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société - Page 309

  • Enquête sur les besoins des associations argonnaises

    COMMUNIQUE DE PRESSE de l’Association Pays d’Argonne

     ENQUETE SUR LES BESOINS DES ASSOCIATIONS DU TERRITOIRE D’ARGONNE

     L’Association PAYS D’ARGONNE, Groupement Associatif Argonnais, créée en 2010 et composée d’une centaine de membres, invite les associations Argonnaises (Ardennes, Marne et Meuse) à répondre à une ENQUETE SUR LES BESOINS DES ASSOCIATIONS DU TERRITOIRE D’ARGONNE jusqu’au 30 septembre 2014.

     Cette enquête s’intéresse aux besoins en matériel mais aussi en aide attendue de la part des associations sur divers thèmes comme le Bénévolat, mais aussi sur les finances, la communication, le fonctionnement de leur association en recherchant, par la-même, des compétences au sein de chacune d’elle.

    L’association Pays d’Argonne, poursuit ainsi son chemin vers la mise en relation inter-associative, le développement de projets au service de la citoyenneté et de la démocratie locale et demeure toujours soucieuse de poursuivre son but, à savoir de connecter les territoires (Ardennes, Marne et Meuse) autour de projets ambitieux. Cela lui suppose d’avoir bien cerné les besoins à couvrir et la volonté partagée des associations à agir ensemble au sein d’un même et vaste  territoire.

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    Cette enquête des besoins a donc pour ambition d’aider l’association Pays d’Argonne à poser son cadre et ses champs d’interventions, à ce qui pourrait devenir la première pierre d’une grande «Maison des Associations d’Argonne ». A ce sujet, les administrateurs de l’association entameront,  dès la rentrée de septembre, un long travail sur le projet associatif dans le cadre du Dispositif Local d’Accompagnement (D.L.A) de la Marne pour commencer, puis avec les D.L.A. des Ardennes et la Meuse.

    Les résultats de cette enquête seront affichés à partir du 15 octobre 2013 sur le site internet : www.pays-dargonne.fr

    Pour obtenir le document sur l’Enquête des besoins, écrire à : pays.dargonne@orange.fr ou groupement.argonnais@gmail.com

  • Plein succès de la mobilisation à Notre-Dame-des-Landes.

    Notre-Dame-des-Landes, 4 août 2013 – 19h30 : Communiqué de l'ACIPA(Association Citoyenne Intercommunale des Populations concernées par le projet d'Aéroport de Notre Dame des Landes).

    Pari gagné pour les organisateurs du rassemblement Notre-Dame-des-Landes 2013. A 18h30 ce dimanche, et depuis hier matin, plus de 40 000 personnes en comptage cumulé ont foulé le terrain. Les festivaliers-militants continuent à affluer pour les concerts de la soirée (Cabazi, Lo’Jo, Sanseverino, Lo Cor de la Plana, Parabellum).

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    Samedi soir - concert des Ramoneurs de Menhir

     Toutes les personnes présentes, public, artistes et organisateurs affichent une très grande satisfaction devant le professionnalisme de l’organisation, portée par près de 800 bénévoles. Le contenu et la variété des forum-débats et de la programmation musicale ont fait l’unanimité. Leur simultanéité a permis au public d’alterner en permanence musique et information, d’apprécier l’esprit à la fois festif et militant de ce week-end, et son ambiance joyeuse et sereine.

     Au cœur de l’été, la mobilisation ne faiblit pas, bien au contraire. Elle renforce notre conviction d’avoir les moyens d’arracher la victoire contre ce projet inutile, qui ne nous sera pas imposé.

    Notre lutte continue, comme d’autres luttes avec lesquelles nous tissons des réseaux solides. Jusqu’à la victoire, ici et ailleurs ! On ne lâche rien !

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    Dimanche 14h - concert Tryo

  • Plusieurs milliers de personnes au rassemblement de Notre Dame des Landes

    Ce week-end, se tient le festival organisé par les opposants au projet d'aéroport de Notre Dame des Landes.

    La première journée de Samedi a rassemblée près de 5000 personnes d'après la presse locale :

    "Sans atteindre les 40 000 personnes annoncées, ils étaient plusieurs milliers samedi, à Notre-Dame-des-Landes. Plusieurs milliers d’opposants qui entendent « ne rien lâcher ». Ce rassemblement estival a lieu pour la treizième année.

