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politique nationale - Page 218

  • Pièce non conforme à Flamanville : EDF remet le couver(cle)

    Communiqué de Greenpeace

    La fuite en avant d’EDF et de l’Etat continue sur le dossier nucléaire. Aujourd’hui, un convoi part de l’usine AREVA de Chalon-sur-Saône pour livrer le couvercle de la cuve de la centrale nucléaire “nouvelle génération” (périmée avant d’avoir vu le jour) de Flamanville : le fameux EPR. Nous sommes sur le terrain afin d’alerter les pouvoirs publics sur cette nouvelle mascarade. La politique du fait accompli ar ce couvercle n’est pas conforme : en avril dernier, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) annonçait la détection d’une anomalie dans la composition de l’acier de la cuve de l’EPR de Flamanville lors d’un de ses contrôle chez AREVA Saint-Marcel (Chalon-sur-Saône). En outre, une batterie de tests a démontré que l’acier de la cuve (déjà en place sur le chantier de l’EPR) et de ce couvercle (forgé en même temps mais jusqu’ici entreposé à Chalon) est plus fragile que ce que prévoient les normes de sûreté : ces éléments ne sont donc pas fiables en l’état. Or, la cuve et son couvercle forment deux pièces d’un seul tenant et il est impossible de la « rafistoler » tel quel, le cas échéant (il faudra tout redémonter). Par conséquent, fixer un couvercle lui-même défectueux dessus relève du non-sens absolu. A quel jeu joue donc EDF ? A la politique du fait accompli. EDF entend simplement forcer la main à l’ASN au détriment de la sécurité des citoyens français – et de leur porte-monnaie, une fois de plus. Une manière de faire simplement scandaleuse, destinée à masquer le fait que le nucléaire, plus que jamais, est une voie sans issue. C’est pourquoi nous sommes présents au départ du convoi : nous voulons dire aux Français que ce qui se trame avec l’EPR de Flamanville n’est pas acceptable. Et nous demandons à l’Etat, au président de la République François Hollande et à la ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, Ségolène Royal, de mettre un terme rapidement mettre un terme à ce chantier qui symbolise le fiasco industriel et économique de toute une filière. Une sérieuse reprise en main de la politique énergétique du pays s’impose.

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  • Sarkozy et le paquet de tabac neutre

    Nicolas Sarkozy est en perte de vitesse depuis plusieurs mois, et son retour à la tête des "Républicains" est loin d'être triomphal. Les primaires de droite reste un obstacle pour lui, Alain Juppé demeurant son adversaire le mieux placé. Sarkozy en est donc réduit à faire feu de tout bois, pour rappeler à tous son existence.

    Sa dernière sortie a fait beaucoup réagir, car il a pris parti contre le paquet de tabac neutre avec des arguments d'une particulière mauvaise foi : "Si nous acceptions le paquet de cigarettes neutre, dans six mois on vous proposera la bouteille de vin neutre et s'en sera fini de nos appellations, et s'en sera fini de nos terroirs, et s'en sera fini de la défense de notre savoir-faire".

    Il a ajouté : "Si vous acceptez le paquet neutre, vous aurez demain des intégristes qui vous demanderaient la bouteille neutre puis on aura aussi le fromage neutre." Cette bataille, explique-t-il, "c'est la bataille de nos appellations, c'est la bataille de notre savoir-faire, c'est la bataille de notre identité, c'est la bataille de notre histoire, c'est la bataille de nos terroirs. Et si nous cédons là, nous cèderons sur tout".

    Le tabac n'a rien à voir avec notre identité ou notre savoir-faire pas plus qu'avec notre histoire ou notre terroir. Le professeur Dautzenberg lui a répondu sur France-info, voici comment le site de la radio rapporte ses propos :

    Le célèbre pneumologue, Bertrand Dautzenberg (Hôpital de la Salpêtrière, XIIIe) a estimé jeudi sur France Info que les propos de Nicolas Sarkozy sur le paquet de cigarettes neutre étaient « inappropriés et inacceptables ». Il a même accusé l'ancien chef de l'Etat d'être un « super lobbyiste du tabac ».
    Pour cet expert de la lutte contre le tabagisme, « le débat est totalement à côté de la plaque. Le tabac tue. Les autres produits qu'il cite ne tuent pas comme le tabac tue ». « Il n'y a pas de territoires du tabac en France, explique-t-il. Le tabac français est fabriqué massivement en Pologne pour gagner plus d'argent. C'est irresponsable », a conclu lePr Dautzenberg.

