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politique nationale - Page 166

  • Chômage : les chiffres baisseront bien un jour

    Le nombre de chômeurs ne pourra pas augmenter indéfiniment, d'autant que les grosses générations d'après guerre arrivent à la retraite. Pourtant les chiffres publiés ce jour par le ministère montrent à nouveau une augmentation du nombre des demandeurs d'emploi. Le total en catégories A, B et C atteint 5 963 500, en augmentation de 0,7 % sur un an. Ces chiffres sont donnés hors Mayotte, qui est pourtant un département français. Le taux de chômage est très élevé à Mayotte, plus de 25% contre 9,5 % pour la France métropolitaine, on peut y estimer le nombre de chômeurs à 39 200.

    Le calcul pour la France entière donne donc 6 millions de chômeurs officiels, ce qui constitue un "record ", mais ce qui représente surtout un scandale social permanent. Voici les chiffres officiels de la DARES :

    En moyenne au troisième trimestre 2018, en France métropolitaine, le nombre de personnes inscrites à Pôle emploi et tenues de rechercher un emploi (catégories A, B, C) s’établit à 5 649 600. Parmi elles, 3 456 800 personnes sont sans emploi (catégorie A) et 2 192 800 exercent une activité réduite (catégories B, C).

    En France métropolitaine, le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A augmente de 0,5 % (+16 300) ce trimestre et recule de 1,2 % sur un an. Le nombre de personnes exerçant une activité réduite courte (catégorie B) augmente de 2,1 % par rapport au trimestre précédent et celui des personnes en activité réduite longue (catégorie C) recule de 0,8 %. Au total, le nombre de demandeurs d’emploi en catégories A, B, C augmente de 0,4 % sur ce trimestre (+21 700) et de 0,6 % sur un an.

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  • Gestion des forêts : le modèle français mérite un nouveau souffle

    Communiqué de FNE le 23.10.2018

    Face à la disparition de nombreuses espèces, au grignotage des espaces naturels ou encore au réchauffement climatique et à ses effets, les forêts sont une chance pour l’avenir, à condition qu’elles puissent jouer leurs rôles écologiques, sociaux et économiques de façon équilibrée. Afin de contrer les menaces qu’elles subissent, France Nature Environnement demande qu’un « nouveau contrat de société pour les forêts » soit adopté et appelle chacune et chacun à se mobiliser autour des initiatives lancées depuis la rentrée.

    Des politiques forestières en retard sur la société

    La France peut s’enorgueillir de posséder un patrimoine forestier unique : en métropole, les forêts couvrent plus de 30 % du territoire et abritent une diversité biologique exceptionnelle. Championnes du climat, de la biodiversité et pourvoyeuses de ressources renouvelables, les forêts se trouvent au croisement de très nombreux enjeux et la Nation attend beaucoup d’elles.

    En-dehors des crises liées aux incendies, tempêtes ou à la déforestation, la forêt reste pourtant un domaine peu médiatisé et souvent confiné aux débats d’experts ou aux conflits autour des pratiques d’exploitation. Or, les forêts méritent mieux que cela et le cadre actuel de la gestion des forêts se montre défaillant. Par exemple, il autorise des coupes rases, l'utilisation de pesticides, présente un déficit commercial considérable, est centré sur l'augmentation des coupes, s'oppose à l'information du public sur les impacts environnementaux et n'empêche pas la dégradation de la biodiversité forestière

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  • Nouvelle-Calédonie : au-delà du référendum, préserver la paix, poursuivre la décolonisation, construire la citoyenneté

    Communiqué LDH, à Paris, le 22 octobre

    Dans quelques semaines, le 4 novembre, les habitants de Nouvelle-Calédonie sont appelés à se prononcer sur l’avenir de leur territoire au travers d’un référendum sur l’indépendance.

    drapeau_nc.jpg?fit=400%2C275&resize=350%2C200Depuis le début du XXe siècle, la Ligue des droits de l’Homme (LDH), elle-même ou par l’action de ses représentations, n’a cessé de dénoncer une réalité coloniale qui a conduit le peuple Kanak au bord du gouffre, l’a dépossédé de ses terres et a nié sa culture et ses droits. Cette exploitation des ressources et des personnes a permis le développement d’une économie de comptoir et la constitution de fortunes considérables monopolisées par quelques familles. C’est face à cette domination quasi absolue et à la violence qu’elle a engendrée que se sont produites les multiples révoltes du peuple Kanak. Tout au long de ces années, la LDH a été aux côtés du peuple Kanak dans ses luttes et pour son droit à l’autodétermination.

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  • La France complice de la répression en Égypte

    Publié le 19.10.2018 par Amnesty International.

    À la suite de notre enquête sur les armes françaises ayant servi à la répression en Égypte,le gouvernement français a réagi.

