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politique internationale - Page 94

  • Liberté immédiate pour le président d'Amnesty Turquie !

    images?q=tbn:ANd9GcSg-u49yMA8hxvTAwJbZHuNqRGNDUQ-INFnxd6c9ojQDcYmZ0HVLe 6 juin 2017, le président d’Amnesty International Turquie, Taner Kiliç, a été arrêté à Izmir avec 22 autres avocats, accusés d’appartenir au mouvement de Fethullah Gülen. Il a été inculpé trois jours plus tard et il est actuellement dans l’attente de son procès. Alors qu’aucune preuve ne le relie, lui comme des milliers d’autres, aux accusations dont ils font l’objet, nous demandons sa libération immédiate. En s’attaquant à ce défenseur majeur des droits humains, le gouvernement turc poursuit sa politique de répression contre la société civile.

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  • Journée mondiale des réfugiés 20 juin

    Dans un monde où la violence force chaque jour des centaines de familles à fuir pour sauver leur vie, l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), est convaincue qu’il faut désormais montrer aux dirigeants mondiaux que le grand public est solidaire #Aveclesréfugiés.

    Dans cet objectif, le HCR lancera la pétition #Aveclesréfugiés en juin pour envoyer aux gouvernements un message fort selon lequel ils doivent travailler ensemble et contribuer équitablement pour venir en aide aux réfugiés.

    Lors de la Journée mondiale des réfugiés, qui se déroule chaque année le 20 juin, le HCR célèbre la force, le courage et la persévérance de millions de réfugiés. Cette année, la Journée mondiale du réfugié sera également l’occasion pour le grand public de montrer son soutien aux familles déracinées.

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  • Un demi-siècle de spoliations

    Dossier d'Amnesty International.

    Israël intensifie sa main-mise sur les Territoires palestiniens occupés.

    C'était il y a juste cinquante ans. Après une offensive éclair contre les armées arabes, Israël prend une partie de la péninsule du Sinaï et la bande de Gaza à l’Égypte, le plateau du Golan à la Syrie, la Cisjordanie et Jérusalem-Est à la Jordanie. Depuis juin 1967, ces conquêtes militaires ont profondément changé la donne dans la région, avec la poursuite par les gouvernements israéliens successifs d’une politique d'implantation de civils juifs israéliens et de confiscation des terres, principalement en Cisjordanie et à Jérusalem-Est.

    D’abord justifié par des nécessités militaires, l’établissement d’implantations dans les Territoires occupés, a vite obéi pour Israël à des objectifs idéologiques. Résultats de très longues négociations, les accords d’Oslo, signés en 1993, ont découpé la Cisjordanie en trois zones : la A (8 % de sa superficie), où la sécurité et l’administration sont gérées par l’Autorité palestinienne, les frontières, les communications et l’espace aérien contrôlés par les autorités israéliennes ; la B (22 %), où la sécurité est gérée par Israël et l’administration civile par l'Autorité palestinienne ; la C, qui se trouve sous contrôle militaire israélien (60 %).

    Mais ces accords n’ont pas permis une paix durable, notamment en raison de l’obstination israélienne à poursuivre la colonisation. En 1993, on comptait moins de 250 000 colons. En 2017, 421 000 colons vivent en Cisjordanie et 200 000 à Jérusalem-Est, pour près de 3 millions de Palestiniens. De véritables villes ont vu le jour, comme Ariel, Maale Adumin ou Modin Iilit. Et le mouvement se poursuit, le gouvernement affichant un mépris flagrant pour le droit international. Le Premier ministre Benyamin Netanyahou s’enhardit depuis l’arrivée au pouvoir de Donald Trump, qui a nommé ambassadeur à Tel Aviv, un chaud partisan des colonies, David Friedman. Au 23 mars 2017, 6 219 unités de construction illégales ont été autorisées, dont 719 à Jérusalem-Est.

