Communiqué de l'Agence Locale de l'Energie et du Climat des Ardennes (ALE08)
Remettre en lien les besoins énergétiques d’un territoire avec ses ressources, telle est l’ambition des territoires à énergie positive (TEPOS), concept lancé par le CLER (réseau pour la transition énergétique) en 2011. En septembre dernier, le ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie lançait un appel à initiatives "Territoire à Energie Positive pour la Croissance Verte" (TEPCV) pour soutenir 200 territoires ambitieux en matière d’énergie. Quatre territoires ardennais devraient présenter leur candidature.
Un territoire à énergie positive (TEPOS) a pour objectif de produire l’énergie dont il a besoin avec les ressources renouvelables dont il dispose localement. Les secteurs concernés sont généralement l’électricité et le chauffage, parfois également les transports. Mais au-delà de l’énergie, cette démarche vise à répondre à bien d’autres enjeux de société comme la démocratie locale, l’environnement, l’aménagement des territoires et leur résilience face au changement climatique, l’économie circulaire, la précarité énergétique, la solidarité ...
Quelle est l’échelle de territoire pertinente ? Pour Madeleine Charru co-présidente du CLER "le bon territoire est celui qui est capable de se mettre en route".
En septembre dernier, le ministère de l’écologie a présenté son projet de loi pour la transition énergétique et la croissance verte ainsi que plusieurs appels à projet parmi lesquels l’appel à projet "Territoire à Energie Positive pour une Croissance Verte" (TEPCV). L’objectif de cet appel à projet (date limite le 1er décembre 2014) est d’engager 200 nouveaux territoires volontaires dans une démarche exemplaire pour construire le nouveau modèle énergétique et écologique français. Des moyens financiers seront attribués aux lauréats pour l’animation et l’ingénierie.
Moins ambitieux que le concept TEPOS du CLER, l’appel à projet TEPCV du ministère souhaite
sélectionner des projets performants en termes de sobriété, d’efficacité énergétique et d’EnR mais les objectifs chiffrés font défaut.
La communauté de communes des Crêtes Préardennaises (CCCPA) a été exemplaire en s’inscrivant de façon volontaire dans la démarche TEPOS dès 2013. C’est donc logiquement que ce territoire a répondu à l’appel à projet TEPCV. D’autres collectivités devraient poser leur candidature : l’agglomération Charleville-Sedan, la communauté de communes des Portes du Luxembourg, l’association de préfiguration du Parc Naturel Régional de l’Argonne Ardennaise.
Plus d’infos et cahier des charges de l’appel à initiatives ici.
(Note de l'An Vert : le parc naturel de l'Argonne, en phase de préfiguration devrait concerner 3 départements (Marne , Ardennes et Meuse) où l'on retrouve les caractéristiques de l'Argonne)








Lorraine et l'Alsace ne soulève pas de grandes polémiques, la disparition possible des départements et la réforme cantonale suscitent des réactions vives de la part de certains. En particulier Benoît Huré a été très virulent contre ces réformes. Il n'admet le nouveau découpage des cantons, il désapprouve tout autant le nouveau mode de désignation des élus départementaux. Il refuse également la disparition possible des départements, affirmant qu'il engagera des programmes d'investissements qui ne pourront pas être abandonnés, même si une nouvelle collectivité (la Région) prenait la relève du département. Son intervention a été largement applaudie par la salle qui semblait être tout à fait en phase avec ces propos.
Le Maire de Troyes, invité d'honneur, a également pris la parole et il a, entre autres questions, répondu à une interrogation sur le sens de sa candidature au poste de président des Maires de France. Il est également revenu sur la baisse des dotations de l'Etat en faveur des communes et des communautés de communes. Il a rappelé qu'il avait lui-même diminué ces dotations quand il était ministre du budget. Mais la baisse envisagée sur trois ans par le gouvernement actuel a paru vraiment trop importante à beaucoup, surtout elle a paru disproportionnée par rapport au poids financier des collectivités du bloc communal.





