L'accord de Paris (COP 21) signé le 12 décembre 2015 a représenté une victoire pour la diplomatie française, mais il s'agissait d'un engagement sans contrainte pour les signataires. Certains ont considéré, depuis le début, cet accord comme insuffisant.
Si l'on admet que nous sommes bien dans l'urgence climatique, il est clair que l'on ne peut se satisfaire de demi-mesures. Le niveau historiquement bas des glaces de l’Arctique en ce début d'hiver constitue un signal fort préoccupant. La nomination par Trump d'un climatosceptique à la tête de l'agence de l'Environnement est plus qu'une provocation. C'est la mise en place des choix préconisés par le candidat républicain, qui déclarait durant sa campagne "vouloir défaire les lois et réglementations contre le réchauffement climatique. Il avait même indiqué son intention de retirer les États-Unis, deuxième émetteur mondial de gaz à effet de serre après la Chine, de l'accord de Paris sur le climat."(cité par La Presse.ca).
Voici une analyse détaillée faite par Alternatiba des insuffisances de cet accord et de son application.
Le 12 décembre 2015, la COP21 s’achevait par l’adoption de l’Accord de Paris. Peu après, Alternatiba publiait un communiqué pour contrer le message institutionnel clamant cet accord était une victoire et permettrait de stabiliser le climat. Aujourd’hui, un an après la signature de l’Accord, notre message n’est que renforcé ! La prophétie autoréalisatrice proclamée par les négociateurs de l’Accord déraille, les changements majeurs espérés pour faire face au défi climatique se font attendre. Or, nous sommes en état d’urgence climatique! Seule une mobilisation citoyenne de masse peut mener à ce que tous les Etats appliquent cet accord et mettent tout en œuvre pour maintenir le réchauffement climatique au plus près des +1,5°C.
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