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politique internationale - Page 95

  • Tchétchénie : des homosexuels enlevés, torturés ou tués

    Communiqué d'Amnesty International le 12 avril 2017

    Des hommes perçus comme homosexuels sont enlevés, torturés voire même tués en toute impunité en Tchétchénie dans le cadre d’une campagne coordonnée.

    Le 1er avril, le quotidien indépendant russe Novaya Gazeta a révélé que des centaines d’hommes, perçus comme étant homosexuels, avaient été enlevés en Tchétchénie. Ces hommes auraient subi des actes de torture ou d’autres mauvais traitements, et auraient été contraints de divulguer l’identité d’autres personnes lesbiennes, gays, bisexuelles et transgenres de leur connaissance.

    Des informations concordantes

    Le journal Novaya Gazeta affirme détenir des informations vérifiées concernant au moins trois hommes qui ont été tués par leurs ravisseurs, mais les sources du journal affirment qu’un plus grand nombre de personnes auraient été tuées.

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  • Peine de mort : les secrets mortels de la Chine

    Communiqué d'Amnesty International le 11.04.2017

    Alors que la Chine ne cesse d'affirmer qu'elle est plus en plus transparente en matière judiciaire, le pays maintient le plus grand secret autour du nombre d’exécution. Enquête

    Malgré les demandes réitérées, depuis plus de quarante ans, de la part des Nations unies et de la communauté internationale, et malgré les engagements des autorités chinoises elles-mêmes en faveur d'une meilleure transparence, des milliers de personnes sont exécutées et condamnées à mort chaque année dans le pays.

    Des milliers d’exécutions tenues secrètes

    Chaque année, nous publions un rapport sur la peine capitale, qui fournit des données chiffrées sur les exécutions et les condamnations à mort à travers le monde et analyse les grandes tendances pour l’année écoulée.

    Jusqu’à 2009, ces rapports présentaient les chiffres des cas enregistrés en Chine. Toutes les statistiques relatives au recours à la peine de mort demeurant classées secret d'État dans le pays, les données étaient collectées principalement à partir de sources publiques, telles que les journaux ou les décisions de justice rendues publiques - donc très en deçà de la réalité. En 2009, nous avons découvert que les autorités chinoises utilisaient nos chiffres et les manipulaient pour démontrer l'efficacité des politiques du gouvernement visant à diminuer le recours à la peine de mort dans le pays.

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  • Attaque chimique en Syrie

    Communiqué d'Amnesty International

    Le 4 avril, un agent neurotoxique de type gaz sarin a été lâché lors d'un raid aérien sur la ville de Khan Sheikoun, dans la province d’Idlib. Nous avons authentifié et analysé des dizaines de vidéos enregistrées sur le site de l'attaque.

    L’attaque du 4 avril est l'attaque chimique la plus meurtrière enregistrée depuis l'adoption par le Conseil de sécurité en septembre 2013 de la Résolution 2118 pour l'élimination des armes chimiques en Syrie. Elle fait suite à l'utilisation d'autres armes chimiques et à de nombreux crimes de guerre commis au moyen d'armes classiques.

    Signer la pétition : pas d'impunité pour les crimes commis en Syrie

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  • Russie : arrestations en masse, l’opposition muselée

    Communiqué d'Amnesty International.

    Plus de 1000 à Moscou, 130 à Saint Pétersbourg et des centaines dans de nombreuses villes russes, ce sont les chiffres effarants des arrestations orchestrées par les autorités après que des Russes soient descendus par milliers pour dénoncer la corruption ce dimanche 26 mars.

    Encore une fois, la liberté d’expression et de réunion a été lourdement attaquée en Russie.

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    L’arrestation symbolique d’Alexeï Navalny

    Parmi les milliers de manifestants arrêtés, des journalistes ont été placés en détention arbitraire. Le leader d'opposition russe Alexeï Navalny a lui aussi été arrêté et condamné à une lourde amende pour organisation du mouvement de protestation et à 15 jours de prison pour résistance au moment de son arrestation. Les bureaux du Fonds anti-corruption qu'il a créé ont été perquisitionnés et toutes les personnes qui travaillaient pour cette organisation ont été placées en détention pour désobéissance aux ordres légaux de la police.