     Marina Carrère d'Encausse et Michel Cymes  ont également réagi dans "Le magazine de la santé" : ils adressent un carton rouge à l'ancien président de la République.

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  • Panneaux publicitaires format XXL : jusqu’où le ministère de l’écologie ira-t-il ?

    Communiqué de  FNE

    Le ministère de l’Écologie a lancé une consultation publique sur le projet de décret visant à autoriser des panneaux publicitaires toujours plus nombreux, toujours plus grands et toujours plus lumineux. Sous prétexte de « simplification » et d’application de la loi « Macron », ce projet propose de mettre en péril le cadre de vie de millions d’habitants. Quelques semaines après la COP 21 et au moment même où le Sénat examine le projet de loi « biodiversité », il constitue une véritable aberration.

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  • Pourquoi le bidonville de la Porte de Clignancourt ne doit pas être détruit

    Communiqué d'Amnesty International le 01/02/2016

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    L’expulsion des 400 Roms installés sur le bidonville de la Porte de Clignancourt est annoncée pour mercredi. Trois raisons pour être indignés de cela : le froid et le danger sanitaire encouru par des familles mises à la rue, un projet associatif en cours qui nécessiterait de suspendre l’évacuation pour quelques semaines, une expulsion de plus qui serait inefficace et coûteuse…

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  • Communiqué des collectifs « Nous ne céderons pas » et « Stop état d’urgence »

     

    Communiqué des collectifs « Nous ne céderons pas » et « Stop état d’urgence »

    A l’appel des collectifs « Nous ne céderons pas » et « STOP état d’urgence », des manifestations ont eu lieu samedi 30 janvier dans plus de 80 villes en France.

    Plus de 40 000 personnes, dont 20 000 à Paris, ont marché pacifiquement contre l’état d’urgence et les différents projets de loi qui le renforcent : constitutionnalisation de l’état d’urgence et de la déchéance de la nationalité, reconduction de l’état d’urgence et durcissement des lois pénales.

    Cette journée de mobilisation est un premier succès, malgré les intempéries, qui appelle d’autres initiatives.

     

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  • Sous-préfecture ou Maison de l'Etat ?

    La présence d'une Sous-préfecture à Vouziers représente beaucoup plus qu'une tradition ou qu'un symbole. Elle concrétise l’importance donnée à la ville dans son environnement  local et régional, et demeure un outil de référence pour le développement de l’arrondissement.

    Depuis plusieurs années, voire plusieurs décennies, Vouziers perd de l'importance, tant du point de vue démographique, que sur le plan économique ou celui des services au public. Ce déclin plus ou moins rapide rend fragile le maintien d'une Sous-préfecture sur place, surtout dans un contexte national où la réorganisation de l'implantation des Sous-préfectures est de plus en plus évoquée. Depuis 2008, nous avons souvent écrit sur cette question, et encore plus depuis 2012 avec la prise de position de la Cour des comptes et les annonces du ministère de l'Intérieur.

    Celui-ci avance à petits pas, mais il met en place de manière progressive et systématique son "adaptation de la carte des Sous-préfectures" comme le déclarait Manuel Valls (alors ministre de l'Intérieur) en 2012.

    Depuis une expérimentation a été mise en place en Alsace, et le concept de Maison de l'Etat a été créé.

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  • Etat d'urgence : vers un régime d'exception permanent ?

     Communiqué d'Amnesty International le 29/01/2016

    Après 3 mois d'Etat d'urgence en France, le gouvernement est prêt à insérer ce régime d'exception dans lalogo_2015-12-17_meeting-etat-d-urgence-bf892.png constitution. Explication de notre levier de bouclier.

    A partir du 5 février, les députés examineront un projet de loi constitutionnelle du gouvernement. Ce texte comporte deux articles : l’un sur l’état d’urgence et le second sur la déchéance de nationalité.

    Par ailleurs, le Président de la République a annoncé sa volonté de prolonger l’état d’urgence au-delà du 26 février.

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