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ardennes - Page 19

  • Samedi 6 septembre : fête de solidarité à Vrigne aux Bois.

    Note reprise du Blog de Michèle Leflon

    photos_3190_t.jpgVous vous souvenez, les manifestations de l'automne 2010 contre la casse des retraites, les incidents le 28 octobre devant le siège de l'UMP.

    L'acharnement judiciaire n'a pas cessé et malgré la relaxe des manifestants qui avaient été inculpés, un nouveau procès en appel aura lieu le 2 octobre à Paris.

    La responsabilité du gouvernement actuel qui a repoussé une loi d'amnistie est considérable.

    Concrètement, les frais de justice s'accumulent et la solidarité est nécessaire.

    Au programme du 6 septembre, animations et musiques à partir de 14 h 30, se terminant pas un repas mexicain dansant (inscription obligatoire au 03 24 32 08 49.)

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    manifestation,repression,trtraites,ardennes

     

  • Le Cabaret Vert : des objectifs clairs et des des moyens adaptés

    Le Cabaret Vert a l'ambition de concilier un festival populaire et le développement durable.

    Voici en quatre chapitres, repris de son site, comment il arrive à mettre en place un rassemblement festif et écologique.

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    COMMENT LE FESTIVAL LIMITE-T-IL SON IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT ?

    L’équipe du Cabaret Vert a défini 4 points d’actions : assurer la gestion et la valorisation des déchets, contrôler la consommation d’énergie, préserver les ressources en eau et définir un plan de transport pour les marchandises et les festivaliers.

    Près de 100 bénévoles sont directement impliqués dans la collecte et le tri des déchets du festival. L’organisation assure le tri des matières recyclables, ainsi que la collecte des déchets organiques provenant des toilettes sèches et des stands de restauration.

    Le festival contrôle sa consommation d’énergie, du montage au démontage, et sa consommation en carburant.

    Le Cabaret Vert veille à préserver ses ressources en eau en contrôlant leur utilisation et en  utilisant des produits d’entretien éco-certifiés.

    En termes de transports, le festival  incite également ses festivaliers à venir en bus, train ou covoiturage, grâce à des offres promotionnelles et une communication adaptée.

    COMMENT LE FESTIVAL CONTRIBUE-T-IL AU DÉVELOPPEMENT D’UNE ÉCONOMIE LOCALE, DURABLE ET SOLIDAIRE ?

    Dès ses origines, le Cabaret Vert a placé l’économie et la promotion du territoire au cœur de sa réflexion développement durable.

    Le festival suit une politique d’achats responsables : prêt ou location de matériel, 100% des produits d’entretien éco-certifiés, vaisselle jetable biodégradable…

    À cette démarche s’ajoute la mise en place d’une charte de restauration durable, basée sur 4 volets : Produits alimentaires, Gestion des déchets, Maîtrise de l’eau & énergie et Fonctionnement général du stand.

    16 principes ont ainsi été identifiés pour améliorer au fur et à mesure des années l’impact économique et environnemental des buvettes et stands de restauration.

    Le Cabaret Vert a avant tout la volonté de s’impliquer dans le développement économique de la région. Le festival veille donc à s’entourer de partenaires locaux pour développer des projets fédérateurs & collaboratifs.

    COMMENT LE FESTIVAL FAVORISE-T-IL LA CRÉATION DE LIEN SOCIAL ?

    Le Cabaret Vert souhaite offrir un événement culturel multidisciplinaire, de qualité et accessible à tous.

    Pour y parvenir, une Politique Tarifaire Solidaire est mise en place depuis le début du festival. Les prix exercés sont validés chaque année par le conseil d’administration de l’association, garant de l’esprit et des valeurs du Cabaret Vert.

    Le festival travaille également sur l’amélioration de l’accès au festival et au camping pour tous. Actuellement, une équipe de 18 personnes assure l’accueil des personnes en situation de handicap.

    Toujours dans cette dynamique d’échange et de partage, le Cabaret Vert valorise la création locale et accueille d’autres disciplines artistiques : les espaces Bande Dessinée, cinéma, ainsi qu’une programmation arts de rue.

    Et enfin, en 2013, plus de 1200 bénévolesde tout âge ont assuré l’accueil des festivaliers. Pour une expérience positive, constructive et enrichissante, une équipe de 20 bénévoles assure l’accueil et la bonne intégration de l’ensemble des bénévoles.