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  • La France doit participer aux négociations de l’ONU pour l’interdiction des armes nucléaires

    Communiqué  du réseau Sortir du nucléaire  le 27 mars 2017.

    Ce 27 mars 2017 s’ouvrent à l’ONU les négociations pour un traité d’interdiction des armes nucléaires. Ce 99af4f80da2e6ac430a321ab2481c10a.jpgprocessus – voulu par 113 États – vise à mettre en place un instrument capable de combler le vide juridique qui entoure les armes nucléaires, en garantissant leur interdiction, en vue de leur élimination complète. Pourtant, la France refuse de participer aux négociations et la plupart des candidats à l’élection présidentielle ne se prononcent pas en faveur de l’abolition de ces armes. Ils prônent même leur modernisation. Dans ce contexte, des associations écologistes et non-violentes appellent à la multiplication des actions ce jour.

    Cette phase de discussions, ouverte aujourd’hui à New York, se poursuivra cet été lors d’une session de trois semaines. À l’heure où l’ONU enclenche enfin cette initiative historique, certains acteurs voudraient la fragiliser : 35 pays dont la France, les États-Unis, la Russie, la Grande Bretagne et Israël, ont tout simplement refusé de voter le principe d’un texte interdisant les armes nucléaires. La Chine, l’Inde et le Pakistan ont préféré s’abstenir.

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  • Accord UE-Turquie : la honte de l’Europe

    Communiqué d'Amnesty International le 17 mars 2017

    Cet accord qui visait à renvoyer les demandeurs d’asile en Turquie, considérant ce pays comme sûr pour eux, n’a pas rempli ses objectifs, mais à cause de lui, des milliers de personnes se sont retrouvées exposées à des conditions dangereuses et sordides sur les îles grecques.

    Aujourd’hui, nous commémorons un jour sombre dans l’histoire de la protection des réfugiés, où les dirigeants européens ont tenté de se dégager de leurs obligations internationales, sans tenir compte de la souffrance humaine qu’ils engendraient.

    Des prisons à ciel ouvert

    Il y a un an, les îles grecques ont été transformées en prisons à ciel ouvert, les côtes de l’Europe étant passées de zones d’asile à des lieux pleins de dangers. Une année après, des milliers de personnes demeurent coincées dans une situation dangereuse, désespérée et apparemment sans issue.

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  • Fukushima : 6 ans après, pas de retour à la normale

    Communiqué de Greenpeace.

    La catastrophe nucléaire de Fukushima, c’était il y a six ans déjà. Et la catastrophe est toujours en cours : les fuites radioactives se poursuivent et des milliers de personnes ont été déplacées. Le gouvernement japonais veut les contraindre à rentrer chez elles alors que beaucoup de zones sont encore contaminées. C’est le cas des habitants de la région d’Iitate.

     En novembre 2016, Greenpeace a mené une campagne de mesure de niveaux de radiation à Iitate, village situé à environ 35 km de Fukushima, et dans ses environs.
    Les chiffres de cette enquête ont été révélés la semaine dernière par Greenpeace, dans son rapport « No return to normal ».

    Les résultats sont très inquiétants : des valeurs relativement élevées de rayonnements, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des maisons d’Iitate, montrent un risque inacceptable d’exposition pour les citoyens s’ils y retournent. Dans certaines maisons, les doses de radiation mesurées sont cinq fois supérieures aux doses internationales maximales recommandées.

    Or, le gouvernement japonais entend lever l’ordre d’évacuation de la région d’Iitate à la fin du mois de mars et supprimer les compensations financières un an plus tard. Cela signifie que les habitants de la région seront financièrement contraints de retourner vivre dans une zone qui est pourtant toujours dangereuse pour leur santé.

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