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ardennes - Page 16

  • Le TGV rattrapé par la Cour des comptes

    Après le "tout autoroute" la France a connu le "tout TGV". Chaque Région, chaque département, chaque agglomération exigeaient d'être desservis par ces voies de communication. En fait, elles ne sont pertinentes que sur les grands axes où un flux suffisant peut être assuré.

    Les Ardennes ont obtenu aussi leur accès TGV, jusqu'à Sedan, alors que le Vouzinois est abandonné par la SNCF. Le fameux Y ardennais va mettre Rocroi à quelques minutes de Charleville, mais dans quel état est le réseau secondaire du département, celui que les usagers fréquentent en priorité. Un récent rapport de la Cour des comptes dénonce cette politique de l’investissement vitrine, fait au détriment de l'entretien des réseaux existants.

    Dans le Vouzinois, on a connu la course des élus pour être le premier à annoncer une quatre voies entre Vouziers et Rethel, liaison qui n'a jamais fait la preuve de son utilité. L'abandon de ce projet pour des raisons budgétaires n'a pas donné lieu à une étude sérieuse des besoins en voies de communication pour le Sud-Est ardennais.

    Notons également qu'un  projet de canal à grande capacité entre les réseaux belges et la Seine n'a pas permis de poser la question de l’entretien des canaux existants (canal des Ardennes et la branche de Vouziers par exemple)

    Cette politique à courte vue, basée sur des choix de grands travaux, à surtout l’avantage d'être visible et de fournir de beaux clichés aux magazines destinés aux électeurs. La pertinence réelle de ces investissements au regard de leur coût financier et écologique est beaucoup moins évidente.

    Voici la réaction de la FNE à la publication de ce rapport.

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    La Cour des comptes, dans un rapport publié ce jeudi 23 octobre 2014, pointe les dérives de la gestion du réseau des trains à grande vitesse. Ce rapport confirme les inquiétudes de France Nature Environnement. Car si la mobilité durable ne peut se passer du train, il n’est pas judicieux, ni économiquement, ni écologiquement, de construire des Lignes à Grande Vitesse (LGV) pour un faible trafic. Une rénovation du réseau existant suffirait amplement et serait plus utile au quotidien pour les français.


    Réseau Ferré de France gonfle artificiellement les chiffres du trafic

    Les sages constatent que RFF a ‘’exagéré significativement’’ le niveau de trafic escompté de la ligne Limoges-Poitiers, ce qui induit d’importantes subventions pour financer la LGV : jusqu’à 80% pour faire fonctionner la ligne alors que la liaison est peu rentable. Dans le meilleur des cas, sa rentabilité est estimée à 3,3%. La Cour des comptes déplore donc un projet non prioritaire, non financé, mais poursuivi avec vigueur. Et cet entêtement des élus se retrouve dans de nombreux projets de LGV quelle que soit la région concernée.


    Des élus obsédés par la LGV

    Car sur les lignes à grande vitesse, le TGV peut filer jusqu’à jusqu’à 320 km/h alors que sur le réseau classique, il peut rouler jusqu’à 220 km/h. Un atout pour les LGV qui ne sont pertinentes économiquement que pour une poignée de destinations. « Pourtant, à l’arrivée des premières LGV, les élus se sont montrés obsédés par ces nouveaux rails et ont complètement délaissé l’entretien et à la modernisation du réseau classique. Mais les rapports Rivier de l’Ecole Polytechnique de Lausanne en 2005 et 2012 rappellent bien que cette rénovation est la vraie priorité ! » souligne Michel Dubromel, responsable transports et mobilités durables de FNE.

