
Dessin de Aurel dans Politis
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Dessin de Aurel dans Politis
 
 
Organisées par
Argonne
Parc Naturel Régional
à Givry en Argonne
le samedi 30 novembre 2013

Un projet de Parc Naturel Régional
en Argonne Pourquoi ?
PROGRAMME
Salle des fêtes
Café - accueil
9 h 30
Mot d’accueil
10 h 00
François LEFORT - Maire de Givry en Argonne
Michel SCHELLAERT - Président de la Communauté de
Communes de Givry en Argonne
Introduction à la conférence plénière :
Olivier AIMONT – Président d’Argonne Parc Naturel régional
Conférence débat
Quel avenir pour nos campagnes ?
Guillaume BENOIT Ingénieur Général au Conseil Général de
l'Agriculture, de l'Alimentation et des Espaces Ruraux au Ministère
de l'Agriculture - Président du groupe Eau et sécurité alimentaire
et membre de la section prospective. Il est l'auteur d'un rapport sur
la France et ses campagnes - prospective 2025 – 2050
Buffet repas du terroir au Val d’Ante
12 h 00

13 h 30 Val D’Ante
Ateliers thématiques pour un développement
des territoires
avec le concours des Parcs Naturels Régionaux de Lorraine et de
Champagne-Ardenne
* Atelier gestion partagée et durable de la Forêt
Témoin Olaf HOLM – Directeur du Parc Naturel régional de la
Montagne de Reims
*Atelier valorisation du patrimoine naturel et humain
Témoin Thierry TOURNEBIZE – Directeur-adjoint du Parc Naturel
Régional de la Forêt d’Orient
*Atelier Tourisme
Témoin Michel SCHILER – Chargé de mission Tourisme du Parc
Naturel Régional des Vosges du Nord
*Atelier agriculture et gestion de l’espace rural
Témoin Anne VIVIER - Chargée de mission Agriculture du Parc
Naturel Régional de Lorraine
Salle des fêtes
Table ronde sur les enjeux de développement
du territoire
15 h 30
avec les rapporteurs de chaque atelier, Dominique DURAND
Président de la Communauté de Communes de Centre Argonne,
Frédéric MATHIAS vice-président de la Communauté de Communes
de l’Argonne Ardennaise et Olivier AIMONT Conseiller général
de la Marne et Président d’Argonne Parc Naturel régional
Clôture de la journée
17 h 00
La participation à cette journée qui comprend un buffet repas est
de 15 euros (réservation pour le 15 novembre).
Argonne PNR
16 rue Thiers
55120 Clermont en Argonne
avenirargonne@yahoo.fr
www.argonne-pnr.eu

On n'entend plus beaucoup parler du projet éolien prévu sur le territoire des communautés de communes du Sud Ardenne (Juniville et Vouziers).
Un blocage était constaté depuis des mois, suite à l'avis négatif de l'armée : les éoliennes risquaient de perturber les radars de surveillance du ciel français. Pour palier à cet inconvénient, un radar spécifique sera installé près des éoliennes, aux frais du porteur de projet (la société belge Windvision)
Voici une information tirée du site de l'Agence Locale de l'Energie, mise à jour en octobre 2013.
La société Windvision étudie l’implantation d’un vaste parc qui pourrait atteindre 450 MW de puissance, à cheval sur les communautés de communes du Junivillois et de l’Argonne Ardennaise. Sept communes différentes au moins sont concernées par les implantations.
L’espace potentiel étudié globalement par un même développeur, permet de rechercher la création d’une véritable trame régulière, mettant à profit l’immensité des plaines du sud des Ardennes.
Les machines envisagées sont à l’échelle du paysage : des éoliennes Enercon E126 de 7,5 MW de puissance unitaire ; 200 mètres de haut en tout (mât de 135 m et rotor de 127 m de diamètre) ; sur une trame paysagère de 750 mètres sur 800 m.
Le projet comprend une première tranche de 33 machines acceptée en juin 2013, pour une puissance totale de 247,5 MW. 6 autres machines pourraient être rapidement validées. Ces implantations d’éoliennes nécessitent la mise en place d’un radar de surveillance militaire au milieu du parc, financé par la société d’exploitation. La suite du parc est conditionnée au résultat d’une étude de suivi de l’éfficacité du radar supplémentaire.
La phase de construction pourrait démarrer en 2014, un centre de mise en service est déjà implanté à Juniville.

