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Monde agricole - Page 87

  • Le gouvernement doit interdire le maïs OGM

    Le Conseil d’Etat vient d’annuler la mesure d’urgence, prise le 16 mars 2012 par le gouvernement français, qui suspendait la mise en culture du maïs MON 810. La décision intervient alors que Monsanto a récemment acté qu’il n’y avait pas de marché pour eux en Europe, par l’abandon de ses demandes d’autorisation de culture d’OGM, à l’exception du maïs MON810. Cette variété de maïs OGM produit une toxine insecticide et n’a été évaluée que de façon très insuffisante et contestable au niveau européen.

    C’est la deuxième fois depuis 2008 que la France essuie une annulation d’une mesure de protection contre cet OGM. Nous, organisations environnementales, paysannes, biologiques et apicoles, attendons du gouvernement des mesures d’interdiction définitive des cultures d’OGM, à l’instar de 8 pays européens. Ces mesures ne doivent plus prêter le flanc à des arguties juridiques. 80% des Français refusent toujours les OGM.

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    OGM ou non ? La coexistence est impossible, il faut choisir !



    Les productions OGM contaminent les chaînes alimentaires, par les pollens et les graines transgéniques, mais aussi par les pesticides très liés à ces OGM, pesticides nuisibles à la biodiversité et à la santé. Il s’agit désormais de refuser sans davantage tergiverser cette coexistence quelles qu’en soient les modalités : plusieurs contentieux ont montré que les cultures biologiques, les semences paysannes et les productions apicoles en sont victimes, puisqu’elles ne peuvent commercialiser leurs produits, contaminés par les OGM.

    Les OGM ennemis de la pollinisation qui nous nourrit



    L’apiculture et les insectes pollinisateurs, déjà gravement fragilisés par l’agriculture industrielle, sont menacés par la toxine insecticide du MON 810. Sa toxicité sur les abeilles n’a d’ailleurs jamais été évaluée. De plus, cette production permanente de toxines favorise l’apparition d’insectes résistants. L’enjeu ici est bien de préserver notre capital alimentaire très dépendant de la pollinisation.

    Une agriculture de terroirs ou une uniformisation dangereuse ?



    Les OGM menacent également nombre de productions françaises de qualité (AOC, AOP, etc.), très liées à la spécificité des territoires et qui seraient anéanties par la standardisation et l’industrialisation d’une agriculture génétiquement manipulée. Il s’agit là de respecter l’article 2 de la loi française du 25 juin 2008 relative aux OGM, qui stipule qu’on ne peut nuire « à l’intégrité de l’environnement et à la spécificité des cultures traditionnelles et de qualité ».


    Des paroles aux actes M. Le Foll !



    Le Ministre de l’agriculture prône l’avènement d’une agroécologie, résolument opposée au monopole alimentaire des firmes agroproductivistes. Pour être cohérent, le gouvernement doit refuser sur nos territoires les cultures de plantes génétiquement manipulées.

    Signataires
    Les Amis de la terre, Confédération paysanne, Fédération française des apiculteurs professionnels, Fédération nationale d’agriculture biologique, France Nature Environnement, Greenpeace, Nature & Progrès, Réseau Semences paysannes, Union Nationale d’apiculture française.
  • MON810 : le Conseil d’État a tranché, il va falloir agir !

    Communiqué de Greenpeace

    Le Conseil d’État vient d’annuler la mesure d’urgence, prise par arrêté le 16 mars 2012 par le Gouvernement français, et qui suspendait la mise en culture du maïs MON 810.

     

    Cette décision était malheureusement attendue depuis début juillet, date à laquelle le rapporteur public du Conseil d’État a jugé le moratoire sur le MON810 “trop sévère”. C’est la deuxième fois depuis 2008 que la France essuie une annulation d’une mesure de protection contre cet OGM.

    Le MON810, l’exception

    Cette décision du Conseil d’État intervient quelques jours après que Monsanto a décidé de retirer toutes ses demandes d’autorisation de culture d’OGM dans l’Union Européenne, et ce à l’exception notable du maïs MON810, seule plante OGM cultivée en Europe.

    Le maïs MON810, modifié génétiquement pour résister à la pyrale du maïs et à la sésamie, produit une toxine insecticide, et n’a été évalué que de façon très insuffisante et contestable au niveau européen.