    Cette année, ce sont les artistes qui donnent le thème : une vingtaine d’entre eux, dont Bernard Lubat, Tryo et Sanseverino se produisent bénévolement durant le week-end ; sans oublier les ateliers et forums qui ont attiré un public nombreux. Ce rassemblement se poursuit dimanche. (notredamedeslandes2013.org)"

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    Les organisateurs comptent sur la journée de dimanche pour voir grossir le nombre des participants:

    "Les organisateurs se refusaient à tout pronostic sur le nombre de visiteurs attendus jusqu'à dimanche soir au rassemblement, qui mélange concerts et conférences dans une ambiance de kermesse ensoleillée. "On est au creux de l'été. Même si on n'a pas une affluence débordante, il faudra attendre demain soir pour faire les comptes", a déclaré à l'AFP Julien Durand, porte-parole de l'Acipa, l'association d'opposants historiques au projet d'aéroport qui organise l'événement".

    La mobilisation semble être inférieure à celle attendue, ce qui peut s'expliquer par l'actualité plus calme qu'habituellement sur le terrain. On est dans une phase intermédiaire, dans laquelle aucune grande décision n'est prise. Cette "paix armée" persiste depuis plusieurs mois, et devrait durer au moins jusqu'aux élections municipales de 2014.

    Les opposants le savent bien et entendent maintenir la pression car le gouvernement et en particulier le premier ministre sont loin d'avoir renoncé au projet.

  • Sur quel terrain poussent les Bourdouleix ?

    Communiqué LDH

    Juillet 2010 : le président de la République UMP Nicolas Sarkozy explique la délinquance par l’immigration incontrôlée et annonce l’expulsion massive des Roms.

    Septembre 2010 : le ministre de l’Intérieur UMP Brice Hortefeux dénonce ces nomades qui roulent dans de grosses voitures de luxe...

    Juin 2013 : l’ancien ministre UMP Christian Estrosi promet aux Gens du voyage de les « mater ».

    Juillet 2013 : le député-maire de Cholet UDI Gilles Bourdouleix regrette qu’Hitler n’ait pas tué assez de Gens du voyage. Jean-Marie Le Pen lui-même n’avait pas osé... Et sa fille n’a même pas à en rajouter, pour préparer les moissons de 2014 et de 2017.


    Ainsi le racisme ordinaire contamine-t-il sans cesse davantage jusqu’aux élus « décomplexés » de la République.

    Jusqu’à quand ? Et que sera la prochaine avancée de l’instrumentalisation méthodique de la haine ? Un appel aux citoyens pour qu’ils passent eux-mêmes le célèbre « Kärcher » dans les banlieues ?

    La crise sociale s’aggrave. Les discriminations, les contrôles au faciès, la stigmatisation demeurent. La vie dans les quartiers pauvres est pire qu’en 2005. Si l’on ne se décide pas à répondre enfin à cette urgence, les prétendues « dérives », en fait parfaitement assumées, nous rapprocheront toujours plus de l’inhumain.

    La LDH condamne fermement ces propos et regrette que les précédentes plaintes qu’elle a déposées à Camp-Roms-Montpellier-aout-2010.jpgl’encontre de M. Bourdouleix pour des propos de la même teneur n’ont pas connu de suite.

    Par ailleurs, elle appelle les pouvoirs publics à ne pas se contenter de poursuivre les élus qui font l’apologie de crime contre l’humanité, mais à s’attaquer aussi, en actes et sans plus tarder, à l’injustice qui nourrit la bêtise et la haine.

    Paris, le 23 juillet 2013

  • Pour l'emploi, des propositions innovantes, une réponse décevante.

    En début d'année 2013, s'est créé un regroupement d'associations concernées par les vagues de licenciements successives qui ont frappé le département des Ardennes.

    Après un important travail en commun, des propositions ont été faites au Conseil Régional et au Conseil Général. En voici un apperçu, tiré du blog des Lenoir et Mernier :

    Pour la première fois dans le département et sans doute en France, les victimes de000139616_5.jpg patrons voyous, délocalisations et licenciements boursiers, ont pu s'exprimer et faire des propositions précises aux élus du département.

    Les élus présents ont apprécié cette démarche innovante, qui permet au-delà des clivages politiques et syndicaux, un contact direct,  sur des propositions venant de la base ouvrière et de ceux qui souffrent de la situation économique actuelle.

    Pas de grands discours politiques ou chacun reste sur sa position, mais un échange sur des propositions concrètes  et les solutions à apporter.

