Dans le cadre des "mardis" de Nature&Avenir - Rethel, une conférence-débat aura lieu le mardi 5 novembre à 18h à la salle communale de Boult-aux-Bois (5 rue Clarisse Laurent ) en présence du Collectif la Caouette et sur la thématique suivante :
Réfléchir et agir pour une gestion différente de la forêt dans les Ardennes, pourquoi et comment ?
L’association la Caouette (patois désignant la cime de l’arbre) est une branche locale du R.A.F. (Réseau pour les Alternatives Forestières : https://www.alternativesforestieres.org/-Branches-locales...). Elle représente un collectif d’acteurs/trices qui veulent construire des alternatives forestières en adhésion avec la Charte pour les Forêts Vivantes (https://www.alternativesforestieres.org/-La-charte-du-RAF-) dans le but de :
- sensibiliser, rassembler, relier, promouvoir, encourager, soutenir, former les acteurs du monde forestier et le grand public afin de développer les alternatives forestières ;
- développer une filière forestière locale écologiquement responsable, socialement solidaire ;
L’association agit pour l’intérêt général que représente une gestion soutenable et durable des forêts, la défense de la forêt comme un bien commun. Elle inscrit son action principalement sur les territoires forestiers des Ardennes françaises et belges.
Conférence-débat ouverte à tous et gratuite !
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Pour une gestion différente de la forêt dans les Ardennes
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Concours photo : stop aux ébriétés !
Du 4 octobre au 8 novembre 2024, le Réseau Sobriété co-animé par le réseau Cler et Virage Energie avec le soutien de l’ADEME, vous invite à participer au Concours photo #StopEbriétés pour constituer la collection du futur Musée des ébriétés.
L’objectif : mettre en lumière les excès de notre société de consommation, ces “ébriétés” qui surexploitent les re,société de consommssources naturelles, afin de mieux promouvoir, par contraste, les sobriétés et les acteurs qui œuvrent en leur faveur.
Quelques exemples d’ébriétés collectives : des bureaux vides éclairés la nuit, des amas de plastique en mer, des écrans lumineux publicitaires, etc.
Comment participer à cette exposition collective ? Quel thème choisir ? Quels critères seront ceux du jury pour désigner les lauréats ?
Le Musée des ébriétés vous donne toutes les clés ici : https://cler.org/concours-photo-stop-ebrietes/
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Gouvernement Barnier : Ecolo-sceptique
Communiqué de FNE, publié le 23 septembre 2024
Un ministère de la transition écologique amputé. Des ministres aux positions parfois hostiles à l’environnement. En pleine crise climatique, le nouveau gouvernement inspire le doute, dans l’attente du discours de politique générale du Premier Ministre et des premiers arbitrages budgétaires.
Un ministère au nom allongé mais au périmètre rétréci
L’annonce de la composition du gouvernement a renforcé les craintes de France Nature Environnement de voir la nature et l’environnement marginalisés dans la politique de la nation, et l’indispensable transformation écologique et sociale à nouveau ajournée.
Après avoir sorti le Secrétaire Général à la Planification Ecologique (SGPE) de son cabinet, le Premier Ministre a laissé le Ministère de la Transition Ecologique à la huitième place protocolaire. Mais surtout, si le nom du ministère est rallongé (Ministère de la Transition écologique, de l’Énergie, du Climat et de la Prévention des risques), dans les faits, son périmètre est largement réduit, avec la perte du logement, devenu ministère de plein exercice, des forêts, mises sous la tutelle de l’agriculture, de la mer et la pêche, renvoyées sous le ministère du Partenariat avec les Territoires et de la Décentralisation. Et surtout la disparition pure et simple d’un ministère délégué ou d’un secrétariat d’Etat à la biodiversité. France Nature Environnement craint que le Ministère de la transition écologique ne soit réduit à une espèce de super ministère de l’énergie, qui aurait comme principale et fausse réponse à la crise écologique qui nous frappe, la construction de centrales nucléaires. -
L'interdiction de chasser la tourterelle des bois prolongée d'un an seulement
Communiqué de la LPO le 27.08.2024
Suite à une consultation publique ayant recueilli plus de 7600 avis très majoritairement favorables, l’arrêté ministériel renouvelant pour un an l’interdiction de chasser la Tourterelle des bois jusqu’au 31 juillet 2025, a été publié ce 27 août 2024 au Journal Officiel.
La population de tourterelles des bois en Europe a diminué de près de 80% depuis 1980, en grande partie en raison de la disparition de ses habitats naturels. En juillet 2019 puis en décembre 2020, la Commission Européenne avait intimé à la France de suspendre la chasse de cet oiseau, au risque de lourdes sanctions financières.
Par deux décisions rendues le 30 décembre 2021 suite à des recours de la LPO, le Conseil d’État avait ensuite annulé les deux arrêtés ministériels qui avaient autorisé la chasse de près de 18 000 tourterelles des bois pour les saisons 2019-2020 et 2020-2021. Depuis, aucun arrêté n’a plus autorisé de prélèvement cynégétique de cette espèce, l’exécutif renouvelant chaque année la suspension.
Début août 2024, le ministère de la Transition écologique a également renouvelé pour un an la suspension de la chasse de la Barge à queue noire et celle du Courlis cendré, deux autres espèces d'oiseaux menacées.
LPO regrette toutefois que ces suspensions ne soient pas décrétées pour cinq ans au minimum, ces trois oiseaux n’ayant aucune chance de retrouver un état satisfaisant de conservation à court terme.
Nous demandons également à l’Etat français de faire stopper les activités de tourisme cynégétique qui permettent à nos concitoyens d’aller tuer des milliers de Tourterelles des bois dans certains pays africains, notamment au Maroc, où l’espèce n’est malheureusement pas encore protégée.