    Un caprice des collectivités territoriales

    Face à cette mode des LGV, une question taraude France Nature Environnement : l’Etat aurait-il une fâcheuse tendance à céder à la pression des Collectivités Territoriales ? Les sages constatent que les annonces politiques, à haut niveau, confortent solidement les projets avant même que soient menées à bien les phases préliminaires.
    Raymond Lang, spécialiste transport ferroviaire à FNE estime que « c’est la modernisation des lignes actuelles qui doit être privilégiée. Ce n’est pas le matériel roulant TGV qui est à remettre en cause mais le développement du réseau de LGV sans examen de la pertinence réelle du maillage ferroviaire »

    L’Europe, par le biais de son plan ambitieux de réseau européen de transports, a sa part de responsabilité dans le développement de la grande vitesse car il promeut des projets dont la rentabilité socio-économique n’est pas toujours avérée.

    Denez L’Hostis, président de FNE « La création d’une nouvelle ligne a un coût économique et environnemental. D’un point de vue écologique mais aussi économique, de nombreux projets ne sont pas pertinents quand une modernisation du réseau existant suffirait amplement. Les projets de création de lignes doivent être conditionnés par des prévisions de trafic réalistes en cohérence avec la politique des transports. Il faut donner la priorité aux transports du quotidien pour offrir une alternative à « l’auto solo », la carte du réseau ferroviaire 2014 comparée à celle du siècle précédent est à ce titre édifiante. »

  • Le congrès des Maires des Ardennes à Vouziers.

    Cette année, c'est la ville de Vouziers qui a été chargée d'organiser le congrès des Maires du département, Yann Dugard s'étant porté volontaire au nom de la municipalité pour prendre en charge cette manifestation.

    Ce matin plus de 200 maires étaient donc réunis au centre des Tourelles pour participer à des tables rondes puis à l'assemblée plénière. On  notait la présence du Préfet des Ardennes, des députés J-Luc Warsmann et Bérangère Poletti, du sénateur Marc Laménie et du Président du Conseil Général Benoït Huré. Le Président du Conseil Régional Jean-Paul Bachy a dû se sentir un peu isolé en tant que membre de la majorité présidentielle actuelle. Le président de l'Association des Maires des Ardennes, Régis Depaix était, bien entendu, présent, et il avait invité François Baroin, Maire de Troyes. Celui-ci est candidat à la présidence de l'Association des Maires de France, et il devrait bientôt occuper ce poste pour lequel il n'a pas de concurrent actuellement.

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    Le thème choisi était dans l'actualité, puisqu'il s'agissait de la réforme territoriale. Si la fusion avec lavouziers,ardennes,Yann Dugard,Benoît Huré, Jean-Paul Bachy, François Baroin, maire, congrès des Maires Lorraine et l'Alsace ne soulève pas de grandes polémiques, la disparition possible des départements et la réforme cantonale suscitent des réactions vives de la part de certains. En particulier Benoît Huré a été très virulent contre ces réformes. Il n'admet le nouveau découpage des cantons, il désapprouve tout autant le nouveau mode de désignation des élus départementaux. Il refuse également la disparition possible des départements, affirmant qu'il engagera des programmes d'investissements qui ne pourront pas être abandonnés, même si une nouvelle collectivité (la Région) prenait la relève du département. Son intervention a été largement applaudie par la salle qui semblait être tout à fait en phase avec ces propos.

    Jean-Paul Bachy lui a répondu sur un ton beaucoup plus modéré. Il a mis l'accent sur la collaboration des différents acteurs pour faire aboutir des dossiers. Il s'est même appuyé sur la présence de François Baroin pour souligner que les collectivités pouvaient  travailler sur des projets communs.

    vouziers,ardennes,Yann Dugard,Benoît Huré, Jean-Paul Bachy, François Baroin, maire, congrès des MairesLe Maire de Troyes, invité d'honneur, a également pris la parole et il a, entre autres questions, répondu à une interrogation sur le sens de sa candidature au poste de président des Maires de France. Il est également revenu sur la baisse des dotations de l'Etat en faveur des communes et des communautés de communes. Il a rappelé qu'il avait lui-même diminué ces dotations quand il était ministre du budget. Mais la baisse envisagée sur trois ans par le gouvernement actuel a paru vraiment trop importante à beaucoup, surtout elle a paru disproportionnée par rapport au poids financier des collectivités du bloc communal.

