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Monde agricole - Page 83

  • A Bruxelles, le lobby des pro veut faire la loi (sur l’eau)

     Les instances européennes viennent de décider ce jour de ne pas ouvrir de procédure contre la France dans le dossier de Notre Dame des Landes.

    Les opposants au projet d'aéroport espéraient une décision inverse, qui aurait bloqué le démarrage des travaux . Toutefois, Bruxelles n'a pas voulu refermer le dossier, et le garde  sous surveillance quant à sa conformité aux directives environnementales.

    Voici le communiqué de l'ACIPA (les opposants "officiels") en réaction à cette décision :

    Nous revenons de Bruxelles avec un sentiment mitigé ; nous pourrions être satisfaits d’avoir entendu la commission européenne dire qu’une procédure d’infraction était en cours depuis 2009 contre la France pour non respect de la directive sur les évaluations environnementales et que le cas de NDL entrait dans ce cadre. Le « saucissonnage » des procédures permet en effet d’éviter de montrer les effets cumulés sur l’environnement des investissements connexes (routes, tram-train, zones d’activités etc.).

    Cependant nous regrettons que la commission semble croire sur parole l’État français quand il assure arton191-ce1af.jpgqu’il respectera la loi sur l’eau, à sa manière sans doute. Nous regrettons qu’elle n’ait pas voulu statuer à ce stade sur de possibles infractions sur les autres directives environnementales, et qu’elle reporte son jugement final à l’analyse des décisions à venir (arrêté loi sur l’eau et déplacement des espèces protégées).

    En tout état de cause, nous avons eu confirmation que les études complémentaires, auxquelles on nous demandait de participer « en toute transparence » étaient déjà faites et que la concertation proposée en préfecture n’était qu’un simulacre.

    Au moment où la nouvelle conférence environnementale doit démarrer, nous attendons de la rencontre promise avec le Ministre de l’Écologie des réponses claires sur les décisions qu’il entend prendre dans les semaines à venir.

    Les pro-aéroport vont bien évidemment crier victoire et affirmer que tous les feux sont au vert. Ils auraient tort de vouloir revenir sur le terrain pour démarrer les travaux rapidement et déplacer les espèces protégées car le projet reste sous la surveillance rapprochée de la commission européenne, et la partie juridique n’est pas terminée. Surtout, la mobilisation populaire continue et continuera jusqu’à ce que la raison et le droit l’emportent et que le projet soit enfin abandonné.

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  • Chouettes Vergers : bientôt la commande 2013

    Communiqué de la 2C2A
    L'opération Chouettes Vergers d'Argonne Ardennaise se poursuit jusqu'en 2014 ! Après la plantation de 670 arbres en 2012, une nouvelle commande de plants fruitiers et d'équipements pour la faune sauvage est organisée du 4 au 25 septembre 2013.
     
     

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    Bon de commande 2013 : surveillez votre boîte aux lettres

    Le document est diffusé à partir du 19 août à tous les foyers de l'Argonne Ardennaise (il est accompagné du programme de la saison culturelle des Tourelles)

     
    Permanences : des conseils pour faire vos choix

    Les noms des variétés sont souvent cocasses ou séduisants, mais vous avez peut-être besoin d'informations pour choisir les arbres les mieux adaptés à votre sol, à vos goûts, à votre calendrier de récolte... Le coordonnateur de l'opération Chouettes Vergers et l'association des Croqueurs de Pommes vous donnent rendez-vous :

    - Samedi 7 septembre 9h-12h30 à Monthois (salle du Foyer)
    - Samedi 7 septembre 13h30-17h à Machault (mairie)

    - Samedi 14 septembre 9h-12h30 au Chesne (mairie)
    - Samedi 14 septembre 13h30-17h à Grandpré (salle des Berceaux)

    - Samedi 21 septembre 9h-12h30 à Vouziers (siège de la 2C2A)
    - Samedi 21 septembre 13h30-17h à Buzancy (mairie)

     

    Savoir planter : une formation sur-mesure !

    Au moment-clef, juste après la réception des arbres commandés auprès de la 2C2A, participez gratuitement à une formation sur la plantation des arbres fruitiers. Un spécialiste vous apportera tous les conseils pratiques pour bien replanter vos arbres. Attention, il ne reste que quelques places !

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    Photo l'Anvert, D R


  • Cameroun : le projet d’Herakles Farms menace des espèces en danger – rapport

    Les résultats d’une nouvelle étude démontrent que le projet de plantation de palmiers à huile d’Herakles Farm pourrait détruire l’habitat unique d’espèces menacées tels que les chimpanzés du Nigeria-Cameroun et le Drill.