    La balle est de nouveau dans le camp du Gouvernement français

    A ce jour, huit pays européens ont instauré un moratoire national pour interdire la culture du MON 810 sur leur sol : l’Allemagne, l’Autriche, la Bulgarie, la Grèce, la Hongrie, l’Italie, le Luxembourg et la Pologne. A l’instar de ces pays, les autorités françaises doivent à nouveau réagir.

    Le Ministre de l’agriculture, Stéphane le Foll prône l’avènement d’une agro-écologie, déclarant :

    “Cela implique de revenir à l’agronomie et à une maîtrise pointue des mécanismes naturels, en faisant jouer la concurrence entre espèces plutôt qu’en recourant aux insecticides. La nature a des potentiels énormes, que les molécules artificielles ont pu nous faire oublier”

    François Hollande, président élu, faisait campagne en Novembre 2011 en s’emparant du sujet, déclarant :

    “Une nouvelle procédure activant la clause de sauvegarde doit être déposée par la France sur des bases juridiques plus solides. Les consommateurs mais aussi une grande majorité des agriculteurs ne veulent pas d’OGM dans leurs assiettes et dans leurs champs.”

    Et Philippe Martin, récemment propulsé ministre de l’écologie, se targue d’être un authentique opposant aux OGM : Membre de la mission parlementaire sur les enjeux des essais et de l’utilisation des OGM (2004-2005), il avait même lancé un référendum sur les cultures OGM en plein champ au début des années 2000.

    Alors, messieurs les décideurs, il est maintenant temps de passer des paroles aux actes ! Refusez durablement sur nos territoires les cultures de plantes génétiquement manipulées !

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    5 (bonnes) raisons pour lesquelles les OGM doivent rester culture non grata en France :

    Une coexistence impossible : il faut choisir !
    Les productions OGM contaminent les chaînes alimentaires, par les pollens et les graines transgéniques, mais aussi par les pesticides très liés à ces OGM, pesticides nuisibles à la biodiversité et à la santé. Plusieurs contentieux ont montré que les cultures biologiques, les semences paysannes et les productions apicoles en sont victimes, puisqu’elles ne peuvent commercialiser leurs produits, contaminés par les OGM.

    Les OGM ennemis de la pollinisation qui nous nourrit
    L’apiculture et les insectes pollinisateurs, déjà gravement fragilisés par l’agriculture industrielle, sont menacés par la toxine insecticide du MON 810. Sa toxicité sur les abeilles n’a d’ailleurs jamais été évaluée. De plus, cette production permanente de toxines favorise l’apparition d’insectes résistants. L’enjeu est de préserver notre capital alimentaire très dépendant de la pollinisation.

    Une agriculture de terroirs ou une uniformisation dangereuse ?
    Les OGM menacent également nombre de productions françaises de qualité (AOC, AOP, etc.), très liées à la spécificité des territoires et qui seraient anéanties par la standardisation et l’industrialisation d’une agriculture devenue génétiquement manipulée. Il s’agit là de respecter l’article 2 de la loi française du 25 juin 2008 relative aux OGM, qui stipule qu’on ne peut nuire “à l’intégrité de l’environnement et à la spécificité des cultures traditionnelles et de qualité”.

    Le mensonge du progrès OGM
    Les OGM enrichissent les grandes multinationales comme Monsanto ou Bayer. Elles nous présentent les OGM comme la solution à la faim dans le monde. Mais 99% des céréales génétiquement modifiées n’ont pas un rendement supérieur aux céréales traditionnelles. Elles ne résistent pas non plus à la sécheresse. Non, les OGM ne sont pas la solution pour éradiquer la faim dans le monde. Car la question de la faim ne se situe pas au niveau de l’indisponibilité des ressources, mais au niveau de leur inégale répartition.

    Une éthique foulée au pied
    Pour acheter les semences de Monsanto, l’agriculteur doit signer un contrat : il lui est interdit de réutiliser les semences d’une année sur l’autre. Chaque année, à chaque nouveau semis, l’exploitant agricole doit réinvestir dans de nouvelles semences et s’acquitter d’une taxe technologique sur le brevet. Le risque à court terme, est bien de donner aux grandes firmes semencières,plus qu’elles ne l’ont déjà, la possibilité de bloquer tout le système, en monopolisant le patrimoine génétique mondial et en créant une situation irréversible : l’agriculteur ne pourra plus récupérer ce patrimoine pour redevenir sélectionneur lui-même.