    En voici quelques une résumées de façon synthétique :

     

    - Création d'un service emploi de proximité pour aider à retrouver du travail.    

     - Projet de loi contre les patrons voyous.

     - Action et fonds mutualiste afin de ne pas rembourser les sommes réclamées par les AGS.

     - Etendre l'accord des Lenoir et Mernier-LCAB et Raguet à l'ensemble des licenciés  économiques.    

     - Fonds spécial, pour venir en aide aux anciens salariés en difficulté.

     - Aides spéciales en matière de transport, logement, crédit...  Ainsi que pour les plus de 55 ans en recherche d'emploi.

     -  Construire une politique concertée en faveur de l'emploi dans la vallée de la Meuse.

    - Conditionner les aides publiques aux maintiens et aux créations d'emplois.

    La réponse du Conseil Régional a été jugée positive par le collectif. Par contre il porte un jugement beaucoup plus sévère sur celle du Conseil Général. Voici ce que rend compte le même blog en datedu 14 juillet :


    Suite à notre réunion avec le conseil général et sans se soucier des étiquettes politiques, il faut bien avouer que les réponses apportées sont loin de répondre aux attentes des personnes les plus fragilisées de notre département.

    Le conseil général dans ses réponses n'apporte aucune nouvelle proposition positive à nos demandes légitimes.

    Dans ses réponses écrites, nous attendions beaucoup plus que des lamentations ou des constats d'incompétences.

    images?q=tbn:ANd9GcRFzyyhCXH3_BBemcthUJ_O4MJp3YGVn4ye5S9FHrjBGn30WWv4hwÀ titre d'exemple et pour montrer l'incohérence des réponses: A la proposition 5 demandant à étendre l'accord des Lenoir et Mernier à l'ensemble des licenciés économiques. Le conseil général répond que cet accord a été décidé pour faire face à une situation exceptionnelle (c'est-à-dire un conflit social) qu'une extension de l'accord n'est pas envisageable pour l'ensemble des victimes de licenciements économiques. Ce qui n'exclue pas une intervention spécifique si des situations exceptionnelles telles que celles connues précédemment venaient a se produire.

    En un mot si des licenciés économiques veulent obtenir des avantages exceptionnels, il faut qu'ils manifestent dans la rue, brûlent des pneus, bloquent des TGV, menacent de polluer, envahissent des locaux administratifs...

    Le document du conseil général est vraiment décevant et nous souhaitons qu'à l'Instar du conseil régional, les élus du conseil général fassent preuve de considération pour toutes les victimes de licenciements économiques ou abusifs.

    Car même sur des questions qui ne demandent aucun financement du département, nous n'avons obtenu aucun engagement du conseil général.

    Par contre, la région à l'inverse du département a répondu positivement à plusieurs de nos propositions :

    - La création d'une permanence espace métier dans le canton de Monthermé.

    - Une formation à l'intention des licenciés économiques et permettant une recherche dynamique d'emploi, aura lieu a Bogny sur Meuse à partir du 16 septembre.

    -  Un engagement ferme a soutenir une loi contre les patrons voyous.

    - La diffusion d'une plaquette d'information sur les aides aux transports et relayée dans les bulletins communautaires.

    - La participation à une instance de concertation en faveur de l'emploi dans la vallée de la Meuse.

  • Conférence de presse d'Emmanuel Jacquemin demain, lundi 8 juillet

    Suite au communiqué du ministère, la réponse du collectif "sauvegardons nos écoles" et d'Emmanuel Jacquemin, le gréviste de la faim, est prévue demain.

    Une conférence de presse est organisée devant la direction académique des Ardennes, avenue F. Mitterrand à Charleville. Le rendez-vous est fixé à 18h30, et le collectif "sauvegardons nos école" souhaite mobiliser un maximum de monde à cette occasion.

    Après ces mois de lutte et ces semaines de jeûne, il est clair qu'une nouvelle étape commence. Emmanuel Jacquemin devrait annoncer demain la fin de sa grève, ce que nous avons déclaré souhaiter depuis plusieurs jours. Il ne serait pas raisonnable de poursuivre un jeûne qui mettrait sa santé gravement en cause, surtout dans le contexte actuel.

    La réponse du ministère et la période des vacances scolaires vont "geler" le processus de négociation et rendre difficiles une mobilisation et une médiatisation pour les deux mois à venir.