    Herakles Farms prétend que la plupart de la zone ciblée par son projet est constituée de forêts fortement dégradées et de terres agricoles, et affirme que son projet dans la Région du Sud-Ouest du pays n’affecterait donc qu’une zone de faible valeur pour la conservation de la biodiversité.

    Mais les études aériennes, l’analyse d’images satellites et les recherches sur le terrain révèlent totalement le contraire: de vastes étendues de forêt sont encore largement intactes et fournissent donc des corridors vitaux pour les animaux entre les quatre aires protégées qui entourent la concession, et notamment le parc national de Korup.

    Les résultats préliminaires dune nouvelle étude, menée par l’Université de Dschang au Cameroun en collaboration avec l’Université de Göttingen (Allemagne) et soutenue par Greenpeace, montrent que le postulat de l’entreprise est faux.

     

     


    Outre les chimpanzés du Nigeria-Cameroun, la zone qu’Herakles Farms prévoit de transformer en plantation abrite d’autres espèces de primates en danger : telles que le Drill (le Cameroun abrite 80% de l’habitat de la population restante de Drill , le rare colobe roux du Cameroun, le mangabey couronné, les éléphants de forêt et une foule d’espèces de poissons rares – dont certaines ne peuvent être trouvées que dans cette partie d’Afrique. Les chimpanzés du Nigeria-Cameroun sont classés par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) comme étant une espèce en danger. En effet, certaines estimations de scientifiques recensent seulement 3,500 individus survivant encore à l’état sauvage. Par ailleurs, le drill est l’un des primates les plus menacés d’Afrique et 80% de l’habitat de la population restante dans le monde se situe dans une partie forestière relativement petite du Cameroun.

    Les animaux ont vu leur habitat naturel fortement érodé par l’activité humaine au cours des dernières années. Les projets mal conçus et mal intentionnés, comme celui de Herakles Farms, ne feront qu’exacerber cette dégradation.

    Ironiquement, le gouvernement américain est parmi les acteurs qui ont investi massivement dans des programmes de conservation pour aider à préserver les chimpanzés, alors que c’est une entreprise privée américaine qui s’apprête à détruire leur habitat ici au Cameroun.

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    Nouvel arrangement d’Herakles avec la vérité ?

    Les résultats contenus dans ce rapport montrent que les études antérieures présentées par l’entreprise étaient inadaptées et ne mentionnaient pas la présence d’espèces de mammifères menacées comme elles auraient dû le faire.

    Mais l’entreprise est familière des approximations … Des déclarations fausses, mensongères ou inexactes ont été relevées dans des documents ou communications d’Herakles Farms concernant son projet de plantation.

    Elle communique en effet beaucoup sur l’accord des populations concernées par le projet alors que le développement de la plantation s’est déroulé illégalement et a été associé à des pratiques de corruption.
    Le projet a été développé sans consultation réelle des communautés, ni leur consentement libre, informé et préalable. Nombreux sont les membres de ces communautés qui s’opposent au projet qui menace de leur faire perdre leurs terres et leurs moyens de subsistance traditionnels.

    Après avoir décimé les forêts tropicales d’Asie du sud-est, les industriels de l’huile de palme se ruent sur l’Afrique.
    Le projet Herakles Farms illustre la menace de l’accaparement des terres en Afrique. Un tel projet d’huile de palme, menée en violation du droit national, malgré l’opposition de nombreux résidents locaux, et dans une zone densément boisée, ne devrait pas être autorisé.

  • Le gouvernement doit interdire le maïs OGM

    Le Conseil d’Etat vient d’annuler la mesure d’urgence, prise le 16 mars 2012 par le gouvernement français, qui suspendait la mise en culture du maïs MON 810. La décision intervient alors que Monsanto a récemment acté qu’il n’y avait pas de marché pour eux en Europe, par l’abandon de ses demandes d’autorisation de culture d’OGM, à l’exception du maïs MON810. Cette variété de maïs OGM produit une toxine insecticide et n’a été évaluée que de façon très insuffisante et contestable au niveau européen.

    C’est la deuxième fois depuis 2008 que la France essuie une annulation d’une mesure de protection contre cet OGM. Nous, organisations environnementales, paysannes, biologiques et apicoles, attendons du gouvernement des mesures d’interdiction définitive des cultures d’OGM, à l’instar de 8 pays européens. Ces mesures ne doivent plus prêter le flanc à des arguties juridiques. 80% des Français refusent toujours les OGM.