    COMMENT LE CABARET INTÈGRE-T-IL LE DÉVELOPPEMENT DURABLE DANS LE FONCTIONNEMENT DU FESTIVAL?

    Le Cabaret Vert a pour mission de communiquer de manière transparente et responsable auprès de toutes ses parties prenantes et de valoriser les actions citoyennes, de façon à permettre la bonne compréhension et la vitalité de ses engagements.

    Le Cabaret Vert cherche à impliquer les festivaliers dans sa démarche au travers des réseaux sociaux, de l’application mobiledu site internet, de l’affichage sur le site, et des supports de communication imprimés par des « imprim’vert ».

    Dans une même démarche, le village associatif accueille plus de 40 associations engagées dans les secteurs culturel, écologique et humanitaire. Ouvert durant tout le festival, il assure aussi un rôle de prévention. Une partie des associations renseignent les festivaliers sur les comportements à risque et mettent à leur disposition des préservatifs, des éthylotests, des bouchons d’oreilles, des fruits et barres de céréales…

    Durant le festival, une équipe de 10 bénévoles est en charge de la visibilité & de la bonne compréhension de la démarche développement durable : sensibiliser et informer les festivaliers et collecter des données pour établir le rapport développement durable du festival.

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  • Parc éolien sud-ardennes : l'accord est donné

    La société belge Windvision a monté un projet d'implantation d'éoliennes entre Machault et Juniville qui serait  la plus grande installation en France.

    Nous vous avons déjà présenté ce projet, en particulier dans une note d'octobre 2013, qui évoquait l'implantation d'un radar pour palier aux perturbations liées à l'implantation des éoliennes vis-à-vis du contrôle aérien militaire.

    Les négociations ont été longues et difficiles tant sur l'efficacité du dispositif que sur son financement.

    Le ministère de la Défense aurait levé les dernières restrictions dans une lettre du ministre en date du 11 juillet (d'après le site energiedavancer.com ).

    Ce site annonce qu'EDF EN ( EN pour "Energies Nouvelles") deviendrait partenaire du projet. L'implantation est prévue à cheval sur la 2C2A et la communauté de communes du Rethelois.

    Voici ce qu'en disait l'Agence Locale de l'Energie : "Les machines envisagées sont à l’échelle du paysage : des éoliennes Enercon E126 de 7,5 MW de puissance unitaire ; 200 mètres de haut en tout (mât de 135 m et rotor de 127 m de diamètre) ; sur une trame paysagère de 750 mètres sur 800 m."

    Le site energiedavancer annonce les emplois liés à ce chantier : " En outre, le chantier devrait permettre à 300 ouvriers de travailler pendant 3 ans. Une fois sorti de terre, le parc emploiera 100 techniciens d’entretien pendant 20 ans."

    Comme quoi développement économique et écologie sont loin d’être contradictoires. Le projet, au vu de ces données, pourrait voir le jour en 2019-2020. A cette date le paysage sud-ardennais devrait s'en trouver modifier et peut-être aussi le paysage économique local.

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  • Le Chesne : le Recteur a tranché pour le collège.

    Suite au deuxième refus du Conseil d'Administration d'avaliser la proposition d'emploi des dotations horaires, c'est la proposition du Recteur qui s'impose.

    Nous avons expliqué ce processus dans notre note du 13 juillet, il s'est appliqué de manière inflexible ces derniers jours. Le Conseil d'Administration du collège multi-site Vouziers-Le Chesne a repoussé une deuxième fois la proposition de répartition de la dotation horaire faite par le chef d'établissement. Ce vote a été acquis à une voix de majorité lors de la réunion qui s'est déroulée  vendredi dernier. Le Recteur n'a pas perdu de temps, et dès ce début de semaine, il a fait connaître sa décision :

    Pour la rentrée prochaine, 3 niveaux fonctionneront au Chesne, de la 6ème à la 4ème, avec une classe par niveau. Les troisièmes devront rejoindre le site de Vouziers, avec tous les problèmes de transport que cela implique.

    D'autres problèmes se posent, ou ne vont pas tarder à se poser. La réaction des parents risque d'être négative pour une partie d'entre eux. Des élèves pourraient être inscrits dans d'autres établissements, publics ou privés. Ces départs ne concernaient pas forcément que les troisièmes, car il n'est pas évident d'inscrire ses enfants dans un collège ainsi fragilisé. En effet, le collège va compter moins de 100 élèves, et il va vite se retrouver dans le collimateur, en particulier dans la refonte de la carte des collèges ardennais qui est "en concertation" actuellement.

