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politique internationale - Page 101

  • Australie : le modèle à ne pas suivre

    La tristement célèbre politique de l’Australie, qui consiste à placer en détention les réfugiés et les demandeurs d’asile hors de son territoire, risque d’être copiée par l’Union européenne.

    Certains membres de l’Union européenne veulent forcer des personnes secourues en mer à débarquer dans des endroits situés hors de l’Europe.

    Des « plateformes de débarquement » dans lesquels ces personnes risquent d’être exposées à de graves violations des droits humains.

    Le cas australien

    En 2013, l'Australie a adopté une politique au titre de laquelle toute personne arrivant en bateau où que ce soit sur le territoire australien est interdit de demander l'asile dans le pays.

    Toutes ces personnes sont ainsi transférées sur l’île de Manus en Papouasie-Nouvelle-Guinée ou à Nauru, et même celles qui ont obtenu le statut de réfugié. Elles ne seront jamais autorisées à s’installer en Australie.

    Plus de 1 600 personnes se trouvent toujours sur l’île de Manus, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, et à Nauru. La majorité d'entre elles étant considérées comme des réfugiés.

    Sur ces îles, les conditions de vie sont épouvantables.

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  • USA Chine :la guerre commerciale est commencée.

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    Dessin de Darío (Mexique) , pour " El Imparcial "

  • Un an après l’adoption du Traité d’interdiction des armes nucléaires par l’ONU, la France doit signer le texte !

    Communiqué commun Réseau "Sortir du nucléaire" / ICAN France / Abolition des armes nucléaires / MAN / ATTAC / WILPF le 6 juillet 2018.

    Ce samedi 7 juillet 2018, le Traité d’interdiction des armes nucléaires (TIAN) fête le premier anniversaire de son adoption par une écrasante majorité de 122 États à l’ONU. Ce traité - qui prévoit l’interdiction d’employer, de fabriquer, de stocker et de menacer d’utiliser des armes nucléaires - est entré dans sa phase de ratification depuis le 20 septembre dernier.

    Depuis son adoption par l’ONU à New York le 7 juillet 2017, une soixantaine d’États ont signé le texte et dix l’ont déjà ratifié. Dans une quarantaine de pays parmi lesquels l’Irlande, l’Algérie, l’Uruguay, la Nouvelle-Zélande et le Tchad, le processus de ratification est en bonne voie . Ainsi, ce traité entrera probablement en vigueur en fin d’année 2019, puisqu’il faut la ratification d’au moins 50 pays pour qu’il s’applique. Les armes nucléaires deviendront alors juridiquement illégales aux yeux du monde.

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  • Turquie : Erdogan réélu au premier tour.

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  • Pologne : les manifestants ne baissent pas les bras

    Publié le 25.06.2018 par Amnesty International.

    En Pologne, les manifestations sont sévèrement réprimées par la police. Mais le peuple polonais résiste ! Reportage.

    Quand Julia, 60 ans, a repris connaissance dans une rue du centre de Poznan en 2016, elle était allongée dans une flaque d’eau. Quelqu’un était assis sur elle et des gens autour criaient : « Laissez-la ! »

    Quelques heures auparavant, elle avait quitté son travail pour rejoindre une manifestation contre une proposition d’interdiction presque totale de l’avortement en Pologne, la première à laquelle elle participait depuis les années 1980.

    À présent, Julia ne savait pas ce qui l’avait heurtée à la tête.

    Elle a vite été informée par trois jeunes femmes que les coupables étaient deux policiers. Ses blessures l’ont obligée à se mettre en arrêt maladie pendant quatre jours.

    Julia a déposé une plainte contre la police, mais le parquet du district de Poznan a classé l’affaire sans suite, en invoquant un manque de preuves.

    Personne n’a encore été amené à rendre des comptes pour les violences commises à son encontre.

     

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  • « Climat : est-ce déjà trop tard ? », la conférence du Tour Alternatiba

    Chaque soir pendant 4 mois, l’équipe du Tour Alternatiba donne une conférence sur l’urgence climatique et les solutions pour y faire face. Basée sur l’action des trois mouvements organisateurs (Amis de la Terre, Action non-violente COP21, Alternatiba) et de leurs partenaires, elle donne des pistes afin que chacun⋅e puisse s’engager pour le climat.

    Le Tour Alternatiba a un message à faire passer, qui va bien au-delà de “c’est chouette de faire du vélo à 4 places avec des t-shirts verts” ! Il y a d’abord un constat à rappeler : nous sommes en état d’urgence climatique, le dérèglement est enclenché et si l’on ne fait rien maintenant, nous risquons un emballement encore plus dramatique. Or la réponse des gouvernements n’est pas à la hauteur de l’enjeu. Nous ne pouvons pas nous permettre de tout miser sur les décisions nationales et internationales, c’est maintenant qu’il faut agir.

    Alternatives et résistances pour agir concrètement

    Nous devons donc être très nombreux⋅ses à nous engager dans les alternatives, à rejoindre celles qui existent près de chez nous et à en développer d’autres. La bonne nouvelle, c’est qu’agir pour le climat, c’est aussi améliorer nos conditions de vie : alimentation plus saine, création d’emplois locaux et durables, circuits courts qui renforcent les liens humains, réduction des pollutions, donc des maladies environnementales, etc.

     

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  • « Nous avons aidé, nous aidons et aiderons toute personne migrante dans le besoin »

    Tribune.
    Le samedi 21 avril, quelques dizaines de militants du mouvement extrémiste Génération identitaire se retrouvent au col de l’Echelle, dans les Alpes, avec pour objectif de bloquer l’arrivée des personnes migrantes et de les renvoyer vers l’Italie, quitte à les mettre en danger. Ils déploient des banderoles haineuses et matérialisent symboliquement la frontière avec une barrière de chantier. Ils s’instaurent en milice, dont les slogans et motivations sont clairement racistes.
    Nous rappelons que les provocations publiques à la discrimination, à la haine ou à la violence raciale constituent un délit (art. 24, alinéa 6, loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse) punissable d’un an d’emprisonnement et/ou d’une amende de 45 000 euros au plus. Les forces de l’ordre ne sont pas intervenues pour mettre fin à cette action, la considérant donc, implicitement, comme tout à fait légale. Le ministre de l’intérieur lui-même a d’ailleurs minoré ces faits en les qualifiant de « gesticulations ».


    En réaction à cela, plus de 160 personnes solidaires ont lancé un cortège spontané pour passer la frontière avec des personnes migrantes. Contrairement aux identitaires, les solidaires se sont heurtés à un cordon de gendarmes, qui ont finalement laissé la manifestation avoir lieu.
    Quelques heures plus tard, alors que le cortège était terminé depuis longtemps, trois jeunes gens qui en faisaient partie, Bastien et Théo, deux Suisses, et Eleonora, une Italienne, ont été arrêtés et placés en garde à vue. Ils sont restés en détention provisoire à la maison d’arrêt des Baumettes à Marseille pendant neuf jours avant d’être libérés le 3 mai. Leur procès a été fixé à la date du 31 mai.

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