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    OGM ou non ? La coexistence est impossible, il faut choisir !



    Les productions OGM contaminent les chaînes alimentaires, par les pollens et les graines transgéniques, mais aussi par les pesticides très liés à ces OGM, pesticides nuisibles à la biodiversité et à la santé. Il s’agit désormais de refuser sans davantage tergiverser cette coexistence quelles qu’en soient les modalités : plusieurs contentieux ont montré que les cultures biologiques, les semences paysannes et les productions apicoles en sont victimes, puisqu’elles ne peuvent commercialiser leurs produits, contaminés par les OGM.

    Les OGM ennemis de la pollinisation qui nous nourrit



    L’apiculture et les insectes pollinisateurs, déjà gravement fragilisés par l’agriculture industrielle, sont menacés par la toxine insecticide du MON 810. Sa toxicité sur les abeilles n’a d’ailleurs jamais été évaluée. De plus, cette production permanente de toxines favorise l’apparition d’insectes résistants. L’enjeu ici est bien de préserver notre capital alimentaire très dépendant de la pollinisation.

    Une agriculture de terroirs ou une uniformisation dangereuse ?



    Les OGM menacent également nombre de productions françaises de qualité (AOC, AOP, etc.), très liées à la spécificité des territoires et qui seraient anéanties par la standardisation et l’industrialisation d’une agriculture génétiquement manipulée. Il s’agit là de respecter l’article 2 de la loi française du 25 juin 2008 relative aux OGM, qui stipule qu’on ne peut nuire « à l’intégrité de l’environnement et à la spécificité des cultures traditionnelles et de qualité ».


    Des paroles aux actes M. Le Foll !



    Le Ministre de l’agriculture prône l’avènement d’une agroécologie, résolument opposée au monopole alimentaire des firmes agroproductivistes. Pour être cohérent, le gouvernement doit refuser sur nos territoires les cultures de plantes génétiquement manipulées.

    Signataires
    Les Amis de la terre, Confédération paysanne, Fédération française des apiculteurs professionnels, Fédération nationale d’agriculture biologique, France Nature Environnement, Greenpeace, Nature & Progrès, Réseau Semences paysannes, Union Nationale d’apiculture française.
  • MON810 : le Conseil d’État a tranché, il va falloir agir !

    Communiqué de Greenpeace

    Le Conseil d’État vient d’annuler la mesure d’urgence, prise par arrêté le 16 mars 2012 par le Gouvernement français, et qui suspendait la mise en culture du maïs MON 810.

     

    Cette décision était malheureusement attendue depuis début juillet, date à laquelle le rapporteur public du Conseil d’État a jugé le moratoire sur le MON810 “trop sévère”. C’est la deuxième fois depuis 2008 que la France essuie une annulation d’une mesure de protection contre cet OGM.

    Le MON810, l’exception

    Cette décision du Conseil d’État intervient quelques jours après que Monsanto a décidé de retirer toutes ses demandes d’autorisation de culture d’OGM dans l’Union Européenne, et ce à l’exception notable du maïs MON810, seule plante OGM cultivée en Europe.

    Le maïs MON810, modifié génétiquement pour résister à la pyrale du maïs et à la sésamie, produit une toxine insecticide, et n’a été évalué que de façon très insuffisante et contestable au niveau européen.

    La balle est de nouveau dans le camp du Gouvernement français

    A ce jour, huit pays européens ont instauré un moratoire national pour interdire la culture du MON 810 sur leur sol : l’Allemagne, l’Autriche, la Bulgarie, la Grèce, la Hongrie, l’Italie, le Luxembourg et la Pologne. A l’instar de ces pays, les autorités françaises doivent à nouveau réagir.

    Le Ministre de l’agriculture, Stéphane le Foll prône l’avènement d’une agro-écologie, déclarant :

    “Cela implique de revenir à l’agronomie et à une maîtrise pointue des mécanismes naturels, en faisant jouer la concurrence entre espèces plutôt qu’en recourant aux insecticides. La nature a des potentiels énormes, que les molécules artificielles ont pu nous faire oublier”

    François Hollande, président élu, faisait campagne en Novembre 2011 en s’emparant du sujet, déclarant :

    “Une nouvelle procédure activant la clause de sauvegarde doit être déposée par la France sur des bases juridiques plus solides. Les consommateurs mais aussi une grande majorité des agriculteurs ne veulent pas d’OGM dans leurs assiettes et dans leurs champs.”

