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climat - Page 7

  • Cap sur 2022 : Alternatiba et ANV-COP21 dans les starting blocks

    L’adoption parlementaire de la loi climat, qui aura une fois de plus montré le décalage criant entre les paroles et les actes du gouvernement, n’a pas laissé le mouvement climat en état de sidération. Au contraire, les militant·es climat d’Alternatiba et ANV-COP21 mettent les bouchées doubles et se préparent pour les mois à venir. Techniques d’animation efficaces à l’appui, pas moins de 101 militant·es venant de 23 territoires se sont réuni·es dans leur groupe local ainsi qu’en ligne samedi 29 et dimanche 30 mai lors de la 22e Coordination du mouvement Alternatiba/ANV-COP21. 

    Quels sont les scénarios d’alliances partisanes en vue des élections présidentielles 2022 ? Exiger la mise en place d’une sécurité sociale élargie permettra-t-elle de galvaniser un front écolo-populaire assez puissant pour peser sur les candidat·es ? Comment lancer de nouvelles dynamiques hexagonales autour d’un projet de métamorphose des territoires ? Comment anticiper dès maintenant l’après-présidentielles afin d’accélérer la construction d’une majorité populaire écolo-sociale ? 

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  • AG Total : soutien à la stratégie climaticide de Patrick Pouyanné

    La majorité des actionnaires de Total a soutenu ce matin la stratégie climaticide de la major pétrolière et gazière qui leur était présentée en Assemblée générale [1]. Reclaim Finance et Greenpeace France saluent les investisseurs qui ont eu le courage de voter contre, à l’aune des recommandations de l’Agence Internationale de l’Energie pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050 [2], et condamnent ceux qui ont voté à contre-sens de l’Histoire en faveur d’un plan qui autorise une augmentation de la production d’hydrocarbures et l’aggravation de la catastrophe climatique.

    • 8,12% des actionnaires s’étant prononcés sur le plan “climat” de Total ont voté contre. S’il faut encore attendre de connaître le pourcentage d’abstention, c’est moins que les 16,8% d’actionnaires qui avaient soutenu une résolution climat déposée par 11 investisseurs à l’assemblée générale de Total en 2020 [3].
    • A l’image de ce qui s’est passé une semaine plus tôt à l’Assemblée générale de Shell [4], une majorité d’actionnaires a soutenu le plan climaticide de Total. Parmi eux, de gros investisseurs comme Amundi ou AXA qui reconnaissaient pourtant les insuffisances de la stratégie de Total jeudi dernier [5].
    Les ONG dénoncent en force “l’hypocrisie crasse” de ces investisseurs qui se disent engagés pour le climat.

    “En votant pour le plan climaticide de Total, les actionnaires ont voté pour le chaos climatique. En ignorant de manière flagrante les toutes dernières recommandations de l’AIE, et en laissant Total investir massivement dans les hydrocarbures, les actionnaires font voler en éclat l’idée d’une finance verte. Parmi eux, des investisseurs comme AXA, BNP Paribas et Amundi tournent en dérision leurs propres engagements pour le climat. Heureusement, des investisseurs comme Meeschaert, La Banque Postale Asset Management et CNP Assurances, ont tenu tête à Total en faisant valoir les exigences de la science climatique. Nous saluons tous les actionnaires qui ont voté à l’aune des insuffisances du plan “climat” et non du discours bien rôdé de la major.” commente Lucie Pinson, fondatrice et directrice de Reclaim Finance.

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  • La jeunesse sauvera-t-elle la planète ?

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    Dessin de Chapatte pour "Le Temps"

  • Devant le Ministère de la Transition écologique, des militant·es appellent E. Wargon à accélérer la rénovation énergétique des logements

    Ce matin, des militants et militantes de Greenpeace France, de la Fondation Abbé Pierre et de l’Alliance citoyenne étaient présents à l’entrée du Ministère de la Transition écologique, boulevard Saint-Germain à Paris, pour encourager la Ministre déléguée au Logement à soutenir des mesures plus ambitieuses sur la rénovation au sein de la loi Climat actuellement en discussion à l’Assemblée nationale.

