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société - Page 166

  • Donnons à la justice les moyens de protéger l'environnement et la santé

    La récente catastrophe de « Lubrizol » nous rappelle que les activités industrielles doivent être soigneusement encadrées car tout laxisme peut mettre en péril l’environnement mais aussi la santé des citoyens. A rebours de cette nécessaire précaution, l’Etat met en place depuis plusieurs années une politique de déréglementation et de raréfaction des contrôles, sous prétexte d’accorder plus de libertés aux divers acteurs économiques. Les atteintes à l’environnement sont pourtant nombreuses et rarement sanctionnées alors que, dans la majorité des cas, elles causent des dommages irréversibles à la richesse écologique de notre pays, à la santé des individus et à l’avenir des territoires. La protection de l’environnement est aujourd’hui une valeur sociale de premier plan mais comme dans beaucoup de domaines, les questions de la volonté politique et des moyens alloués à la justice sont au cœur du problème. Pourtant, quelques mesures concrètes pourraient inverser la tendance.

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  • La justice des mineurs doit rester adaptée au public concerné : des enfants

    Le portail du ministère de la Justice définit ainsi la justice des mineurs : "La justice des mineurs concerne les mineurs en danger (dans le cadre de la justice civile au titre de l’article 375 du code civil) ainsi que les mineurs ayant commis des actes de délinquance (dans le cadre de la justice pénale, au titre de l’ordonnance du 2 février 1945 relative à l’enfance délinquante).
    Dans ces deux domaines, c’est le juge des enfants qui est compétent pour prendre la décision judiciaire."

    Cette double entrée, protection des mineurs en danger et prise en charge éducative et pénale des mineurs délinquants, est essentielle, car il existe très souvent un lien entre les deux notions.

    Nicole Belloubet, la ministre de la Justice, veut réformer la justice des mineurs qui repose actuellement sur une ordonnance de 1945. Celle-ci a été modifiée de nombreuses fois depuis cette date, toujours dans le sens d'un durcissement. Une réécriture des textes pourrait permettre d'alléger le "mille-feuille" ainsi créé. Mais de très nombreux professionnels du secteur s'opposent à ce projet, tant sur le fond que sur la forme. En effet, le texte présenté par le gouvernement rompt la priorité à l'éducatif sur le répressif instauré par l'ordonnance de 1945, et il est proposé dans l'urgence (sans débat au parlement, sans réelle concertation avec les parties concernées).

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  • Nous ne voulons plus de ces violences

    Les ligueuses et ligueurs du Vouzinois, n'étaient pas disponibles pour répondre à l'appel national à manifester contre les violences faites aux femmes, ont décidé de le faire ce samedi 7 décembre à 11h.

    Nous ne voulons plus de ces violences (tribune signée par 250 personnalités pour appeler à la marche nationale de novembre dernier pour en finir avec les violences sexistes et sexuelles)

    Selon l’Organisation des Nations-Unies, une femme sur trois subira des violences au cours de sa vie. En France, chaque jour, plus de 250 femmes sont violées*. Une femme sur 3 a déjà été harcelée ou agressée sexuellement au travail*. 16% de la population a été victime de violences sexuelles pendant son enfance*. Certaines femmes sont particulièrement touchées par ces violences, en raison de leur handicap, leur couleur de peau, leur situation de précarité, de leur origine ou leur orientation sexuelle, tout comme les personnes transgenres ou intersexe

    Les violences sexistes et sexuelles empêchent plus de la moitié de l’humanité, les femmes et les filles, d'exercer leurs droits fondamentaux. Elles bouleversent leur vie entière. 

    Nous ne voulons plus de ces violences

    Les solutions sont connues. Elles sont portées de longue date par les associations qui accueillent, avec des moyens dérisoires, des femmes victimes partout en France. Nous avons besoin de politiques publiques ambitieuses de prévention qui pourraient changer les comportements, comme elles l’ont fait pour des sujets de santé publique. Nous avons besoin d’une éducation obligatoire dès le plus jeune âge à la non-violence et à l’égalité filles - garçons, d’une formation systématique des professionnel.le.s qui accueillent les victimes, de l’utilisation effective des outils de protection prévus par la loi, de l’augmentation significative des moyens alloués aux associations et de places suffisantes pour l’hébergement des femmes victimes.