    Et Philippe Martin, récemment propulsé ministre de l’écologie, se targue d’être un authentique opposant aux OGM : Membre de la mission parlementaire sur les enjeux des essais et de l’utilisation des OGM (2004-2005), il avait même lancé un référendum sur les cultures OGM en plein champ au début des années 2000.

    Alors, messieurs les décideurs, il est maintenant temps de passer des paroles aux actes ! Refusez durablement sur nos territoires les cultures de plantes génétiquement manipulées !

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    5 (bonnes) raisons pour lesquelles les OGM doivent rester culture non grata en France :

    Une coexistence impossible : il faut choisir !
    Les productions OGM contaminent les chaînes alimentaires, par les pollens et les graines transgéniques, mais aussi par les pesticides très liés à ces OGM, pesticides nuisibles à la biodiversité et à la santé. Plusieurs contentieux ont montré que les cultures biologiques, les semences paysannes et les productions apicoles en sont victimes, puisqu’elles ne peuvent commercialiser leurs produits, contaminés par les OGM.

    Les OGM ennemis de la pollinisation qui nous nourrit
    L’apiculture et les insectes pollinisateurs, déjà gravement fragilisés par l’agriculture industrielle, sont menacés par la toxine insecticide du MON 810. Sa toxicité sur les abeilles n’a d’ailleurs jamais été évaluée. De plus, cette production permanente de toxines favorise l’apparition d’insectes résistants. L’enjeu est de préserver notre capital alimentaire très dépendant de la pollinisation.

    Une agriculture de terroirs ou une uniformisation dangereuse ?
    Les OGM menacent également nombre de productions françaises de qualité (AOC, AOP, etc.), très liées à la spécificité des territoires et qui seraient anéanties par la standardisation et l’industrialisation d’une agriculture devenue génétiquement manipulée. Il s’agit là de respecter l’article 2 de la loi française du 25 juin 2008 relative aux OGM, qui stipule qu’on ne peut nuire “à l’intégrité de l’environnement et à la spécificité des cultures traditionnelles et de qualité”.

    Le mensonge du progrès OGM
    Les OGM enrichissent les grandes multinationales comme Monsanto ou Bayer. Elles nous présentent les OGM comme la solution à la faim dans le monde. Mais 99% des céréales génétiquement modifiées n’ont pas un rendement supérieur aux céréales traditionnelles. Elles ne résistent pas non plus à la sécheresse. Non, les OGM ne sont pas la solution pour éradiquer la faim dans le monde. Car la question de la faim ne se situe pas au niveau de l’indisponibilité des ressources, mais au niveau de leur inégale répartition.

    Une éthique foulée au pied
    Pour acheter les semences de Monsanto, l’agriculteur doit signer un contrat : il lui est interdit de réutiliser les semences d’une année sur l’autre. Chaque année, à chaque nouveau semis, l’exploitant agricole doit réinvestir dans de nouvelles semences et s’acquitter d’une taxe technologique sur le brevet. Le risque à court terme, est bien de donner aux grandes firmes semencières,plus qu’elles ne l’ont déjà, la possibilité de bloquer tout le système, en monopolisant le patrimoine génétique mondial et en créant une situation irréversible : l’agriculteur ne pourra plus récupérer ce patrimoine pour redevenir sélectionneur lui-même.

  • Grand rassemblement à Notre-Dame-des-Landes les 3 et 4 août 2013

    Communiqué de la FNE

    Retrouvez-nous le week-end des 3 et 4 août lors d'un grand rassemblement à Notre-Dame-des-Landes. Objectif : réunir les défenseurs de ces terres menacées par la construction d’un aéroport et mettre l’accent sur les différents aspects de la lutte.

     L’ACIPA (Association Citoyenne Intercommunale des Populations concernées par le projet d'Aéroport de Notre-Dame-des-Landes) et la Coordination des Opposants au projet appellent à une grande manifestation festive et militante autour de forums et de débats, et animée par de nombreux concerts : Tryo, Sanseverino, Les Trompettes du Mozambique..

     

    Parmi les thèmes abordés lors des conférences : les Grands Projets Inutiles Imposés partout en France et hors de France, les terres nourricières, la transition écologique et énergétique. Sur les milieux naturels et de la biodiversité, six spécialistes apporteront des explications sur la problématique des  compensations environnementales. France Nature Environnement interviendra dans deux tables-rondes différentes sur le thème des transports.