    Nous avons contacté le Maire du Chesne, Benoit Singlit, qui réagit négativement à cette évolution. Il ne s'explique pas la logique de ce choix, puisque le transfert des troisièmes à Vouziers n'engendrera pratiquement aucune économie. Il s'étonne qu'aucune contre-proposition n'ait été réellement étudiée, alors que les élus locaux et les parents d'élèves étaient partants pour un dialogue. Le Maire du Chesne s’inquiète de la réaction des parents, et aussi du devenir du secteur. Les nouveaux arrivants potentiels verront d'un mauvais œil l'existence d'un collège affaibli par l'absence d'un niveau. La pérennité du collège ne lui semble pas assurée, à court ou moyen terme, malgré une hausse constatée des effectifs dans le primaire. Le Maire déplore qu'aucune logique de territoire n'a été prise en compte, alors qu'une telle décision aura des implications qui vont bien au-delà de l'Education Nationale.

    Un nouveau recours au tribunal administratif semble difficile à quelques semaines de la rentrée. Celle-ci risque d'être difficile, et va surement s'effectuer dans un climat de déception pour le secteur du Chesne.

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    Le bâtiment du collège du Chesne (photo L'An Vert DR)

  • Communauté de communes : le périmètre va évoluer.

    Lors de la dernière refonte de la carte des intercommunalités, la 2C2A n'avait subi de variation de son périmètre.

    Pourtant, ses dirigeants avaient tenté de profiter de mouvement pour "récupérer" le canton d'Attigny au sein de la Communauté de Communes de l'Argonne Ardennaise. Devant l'opposition de la communauté de communes des crêtes pré ardennaises, et celle des communes du canton d'Attigny, le ballon d'essai n'est pas allé très loin et personne n'a trop insisté.

    Mais voila qu'une nouvelle réforme s'annonce, avec l'obligation de compter au moins 20.000 habitants d'ici fin 2016. Cette norme est prévue dans la réforme territoriale, dont on parle beaucoup pour la fusion des régions. Cette nouvelle organisation devrait être votée rapidement, et les communautés de communes auront peu de temps pour s'adapter.

    La 2C2A compte environ 18.000 habitants, 2000 manquent donc à l'appel. Il va falloir regrouper des communes qui sont sur les Crêtes ou sur le Rethelois. Bien des discussions sont à prévoir, d'autant que le nombre de 2000 est un minimum. Les Ardennes en général et notre territoire en particulier ont tendance à perdre des habitants au fil des années, et l'INSEE prévoit une poursuite de ce phénomène.

    Il faudra donc prévoir une marge de sécurité pour ne pas à avoir à recommencer tous les ans à grignoter quelques communes à droite ou à gauche.

    Le découpage des intercommunalités est proposé par le Préfet, et soumis à la commission départementale de la coopération intercommunale qui ne peut rejeter sa proposition qu'à la majorité des 2 /3.

    Les membres de cette commission viennent d'être désignés par le Préfet par un arrêté en date du 17 juin 2014.

    Parmi les membres on retrouve pour notre secteur :

    Francis Signoret entant que Président de la 2C2A

    Yann  Dugard en tant que Vice-président de la 2C2A

    André Malvaux en tant que Maire de Pauvres

    Jean-Luc Warsmann en tant que Président de syndicat du patrimoine rural des Ardennes

    Cette mise à jour risque d'être assez difficile à mettre en place, surtout quand il s'agira d'intégrer les nouveaux arrivants au fonctionnement de la 2C2A, alors qu'ils n'auront probablement pas choisi de la rejoindre.

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  • Collège du Chesne : la fin et les moyens

    L'actualité du collège multi-site Vouziers Le Chesne est à multi rebondissements, chaque avancée d'une partie voyant l'autre répliquer rapidement.

    Rappelons que les parents d'élèves, les enseignants, les élus du Chesne se battent depuis l'an dernier pour éviter la fermeture de leur collège, qui représente pour l'administration de l'Education Nationale un des deux sites du collège Vouziers Le Chesne.

    Le conseil d’administration  a voté en fin d'année scolaire le regroupement des enseignements à Vouziers, ce qui correspond sur le terrain à la fermeture du collège du Chesne. Cette décision a été attaquée au tribunal administratif de Chalons. Celui-ci a donné raison aux défenseurs du site, en cassant la délibération du Conseil d'Administration.

