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politique nationale - Page 221

  • Cérémonie du souvenir : pas encore l'apaisement.

    La guerre d'Algérie n'a pas fini de laisser des traces dans la vie politique de notre pays, et 54 ans après la signature du cessez-le-feu à Evian les plaies ne sont pas refermées. L’extrême-droite et les Sarkozystes jettent de l'huile sur le feu, espérant les uns et les autres attirer vers eux les nostalgiques de l'Algérie française. Pour ces derniers, les accords d'Evian sont une trahison du général De Gaulle, et   la date de la signature ne peut être prise comme date commémorative.

    Il s'agit d'un problème plus politique qu'historique, puisque aucune autre date symbolique de fin du conflit ne peut s'imposer. Il aura déjà fallu trancher entre "guerre" et "événements", entre " l’Algérie c'est la France" et "indépendance pour l'empire colonial", et cela n'a pas été simple.

    Ces choix se sont faits dans la douleur, et la décolonisation de l'Algérie a été une tragédie. Il est bien plus aisé de commémorer une victoire qu'une défaite,  plus facile de glorifier des valeurs morales que de rappeler des combats d'arrière-gardes.

    La cérémonie de ce jour à Vouziers a reflété toutes ces difficultés, toutes ces fractures, toutes ces ambiguïtés.

    Les associations patriotiques présentes se résumaient à la FNACA (Fédération Nationale des Anciens Combattants en Algérie, Maroc et Tunisie) et seulement une vingtaine de personnes se sont rassemblées devant le Monument aux Morts.

    Le message de la FNACA proclamait que "la France sanctuarise les dates de fins de conflits qui se doivent d'être commémorées avec ferveur et clairvoyance"

    De son côté, le message du Secrétaire d'Etat chargé des Anciens combattants et de la mémoire préconisait : " une compréhension partagée de notre passé, contre la tentation mortifère de la concurrence des mémoires".

    Hollande et ses ministres jouent l'apaisement, mais ne peuvent renier une date choisie par l'actuel Président.

    Voici des images de cette cérémonie

     

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  • Intervention de Françoise Verchère pour le CéDpa au rassemblement du 27 février 2016

    Le nez des porteurs de projet NDL s'est encore allongé depuis notre dernière manifestation. Il sera bientôt aussi long qu'est haute la vigie en cours de construction sous nos yeux !

    389b1419d386024814b9710bfcb9f5a1_L.jpgNous avons fini par trouver la grandiose arnaque (voir ici) qui en 2007 au moment de l'enquête d'utilité publique a permis de présenter une étude socio-économique soi-disant favorable au transfert.

    Fondée sur le mensonge de la saturation de NA à 56 000 mouvements, et sur un scénario de science-fiction aéronautique tellement tordu qu'il est impossible de l'expliquer facilement …Cette arnaque n'était pas dans le dossier d'enquête publique. Il nous aura fallu solliciter la Commission d'Accès aux Documents Administratifs, la ministre de l’Écologie, sortir la loupe au sens propre, lire et relire pour trouver enfin! Encore n'avons-nous pas tout élucidé car nous n'avons toujours pas l'étude complète.

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  • « Les expulsions forcées subies par les Roms atteignent des niveaux intolérables »

    Lettre ouverte de madame Françoise Dumont, présidente de la Ligue des droits de l’Homme, adressée à monsieur Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur, concernant les expulsions forcées subies par les Roms.

     

    Paris, le 8 mars 2016

     

    Monsieur le Ministre,

     

    Nous vous adressons cette lettre car les expulsions forcées subies par les Roms (ou les personnes désignées comme telles) vivant dans des bidonvilles en France atteignent des niveaux intolérables durant cette période hivernale.

    En effet, le recensement des évacuations forcées de lieux de vie occupés par des Roms (ou des personnes désignées comme telles), en France, indique que depuis le début de l’année 2 582 personnes ont été évacuées de force de leurs lieux de vie, soit près de 300 personnes par semaine.

    Sans attendre la fin du premier trimestre 2016, nous voulons alerter sur cette situation indigne et inhumaine. Rien que durant la dernière semaine, en plein hiver, ce sont plus de 1 000 personnes qui ont été ainsi jetées à la rue à Roubaix, à Marseille, à Nantes et en d’Ile-de-France.

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  • Grande-Synthe : un cynisme hors norme

    Communiqué commun

    D’une capacité d’accueil de 2 500 personnes, le camp de Grande-Synthe qui vient d’ouvrir ses portes est déjà menacé de fermeture. Il doit pourtant permettre à des migrants vivant jusqu’à présent dans des conditions inhumaines de se délester un peu des angoisses quotidiennes nourries par l’insalubrité et la précarité.

    Qu’importe. Malgré l’urgence d’héberger les migrants dans de bonnes conditions, les autorités françaises dénoncent dans une lettre de mise en demeure adressée au maire de Grande-Synthe l’ouverture précipitée du camp, qu’elles estiment « préjudiciable à la sécurité de centaines de personnes ». Au lieu de s’engager enfin dans des actions concrètes dont beaucoup relèvent de sa responsabilité, voici que l’Etat se pose en inspecteur des travaux finis : au prétexte de normes qui ne sont pas respectées, il menace le maire de Grande-Synthe, insistant sur le risque juridique qu’il encourt à titre personnel. A ce dernier, nous témoignons ici notre total soutien.

