissement. Même chose pour le taux d'acidification des océans.
Malgré cela, les responsables politiques n'ont pas pris la mesure de la gravité de la situation et des conséquences de l'inaction face aux changements climatiques.
L'exploitation des gaz de schistes et autres énergies fossiles "non conventionnelles" ne ferait qu'aggraver cette situation alarmante.
Une marche mondiale pour le climat aura lieu dimanche 21 septembre, deux jours avant le sommet historique des Nations unies sur le changement climatique. Des millions de citoyens se mobilisent partout dans le monde afin de demander des mesures ambitieuses sur le climat.
À Paris, départ Place de la République à 14h00, arrivée Hôtel de Ville.
Source : "Le Monde.fr" (09.09.2014)
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Les ONG et mouvements sociaux quittent les négociations de Varsovie
La convention des Nations Unies sur le changement climatique se déroule actuellement à Varsovie et aucune décision significative ne semble devoir être prise à son issue.
Il y a pourtant urgence à prendre des mesures pour limiter les conséquences du changement climatiques, car les processus en cause ne peuvent être stoppés rapidement (il faudrait pour cela remettre en cause du jour au lendemain toute la politique énergétique mondiale, ce qui est impossible à très court terme). Quand on sait que des décisions prises aujourd'hui n'auront un impact que dans plusieurs années voire plusieurs décennies, il est choquant de voir la passivité des grands pays, les "riches" accusant les "pauvres" et vice-versa.
Devant ce constat les ONG et mouvements sociaux représentés à Varsovie ont pris la décision inédite jusque là de quitter la conférence. Voici leur communiqué :
La Conférence sur le changement climatique de Varsovie, qui aurait dû constituer un jalon important dans une transition juste pour un avenir durable, est en bonne voie pour n’arriver à pratiquement rien. En fait, les mesures que proposent nombre de pays riches réunis ici à Varsovie mettent directement à mal la convention même, alors qu’elle constitue un processus multilatéral important qui doit absolument aboutir si nous voulons régler la crise climatique mondiale.
La conférence de Varsovie fait primer les intérêts des secteurs des énergies polluantes sur ceux des citoyennes et citoyens du monde, avec un « Sommet du charbon et climat » qui se tient en marge, le parrainage des grands pollueurs affiché partout dans le centre de conférence, et une présidence (la Pologne) qui est redevable au secteur du charbon et de l’hydrofracturation. Lorsque le Japon a annoncé qu’il emboîtait le pas au Canada et revenait sur ses engagements en matière de réduction des émissions et que l’Australie a donné des signes qu’elle n’était absolument pas disposée à participer sérieusement au processus des Nations unies, l’intégrité de ces négociations a été de nouveau mise à mal.
Cette semaine, la réunion des ministres des Finances n'a amené quasiment rien de concret en matière de financement et les négociations sur un mécanisme international de réparation des « pertes et dommages » sont restées au point mort face au refus des pays riches de s’engager sur le fond. Varsovie n’a donné lieu à aucune augmentation des réductions des émissions ni aucun soutien à l’adaptation avant 2020. Sur ces points, la conférence nous ramène en fait en arrière. Il manque en outre une feuille de route claire vers un accord global et équitable à Paris en 2015.
Nous, représentants de la société civile, sommes prêts à nous entretenir avec les ministres et les délégations effectivement venues pour négocier de bonne foi. Mais lors de la conférence de Varsovie, les gouvernements des pays développés sont venus les mains vides. Quant aux gouvernements des pays en développement, ils peinent à défendre les besoins et les droits de leurs populations. Il apparaît clairement que si les pays continuent à agir de la sorte, les deux prochains jours de négociations n’aboutiront à aucune mesure
Les organisations et mouvements représentant les populations du monde entier, ont donc décidé de quitter volontairement les négociations de Varsovie afin d’employer leur temps à meilleur escient. Nous nous attachons plutôt à mobiliser les citoyennes et citoyens pour qu’ils incitent leurs gouvernements respectifs à résolument prendre en main la lutte contre le changement climatique. Nous travaillerons à transformer nos systèmes alimentaire et énergétique aux niveaux national et mondial et à reconstruire un système économique défaillant, afin de créer une économie durable et à faibles émissions de CO2, offrant à toutes et tous des emplois décents et des moyens de subsistance. Nous ferons pression sur tout le monde pour concrétiser cette vision.
