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politique internationale - Page 101

  • Snowden : à quand la grâce présidentielle ?

    Communiqué d'Amnesty International le 14/09/2016

    Alors que  le Président Obama quitte ses fonctions le 20 janvier prochain, nous lançons, avec d’autres organisations, une mobilisation mondiale pour demander la grâce présidentielle pour ce lanceur d’alerte.

     

    Juin 2013, Edward Snowden partage avec des journalistes des documents qui exposent pour la première au grand jour le scandale de la surveillance de masse. Rassemblés pendant qu’il travaillait pour la National Security Agency (NSA), ces documents ont révélé l’étendue de la surveillance électronique menée par les gouvernements britanniques et américains, qui surveillaient les activités internet et téléphoniques de millions de personnes, aux quatre coins du monde.  

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  • Dites stop à l’impunité des multinationales !

    Appelons la France et l’Union européenne à soutenir le traité des Nations unies sur le respect des droits humains par les entreprises multinationales.

    Ce sont des millions d’injustices auxquelles nous pourrions enfin mettre un terme, si seulement les multinationales étaient tenues légalement responsables des violations aux droits humains qu’elles commettent partout dans le monde. Aujourd’hui, des négociations ouvertes à l’ONU sur un traité international contraignant pourraient enfin mettre fin à cette impunité. A condition que le France et l’Union européenne ne fassent pas obstacle…

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  • Essais nucléaires ou le mirage de la sécurité

    Greenpeace France | le

    Aujourd’hui, nous célébrons la Journée internationale contre les essais nucléaires. Depuis 1945, plus de 2000 essais nucléaires ont été menés dans plus de 60 régions autour du globe. L’armement nucléaire a été conçu et testé pour devenir un arsenal de destruction ultime. Aucune autre invention humaine n’a autant influencé l’histoire récente de l’humanité.

    La lutte contre les essais nucléaires est à l’origine de la création de Greenpeace.. Elle fait aussi partie de mon vécu, personnel et professionnel.

    J’avais 24 ans lorsque j’ai été témoin, pour la première fois, des effets désastreux des essais nucléaires sur les êtres humains et l’environnement. C’était en 1985. Je m’étais engagée auprès de Greenpeace en tant que matelot de pont à bord du Rainbow Warrior, dans le cadre d’une campagne anti-nucléaire dans l’océan Pacifique. Nous devions d’abord aider les 360 habitants de Rongelap, un atoll des îles Marshall, à quitter leur île natale pour échapper à la contamination radioactive due aux essais nucléaires, menés quelques années auparavant par les États-Unis.

    Dix jours durant, nous avons aidé des femmes, des hommes, des personnes âgées et des enfants, dont beaucoup souffraient des conséquences médicales d’une exposition aux radiations. Ils ont dû quitter la terre de leurs ancêtres car elle les rendait dorénavant malades. Ils n’étaient aucunement responsables de cette tragédie, et leur sort n’importait guère aux véritables responsables qui, bien entendu, avaient agi « pour le bien de l’humanité et pour mettre fin aux conflits du monde entier ».

    Malheureusement, cette pensée inepte, selon laquelle les armes de destruction massive seraient la voie vers la paix et la sécurité, fait toujours florès dans de nombreuses sphères du pouvoir. L’histoire de Rongelap, trop peu connue, a profondément affecté tous les membres de l’équipage. Elle jetait une lumière crue sur la violence que certains sont prêts à infliger, avec mépris, à la Terre et à ses habitants.

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  • Etat d’urgence en Turquie et en France.

    Alors que l'état d'urgence vient à nouveau d'être prolongé en France, on se demande ce qui pourrait empêcher qu'il soit encore en place pour l'élection présidentielle de 2017. Il est compréhensible que le gouvernement réagisse avec tous les moyens disponibles après la série d’attentats qui ont visé notre notre pays. Mais cet état d’exception n'a, par nature, pas de raison de se maintenir dans une longue durée. Plusieurs lois antiterroristes ont été votées depuis ces attentats : ces modifications adoptées, il faut revenir à l'état de droit. L'état d'urgence abolit le fonctionnement normal de notre système démocratique, en particulier en ne donnant plus au pouvoir judiciaire un contrôle sur les décisions de l'administration.