    Pourtant des Conseils d'Administration des collèges Buzancy- Grandpré et Vouziers-Le Chesne vont se tenir dans les jours suivants. D'après la lettre du ministère ce sont eux qui vont définir les conditions locales de la rentrée scolaire. Mais ceci se fera avec les moyens définis par l'administration de l'Education Nationale, c'est dire si les marges de manœuvre sont étroites.

    Le vrai débat va se jouer à la rentrée, avec les groupes de travail prévus par le ministère (pour Givet-Revin et pour la carte des collèges du département). On sait depuis la réponse de Vincent Peillon à J-Luc Warsmann que le ministère souhaite la fermeture d'un certain nombre d'établissements.

    Tout doit être bouclé pour décembre 2013, et parallèlement au groupe de travail, l'Inspection Générale de l'Education Nationale va rendre un rapport. C'est dire que le débat va être bien encadré, et qu'il risque d'être dilué dans le contexte ardennais tout entier. Le ministère joue donc sur le temps (un débat court, situé en tout début d'année) et sur le lieu ( prendre de l'espace pour sortir du tête à tête actuel). Il se donne ainsi l'occasion de faire entrer dans la négociation des alliés potentiels ( le conseil général ?, la 2c2a ?) et compte sur une démobilisation des acteurs des dernières luttes.

    La prise de position récente du maire de Buzancy montre qu'il ne sera facile de construire un rapport de force efficace. Après la grande manifestation de Buzancy, nous écrivions que le plus difficile restait à venir. La mobilisation des ces derniers mois à évité qu'une décision rapide  de fermeture de collèges soit prise. 

    Le report des échéances et l'élargissement du sujet ne rendent pas plus simple la situation pour la rentrée prochaine. Quelle forme prendra la mobilisation, avec quelles forces ? Comment le ministère va-t-il mener le débat ? Quel sera le contexte politique de cette rentrée ?

    Beaucoup d'incertitudes qui rendent impossibles un pronostic réaliste sur les décisions qui seront prises d'ici décembre.

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    L'annonce de sa grève de la faim par Emmanuel Jacquemin, début juin devant la mairie de Le Chesne

  • Tribune libre

    Frédéric Mathias, le maire de Boult-aux-Bois, est très impliqué sans le mouvement de revendication qui se développe depuis plusieurs mois dans l'Argonne et dans les Ardennes.

    Il nous a envoyé un texte qui fait un point sur l'évolution actuelle de la situation, nous publions sa contribution en tribune libre.

    Si la situation n'a guère évoluée, le dialogue n'est pas interrompu et c'est heureux.

    Les demandes que nous faisons aux services de l’Éducation Nationale ne sont pas exorbitantes, elles peuvent se résumer en un point :

    Les conséquences générales d'une réorganisation des enseignements sont multiples et complexes. Dans l'état actuel de la réflexion, il est très difficile d'en mesurer la portée réelle. Une analyse globale et partagée nous parait le préalable essentiel à toute modification.

    Nul n'a jamais prétendu que des adaptations n'étaient pas nécessaires. Prendre en compte l'intérêt des élèves, la démographie du département et ses évolutions prévisibles sont au cœur de nos préoccupations.

    Le climat actuel de crispation de chacun sur des positions présentées comme inamovibles n'est pas propice à la recherche de solutions durables.

    collèges ruraux,ardennes,argonne,éducation nationaleL'apaisement est indispensable, il suppose que les parties donnent des gages de leur volonté d'avancer.

    Pour l'instant, aucun signe n'apparaît. Il devient pourtant urgent de réagir.

    Dans ce rapport de forces, des élus envisagent de remettre leur démission au Préfet. C'est un geste symbolique qui veut signifier que la parole des populations par la voix de leurs représentant(e)s n'est pas entendue. Il ne s'agit pas d'un ultimatum, mais d'un constat assez triste. J'invite toutes celles et tous ceux qui s'y reconnaissent à rejoindre cette initiative pacifique.

    L'on dit que les opposants sont outranciers et que derrière l'unité de façade se cache des desseins plus ou moins avouables. Certes je sais qu'il est facile de rassembler autour du refus des opinions parfois incompatibles. Cette union de rencontre ne peut être que renforcée par les intransigeances. Je ne suis pas dupe et je suis conscient qu'il faudra, le moment venu, faire l'inventaire.

    Là où la volonté est grande, les difficultés diminuent.

    Frédéric Mathias

    Photo d'archive (DR l'An Vert)