La rénovation des réseaux, le raccordement de Blaise et Chestres ainsi que la construction d'une nouvelle station d'épuration constituent des chantiers importants pour la ville de Vouziers.
Ces investissements présentent un inconvénient notable : ils sont peu visibles pour les habitants, qui risquent de se rendre plus facilement compte de l'augmentation de leur facture d'eau. Le Maire de la ville, Claude Ancelme a bien pris conscience de cet état de fait. C'est pour cela qu'il avait programmé ce jour des visites guidées de la nouvelle station qui est achevée à 95%.
Le matin était réservé aux élus qui ont eu la primeur des explications données sur le site. L'après-midi plusieurs horaires ont été proposé, et il faut bien constater que le premier rendez-vous de 14h30 n'a pas déplacé beaucoup de Vouzinois (une bonne dizaine tout au plus).

La nouvelle station est située à Condé, juste derrière l'ancienne qui sera démolie dès la mise en service de celle qui va lui succéder.
Les caractéristiques du terrain ne permettaient pas de supporter un tel bâtiment en l'état. Il a fallu creuser de 6 à 8 m pour atteindre une couche stable, de nombreux piliers (4 par mètre carré) donnent une assise solide à la construction.
Le maintien en service de l'ancienne station et la taille réduite du terrain ont obligé un choix technique particulier.
Voici un résumé des caractéristiques techniques, reprises du site du maître d’œuvre :
Cette nouvelle installation d'une capacité de 6 000 EH est conçue en un seul bâtiment compact regroupant l'ensemble des files eau et boues. La pollution sera traitée suivant le procédé SBR, l'aération étant assurée par turbine immergée gavée par surpresseur. Le traitement des boues par filtre presse permettra de produire des boues déshydratées stockées sur l'aire à boues qui prolonge le bâtiment pour une durée de 12 mois. L'implantation de l'ouvrage sur les lits de séchage actuels nous permet faciliter le phasage et de livrer une installation dans un délai optimisé.

Une vue par image de synthèse de la station achevée. A gauche du bâtiment, les deux bassins qui seront remplis en alternance. A centre se trouve le bâtiment de traitement de boues, qui seront stockées dans le local de droite. C'est la Chambre d'Agriculture des Ardennes qui gérera l’épandage des boues sur les terres agricoles, après un contrôle de qualité en laboratoire.

L'ancienne station qui fonctionne encore au pied de sa cadette.
Les opposants à un nouvel aéroport à Nantes, prévu sur le site de Notre Dame des Landes, ne se contentent pas de faire de l'obstruction au projet.
Ils argumentent, étudient les documents officiels et font réaliser des études indépendantes. C'est le cas pour le problème du bruit, qui reste un des arguments soutenus par les défenseurs du projet pour déplacer l'aéroport. Le CéDpa (collectif d'élus doutant de la pertinence de l'aéroport ) a publié le 26 septembre un communiqué sur ce sujet, nous reproduisons ce texte ci-dessous :
Le CéDpa a fait réaliser une étude de Plans d’exposition au bruit (PEB) prévisionnels sur Nantes Atlantique par un cabinet spécialisé européen indépendant, Adecs Airinfra.
 Le résultat est sans équivoque : l’argument du bruit  qui deviendrait insupportable et empêcherait l’urbanisation sur Nantes est un mensonge. (Un de plus ?)
Les PEB calculés à 10 et 20 ans  (2022 et de 2032) couvrent une superficie moindre que le PEB en vigueur  aujourd’hui. L’Ile de Nantes et la Zac des Iles à Rezé restent  en dehors de la zone C du PEB, celle qui empêche de construire des nouveaux logements. En effet, il faudrait entre 160 000 et 230 000 mouvements d’avions (14 à 19 millions de passagers… contre 3,6 aujourd’hui) pour que cette zone C atteigne l’Ile de Nantes.
aujourd’hui. L’Ile de Nantes et la Zac des Iles à Rezé restent  en dehors de la zone C du PEB, celle qui empêche de construire des nouveaux logements. En effet, il faudrait entre 160 000 et 230 000 mouvements d’avions (14 à 19 millions de passagers… contre 3,6 aujourd’hui) pour que cette zone C atteigne l’Ile de Nantes.
Pour accueillir davantage d’habitants, l’agglomération n’a pas besoin de déménager son aéroport ! 
 