Il est a présent clair que, sans cette pression, nous ne pouvons pas compter sur nos gouvernements pour prendre les mesures dont le monde a besoin. Nous serons de retour à Lima où, porteurs de la voix des citoyennes et citoyens du monde, nous demanderons à nos gouvernements de rendre compte de ce qu’ils ont fait pour réaliser la vision d’un avenir durable et équitable.Organisations et mouvements sociaux s’associant à cette déclaration :
ActionAid
Aksyon Klima Pilipinas
Amis de la Terre (Europe)
Confédération syndicale internationale
Construyendo Puentes (Amérique latine)
Greenpeace
Ibon International
LDC Watch
Oxfam International
Pan African Climate Justice Alliance
Peoples’ Movement on Climate Change (Philippines)
Plataforma boliviana frente al cambio climático
WWFOrganisations et mouvements sociaux s’associant à cette déclaration :
- ActionAid
- Aksyon Klima Pilipinas
- Amis de la Terre (Europe)
- Confédération syndicale internationale
- Construyendo Puentes (Amérique latine)
- Greenpeace
- Ibon International
- LDC Watch
- Oxfam International
- Pan African Climate Justice Alliance
- Peoples’ Movement on Climate Change (Philippines)
- Plataforma boliviana frente al cambio climático
- WWF
La Conférence sur le changement climatique de Varsovie, qui aurait dû constituer un jalon important dans une transition juste pour un avenir durable, est en bonne voie pour n’arriver à pratiquement rien. En fait, les mesures que proposent nombre de pays riches réunis ici à Varsovie mettent directement à mal la convention même, alors qu’elle constitue un processus multilatéral important qui doit absolument aboutir si nous voulons régler la crise climatique mondiale.
La conférence de Varsovie fait primer les intérêts des secteurs des énergies polluantes sur ceux des citoyennes et citoyens du monde, avec un « Sommet du charbon et climat » qui se tient en marge, le parrainage des grands pollueurs affiché partout dans le centre de conférence, et une présidence (la Pologne) qui est redevable au secteur du charbon et de l’hydrofracturation. Lorsque le Japon a annoncé qu’il emboîtait le pas au Canada et revenait sur ses engagements en matière de réduction des émissions et que l’Australie a donné des signes qu’elle n’était absolument pas disposée à participer sérieusement au processus des Nations unies, l’intégrité de ces négociations a été de nouveau mise à mal.
Cette semaine, la réunion des ministres des Finances n'a amené quasiment rien de concret en matière de financement et les négociations sur un mécanisme international de réparation des « pertes et dommages » sont restées au point mort face au refus des pays riches de s’engager sur le fond. Varsovie n’a donné lieu à aucune augmentation des réductions des émissions ni aucun soutien à l’adaptation avant 2020. Sur ces points, la conférence nous ramène en fait en arrière. Il manque en outre une feuille de route claire vers un accord global et équitable à Paris en 2015.
Nous, représentants de la société civile, sommes prêts à nous entretenir avec les ministres et les délégations effectivement venues pour négocier de bonne foi. Mais lors de la conférence de Varsovie, les gouvernements des pays développés sont venus les mains vides. Quant aux gouvernements des pays en développement, ils peinent à défendre les besoins et les droits de leurs populations. Il apparaît clairement que si les pays continuent à agir de la sorte, les deux prochains jours de négociations n’aboutiront à aucune mesure
Les organisations et mouvements représentant les populations du monde entier, ont donc décidé de quitter volontairement les négociations de Varsovie afin d’employer leur temps à meilleur escient. Nous nous attachons plutôt à mobiliser les citoyennes et citoyens pour qu’ils incitent leurs gouvernements respectifs à résolument prendre en main la lutte contre le changement climatique. Nous travaillerons à transformer nos systèmes alimentaire et énergétique aux niveaux national et mondial et à reconstruire un système économique défaillant, afin de créer une économie durable et à faibles émissions de CO2, offrant à toutes et tous des emplois décents et des moyens de subsistance. Nous ferons pression sur tout le monde pour concrétiser cette vision.
Il est a présent clair que, sans cette pression, nous ne pouvons pas compter sur nos gouvernements pour prendre les mesures dont le monde a besoin. Nous serons de retour à Lima où, porteurs de la voix des citoyennes et citoyens du monde, nous demanderons à nos gouvernements de rendre compte de ce qu’ils ont fait pour réaliser la vision d’un avenir durable et équitable.
- See more at: http://www.oxfam.org/fr/cultivons/pressroom/pressrelease/2013-11-21/ong-mouvements-sociaux-quittent-negociations-varsovie#sthash.juckXgt8.dpufLa Conférence sur le changement climatique de Varsovie, qui aurait dû constituer un jalon important dans une transition juste pour un avenir durable, est en bonne voie pour n’arriver à pratiquement rien. En fait, les mesures que proposent nombre de pays riches réunis ici à Varsovie mettent directement à mal la convention même, alors qu’elle constitue un processus multilatéral important qui doit absolument aboutir si nous voulons régler la crise climatique mondiale.