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  • EDF : la déshérence

    Article (extraits) tiré du site de Greenpeace

    Ce début d’année 2016 aura fait la preuve de la déshérence industrielle d’EDF et de l’impasse financière à laquelle mène la stratégie de l’entêtement nucléaire. Dernier épisode en date : la démission du numéro 2 du groupe pour désaccord sur Hinkley Point, le projet de construction de réacteur de type EPR au Royaume-Uni.

    Des surcoûts en pagaille

    La stratégie énergétique française est en capilotade. A chaque jour son lot de nouvelles annonces abracadabrantesques et de coups de théâtre qui témoigne de l’impasse économique dans laquelle EDF s’enfonce semaine après semaine.

    En décembre 2015, l’électricien a tout bonnement été sorti du CAC 40 tant les marchés sont devenus méfiants vis-à-vis de sa stratégie économique. Il faut dire que le titre subit une chute continue depuis plusieurs années : la valeur de l’action EDF a été divisée par 8,5 depuis 2008, passant de 86 € à 10 €  – une perte de valeur de plus de 136 milliards en sept ans. Rien que sur ces trois dernières semaines, l’État (actionnaire à 84,5 %) a perdu 600 millions d’euros. Belle réussite en matière de gestion économique.

    Au début de l’année, l’État a fait semblant de découvrir que le chiffrage du projet d’enfouissement des déchets nucléaires de Cigéo était très largement sous-estimé : 32,8 milliards selon l’ Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (ANDRA)  – mais ce sera plus encore selon l’ASN –  au lieu des 15 milliards prévus lors de l’évaluation faite en 2005. Dans le même temps, nous apprenions que l’État (les contribuables) devrait finalement mettre cinq milliards sur la table pour sauver Areva d’une faillite orchestrée par une poignée de dirigeants corrompus.

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  • En 2014, EDF a passé sous silence un "incident" grave à Fessenheim

    Communiqué de "Sortir du Nucléaire"

    En avril 2014, une succession d’"incidents" inquiétants, conduisant à la mise à l’arrêt de la centrale, s’est déroulée à Fessenheim dans un silence médiatique quasi total. Il a fallu attendre presque deux ans pour que cet événement révélateur de problème de sûreté criants sorte de l’ombre, la presse allemande s’en étant saisi.

    Une succession de dysfonctionnements inquiétants

    bc8c9aad4e4cbee6f229e663f7631a70.jpgLe 9 avril 2014, des agents chargés de remplir un réservoir l’ont laissé déborder. 3 m3 d’eau se sont alors déversés dans les étages inférieurs, aspergeant des armoires électriques et provoquant un court-circuit. Ce court-circuit a bloqué les systèmes de contrôle et obligé EDF à arrêter le réacteur en urgence. EDF n’a pas pu recourir aux mécanismes habituels, qui étaient apparemment indisponibles en raison des défauts électriques. Sans doute pour ne pas fragiliser la cuve, il n’a pas été envisagé de procéder à un arrêt brutal en laissant retomber automatiquement les barres de commande. EDF a donc été contraint d’arrêter le réacteur en injectant massivement dans l’eau de refroidissement du bore, substance qui a la capacité de freiner les réactions en chaîne.

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  • Pas de cadeaux pour les producteurs de déchets radioactifs !

    Par complaisance envers EDF, Areva et le CEA, qui souhaitaient provisionner le moins possible pour l’enfouissement de leurs déchets les plus radioactifs, Ségolène Royal a fixé par arrêté le coût de Cigéo à 25 milliards d’euros, un montant largement sous-estimé. Cinq associations attaquent aujourd’hui cet arrêté devant le Conseil d’État.

    Coût de Cigéo minimisé : un cadeau à une filière nucléaire en déroute

    La décision de la ministre est intervenue en pleine polémique sur le coût de Cigéo, ce projet d’enfouissement à 500m sous terre des déchets radioactifs les plus dangereux à Bure (en Lorraine-Champagne-Ardenne). Suite à l’action d’associations opposées à l’enfouissement des déchets, l’Autorité de sûreté nucléaire venait de rendre public un avis où elle jugeait optimiste le coût de 34,5 milliards d’euros avancé par l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra), lui reprochant de ne pas prendre en compte l’intégralité des coûts de Cigéo (voir en annexe les critiques exprimées par l’ASN).

    En réponse, EDF, Areva et le CEA ont publié leur propre estimation, d’un montant de 20 milliards d’euros. Embourbés dans d’importantes difficultés financières et un très fort endettement, ils souhaitent avant tout minimiser les provisions à constituer, pour ne pas grever leurs budgets déjà fragilisés et notamment faire plonger encore plus leurs actifs en bourse. Le 15 janvier 2016, la ministre « coupait la poire en deux » en fixant par arrêté les coûts à un montant 30% inférieur à celui de l’Andra.

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