Indirectement, l’étude montre que le PEB en vigueur actuellement sur Nantes Atlantique est totalement surestimé : il a été basé sur 110 000 mouvements (!) et a pris en compte des avions déjà anciens pour l’époque, donc bruyants. Dans 20 ans, on estime qu’il y aura plus de mouvements d’avion qu’aujourd’hui mais des avions moins bruyants. Pour ne pas être accusé d’optimisme, le cabinet d’étude a aussi fait les calculs en gardant les mêmes types d’avions qu’en 2012 : les PEB restent inférieurs à celui en vigueur actuellement.
Les conclusions de cette étude confortent les conclusions relatives au maintien de l’aéroport de Toulouse : des  avions plus gros, mais moins bruyants et mieux remplis ; moins de mouvements que prévu. C’est une tendance générale ; à Nantes, sur les huit premiers mois de 2013, le nombre de mouvements baisse de 1,4 % alors que le nombre de passagers augmente (9%)... A Toulouse, l’Etat conclut à l’inutilité d’un déplacement ; à Nantes, on conclut à l’inverse. Comprenne qui pourra …
La commission du dialogue avait souhaité une étude complémentaire sur le PEB. Le Ministre des transports a réaffirmé son attachement à une totale transparence. Nous attendons désormais sereinement la confrontation de l’étude Adecs Airinfra avec celle de la DGAC qui a curieusement présenté à Bruxelles un PEB couvrant une grande partie de l’agglomération.

Les instances européennes viennent de décider ce jour de ne pas ouvrir de procédure contre la France dans le dossier de Notre Dame des Landes.
Les opposants au projet d'aéroport espéraient une décision inverse, qui aurait bloqué le démarrage des travaux . Toutefois, Bruxelles n'a pas voulu refermer le dossier, et le garde sous surveillance quant à sa conformité aux directives environnementales.
Voici le communiqué de l'ACIPA (les opposants "officiels") en réaction à cette décision :
Nous revenons de Bruxelles avec un sentiment mitigé ; nous pourrions être satisfaits d’avoir entendu la commission européenne dire qu’une procédure d’infraction était en cours depuis 2009 contre la France pour non respect de la directive sur les évaluations environnementales et que le cas de NDL entrait dans ce cadre. Le « saucissonnage » des procédures permet en effet d’éviter de montrer les effets cumulés sur l’environnement des investissements connexes (routes, tram-train, zones d’activités etc.).
Cependant nous regrettons que la commission semble croire sur parole l’État français quand il assure  qu’il respectera la loi sur l’eau, à sa manière sans doute. Nous regrettons qu’elle n’ait pas voulu statuer à ce stade sur de possibles infractions sur les autres directives environnementales, et qu’elle reporte son jugement final à l’analyse des décisions à venir (arrêté loi sur l’eau et déplacement des espèces protégées).
qu’il respectera la loi sur l’eau, à sa manière sans doute. Nous regrettons qu’elle n’ait pas voulu statuer à ce stade sur de possibles infractions sur les autres directives environnementales, et qu’elle reporte son jugement final à l’analyse des décisions à venir (arrêté loi sur l’eau et déplacement des espèces protégées). 
En tout état de cause, nous avons eu confirmation que les études complémentaires, auxquelles on nous demandait de participer « en toute transparence » étaient déjà faites et que la concertation proposée en préfecture n’était qu’un simulacre.
Au moment où la nouvelle conférence environnementale doit démarrer, nous attendons de la rencontre promise avec le Ministre de l’Écologie des réponses claires sur les décisions qu’il entend prendre dans les semaines à venir. 
Les pro-aéroport vont bien évidemment crier victoire et affirmer que tous les feux sont au vert. Ils auraient tort de vouloir revenir sur le terrain pour démarrer les travaux rapidement et déplacer les espèces protégées car le projet reste sous la surveillance rapprochée de la commission européenne, et la partie juridique n’est pas terminée. Surtout, la mobilisation populaire continue et continuera jusqu’à ce que la raison et le droit l’emportent et que le projet soit enfin abandonné.