La conférence de Varsovie fait primer les intérêts des secteurs des énergies polluantes sur ceux des citoyennes et citoyens du monde, avec un « Sommet du charbon et climat » qui se tient en marge, le parrainage des grands pollueurs affiché partout dans le centre de conférence, et une présidence (la Pologne) qui est redevable au secteur du charbon et de l’hydrofracturation. Lorsque le Japon a annoncé qu’il emboîtait le pas au Canada et revenait sur ses engagements en matière de réduction des émissions et que l’Australie a donné des signes qu’elle n’était absolument pas disposée à participer sérieusement au processus des Nations unies, l’intégrité de ces négociations a été de nouveau mise à mal.
Cette semaine, la réunion des ministres des Finances n'a amené quasiment rien de concret en matière de financement et les négociations sur un mécanisme international de réparation des « pertes et dommages » sont restées au point mort face au refus des pays riches de s’engager sur le fond. Varsovie n’a donné lieu à aucune augmentation des réductions des émissions ni aucun soutien à l’adaptation avant 2020. Sur ces points, la conférence nous ramène en fait en arrière. Il manque en outre une feuille de route claire vers un accord global et équitable à Paris en 2015.
Nous, représentants de la société civile, sommes prêts à nous entretenir avec les ministres et les délégations effectivement venues pour négocier de bonne foi. Mais lors de la conférence de Varsovie, les gouvernements des pays développés sont venus les mains vides. Quant aux gouvernements des pays en développement, ils peinent à défendre les besoins et les droits de leurs populations. Il apparaît clairement que si les pays continuent à agir de la sorte, les deux prochains jours de négociations n’aboutiront à aucune mesure
Les organisations et mouvements représentant les populations du monde entier, ont donc décidé de quitter volontairement les négociations de Varsovie afin d’employer leur temps à meilleur escient. Nous nous attachons plutôt à mobiliser les citoyennes et citoyens pour qu’ils incitent leurs gouvernements respectifs à résolument prendre en main la lutte contre le changement climatique. Nous travaillerons à transformer nos systèmes alimentaire et énergétique aux niveaux national et mondial et à reconstruire un système économique défaillant, afin de créer une économie durable et à faibles émissions de CO2, offrant à toutes et tous des emplois décents et des moyens de subsistance. Nous ferons pression sur tout le monde pour concrétiser cette vision.
Il est a présent clair que, sans cette pression, nous ne pouvons pas compter sur nos gouvernements pour prendre les mesures dont le monde a besoin. Nous serons de retour à Lima où, porteurs de la voix des citoyennes et citoyens du monde, nous demanderons à nos gouvernements de rendre compte de ce qu’ils ont fait pour réaliser la vision d’un avenir durable et équitable.
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APPEL « Ensemble, construisons un monde meilleur en relevant le défi climatique ! »
Le GIEC, Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, rend son 5ème rapport ce 27 septembre 2013, pour faire le point sur l'état du changement climatique en cours.
Le dimanche 6 octobre, une journée de mobilisation citoyenne ambitieuse et originale est organisée à Bayonne : Alternatiba, un véritable Village des alternatives, individuelles, collectives, territoriales et systémiques au changement climatique et à la crise énergétique. Des milliers de personnes y sont attendues. Son objectif est de :- diffuser le message de l'urgence climatique, sensibiliser le grand public et les élus à la nécessité de baisser rapidement et radicalement nos émissions de gaz à effet de serre, interpeller sur les conséquences dramatiques de l'absence d'accord international ambitieux, efficace, contraignant et juste sur le clima
- combattre l'effet possible de sidération, le sentiment d'impuissance et donc la démobilisation que peuvent provoquer la gravité et l'importance du défi climatique, en montrant que les solutions existent et qu'elles sont à notre portée, créatrices d'emploi, porteuses d'un monde plus humain, convivial et solidaire .
- appeler à mettre en route sans plus attendre la transition sociale, énergétique et écologique nécessaire pour éviter le dérèglement profond et irréversible des mécanismes du climat.