    Occupation, discrimination, arrestations

    La politique israélienne, depuis près d’un demi-siècle, constitue une violation grave du droit international, en outre intrinsèquement discriminatoire. En Cisjordanie occupée, les Palestiniens ont perdu leur droit à la sécurité et à la protection car les colons israéliens harcèlent fréquemment leurs communautés. Les militaires protègent ces colons le plus souvent sans assurer la protection des Palestiniens. Les plaintes ne donnent lieu à aucune poursuite et sont classées sans suite. Par contre, les manifestations des Palestiniens, le plus souvent pacifiques, contre la colonisation et le Mur (illégaux), sont systématiquement interdites et réprimées par l'utilisation d'une force excessive. Les forces israéliennes procèdent également à des milliers d'arrestations. En avril 2017, il y a eu 509 arrestations, dont 75 enfants, ainsi que 111 placements de Palestiniens en détention administrative. Des actes de torture et d'autres mauvais traitements sont régulièrement infligés aux détenus, y compris aux mineurs.

     

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  • D. Trump à contre-courant du reste du monde

    Communiqué de Greenpeace (extraits)

    La décision de Donald Trump de retirer les États-Unis de l’Accord de Paris est un non-sens pour le pays lui-même : avec cette décision, les États-Unis renoncent en réalité à leur leadership international mais aussi aux bénéfices économiques de la transition énergétique. Car en effet, partout sur la planète, la transition économique mondiale vers les énergies renouvelables est déjà en marche.
    En mars 2017, Donald Trump a signé un décret présidentiel ordonnant à l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA) de remanier la réglementation de 2015 qui limite les émissions de gaz à effet de serre des centrales électriques, tentant de saboter le Clean Power Plan, la législation phare de Barack Obama sur le climat. Il a également demandé au Bureau de gestion du territoire (BLM) de lever le moratoire sur l’attribution fédérale de concessions d’exploitation de charbon.
    Avec ce décret, le gouvernement Trump fait prendre encore un peu plus de retard à son pays dans la course mondiale aux énergies renouvelables. Avec la décision de se retirer de l’Accord de Paris, Donald Trump ne fait qu’isoler encore plus son pays sur la scène internationale.

     

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  • Tchétchénie : il faut faire la lumière sur les exactions contre les homosexuels

    Communiqué d'Amnesty International

    Le 1er avril, le journal russe indépendant Novaya Gazeta a indiqué que plus d'une centaine d’hommes suspectés d'être homosexuels avaient été récemment enlevés.

    Selon des sources confidentielles dignes de foi, les hommes enlevés ont été soumis à la torture et à d'autres mauvais traitements. Ils ont été forcés de dénoncer les autres personnes LGBTI qu'ils connaissaient. Novaya Gazeta a été en mesure de confirmer qu'au moins trois hommes ont été tués par leurs ravisseurs. Les sources contactées affirment que de nombreuses personnes ont été tuées, y compris par des membres des familles à qui certains de ces hommes ont été rendus. Le 4 avril, Novaya Gazeta a publié plusieurs témoignages révélant des informations sur des lieux de détention secrets en Tchétchénie où les hommes homosexuels qui ont été enlevés sont retenus et torturés.

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  • L’UE doit soutenir les prisonniers palestiniens en grève de la faim

    Alors que des prisonniers palestiniens entament leur quatrième semaine de grève de la faim, EuroMed Droits appelle l’Union européenne à soutenir leurs revendications légitimes en matière de droits humains et à dénoncer les mesures punitives prises à leur égard par l’administration pénitentiaire israélienne (API).

    Le 17 avril 2017, quelque 1500 prisonniers palestiniens ont annoncé le début d’une grève de la faim illimitée, afin de protester contre leurs conditions de détention. Israël détient en effet 6300 Palestiniens, dont 61 femmes et 300 enfants, dans ses prisons et centres de détention, au mépris total de la quatrième Convention de Genève.

    Qualifiés de « prisonniers de sécurité » par Israël, ces détenus palestiniens font l’objet de toutes sortes de violations des droits humains dès leur arrestation jusqu’à leur procès et leur emprisonnement, ainsi que pendant les interrogatoires et leur détention provisoire. Ces conditions se reflètent dans les revendications des grévistes, qui demandent qu’il soit mis un terme aux actes de torture et aux mauvais traitements, au recours à la détention administrative, aux procès iniques, à la détention d’enfants, aux conditions de détention dégradantes, notamment à la privation de sommeil et de nourriture, à l’insuffisance des soins médicaux, à l’isolement carcéral et au déni du droit à l’éducation.

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  • Démocratie ?

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    Dessin de Goutal pour Cartooning for Peace