    Le président départemental Régis Depaix a pris également la parole, puis des questions venues de la salle ont été posées aux élus siégeant à la tribune et au Préfet.

    On a donc ressenti un mécontentement bien présent parmi les maires rassemblés ce jour à Vouziers, et la déroute du PS aux dernières élections municipales explique également le sentiment assez général d'hostilité vis-à-vis des réformes touchant les territoires.

    Le congrès s'est ensuite rendu en cortège sur la place Carnot, où des gerbes ont été déposées devant le Monument aux Morts.

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    Après un apéritif pris dans la cour de l'école Dodeman, un bon nombre de participants ont partagé un repas servi à la salle des fêtes toute proche.

  • Salon du patimoine à Ecordal les 27 et 28 septembre

    Les 27 et 28 septembre prochains, le village d’Ecordal, l’association Eco-Territoires et les partenaires du projet "Eco-construction et Citoyens" organisent la Salon du Patrimoine

        Pendant 2 jours, venez découvrir comment rénover le patrimoine, isoler vos maisons, construire le village de demain...

        Venez rencontrer des professionnels de l’habitat ancien ou de l’habitat écologique, apprendre des techniques simples pour réaliser des petits travaux par vous-même, échanger sur les possibilités de faire des économies tout en protégeant l’environnement ou découvrir des ressources locales pour isoler votre habitat...

        Les Journées du Patrimoine et de l’Eco-Construction à Ecordal c’est :

         Samedi 27 de 14h à 22h30

        Dimanche 28 de 10h à 18h

     

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  • Chiffres du chômage : une baisse non significative

    On ne peut que se réjouir de voir le nombre de chômeurs diminuer, mais la baisse de 0,3 % constatée en août ne constitue pas un retournement de tendance.

    Comme le souligne le communiqué officiel du ministère :"Je prends acte de cette baisse mais je considère, comme j’ai eu l’occasion de le dire à plusieurs reprises, que les chiffres mensuels ne peuvent s’interpréter que dans la durée" Prenons donc acte de ces chiffres et attendons au moins deux mois pour tirer une éventuelle conclusion.

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    Voici les chiffres officiels de la DARES :

    Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A s’établit à 3 413 300 en France métropolitaine fin août 2014. Ce nombre baisse par rapport à la fin juillet 2014 (-0,3 %, soit -11 100). Sur un an, il croît de 5,2 %.

    Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en activité réduite (catégories B et C) s’établit à 1 664 700 en France métropolitaine fin août 2014 : sur un mois, il augmente de 0,8 % pour l’activité réduite courte (catégorie B, +6,0 % sur un an) et est stable pour l’activité réduite longue (catégorie C, +8,5 % sur un an).

    Au total, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégories A, B, C s’établit à 5 078 000 en France métropolitaine fin août 2014 (5 380 200 en France y compris Dom). Ce nombre baisse de 0,1 % (-5 800) au mois d’août. Sur un an, il augmente de 6,0 %.

    Il est certain qu'une baisse de quelques milliers sur une période courte et dans le contexte particulier du mois d'août demande confirmation. Pour la Région et le Département des Ardennes les chiffres sont moins bons, ne confirmant pas la petite embellie du mois dernier  (chiffres de la DIRRECTE):

     

    Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi de catégorie A s'établit à 75 284 en Champagne-Ardenne, fin août 2014. Ce nombre augmente de 0,3 % (+ 208) par rapport à la fin juillet 2014 (+ 5,8 % sur un an).

    En Champagne-Ardenne, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi de catégorie A, B, C
    s'établit à 110 899, fin août 2014. Ce nombre diminue de 0,3 % (- 286) au mois d'août. Sur un an, il croît de 4,3%.

    S'agissant de la catégorie A, par département, le nombre de demandeurs d'emploi varie en août 2014 par rapport à fin juillet 2014 entre - 0,6 % et + 1,8 % : Ardennes (+ 1,8 %), Aube (- 0,6 %), Marne (- 0,1 %), Haute-Marne (+ 0,6 %).

