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société - Page 168

  • Lieux de vie informels : 1200 expulsions depuis la dernière trêve hivernale

    Communiqué commun de : Fondation Abbé Pierre, CNDH Romeurope, Médecins du monde, Ligue des droits de l’Homme, ANGVC, Fnasat Gens du voyage, le 15 novembre 2019

    Aujourd’hui, au moins 91 500 personnes sont contraintes de vivre dans des cabanes, des tentes, des caravanes installées sur des terrains, ou bien d’occuper des immeubles ou des maisons inoccupées1.

    A ces conditions de vie indignes s’ajoutent de nombreuses expulsions ! L’observatoire inter-associatif des expulsions collectives de lieux de vie informels2, en place depuis un an, a recensé 1 159 lieux de vie expulsés par les forces de l’ordre en France métropolitaine entre le 1er novembre 2018 et le 31 octobre 2019.

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  • Le directeur de Human Rights Watch pour Israël et la Palestine expulsé

    Publié le 12.11.2019 par Amnesty International.

    L’expulsion d’Omar Shakir, directeur de Human Rights Watch, a été confirmée par la Cour suprême israélienne. Une décision révélatrice de la politique hostile aux droits humains menée par Israël.

    Le 5 novembre 2019 la Cour suprême israélienne a confirmé l'expulsion d'Omar Shakir, directeur de Human Rights pour Israël et la Palestine. Il s’agit d’une nouvelle illustration du rôle important joué par cette institution dans la politique hostile aux droits humains du pays. Avec cette décision, la Cour fait clairement savoir que quiconque ose dénoncer les violations des droits humains commises par les autorités israéliennes est considéré comme un ennemi de l'État.

    Les défenseurs des droits humains jouent un rôle essentiel en révélant les actes répréhensibles du gouvernement et en favorisant le débat public. L'arrêt du 5 novembre 2019 est une décision lâche qui confirme la volonté répressive d'Israël de réduire à tout prix au silence les organisations de défense des droits humains.

    Une organisation de défense des droits humains qui appelle au boycott ou réclame simplement que les entreprises respectent le droit international ne fait qu'utiliser des formes d'expression pacifiques, qui devraient être protégées par les tribunaux.

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  • Paris la blanche

    Lidia Leber Terki met beaucoup d'elle-même dans ce premier long-métrage qui nous fait traverser la Méditerranée, comme tous ces immigrés qui passent d'Algérie en France. Le film relate le voyage de Rekia qui quitte sa Kabylie pour tenter de retrouver son mari. Celui-ci est parti depuis de très longues années en France pour travailler dans le bâtiment. Mais depuis sa retraite, il ne donne plus de nouvelles. Et Rekia veut le revoir pour le convaincre de revenir au pays.

    La réalisatrice explique dans "Allocine" son parcours personnel qui résonne avec celui de ces migrants de générations successives. "Je venais de perdre mon père et, même si ces pages ne racontaient pas son histoire, cela m'a renvoyée à ses origines, et donc aux miennes. Algérien, né en Kabylie, sous la colonisation, mon père a épousé ma mère française à la fin des années 50. Elle a vécu en Algérie durant dix ans par amour. Je suis née là-bas. Nous sommes venus en France quand j'avais trois ans. Je suis sûrement le parfait produit de ce qu'on appelle une intégration réussie, celle de mon père, jusqu’à en oublier mes propres origines. Ma grand-mère kabyle, que j’ai peu connue, se prénommait Rekia, et c’est terrible, car je l’ai appris très récemment ; alors j’ai donné son prénom au personnage principal du film."

     

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    Lidia Leber Terki ajoute a propos de son film :  "L’amour est assez rare dans les films qui traitent de l’immigration algérienne en France. Quand j’ai lu ces pages, cela a été évident pour moi qu’il fallait que je développe et m’approprie cette histoire. On ne parlait pas encore autant des Syriens. Les arrivées en Italie commençaient à peine. Je me suis dit : "C’est la même histoire qui se répète". J'ai toujours voulu faire un film qui englobe toutes les immigrations."

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  • Tribune de Michel Tubiana « Dénoncer l’islamophobie ne suffit pas »

    Publiée sur Mediapart.