    Nous ne voulons plus de ces violences

    Chacune et chacun d’entre nous, à notre niveau, nous pouvons devenir un maillon de la chaîne pour lutter contre ces violences. En sensibilisant nos entourages, en réagissant lorsqu’un propos sexiste ou relevant du harcèlement sexuel est tenu dans les repas de famille, dans la rue ou au travail. En entendant, en croyant et en accompagnant les victimes qui nous parlent vers des associations qualifiées pour les aider.

     

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  • La France renonce à la livraison de bateaux à la Libye

    La France renonce à la livraison de bateaux à la Libye, une victoire qui doit marquer un tournant dans la coopération sur la politique migratoire !

    Communiqué commun

    Dans le cadre du recours introduit par nos associations devant la cour administrative d’appel de Paris, la ministre des Armées, Florence Parly, vient d’annoncer qu’elle renonçait à la livraison de six bateaux au profit des garde-côtes libyens, livraison que nous contestions. Nous nous félicitons de l’abandon de cette initiative qui aurait fait de la France la complice officielle des crimes commis sur les personnes migrantes et réfugiées en Libye.

    Nous avions, en avril dernier, engagé une action en justice afin d’empêcher la livraison, annoncée en février 2019 par la ministre des Armées, de six bateaux au profit des garde-côtes libyens. Nous dénonçons, depuis plusieurs années, les conséquences de la coopération entre les pays de l’Union européenne et la Libye pour les personnes migrantes et réfugiées piégées dans un véritable enfer.

    Ces pressions juridiques et publiques ont fait céder le gouvernement : il ne donnera pas suite à cette promesse de coopération qui aurait octroyé aux garde-côtes les moyens logistiques de ramener les migrants dans ce pays où ils sont soumis aux pires sévices. Ce renoncement est avant tout une victoire pour des hommes, femmes et enfants que ces bateaux auraient reconduits vers un pays où ils couraient le risque d’être à nouveau détenus, torturés, violés.

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  • 161 manifestants tués en Iran : la communauté internationale doit réagir

    La violence dont font preuve les forces de sécurité iraniennes s’est soldé par la mort d’au moins 161 manifestants depuis que des manifestations ont éclaté le 15 novembre.

    Le nombre de victimes enregistrées en deux semaines de manifestations s’élève à au moins 161. Ces décès sont dus très majoritairement à l’usage d’armes à feu. Un homme serait mort après avoir inhalé des gaz lacrymogènes, un autre après avoir été roué de coups. Ce bilan sombre témoigne d’un mépris cruel pour la vie humaine. Nous enquêtons sur place pour déterminer le nombre exact de victimes.

    Un mépris flagrant de la vie humaine

    Les nombreuses vidéos que nous avons analysées confirment les récits terribles de témoins et de militants des droits humains. Les forces de sécurité iraniennes tirent délibérément sur des manifestants non armés qui ne représentaient aucune menace sérieuse.

    Dans de nombreux cas, les autorités iraniennes ont refusé de restituer les dépouilles des victimes à leur famille et, parfois, les forces de sécurité ont retiré les cadavres des morgues pour les transférer dans des lieux tenus secrets.

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  • Conférence-débat sur la justice des mineurs

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  • Un projet de territoire pour l'Argonne

    Texte d'Olivier Aimont

    C'est fait ! La signature officielle de l'Entente Intercommunautaire est réalisée entre les quatre intercommunalités de l'Argonne : Argonne Meuse (Président Sébastien Jadoul), Argonne Ardennaise (Président Francis Signoret), Argonne Champenoise (Président Bertrand Courot), l'Aire à l'Argonne (Présidente Martine Aubry) signent cette Entente en présence de Franck Leroy Vice-président de la Région Grand Est (accompagné de Jean Notat Conseiller Régional).

    Avec cette signature, je pense à toutes celles et ceux qui ont œuvré pour que l'Argonne soit unie et en particulier tous les membres d'Argonne PNR qui n'ont pas compté leur temps pendant 10 ans pour que cette signature soit envisageable. Cela n'a pas été une tâche facile et il est important de prendre conscience que cet événement n'est pas anodin ! N'oublions pas les nombreuses tentatives qui ont malheureusement, échouées dans le passé.

    Cette signature est un point de départ et notre belle association "Argonne-PNR" sera mobilisée pour accompagner les élus et leurs services dans l'animation du projet de territoire : "Nous Argonne".

    La signature de l'Entente Intercommunautaire faite à l'Hôtel de Ville de Sainte-Menehould constitue une nouvelle étape dans la reconnaissance de l'Argonne et de son patrimoine.

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