  • Grand rassemblement à Notre-Dame-des-Landes les 3 et 4 août 2013

    Communiqué de la FNE

    Retrouvez-nous le week-end des 3 et 4 août lors d'un grand rassemblement à Notre-Dame-des-Landes. Objectif : réunir les défenseurs de ces terres menacées par la construction d’un aéroport et mettre l’accent sur les différents aspects de la lutte.

     L’ACIPA (Association Citoyenne Intercommunale des Populations concernées par le projet d'Aéroport de Notre-Dame-des-Landes) et la Coordination des Opposants au projet appellent à une grande manifestation festive et militante autour de forums et de débats, et animée par de nombreux concerts : Tryo, Sanseverino, Les Trompettes du Mozambique..

     

    Parmi les thèmes abordés lors des conférences : les Grands Projets Inutiles Imposés partout en France et hors de France, les terres nourricières, la transition écologique et énergétique. Sur les milieux naturels et de la biodiversité, six spécialistes apporteront des explications sur la problématique des  compensations environnementales. France Nature Environnement interviendra dans deux tables-rondes différentes sur le thème des transports.


    France Nature Environnement et les associations adhérentes concernées (FNE Pays de la Loire, Bretagne Vivante, Eau et Rivières de Bretagne, LPO-Loire-Atlantique...) seront présentes. Michel Dubromel, responsable des questions de transport à FNE, interviendra à la tribune samedi après-midi. Sur le stand France Nature Environnement, chacun pourra venir échanger et s'informer sur les positions de FNE en matière de transport, de biodiversité etc.

     

    Le matin du dimanche 4 août, lors d'une "occupation du ciel", mille cerfs-volants planeront dans le ciel pour une action symbolique. Les organisateurs de l’événement font appel au bénévolat pour les assister pendant ce week-end. Il est possible de s’y rendre en covoiturage et de dormir sur place (camping ou hébergements militants).

    Toutes les informations pratiques sont disponibles sur le site de l’évènement : www.notredamedeslandes2013.org

     

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  • Enterrons définitivement le projet de Notre Dame des Landes !

    Communiqué de L’ACIPA et la Coordination des opposants  (juin 2013)

    Appel Notre Dame des Landes 2013

     

    Nous constatons qu’un coup d’arrêt à l’avancée d’AGO/Vinci et de l’Etat est bien réel sur le terrain depuis quelques semaines déjà.
    Fortes des avancées acquises ces derniers mois (voir ci-dessous), l’ACIPA et la Coordination des opposants entendent  augmenter la pression sur les décideurs en organisant le grand rassemblement estival devenu traditionnel mais qui, cette année, va prendre une ampleur inégalée. Elles invitent l'ensemble des comités de soutien à organiser largement l'information et la mobilisation pour le rassemblement NDL 2013 comme ils ont su le faire au lendemain de l'invasion policière du 16 octobre sur la ZAD. La formidable et inventive force collective qu'ils représentent construira avec nous la réussite.

    Pour autant, le projet d’aéroport est loin d’être définitivement stoppé !

    La victoire, c'est maintenant... qu'il faut l'arracher !  C'est possible, les porteurs du projet s'étant obstinément fourvoyés dans une impasse politique majeure, tant par leurs exactions sur la ZAD (expulsions, destructions de maisons, agressions policières...) que par leurs mensonges répétés et leur mépris affiché des conclusions des trois commissions, en particulier celles du Comité scientifique !

    Le week-end des 3 et 4 août sera festif et militant.

    Militant : Dans la continuité de nos rassemblements des précédents étés, nous poursuivrons la réflexion sur des thèmes qui nous sont chers car liés à ce projet d'aéroport de Notre Dame des Landes. De nombreux forums de discussion nous rassembleront :

    • -autour des Grands Projets Inutiles Imposés partout en France et hors de France,
    • -autour des terres nourricières,
    • -autour de la Transition écologique et énergétique,
    • -autour de l’Urbanisation, de l’Aménagement du territoire, des Transports,
    • -autour de l’Eau et de la biodiversité, ..