    Le Recteur et le DASEN ont rapidement tenté de reprendre la main en faisant convoquer la semaine dernière un nouveau C.A. Le principal a fait une proposition de répartition de la dotation horaire, qui a été refusée à une large majorité. Cette dotation horaire est basée principalement sur le nombre d'élèves inscrits.

    Et le rectorat, jouant la politique du pire, a diminué cette dotation par rapport à celle précédemment proposée. En effet, plusieurs dizaines de parents du Chesne n'ont pas inscrit leurs enfants à Vouziers, en attendant la décision du tribunal, et il leur était impossible de les inscrire au Chesne. Le Recteur et le DASEN, prenant prétexte d'une diminution des inscriptions ont donc ajusté à la baisse la dotation. Ce qui rend encore plus improbable la possibilité d'organiser l'enseignement sur deux sites.

    Que va-t-il se passer maintenant. Un nouveau C.A. va se réunir, qui va très probablement confirmer son refus de la proposition faite. Après deux refus, le Conseil d'Administration n'est plus consulté. Le code de l'Enseignement stipule dans son article  R421-2

    Les collèges, les lycées, les écoles régionales du premier degré et les établissements régionaux d'enseignement adapté disposent, en matière pédagogique et éducative, d'une autonomie qui porte sur :

    1° L'organisation de l'établissement en classes et en groupes d'élèves ainsi que les modalités de répartition des élèves ;

    2° L'emploi des dotations en heures d'enseignement et, dans les lycées, d'accompagnement personnalisé mises à la disposition de l'établissement dans le respect des obligations résultant des horaires réglementaires ;

    Les CA disposent d'une autonomie, c'est parfait, mais à condition de ne pas s'opposer !

    L'article R421-9 précise en effet que :

    Dans l'hypothèse où la proposition relative à l'emploi des dotations en heures est rejetée par le CA, la commission permanente procède à une nouvelle instruction avant qu'une nouvelle proposition soit soumise au vote du CA. Le second vote du conseil doit intervenir dans un délai de dix jours suivant son premier vote. En cas de rejet de cette seconde proposition, le chef d'établissement, en qualité de représentant de l'État, arrête l'emploi des dotations en heures.

    Après donc le deuxième refus du C.A., plus besoin de vote, le chef d'établissement arrête l'emploi des dotations en heures. Le chef d'établissement devient dans ce cas un simple représentant de l'Etat, et ne peut s'opposer à sa hiérarchie. De plus, les moyens dont il dispose ne permettent pas de faire fonctionner deux sites.

    La victoire remportée au tribunal administratif a vite trouvé ses limites dans les textes de loi. L'autonomie des établissements est très théorique, ils ne peuvent  que gérer la dotation fournie par le Recteur et le DASEN.

    Comme depuis le début de cette lutte, il est bien clair que la solution ne peut être que politique. Les dotations sont la traduction des choix politiques nationaux, qui ne seront pas remis en cause par une lutte locale.

    Les soutiens des élus locaux( hormis les maires)  restent discrets dans l'ensemble. La communauté de communes a adopté une résolution lors de son dernier conseil. Dans des termes très pesés, elle demande à être associée à la concertation en cours, sans aborder directement le cas de Buzancy ou du Chesne.

    Pierre Cordier, vice-président du Conseil Général s'est déclaré contre la fermeture du collège du Chesne. Mais dans son argumentation, il parle de services publics, d'aménagement du territoire, de présence de l'Etat dans les zones rurales. Et quand la journaliste de "L'Union" (article paru samedi, pas encore en ligne ce jour)lui rappelle que le Conseil Général a voulu fermer de nombreux collèges dont celui du Chesne en 2006, il répond "nous n'étions pas du tout dans le même contexte ..."

    De la part de celui qui a en charge les collèges au Conseil Général, la ficelle est un peu grosse. Rappelons que le président Huré a confirmé il y a quelques mois qu'il appliquerait les décisions de l'Education Nationale, ne voulant plus se mettre en avant dans ce domaine, suite à la contestation de 2006.

    L'avenir du collège du Chesne reste donc problématique, l'Education Nationale ne voulant manifestement pas d'ouverture du site à la rentrée prochaine. Et pour parvenir à ses fins, elle s'en donne les moyens (en les refusant au collège multi-site Vouziers Le Chesne).

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    Manifestation au Chesne en mai 2013 (photo L'An Vert DR)

  • A bon chat, bon rat

    Le Chat-huant vaut bien un rat-pelle

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