    S'agissant de la catégorie A, B, C par département, le nombre de demandeurs d'emploi varie en août 2014 par rapport à fin juillet 2014 entre - 1,0 % et + 0,5 % : Ardennes (+ 0,5 %), Aube (- 0,6 %), Marne (- 0,3 %), Haute-Marne (- 1,0 %).

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  • Chartreuse du Mont Dieu : une découverte exceptionnelle

    Ce dimanche, journée européenne du patrimoine, a permis à de nombreux visiteurs de découvrir la Chartreuse du Mont-Dieu, tout du moins les bâtiments qui témoignent aujourd'hui de ce que pouvait être l'ensemble à son apogée.

    Les visites étaient organisées par l'Association de Sauvegarde du Patrimoine Vouzinois (ASPV) et son président a fait revivre par la parole l'histoire de ce site où le silence était la règle.

    Le site des Chartreux nous indique en effet que :" les chartreux consacrent entièrement leur vie à la prière et à la recherche de Dieu dans le secret du cœur. Ils intercèdent pour l'Église et pour le salut du monde entier. Leur vie s'équilibre autour de trois axes :

    - le silence, la solitude, la garde de la cellule
    - la prière commune à l'Église, trois fois par jour, ainsi que quelques rencontres fraternelles
    - une liturgie propre, adaptée à leur style de vie et leur petit nombre."

    Le site ajoute que : "tous vivent une vie de prière et de travail très solitaire, en cellule pour les uns, et davantage dédiée aux tâches quotidiennes dans le monastère pour les autres.

    Prière, méditation et travail se succèdent avec une grande régularité, au rythme de l'année liturgique et des saisons."

    A l'origine, la notion de travail était vue négativement pour les moines, car toute activité les éloignait de la prière et donc de Dieu.

    L'histoire  de la Chartreuse du Mont-Dieu est résumée ainsi par Wikipédia:

    Suite au concile de Reims de 1131, c'est dans la solitude des forêts d'Ardenne que sera fondée en 1132  par Odon, abbé de Saint-Rémi, cette retraite où vivront et prieront jusqu'à la Révolution française les moines chartreux suivant les Coutumes établies par Saint Bruno. Le pape Innocent III en signera et confirmera la charte de fondation dans la bulle du 9 décembre 1137. Et Guillaume de Saint-Thierry écrira à l'intention des premiers novices de la Chartreuse sa fameuse Lettre aux frères du Mont-Dieu sur la vie solitaire. Ou comment l'esprit humain se dégage de l'animalité et traverse l'état raisonnable pour parvenir à la vie de l'esprit.

    Bien que retirée et isolée au fond des forêts, l'abbaye fut plusieurs fois saccagée et ravagée par les guerres qui dévastaient la région. Les guerres de Religion surtout l'ayant beaucoup éprouvée, l'abbaye fut reconstruite en 1617, à l'époque de Louis XIII, avec des briques roses et noires et chainages en pierre taillée, dans le même style que la célèbre place de Charleville.

    Après l'expulsion des moines à la Révolution, les bâtiments furent convertis en prison d'État pendant la Terreur... et les nombreuses propriétés et possessions de l'abbaye, réparties sur une quarantaine de villages, vendues comme biens nationaux en 1791.

    Reconverties en filature, industrie importante dans la région de Sedan, les constructions, négligées, vandalisées et ruinées, furent peu à peu détruites par leurs différents propriétaires. Heureusement, André Poupart de Neuflize, sedanais enrichi dans le commerce du drap, achète et sauve en 1820 ce qui peut encore l'être de la magnifique chartreuse qui avait presque totalement disparu.

    Un grand succès de fréquentation

    Malgré la succession des plages de rendez-vous tout au long de ce week-end, ce sont plusieurs dizaines de personnes ( et 525 au total selon le comptage officiel) qui se sont regroupées à chaque début de visite pour une découverte des bâtiments existants et une évocation de ceux qui ont disparu. Pendant plus d'une heure trente, les visiteurs ont pu ainsi progresser dans leur connaissance de ce lieu magnifique. Les informations délivrées par le président de l'ASPV donnaient tout leur sens aux découvertes visuelles faites dans le site.