     Réflexions actives, pour inventer, construire des alternatives...

    Festif : après les collectifs d’élu-e-s, de pilotes, de géographes, de juristes et de naturalistes, ce sont les artistes musiciens qui ont souhaité prendre leur part dans la lutte de Notre Dame des Landes. Près de 30 groupes de tous genres musicaux participeront ainsi à l’évènement de l’été 2013.  Les enfants ne seront pas oubliés : des lieux de jeux et de détente seront aménagés pour eux et des spectacles leur seront aussi proposés.

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    Une semaine après le  3ème Forum européen contre les Grands Projets Inutiles et Imposés qui se tiendra à Stuttgart,

    Le Rassemblement 2013 de Notre Dame des Landes sera
    LE rassemblement incontournable de l'été
    pour la défense des terres et des emplois agricoles menacés,
    pour une meilleure utilisation de l’argent public
    et pour l’arrêt des projets aussi inutiles que destructeurs,  ici comme ailleurs !

    Mais incontournable aussi pour inventer et mettre en œuvre de manière solidaire
    les alternatives indispensables :
    Pour la transition énergétique, la lutte contre le réchauffement climatique
    et le retour à une solide représentation citoyenne, confisquée par les classes politiques dirigeantes.

    L'HEURE DE LA VICTOIRE PEUT SONNER BIENTÔT !

    ON NE LÂCHE RIEN ! NI ICI, NI AILLEURS !


  • Ensemble, politiques et paysans, sauvons l’abattoir de Rethel !

    La SOBEVIR est en difficulté à Rethel, ce qui risque s'avoir des conséquences pour les employés de cette société, mais aussi au-delà pour les membres de la filière animale et également pour les consommateurs.

    Christophe Dumont, conseiller régional de Champagne Ardenne, vice-président de la commission18318899508-01-IMG-9294-Copie.jpg agriculture, territoires et développement durable, nous a fait parvenir sa réaction que nous publions ci-dessous.

    Le gérant de l’abattoir de Rethel a brutalement décidé de mettre la clef sous la porte et les tours de table qui ont eu lieu jusque là n’ont pas permis de dégager de solution de reprise, Dans un communiqué du 18 février, en plein scandale Spanghero, j’écrivais :  Les contrôles et les normes de traçabilité n’y feront rien, les scandales sanitaires liés à l’industrie de la malbouffe vont se multiplier si nous ne décidons pas que notre nourriture n’est pas une marchandise comme les autres ; il nous faut donc relocaliser la production de notre alimentation et diminuer les intermédiaires dans la chaîne de distribution, en favorisant ce que nous appelons les circuits courts alimentaires, en rendant le pouvoir aux agriculteurs, aux transformateurs locaux, aux marchés régionaux.
    Dans cette entreprise de relocalisation, et parce qu’on a vu que la filière de la viande était la plus menacée, il est capital de défendre nos abattoirs de proximité. La région Champagne-Ardenne, après avoir demandé un rapport au CESER, a décidé en 2013 de concentrer ses aides à l’agro-alimentaire pour la modernisation de ses 4 abattoirs de proximité. Défendre nos fermes et les petites unités de transformation est essentiel pour garantir notre souveraineté alimentaire définie par Via Campesina comme
    « le droit des peuples à une alimentation saine ». http://charlevillemezieres.eelv.fr/affaire-findus-privilegions-les-circuits-courts-et-sauvons-nos-abattoirs-de-proximite J’aurais dû ajouter « et pour garantir un juste revenu à nos paysans ».

     

    Aujourd’hui nos éleveurs diversifient leur production en pratiquant la vente directe et en fournissant la restauration collective ; l’atelier des éleveurs à Vivier au Court, atelier de découpe géré par les éleveurs eux-mêmes connait un tel succès que l’attente pour y faire découper une bête est de plusieurs mois ; il y a donc un avenir pour des abattoirs auxquels seraient adossés des ateliers de découpe. A contrario, la disparition de nos abattoirs sonnerait le glas de notre élevage local.

    IMG_3568_Copier_.jpgAujourd’hui, seuls 28% des bovins produits en Champagne-Ardenne y sont abattus, pour les porcins la proportion est d’un quart ;  il est absurde et dangereux de voir une bête produite dans la région être abattue en Allemagne et découpée en Irlande avant de revenir dans nos assiettes champardennaises  comme on l’a vu encore la semaine dernière ; on l’a vu dans l’affaire de la viande de cheval, ces circuits sont la porte ouverte à tous les trafics.