    Si la LDH a décidé de participer à la manifestation du 10 novembre 2019 contre l’islamophobie, elle n’a pas signé le texte d’appel à la manifestation et a rédigé son propre appel[1]. Et il semble bien qu’elle ne soit pas la seule à avoir des réserves, non sur le principe même de l’expression d’une solidarité avec les musulmans de France, mais sur la réponse à apporter au déferlement de haine ou, et c’est peut-être pire, au déni qui les atteint. Je n’évoque pas ici celles et ceux qui se réfugient derrière l’emploi du mot « islamophobie ». Avec sa polysémie et ses ambiguïtés, le mot est passé dans le langage courant comme l’intitulé d’une manifestation de racisme dont, le plus souvent, refuser de l’employer revient à nier ce dernier. Je ne m’attarderai pas non plus sur les accusations de « communautarisme ». Accuse-t-on le CRIF de « communautarisme » lorsqu’il appelle, à juste titre, à des manifestations contre l’antisémitisme en y mêlant un soutien bêlant et déplacé à la politique des autorités israéliennes ? Et quant à dénoncer un quelconque consentement au « communautarisme », celui-ci désignant des droits qui dépendraient de l’appartenance ou de la non appartenance à une communauté, cela relève de la même logique et de la même instrumentalisation que l’affabulation du « grand remplacement » . La laïcité des institutions, et non de la société, nous garantit contre ce type de dévoiement.

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  • Le Parc national des forêts : un nouveau venu dans un paysage sinistré

    Extraits de l'article de Reporterre du 7 novembre 2019 / Marie Astier

    Événement rare : un onzième parc national est créé jeudi 7 novembre, afin de protéger les forêts de Champagne et Bourgogne. Mais pour donner des moyens au nouveau venu, on en prend aux parcs déjà existants, alertent les syndicats et présidents de parcs nationaux.

    (...) C’est le 11e parc national, le premier créé en plaine et dédié aux forêts de feuillus, celui situé le plus au nord en France et le plus proche de Paris. Ce jeudi 7 novembre est publié le décret de création du Parc national des forêts de Champagne et Bourgogne, qui protège désormais une partie du plateau de Langres, entre la Haute-Marne et la Côte d’Or.

    (...) Il promet le retour des très vieux arbres : « Un chêne peut vivre jusqu’à 700 ans mais aujourd’hui on ne les laisse aller que jusqu’à 250 ans au plus... » Le parc souhaite également travailler avec les « acteurs » du territoire et notamment préserver les emplois liés à l’exploitation de la forêt. « On va même en créer de nouveaux », espère M. Parmentier.

    « Créer un nouveau parc est ambitieux, ce n’est pas simple et c’est toujours positif, se réjouit Laurent Grandsimon, porte-parole de la Conférence des présidents de parcs nationaux et président du Parc national des Pyrénées. Toutes les études montrent que la biodiversité est en meilleure santé dans les aires protégées. Mais il y a un problème de moyens... », tempère-t-il. « On donne ordre aux directeurs des parcs actuels de baisser leurs effectifs pour créer ceux du onzième parc. C’est le seul point d’amertume. »

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  • Les déchets de jardin, ces ressources naturelles méconnues

    Communiqué de FNE le 05 novembre 2019

    1 million de tonnes : c’est la quantité de feuilles, branches et autres tontes qui sont brûlés à l’air libre chaque année en France. Or, brûler 50 kg de déchets verts dégage autant de particules fines qu’une voiture récente roulant sur 13 000 km. Chaque année, cette pollution aux particules fines équivaut donc à 20 millions de voitures récentes roulant sur 13 000 km ! Au-delà de cette pollution considérable, il s’agit aussi d’un gâchis monumentale car ces déchets sont en réalité de véritables ressources naturelles. Avec sa campagne « Que faire de nos déchets de jardin ? », France Nature Environnement met un coup de projecteur sur cette ressource méconnue dans le cadre de la Semaine Européenne de Réduction des Déchets 2019, du 16 au 24 novembre 2019.

    Halte au brûlage des déchets verts

    Malgré son interdiction légale, le brûlage des déchets verts à l’air libre est une pratique bien ancrée dans les habitudes. Pourtant, en générant son lot de dioxyde de carbone, méthane, particules fines et autres substances cancérigènes, elle est hautement polluante ! En effet, ces différentes substances se répandent et en intégrant l’air, l’eau, les sols et in fine le vivant, elles impactent tant la santé humaine que les écosystèmes et le climat. Or, ces déchets verts pourraient être aisément utilisés pour protéger et nourrir les sols, qui en ont grand besoin.

    Pour Eléonore Kubik, chargée de mission Prévention et Gestion des Déchets à France Nature Environnement, « les déchets de jardin souffrent encore d’une image écornée, en étant généralement perçus comme des produits inutiles à détruire, alors qu’ils sont de véritables ressources naturelles. A l’heure où la pollution de l’air est responsable d’au moins 48 000 décès prématurés chaque année en France, il est plus que temps de faire connaitre la part du brûlage dans la pollution de l’air, mais aussi les nombreux usages, nettement plus respectueux de notre santé et de notre environnement ».

     

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  • Fake news

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    Dessin de Kak (France), l’Opinion.