    France Nature Environnement et les associations adhérentes concernées (FNE Pays de la Loire, Bretagne Vivante, Eau et Rivières de Bretagne, LPO-Loire-Atlantique...) seront présentes. Michel Dubromel, responsable des questions de transport à FNE, interviendra à la tribune samedi après-midi. Sur le stand France Nature Environnement, chacun pourra venir échanger et s'informer sur les positions de FNE en matière de transport, de biodiversité etc.

     

    Le matin du dimanche 4 août, lors d'une "occupation du ciel", mille cerfs-volants planeront dans le ciel pour une action symbolique. Les organisateurs de l’événement font appel au bénévolat pour les assister pendant ce week-end. Il est possible de s’y rendre en covoiturage et de dormir sur place (camping ou hébergements militants).

    Toutes les informations pratiques sont disponibles sur le site de l’évènement : www.notredamedeslandes2013.org

     

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  • Enterrons définitivement le projet de Notre Dame des Landes !

    Communiqué de L’ACIPA et la Coordination des opposants  (juin 2013)

    Appel Notre Dame des Landes 2013

     

    Nous constatons qu’un coup d’arrêt à l’avancée d’AGO/Vinci et de l’Etat est bien réel sur le terrain depuis quelques semaines déjà.
    Fortes des avancées acquises ces derniers mois (voir ci-dessous), l’ACIPA et la Coordination des opposants entendent  augmenter la pression sur les décideurs en organisant le grand rassemblement estival devenu traditionnel mais qui, cette année, va prendre une ampleur inégalée. Elles invitent l'ensemble des comités de soutien à organiser largement l'information et la mobilisation pour le rassemblement NDL 2013 comme ils ont su le faire au lendemain de l'invasion policière du 16 octobre sur la ZAD. La formidable et inventive force collective qu'ils représentent construira avec nous la réussite.

    Pour autant, le projet d’aéroport est loin d’être définitivement stoppé !

    La victoire, c'est maintenant... qu'il faut l'arracher !  C'est possible, les porteurs du projet s'étant obstinément fourvoyés dans une impasse politique majeure, tant par leurs exactions sur la ZAD (expulsions, destructions de maisons, agressions policières...) que par leurs mensonges répétés et leur mépris affiché des conclusions des trois commissions, en particulier celles du Comité scientifique !

    Le week-end des 3 et 4 août sera festif et militant.

    Militant : Dans la continuité de nos rassemblements des précédents étés, nous poursuivrons la réflexion sur des thèmes qui nous sont chers car liés à ce projet d'aéroport de Notre Dame des Landes. De nombreux forums de discussion nous rassembleront :

    • -autour des Grands Projets Inutiles Imposés partout en France et hors de France,
    • -autour des terres nourricières,
    • -autour de la Transition écologique et énergétique,
    • -autour de l’Urbanisation, de l’Aménagement du territoire, des Transports,
    • -autour de l’Eau et de la biodiversité, ..


     Réflexions actives, pour inventer, construire des alternatives...

    Festif : après les collectifs d’élu-e-s, de pilotes, de géographes, de juristes et de naturalistes, ce sont les artistes musiciens qui ont souhaité prendre leur part dans la lutte de Notre Dame des Landes. Près de 30 groupes de tous genres musicaux participeront ainsi à l’évènement de l’été 2013.  Les enfants ne seront pas oubliés : des lieux de jeux et de détente seront aménagés pour eux et des spectacles leur seront aussi proposés.

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    Une semaine après le  3ème Forum européen contre les Grands Projets Inutiles et Imposés qui se tiendra à Stuttgart,

    Le Rassemblement 2013 de Notre Dame des Landes sera
    LE rassemblement incontournable de l'été
    pour la défense des terres et des emplois agricoles menacés,
    pour une meilleure utilisation de l’argent public
    et pour l’arrêt des projets aussi inutiles que destructeurs,  ici comme ailleurs !

    Mais incontournable aussi pour inventer et mettre en œuvre de manière solidaire
    les alternatives indispensables :
    Pour la transition énergétique, la lutte contre le réchauffement climatique
    et le retour à une solide représentation citoyenne, confisquée par les classes politiques dirigeantes.

    L'HEURE DE LA VICTOIRE PEUT SONNER BIENTÔT !

    ON NE LÂCHE RIEN ! NI ICI, NI AILLEURS !