    Et pourquoi les éleveurs eux-mêmes ne reprendraient-ils pas l’abattoir de Rethel ? J’étais aux côtés de Jose Bové, vice-président de la commission agricole du parlement européen début mars en Ariège pour visiter l’abattoir de Saint-Girons où une alliance entre les élus, les paysans et les citoyens a permis une telle solution.

    Il est temps que nous prenions en main tous ensembles notre alimentation ; il en va de l’avenir de notre agriculture et de notre santé.

  • Journée "Patrimoine de Pays"

    Profitez d'un d'un dimanche ensoleillé (si, c'est vrai) pour découvrir les richesses méconnues de nos campagnes

    Les Journées du Patrimoine de Pays et des Moulins, événement national parrainé par le ministère du tourisme, permettent d'en apprendre plus sur les richesses et la diversité du patrimoine grâce aux quelques 1 500 animations organisées à travers la France avec le soutien d'associations, de collectivités, de professionnels du tourisme, d'artisans et de bénévoles animés par la passion du patrimoine.


    Les Journées du Patrimoine de Pays et des Moulins s'adressent à tous ceux qui souhaitent découvrir le patrimoine, les paysages et les savoir-faire traditionnels français.
    Chaque année, 200 000 visiteurs participent à ces manifestations contribuant ainsi à l'animation locale et à la valorisation des territoires ruraux.

     Voici un lien pour voir les manifestations prévues dans la Région

    280px-Authe-08-mairie-01.JPGPrès de chez nous, l'Association de Sauvegarde du Patrimoine Vouzinois organise des animations qui vous ferons parcourir des villages un peu méconnus

    Les habitants des villages d'Authe et d'Autruche et l'ASPV vous invitent à découvrir leur patrimoine rural à l'occasion de visites commentées. Vivez d'agréables animations : expositions, concerts, artisanat, produits locaux, balades en calèches... Un accueil chaleureux vous sera réservé. 
    Animations ouvertes à tous et gratuites.

    Dimanche 16 juin, de 13 h30 à 19 h, à Authe et à Autruche

  • Le bétonnage c'est maintenant, la lutte contre l'artificialisation c'est pour plus tard…peut-être

    La réforme de l'urbanisme, initiée en décembre 2012 par Cécile Duflot, a donné lieu à deux projets de loi, éclatant d'un côté des mesures permettant de construire plus de logements, et de l'autre, des mesures visant à lutter contre l'artificialisation des sols. Le projet de loi a été examiné en commission des affaires économiques le mercredi 15 mai. France Nature Environnement, Humanité et Biodiversité, la Lutte pour la Protection des Oiseaux et la Fondation Nicolas Hulot tirent la sonnette d'alarme sur le risque d'opposer construction de logements et lutte contre l'artificialisation des sols.

    (...)


    Les associations demandent au gouvernement de s'engager concrètement dans la lutte contre l'artificialisation

    TXYWLTR41_web.jpgFrance Nature Environnement, Humanité et Biodiversité, la Ligue pour la Protection des Oiseaux et la Fondation Nicolas Hulot demandent à la Ministre de l'Egalité des territoires et du Logement, Cécile Duflot, d'intégrer des mesures de lutte contre l'artificialisation des sols dans le projet de loi habilitant le gouvernement à prendre des mesures en faveur du logement, afin de donner un signal fort aux acteurs du territoire, et de faire le lien avec le second volet de la loi.

    Pour Jean-Jacques Blanchon, de la Fondation Nicolas Hulot, « retisser le lien entre la ville et ses ressources vitales (sols, eau, alimentation…), les services écologiques de ses territoires naturels et ruraux, et tous ses habitants, est une nécessité. Le texte, en séparant logement et territoire, prend le risque d’en faire une occasion perdue ».

    Ainsi, selon Bruno Genty, Président de France Nature Environnement, « il est aujourd'hui urgent de ne plus considérer la protection de l'environnement comme un frein à l'épanouissement des citoyens, et d'y voir une réelle opportunité pour construire un meilleur cadre de vie pour tous ».