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Un mois d’alternatives et de résistance !
Parti de Nantes le 2 juin dernier, le Tour Alternatiba poursuit depuis plus d’un mois sa mission d’organisation et de mobilisation des territoires face au défi climatique !
Après les résultats des élections législatives, la montée de l’extrême droite représente une grave menace pour les valeurs qui nous animent au quotidien, telles que la démocratie, la justice sociale, le féminisme, les droits de l’homme, l’antiracisme et la lutte contre les discriminations, l’accueil des migrants, la paix, la non-violence, la justice internationale…
Le Tour Alternatiba est une mobilisation concrète pour combattre et résister à l’extrême droite et à ses idées. Sur notre parcours, nous rencontrons les nombreux collectifs, associations citoyennes, coopératives qui chaque jour poursuivent leur lutte pour construire un monde plus juste et plus solidaire, un monde auquel nous aspirons.
Ce mois-ci, nous avons découvert la Maison Sésame à Herzeele, un formidable lieu d’accueil pour les personnes migrantes. Depuis 2019, la Maison Sésame refuse de laisser des familles, femmes et enfants dormir dehors, dans des conditions extrêmement précaires et violentes, apportant un soutien physique et psychologique aux personnes bloquées à la frontière franco-britannique
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Répondre à l’urgence sociale, environnementale et démocratique
Nous, organisations syndicales et associatives, avons dénoncé sans relâche le danger mortel que représenterait pour la démocratie un gouvernement rassemblement national (RN). Nous nous sommes organisées, nous nous sommes mobilisées et avons contribué aux côtés d’une majorité d’électrices et électeurs à faire barrage à l’extrême droite. Mais ce sursaut républicain sera seulement un sursis s’il ne s’inscrit pas dans le long terme et ne répond pas au besoin profond de justice sociale.
Les forces politiques progressistes doivent dès maintenant se situer à la hauteur de ces attentes pour démontrer à toutes celles et ceux qui vivent sur le territoire, quel que soit leur statut, que la démocratie fonctionne pour elles et eux, qu’elle répond aux besoins légitimes qu’elles et ils expriment pour bénéficier de l’effectivité des droits.
Les attentes de la population sont immenses, des mesures porteuses d’espoir sont nécessaires.
Cet espoir est intrinsèquement lié à la poursuite de nos mobilisations et de nos luttes. Nous resterons solidaires dans la période qui s’ouvre et nous nous emploierons ensemble à reconsolider l’Etat de droit, les libertés publiques et l’indépendance de la justice.
Par fidélité aussi aux aspirations émancipatrices qui se sont exprimées dans la société, par nécessité face au péril environnemental et climatique, nous voulons continuer de peser ensemble pour une alternative démocratique, sociale et écologique, qui garantisse enfin tous les droits pour toutes et tous, sous le contrôle continu des citoyennes et des citoyens.
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Le vélo est encore à la traîne sur la grande boucle du recyclage
Article de Moran Kerinec pour Reporterre
À Lyon, le recyclage de vélos opéré par les Ateliers de l’audace est en pleine croissance. Des réutilisations qui sont une nécessité grandissante, si la filière veut être aussi écolo que le mode de déplacement qu’elle promeut.
« Le vélo n’est plus du tout écologique dans sa conception actuelle », assène Priscillia Petitjean. Cette observation tombe sous le coup de l’évidence pour la fondatrice des Ateliers de l’audace, une association qui forme les personnes en insertion professionnelle à la réparation des bicyclettes. Logé dans le 3ᵉ arrondissement de Lyon, l’atelier a pour règle de ne rien gâcher. « Nous privilégions les pièces récupérées sur les vélos irréparables pour en retaper d’autres et les vendre », présente Smaïne, l’un de ses mécaniciens.
Preuve que tout est bon dans le biclou, les étagères du local débordent de potences, pédales et dérailleurs recyclés. Le réemploi des vélos mis au rebut atteint 90 % quand ils sont traités par des structures spécialisées comme les Ateliers de l’audace. Pourtant, 28 788 tonnes de vélos et de trottinettes sont jetées chaque année, estime une étude de l’Agence de la transition écologique (Ademe) publiée en 2020.
Comment expliquer que les vélos produits aujourd’hui ont environ 7 ans d’espérance de vie en France alors que des modèles des années 50 roulent toujours leur bosse ? La réponse se cache dans leurs détails de fabrication.
« La raréfaction des métaux oblige les constructeurs à utiliser des alliages de moins bonne qualité, explique Priscillia Petitjean en pointant les différents modèles présents dans son atelier. Les tubes des vieux vélos sont particulièrement fins et emmanchés dans des pièces métalliques. Les vélos modernes sont dotés de grosses pièces soudées entre elles. »
Appréciés pour leur légèreté, les cadres en aluminium et en carbone sont également plus fragiles que l’acier utilisé par le passé. En cas de fissure, il est presque impossible de les réparer, alors qu’un cadre en acier peut être ressoudé.
La mécanicienne dénonce une « obsolescence programmée » dans le choix de produire certaines pièces maîtresses du vélo en plastique plutôt qu’en acier. Tel le boîtier de pédalier, qui fixe le mécanisme au cadre et assure sa rotation. Le manque de compatibilité entre les marques complique également les réparations.
« Il y a plus de 160 pièces par vélo, dont beaucoup changent à chaque nouvelle collection parce qu’il n’y a aucune législation là-dessus », se désole Priscillia Petitjean. « Les marques se distinguent par leurs choix technologiques et leurs design, c’est la loi du marché », assume Olivier Moucheboeuf de l’Union sport et cycle, la fédération des industriels du vélo.