Communiqué d'Amnesty International le 25.07.2016
Alors qu’il reste moins d’une semaine de négociations, plusieurs États qu’a priori rien ne rapproche, dont l’Australie, la Chine, l’Égypte, l’Inde, le Pakistan, le Royaume-Uni et la Russie, risquent de réduire à néant le seul effort actuellement déployé à l’échelle mondiale pour proposer des mesures concrètes face à la crise des réfugiés, qui touche 20 millions de personnes à travers le monde.
Des négociations sont en cours à l’ONU pour l’adoption d’ici 2018 d’un pacte mondial sur la situation des réfugiés. Il ne reste plus qu’une semaine avant que soit définitivement arrêtée une proposition susceptible de changer la donne. Mais les États risquent de subir un échec mémorable s’ils sacrifient les droits des réfugiés à leurs propres intérêts nationaux. Pourtant, l’adoption d’un texte fort serait source d’espoir pour les 20 millions de réfugiés dans le monde.