L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité.

Et le vieillissement alors!
Si quantitativement la population diminue et ce de façon continue depuis plus de 20 ans, un autre critère va de paire avec ce constat:la population vieillit et ce n'est pas probablement un signe annonciateur de renouveau, de renaissance, de progrès. Cette situation doit inciter "les anciens" à s'effacer pour laisser toute leur place aux jeunes, mieux, à tout faire pour que les jeunes créatifs, qualifiés, entreprenants trouvent ici, dans le Vouzinois, un terrain de réussite. Cet effacement volontaire des seniors au profit des juniors me semble constituer un devoir vital pour notre territoire. Le retrait ne doit pas s'assimiler à un abandon, bien au contraire, il doit contribuer à une vraie relève par les jeunes générations. L'avenir de notre territoire passe par les jeunes, qu'on se le dise!

Écrit par : Coistia michel | 30/12/2014

Pour une fois, je ne comprends pas tout le commentaire de Michel.
Contrairement à ce que tu écris, le vieillissement est un progrès et les vieux n'ont pas à s'effacer devant les jeunes. Je suis effaré de lire :"Cet effacement volontaire des seniors au profit de jeunes me semble constituer un devoir vital..."
Les jeunes doivent prendre leurs places à côté ou à la suite des vieux. L'avenir d'un territoire n'est pas une fin en soit. L'avenir des jeunes en est une. Notre territoire doit leur offrir cet avenir.
Je crois possible que des jeunes trouvent leur place ici. Et je crois que le rassemblement des forces vitales et des initiatives collectives peuvent les y aider. La 2C2A peut être ce creuset.
Daniel

Écrit par : Doyen | 31/12/2014

Les jeunes vouzinois ne partent pas tous pour fuir le territoire de leur enfance , pour beaucoup ils partent faute de travail , et surtout de travail qualifié , au sortir des études courtes ou longues leur avenir est rarement sur le vouzinois.

La réalité est là pour nos enfants, les miens , ceux de Michel , ceux de Daniel et beaucoup d'autres , mieux vaut partir que croupir à attendre des emplois qui ne viennent pas.

Pour l'instant la 2C2A n'est qu'un espoir... , il suffit de voir les cellules vides des ateliers relais sur la zone industrielle depuis des mois....lors de la porte ouverte c'était pas la bousculade , je suis passée pour visiter .

Par contre moi ce qui me choque c'est que la situation n'est pas nouvelle , Vouziers se vide progressivement , les personnes âgées et même très âgées sont de plus en plus nombreuses mais les élus ne cherchent pas des moyens nouveaux ou originaux pour accompagner ce vieillissement........................inutile je crois de rappeler qu'une maison de retraite digne d'un autre âge existe dans la ville , un endroit ou chacun de nous ne souhaite surtout pas avoir un membre de sa famille .

Beaucoup de nos ainés sont coincés à domicile , plus de commerce de proximité dans le centre ville et plus ou presque de solution pour sortir , c'est l'abandon .

Le vieillissement est un progrès ? pour moi c'est pas une évidence

Écrit par : rejane | 31/12/2014

Mais vieillir....chantait Jacques Brel!

Il y a dans notre société un vieux fond de critique des Jeunes! et une nostalgie déplacée pour "l'autrefois". Pour moi, les jeunes représentent l'avenir et donc le progrès! Les vieux, les séniors comme on dit pudiquement, ne sont pas à "jeter" bien entendu mais dans un monde aux mutations profondes l'apport de leurs expériences devient moins utile que dans un temps où les changements étaient moins rapides et surtout moins radicaux. Certes, les anciens peuvent accompagner utilement les jeunes, les soutenir, les encourager mais je pense qu'ils ne doivent pas s'accrocher aux commandes comme trop le font. L'avenir d'un territoire c'est l'avenir des gens qui y vivent! L'avenir d'un Pays c'est la même chose! Pour moi, c'est une fin en soi!Militer pour un choix de société, c'était et cela reste ,l'objet de mon engagement. Daniel ne partage pas cette conviction, on en reparlera l'année prochaine! Meilleurs voeux à tous et que 2015 soit bénéfique au plus grand nombre!

Écrit par : Coistia Michel | 31/12/2014

Nous sommes maintenant assez d'accord sur la perception de l'avenir des jeunes. Il reste des analyses et des perspectives à échanger et je suis heureux de savoir que nous poursuivrons ces discussions.
Pour un pays (par ex. l' Argonne), les emplois viennent de deux types d'initiatives : création d'entreprises par les habitants locaux et installation d'entreprises venus d'ailleurs. Le rôle, l'action d'accueil, des collectivités locales peut être déterminent dans le succès de ces initiatives.
Bonne année 2015 aux rédacteurs et aux lecteurs de L'AN VERT.
Daniel

Écrit par : Doyen | 31/12/2014

Je souhaite d'abord présenter mes meilleurs voeux 2015 aux lectrices et lecteurs de l'An Vert.

La baisse démographique et le vieillissement que connait notre département est continue depuis plusieurs années et semble garder ce même cap. Est ce, alors, un handicap ou une chance pour le 08? Cette question pourrait alimenter un certain débat mais aux vues des commentaires précédents, je lis que les incompréhensions intergénérationnelles sont encore bien vivaces.
Pour ma part, je suis convaincu que ce phénomène constaté depuis plusieurs années reste une chance car:
_ la société française actuelle ne peux plus offrir les conditions optimales du plein emploi, à contrario, la démographie française augmente créant encore davantage l'effet chômage de masse. Donc un territoire qui s'adapte à sa véritable échelle reste un territoire d'avenir.
_ La place des "séniors" dans notre société est fondamentale car, entre autres, les personnes vieillissantes sont la mémoire qui doivent transmettre aux plus jeunes, qui en contre partie, doivent maintenir par respect des "anciens" la dignité de vie à laquelle chacun(e) peut prétendre. Et donc le maintien à domicile doit être encouragé politiquement et les services à la personne restent une chance aux jeunes de se maintenir durablement sur notre territoire.

Au lieu de cela, la plupart de nos élu(e)s locaux pensent développer l'économie comme nous le faisions dans les années 70 par d'énormes infrastructures onéreuses et obsolètes, par des choix politiques de l'offre inadéquate à la demande et faisant résulter une marge de manoeuvre encore plus faibles des financements publics, qui n'a de cesse de se tarir.

Écrit par : POTIER brice | 01/01/2015