Loin des fausses solutions - injustes, dangereuses et inefficaces - prônées par certains (géo-ingénierie, OGM, agro-carburants, marchés carbone, mécanismes de compensation, nucléaire, etc.), des milliers d'alternatives aux causes du changement climatique sont en effet mises en pratique tous les jours par des millions d'individus, d'organisations, de collectivités locales dans les domaines les plus divers.Agriculture paysanne, consommation responsable, circuits courts, relocalisation de l'économie, partage du travail et des richesses, reconversion sociale et écologique de la production, finance éthique, défense des biens communs comme l'eau, la terre ou les forêts, pêche durable, souveraineté alimentaire, solidarité et partage, réparation et recyclage, réduction des déchets, transports doux et mobilité soutenable, éco-rénovation, lutte contre l'étalement urbain et l'artificialisation des sols, aménagement du territoire soutenable, démarches de préservation du foncier agricole, défense de la biodiversité, sobriété et efficience énergétique, énergies renouvelables, plans virage énergie climat, villes en transition, sensibilisation à l'environnement, etc. : les alternatives existent, elles ne demandent qu'à être renforcées, développées, multipliées !Nous pouvons ainsi continuer à changer concrètement les choses chacun-e à notre niveau, et également renforcer la dynamique, la prise de conscience, le rapport de force permettant d'avancer vers les bonnes prises de décisions tant au niveau local qu'au niveau global
C'est pourquoi nous serons présents, et nous appelons tout le monde à nous rejoindre à Alternatiba le dimanche 6 octobre.
Les 40 premiers signataires :350.org-France, 4D, ACIPA, Aderoc, Agir pour l'Environnement, Aitec-Ipam, Amis de la Terre-France, ATTAC-France, Biocoop, Bizi !, CADE, CliMates, Cedetim-Ipam, Collectif Roosevelt, Confédération Paysanne, Convergence citoyenne pour la transition énergétique, L'Écologiste, EcoRev', EHLG, Enercoop, Énergie Partagée, EYES, Fondation Copernic, Fondation Danielle Mitterrand-France Libertés, Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l'Homme, Fondation Sciences Citoyennes, Fundación Traperos de Emaús de Navarra, Fédération des Usagers de la Bicyclette, L'Heureux Cyclage, Mouvement pour une Alternative Non-violente, Reporterre, Réseau Féministe « Ruptures », Résistance à l'Agression Publicitaire, Slow Food France, SUD-PTT, Surfrider Foundation Europe, Union Syndicale Solidaires, taca, Terre de liens, Village Emmaus Lescar, Les Z'indigné(e)s -
Gaz de schiste : un mauvais bilan climatique
Les dangers liés à l'exploitation des gaz de schiste sont maintenant bien connus.
Ces gaz nécessitent une fracturation hydraulique pour être extraits des couches rocheuses profondes qui les retiennent. Cette technique est très polluante, en particulier pour les nappes phréatiques. Mais les besoins croissants en énergie font que les compagnies spécialisées se lancent dans ce nouveau filon, en particulier aux Etats-Unis. En France des permis ont été délivrés dans de nombreuses zones, en particulier dans les Ardennes. Il a fallu une forte mobilisation citoyenne pour faire connaître la menace et obtenir qu'une loi à interdise l'utilisation de la fracturation hydraulique en France. (voir nos notes précédentes sur le sujet du 14.03.2011, du 05.04.2011 et du 22.08.2011
Les industriels et certains politiques mettent en balance l'avantage d'obtenir une source d'énergie non importée et plus "propre" que le charbon ou le pétrole. Le gaz naturel est réputé dégager moins de CO2 lors de sa combustion, et donc avoir un effet de serre moindre que d'autre sources d'énergies fossiles.
Cette affirmation est remise en cause par une étude récente publiée dans la revue"Nature" (désolé, c'est en anglais, mais une analyse est faite dans le blog sciences de Libération).
Cette étude montre que l'exploitation des gaz de schiste entraîne une importante émission de méthane dans l'atmosphère. Or le méthane provoque un effet de serre beaucoup plus important que le CO2 dont on parle le plus. Le bilan climatique complet du gaz de schiste serait donc au même niveau que celui du charbon, c'est à dire mauvais.
En tenant compte de cette étude, qui s'ajoute à celles réalisées sur les conséquences sous-terraine de l'exploitation des gaz de schiste, il devient encore plus nécessaire d'observer un moratoire sur cette activité.
Total et les autres compagnies détentrices de permis d'exploitation font toujours le forcing pour démarrer des travaux. Elles vont jusqu'à mettre au tribunal l'Etat français, en jouant sur les imprécisions (voulues) de la loi. La vigilance des citoyens et des associations doit rester forte, rappelons que notre secteur et beaucoup d'autres en France sont concernés directement par cette question. Pour ceux qui se sentent intéressés et motivés par ce combat, une association existe localement : il s'agit de No Gazaran 08