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politique internationale - Page 94

  • Droits humains en Arabie saoudite : 36 États montent au créneau

    Communiqué d'Amnesty International le 07.03.2019

    Trente-six États ont remis une déclaration au Conseil des droits de l’homme de l’ONU à Genève critiquant la répression menée par le gouvernement saoudien contre les défenseurs des droits humains. Une occasion à saisir.

    Les États signataires se disent inquiets du recours de l’Arabie saoudite à la législation antiterroriste pour poursuivre en justice des personnes exerçant pacifiquement leur droit à la liberté d’expression et de réunion.

    Leur déclaration conjointe pointe du doigt les nombreux cas de militants pacifiques qui ont été arrêtés et détenus et ont été victimes de torture et de violences sexuelles en prison. Elle demande également une enquête indépendante sur le meurtre du journaliste Jamal Khashoggi.

    Un bilan désastreux

    En tant que membre du Conseil des droits de l’homme, l’Arabie saoudite a l’obligation de veiller au respect des normes les plus exigeantes en matière de promotion et de protection des droits humains.

    Pourtant le gouvernement n’a jamais mis en œuvre les recommandations clefs en vue de remédier à son bilan désastreux en matière de droits fondamentaux.

    Le gouvernement saoudien a sévèrement restreint la liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique ; il a arrêté des défenseurs des droits humains, des dignitaires religieux et des dissidents.

    Malgré les quelques réformes, les femmes sont toujours soumises à une discrimination systématique en droit et en pratique en raison du système répressif de tutelle masculine.

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  • Catastrophe nucléaire de Fukushima : les droits bafoués

    Huit ans après le début de la catastrophe nucléaire de Fukushima, un rapport de Greenpeace Japon dénonce les violations des droits humains de la part du gouvernement japonais. Celui-ci fait appel à des travailleurs sous-payés et non protégés pour décontaminer des zones radioactives et lève des ordres d’évacuation malgré des niveaux de radioactivité très élevés, au mépris des risques sanitaires et des recommandations internationales. La crise sanitaire et humaine qui frappe le Japon est loin d’être terminée.

    Des employés sous-payés et mal protégés face aux radiations

    L’enquête menée par Greenpeace Japon dans les zones de décontamination autour de Fukushima est édifiante : les travailleurs et travailleuses en charge de décontaminer des zones où le gouvernement veut réinstaller des familles interviennent dans des conditions inacceptables. « Dans des zones où certain-es de ces employé-es opèrent, les niveaux de radiation enregistrées auraient déclenché une procédure d’urgence s’ils avaient été relevés à l’intérieur d’une installation nucléaire, s’alarme Shaun Burnie, expert en nucléaire pour Greenpeace Allemagne. Ces employé-es n’ont reçu quasiment aucune formation en radioprotection, sont sous-payé-es, exposé-es à des niveaux élevés de radiation et risquent de perdre leur emploi s’ils parlent. Les rapporteurs spéciaux des Nations unies sur les droits humains ont raison de mettre en garde le Japon sur ces risques et violations. »

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  • Appel à marcher partout en France le 16 mars

    Notre contestation a éclos à l’automne. En hiver, sa croissance a été historique. Au printemps, elle change d’échelle. Il n’y a plus de saisons.

    Nous sommes aujourd’hui des millions, prêt·es à résister, à déployer les alternatives, à demander des comptes au gouvernement, aux multinationales, aux banques et aux institutions financières.

    Il est temps de changer de système industriel, politique et économique, pour protéger l’environnement, la société et les individus.

    Nous devons réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre dès maintenant pour limiter le réchauffement global à 1,5°C. Nous devons préserver la biodiversité, alors que nous vivons une sixième extinction de masse. Nous devons renouveler la démocratie et contraindre les décideurs et décideuses à protéger les intérêts de toutes et tous plutôt que ceux de quelques un·es. Nous devons répartir les richesses pour obtenir la justice sociale, afin de garantir une existence digne pour chacun·e. Fin du monde et fin du mois relèvent du même combat.

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  • Pour une Europe solidaire

    En 2014, pour répondre aux conséquences sociales et démocratiques de la crise financière de 2008, l’Union européenne annonçait son ambition de réduire de 20 millions le nombre de personnes en situation de pauvreté. 5 ans après, ce chiffre n’a pas baissé mais augmenté. Sur le continent le plus riche de la planète, 128 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté, 11 millions sont en état de privation sévère de logement et un.e salarié.e sur six est un.e travailleur.se pauvre. Trop de personnes n’ont pas accès à une protection sociale adéquate et aux services essentiels à leur bien-être et à leur épanouissement. L’accroissement des inégalités, la mise en concurrence des salarié.e.s, des personnes en situation d’exclusion, la dégradation des modèles sociaux et l’absence de réponse d’ampleur à l’urgence écologique, entrainent le désaveu populaire, la perte de confiance dans les institutions et un rejet sans précédent des exilé.e.s qui meurent par milliers en Méditerranée. 

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    Les associations de solidarité combattent les inégalités, la pauvreté et l’exclusion. Elles assurent, au plus près des personnes, les services essentiels : le logement, l’alimentation, la santé, l’autonomie des personnes âgées et des personnes en situation de handicap, l’accueil et l’intégration des personnes migrantes, l’inclusion et le respect des droits de toutes et tous. Aujourd’hui nous affirmons notre fierté d’être solidaires dans une Europe qui l’est de moins en moins.

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  • Sommet de Hanoï : une romance interrompue

    Les 27 et 28 février, Donald Trump et Kim Jong-un se sont retrouvés à Hanoï (Viêt-Nam) pour un 2e sommet historique, à l’instar de celui de Singapour en juin dernier. L’enjeu majeur de cette rencontre ? La dénucléarisation complète de la péninsule coréenne en échange de la levée des sanctions américaines.

    Tout commençait si bien : poignées de mains chaleureuses, accolades souriantes… Une grande confiance semblait entourer les deux dirigeants dans les premières heures de ce sommet. Mais faute d’accord, le président américain repart la queue entre les jambes…

    Et pendant ce temps-là, aux Etats-Unis, son ancien avocat Michael Cohen crachait son venin lors d’une audition, accusant Donald Trump de « raciste », d’ « escroc » et de « tricheur »… 

    Dessin et éditorial du site "Cartooning for peace"

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  • Rassemblement à Paris pour la sortie du nucléaire en France et au Japon

    Cette année, le 11 mars sera le huitième anniversaire de la catastrophe de Fukushima.
    Le gouvernement japonais fait tout pour banaliser la radioactivité et les conséquences sanitaires et sociales de l’accident nucléaire de Fukushima, survenu en 2011. Les autorités nippones s’appuient sur des normes établies par les pronucléaires, protègent la santé (économique) de l’industrie plutôt que celle des populations, organisent une politique de retour dans des territoires contaminés et maintiennent des épreuves des Jeux Olympiques en 2020 sur des terres polluées !
    En France comme au Japon, nous dénonçons les relances et les prolongations des réacteurs nucléaires et la poursuite de nouveaux projets qui font subir à la population l’augmentation de l’exposition à la radioactivité et le risque permanent d’accident nucléaire.
    Au programme : commémoration, témoignages, concerts, prises de parole, animations, info-kiosques et goûter (apportez gâteaux, fruits et autres fantaisies : on réfléchit mieux le ventre plein !)

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  • Etats-Unis : la bataille du mur

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    CHAPPATTE (Suisse), NZZ am Sonntag
    "Le bon côté des choses : Trump est enfin interné"