    Les militants et militantes ont accroché une nouvelle plaque à l’entrée du Ministère, le renommant « Ministère des petits gestes », en référence aux politiques de rénovation insuffisantes et peu efficaces privilégiées par le gouvernement.
    Une banderole de trois mètres de long interpellait la Ministre déléguée au logement, opposée à une obligation de rénovation de tous les logements passoires d’ici 2028 : « Mme Wargon, réchauffez les logements, pas le climat ».
    La mobilisation s’est déroulée dans le respect des gestes barrière, avec masques et distances de sécurité.

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  • Ce mercredi 17 mars 2021, l’État français entame son découvert climatique


    Le 17 mars 2021, c’est le Jour du dérèglement : la France a émis, en 77 jours, l’intégralité des gaz à effet de serre qu’elle devra émettre en une année en 2050 pour respecter son objectif de neutralité carbone. À partir de maintenant, la France vit donc à crédit du climat. Cette date toujours précoce, malgré le ralentissement des émissions de gaz à effet de serre sous l’effet des mesures sanitaires, montre bien l’ampleur du chemin qu’il reste à parcourir en trente ans pour atteindre la neutralité carbone : en effet, à ce rythme, la neutralité carbone ne pourra être atteinte qu’en 2084, soit avec 34 ans de retard.

    Pour obtenir cette date, l’Affaire du Siècle, avec l’appui de Carbone 4, s’est fondée sur les chiffres de la Stratégie nationale bas carbone, feuille de route de la France pour mener le pays à la neutralité carbone en 2050. Pour respecter cet objectif, la France devra, selon la SNBC, émettre au plus 80 mégatonnes de CO2 par an en 2050, soit la capacité annuelle d’absorption du carbone, notamment par les forêts et les sols. Or, en 2021, malgré les mesures restrictives liées à la situation sanitaire, la France devrait tout de même émettre 389 mégatonnes de CO2 équivalent (MtCO2e).

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  • Mobilisons-nous pour une vraie loi climat !

    Le projet de Loi Climat & Résilience déposé par le gouvernement est loin d’être à la hauteur de l’urgence écologique. Pourtant, c’est le dernier texte législatif du quinquennat consacré à l’environnement. Le 28 mars, à la veille de l’entrée du texte de loi à l’Assemblée Nationale, nous nous mobilisons pour exiger une loi ambitieuse et défendre les mesures proposées par les 150 membres de la Convention Citoyenne pour le Climat.

    La loi climat n’est pas à la hauteur de l’urgence climatique

    Le projet de loi « Climat et résilience », discuté à l’Assemblée nationale, est le dernier texte du quinquennat consacré à l’environnement. En l’état, il est très loin de l’ambition requise pour répondre à l’urgence écologique et atteindre les objectifs que la France s’est fixée. De nombreuses organisations, mais aussi le Haut Conseil pour le Climat, le Conseil national de la transition écologique et le Conseil économique, social et environnemental l’ont affirmé à de nombreuses reprises.

    Le gouvernement, après s’être renié sur de nombreux sujets et avoir été reconnu coupable d’inaction climatique, a mis de côté ou considérablement amoindri les propositions de la Convention citoyenne pour le Climat que cette loi était censée reprendre.

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  • Climat : la convention citoyenne remet un bonnet d’âne au gouvernement

    Publié le 28 février 2021 par Greenpeace.

    Réunis une dernière fois, les citoyens et citoyennes tirés au sort il y a maintenant plus d’un an et demi ont très sévèrement évalué la prise en compte de leurs recommandations par le gouvernement, en particulier à travers le projet de loi “Climat et résilience”.

    Pour Greenpeace France, ce verdict est plus que cinglant pour Emmanuel Macron qui s’était personnellement impliqué en recevant les membres de la CCC à l’Elysée en juin dernier et en promettant le désormais célèbre “sans filtre” qui n’a jamais existé que dans la communication présidentielle.
    La dernière chance de la loi “climat et résilience“ est désormais d’être radicalement revue à la hausse par les parlementaires dès son passage en commission.

    On ne peut pas demander à des citoyens et citoyennes de s’impliquer pendant des mois sur un sujet aussi crucial et attendre d’eux d’adhérer à la manipulation qui en est faite”, analyse Clément Sénéchal, chargé de campagne politiques climatiques pour Greenpeace France.

    Pour les membres de la Convention citoyenne, la prise en compte par le gouvernement de leurs propositions est notée de seulement 3,3 sur 10.

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