    Voici quelques images, prises ce dimanche après-midi :

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    Un des groupes débute la visite devant le bâtiment principal. Une découverte exceptionnelle pour un site privé, habituellement fermé aux curieux et aux passionnés.

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    Le "désert" choisi par les fondateurs a gardé son aspect naturel, en particulier grâce à la forêt environnante.

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    Le pavillon des Dames, situé à l'entrée du site, accueillait la gent féminine qui ne pouvait s'approcher des enceintes sacrées.

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    Le grand Corps de Logis se reflète dans les eaux qui l'entourent en partie.

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    Aimer et découvrir ensemble le patrimoine, c'est regarder dans la même direction. Le président de l'ASPV a fait appel au volontariat pour des chantiers de restauration des bâtiments.

  • Revitaliser les centre-bourgs : un enjeu majeur pour l’égalité des territoires

    C'est ainsi que l'Etat, via le Commissariat Général à l’Égalité des Territoires, présente sa politique en direction des zones rurales et périurbaines.

    Mais en cette période d'austérité, il n'y aura que peu d'élus parmi les 300 bourgs-centre identifiés par les services déconcentrés de l'Etat. Voici la carte de ces 300  communes présélectionnées :

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    Après sélection sur un "appel à manifestation d’intérêt", environ 50 communes seront retenues et pourraient se partager 50 millions d'aides de l'Etat. (aides nouvelles ou comprenant les dispositifs déjà existants, cela n'est pas précisé). Le dispositif a été présenté en juin, et les communes avaient jusqu'au 12 septembre pour déposer leur dossier. A noter que les intercommunalités devaient porter le projet avec la commune centre concernée.

    Ce programme expérimental s'adresse donc  "aux communes rurales qui connaissent un déclin démographique, ou un affaiblissement de leurs fonctions de centralité (offre de services, activités marchandes et économiques en général…), et qui sont confrontées à une dévitalisation de leur centre, éventuellement accompagnée d’un développement de zones pavillonnaires périphériques"

    Notons que la méthode exclue complétement les habitants de la réflexion sur ce projet. Il est remarquable de constater que ni le Conseil Municipal de Vouziers, ni le Conseil de Communauté de la 2C2A n'ont eu leur mot à dire sur le dossier. Les très courts délais donnés, qui plus est au lendemain d'un changement d'équipe, n'ont pas favorisé le partage des décisions ou la réflexion citoyenne, pourtant primordiaux pour le succès final.

    On devrait savoir en novembre si Vouziers se trouve dans les 50 communes retenues et si notre ville pourra bénéficier de cette opportunité.

  • Le projet éolien du Mont des 4 Faux sur FR3

    Le projet d'implantation de 50 éoliennes entre Machault et Juniville constituerait, en cas d'installation des 50 mats prévus, la plus grande unité de production de ce type en France.

    Nous vous avons fait part de l'évolution du dossier, et de la levée du veto du ministère de la Défense qui semble acquis depuis un accord sur le financement d'un radar supplémentaire. (voir notre note datée du 05.09 dernier).

    FR3 a consacré son dossier du 19/20 de ce jour à ce projet, vous pouvez voir ou revoir le reportage par ce lien (début à 6'15).

    A noter que les collectivités concernées (Pays Rethelois et 2C2A ) pourraient bénéficier d'une rentrée de taxes évaluée à 7.000 € par MW installé. Sur les 390 MW prévus à la fin du projet, 150 concernent la 2C2A, soit une somme globale potentielle de plus d'un million d'euros à recevoir au budget de la collectivité.

    Sur le plan de la création d'emplois, en phase de fonctionnement plusieurs dizaines postes de maintenance seraient créés. Ces chiffres pourraient donner un peu d'air au territoire qui a en bien besoin pour son développement.

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    Eolienne près de Semide, un peu esseulée en attendant ses grandes sœurs (photo L'An Vert D R)