    Lors de son audition au Sénat le 17 octobre 2018, la Ministre des Armées a affirmé que la France n’a fourni de l’armement qu’aux forces armées et donc au ministère de la Défense égyptien.

    Elle a ajouté qu’il ne s’agissait pas d’armements destinés aux forces de sécurité.

    Blindés au cœur de la répression

    Depuis 2012, la France a réalisé des transferts de véhicules blindés Sherpa et MIDS à l’Égypte, alors que la répression de l’opposition sévissait déjà.

    Une partie au moins des véhicules blindés vendus par la France au ministère de la Défense égyptien a été détournée au profit du ministère de l’Intérieur et utilisée dans le cadre de la répression.

    Le détournement de ces matériels n'a nullement empêché la France de continuer à livrer à l’Égypte des véhicules blindés, au moins jusqu’en 2014. Dès l’année 2012, les risques de voir les futures livraisons de matériels français détournées et utilisées pour réprimer l’opposition étaient clairs et indiscutables.

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  • Liberté et relaxe pour les 7 de Briançon

    Ils risquent la prison pour avoir aidé des personnes migrantes en danger dans les Alpes. Bastien, Benoit, Eleonora, Juan, Lisa, Mathieu et Théo vont être jugé-e-s le 8 novembre 2018 au tribunal de Gap (Hautes-Alpes).

    Ils risquent la prison pour avoir aidé des personnes migrantes en danger dans les Alpes. Bastien, Benoit, Eleonora, Juan, Lisa, Mathieu et Théo vont être jugé-e-s le 8 novembre 2018 au tribunal de Gap (Hautes-Alpes).

    Leur seul tort : avoir participé le 22 avril dernier, dans un contexte de militarisation croissante de la frontière franco-italienne, à une marche solidaire pour dénoncer les agissements du groupuscule Génération Identitaire qui menait une opération d’intimidation violente et d’incitation à la haine au col de l’Echelle (Briançon).

    Pour cela, ils risquent jusqu’à 10 ans de prison et 750 000 euros d’amende. Il s’agit de peines normalement réservée à la criminalité organisée.

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  • Rassemblement pour sauver l’Aquarius et le sauvetage en mer

    A l'appel de SOS Méditerranée, une journée de mobilisation s'est déroulée samedi 6 octobre en France et en Europe.

    A Vouziers, l'appel a été relayé par la section locale de la Ligue des Droits de l'Homme,  la LDH s'étant jointe logo.pngnationalement à cette journée.

    Une quarantaine de personnes ont répondu présent, en se rassemblant, sur le perron de la mairie de Vouziers, en fin de matinée, alors que se tenait le marché hebdomadaire sur la place Carnot.

    Le cortège s'est ensuite rendu à la Sous-préfecture, en faisant une halte au niveau du carrefour des rues Bournizet et Gambetta. La circulation a été interrompue quelques instants, sous le regard des quelques gendarmes présents.

    Devant la Sous-préfecture, une responsable locale de la LDH a pris la parole pour rappeler le sens de cette manifestation, et pour insister sur la nécessité de maintenir la mobilisation en faveur des opérations de sauvetage de l'Aquarius.

    Une motion a été déposée à l'attention du Sous-préfet, et le slogan a été reformé avec les lettres préparées par les militants de la LDH.

    Ce rassemblement a voulu montrer que la solidarité n'est pas un vain mot, et il a réussi à atteindre son objectif, compte tenu du très faible délai de préparation de l'action.

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  • Ventes d’armes irresponsables : cela doit cesser

    Publié le 05.10.2018 par Amnesty International.

    Chaque jour, le commerce irresponsable des armes dévaste des vies. Trois militantes expliquent de quelle manière cette question les touche et ce qu'elles entreprennent pour faire évoluer la situation.

    Responsable de l'organisation de défense des droits humains Mwatana, Radhya al Mutawakel a ouvert les yeux trois ans après le début de la sanglante guerre civile au Yémen, lorsqu'elle a assisté à une session du Conseil des droits de l'homme.

    Elle a pu constater avec consternation le manque de volonté des États-Unis, du Royaume-Uni et de la France s’agissant d’appuyer une investigation sur les crimes de guerre présumés commis par la coalition que dirige l'Arabie saoudite.

    L’intérêt financier prime

    Quelques semaines auparavant, un rapport de l'ONU notait que les frappes aériennes de la coalition avaient tué au moins 933 civils en un peu plus d'un an.

    La photo de Buthaina, une fillette de cinq ans qui a perdu toute sa famille dans un raid aérien, avait fait le tour du monde et nos recherches avaient permis d’établir que la bombe ayant décimé la famille de Buthaina était de fabrication américaine. Cependant, les fournisseurs d'armes de l'Arabie saoudite ne souhaitaient pas demander à leur client de rendre des comptes.

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