    C'est la porte ouverte à tous les excès, dont certains ont déjà été signalés ces derniers mois. On imagine ce que pourrait engendrer les possibilités données par l'état d'urgence si le pouvoir était dans des mains extrêmes, hypothèse devenue hélas réaliste.

    Pour s'en rendre compte, il suffit de regarder l'usage fait par le gouvernement turc de l'état d'urgence décrété après la tentative de coup d'état. Voici une déclaration qui dénonce cette situation, et l'utilisation incontrôlée de super pouvoirs.

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  • Échec lamentable des négociations pour le Sommet de l’ONU sur les réfugiés

    Communiqué d'Amnesty International le 04.08.2016

    Les dirigeants mondiaux ont laissé passer une occasion unique de résoudre la crise mondiale des réfugiés, à 669440ban_ki_moon_30_mars_2016_0.jpgl’issue des négociations pour un nouvel accord des Nations unies concernant les réfugiés.

     Dans la nuit du 2 au 3 août, les États membres des Nations unies réunis à New York ont arrêté définitivement le document final, fort édulcoré, qui sera adopté lors d’une réunion de haut niveau des Nations unies organisée le 19 septembre pour faire face à la crise des réfugiés. Le pacte mondial concernant les réfugiés qui avait été proposé par le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon n’y figure pas, et ne sera désormais pas adopté avant 2018.

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  • Les civils terrés à Alep, le régime crie victoire

    Extraits de l'article du journal libanais "L'orient le jour"

    L'Onu propose de contrôler les corridors humanitaires dénoncés par l'opposition comme des « couloirs de la mort ».

    Les habitants des quartiers rebelles d'Alep étaient terrés chez eux hier, effrayés à l'idée d'utiliser les « couloirs de la mort » ouverts par le régime pour sortir des secteurs insurgés de la ville, dont la reprise par l'armée pourrait sonner le glas de la rébellion.
    Après des semaines de bombardements et de siège, le régime a ouvert des corridors pour encourager civils et combattants souhaitant déposer les armes à sortir des quartiers rebelles, avec l'objectif de s'emparer de l'ensemble de la deuxième ville du pays et signer sa plus grande victoire de la guerre. Annoncée par la Russie, alliée du régime Syrien, l'ouverture des couloirs a été présentée comme à but « humanitaire », ce dont doutent l'opposition, des analystes et des rebelles. Le régime a d'ailleurs repris ses bombardements contre les quartiers rebelles d'Alep, où se trouvent assiégés depuis le 17 juillet quelque 250 000 habitants qui manquent de nombreux produits de base.

    (...)

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  • Turquie : des actes de torture suite à la tentative de coup d’Etat

    Communiqué d'Amnesty International le 27/07/2016

    Alors que des informations font état de torture, il faut que l’Etat turc respecte l’Etat de droit et permette à des observateurs indépendants de rencontrer les détenus.

     DES DÉTENUS DISPARUS

    Depuis la tentative de coup d’Etat, de nombreuses personnes ont été détenues dans des conditions ne relevant pas de l’Etat de droit. Certaines ont été placées dans des centres de détention non-officiels, comme des complexes sportifs, une écurie ou encore les couloirs du palais de justice. La police maintient les suspects en garde à vue au secret pendant quatre jours ou plus. 

    Dans ces conditions, les familles ne savent pas où se trouvent leurs proches. Certaines ont fait plusieurs fois le déplacement jusqu'aux centres de détention d'Ankara, pour entendre à chaque fois que leur parent ne s'y trouvait pas. Les détenus ne pouvant pas consulter d’avocat, les familles n’ont aucun moyen de savoir ce qui leur arrive.  

    Ces conditions s’apparentent à une disparition forcée ce qui constitue un crime au regard du droit international. Cette pratique soustrait le détenu à la protection de la loi et le coupe du monde extérieur, ce qui augmente nettement le risque de torture, voire d'exécution extrajudiciaire.

     

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