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Monde agricole - Page 83

  • Vouziers aura une station bien assise.

    La rénovation des réseaux, le raccordement de Blaise et Chestres ainsi que la construction d'une nouvelle station d'épuration constituent des chantiers importants pour la ville de Vouziers.

    Ces investissements présentent un inconvénient notable : ils sont peu visibles pour les habitants, qui risquent de se rendre plus facilement compte de l'augmentation de leur facture d'eau. Le Maire de la ville, Claude Ancelme a bien pris conscience de cet  état de fait. C'est pour cela qu'il avait programmé ce jour des visites guidées de la nouvelle station qui est achevée à 95%.

    Le matin était réservé aux élus qui ont eu la primeur des explications données sur le site. L'après-midi plusieurs horaires ont été proposé, et il faut bien constater que le premier rendez-vous de 14h30 n'a pas déplacé beaucoup de Vouzinois (une bonne dizaine tout au plus).

    Station d'épuration Condé 09.2013 009.jpg

    La nouvelle station est située à Condé, juste derrière l'ancienne qui sera démolie dès la mise en service de celle qui va lui succéder.

    Les caractéristiques du terrain ne permettaient pas de supporter un tel bâtiment en l'état. Il a fallu creuser de 6 à 8 m pour atteindre une couche stable, de nombreux piliers (4 par mètre carré) donnent une assise solide à la construction.

    Le maintien en service de l'ancienne station et la taille réduite du terrain ont obligé un choix technique particulier.

    Voici un résumé des caractéristiques techniques, reprises du site du maître d’œuvre :

    Cette nouvelle installation d'une capacité de 6 000 EH est conçue en un seul bâtiment compact regroupant l'ensemble des files eau et boues. La pollution sera traitée suivant le procédé SBR, l'aération étant assurée par turbine immergée gavée par surpresseur. Le traitement des boues par filtre presse permettra de produire des boues déshydratées stockées sur l'aire à boues qui prolonge le bâtiment pour une durée de 12 mois. L'implantation de l'ouvrage sur les lits de séchage actuels nous permet faciliter le phasage et de livrer une installation dans un délai optimisé.

    Station d'épuration Condé 09.2013 010.jpg

    Une vue par image de synthèse de la station achevée. A gauche du bâtiment, les deux bassins qui seront remplis en alternance. A centre se trouve le bâtiment de traitement de boues, qui seront stockées dans le local de droite. C'est la Chambre d'Agriculture des Ardennes qui gérera l’épandage des boues sur les terres agricoles, après un contrôle de qualité en laboratoire.

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    L'ancienne station qui fonctionne encore au pied de sa cadette.

     

  • Plan d’Exposition au Bruit : encore un argument pour un nouvel aéroport qui tombe !

    Les opposants à un nouvel aéroport à Nantes, prévu sur le site de Notre Dame des Landes, ne se contentent pas de faire de l'obstruction au projet.

    Ils argumentent, étudient les documents officiels et font réaliser des études indépendantes. C'est le cas pour le problème du bruit, qui reste un des arguments soutenus par les défenseurs du projet pour déplacer l'aéroport. Le CéDpa (collectif d'élus doutant de la pertinence de l'aéroport ) a publié le 26 septembre un communiqué sur ce sujet, nous reproduisons ce texte ci-dessous :

    Le CéDpa a fait réaliser une étude de Plans d’exposition au bruit (PEB) prévisionnels sur Nantes Atlantique par un cabinet spécialisé européen indépendant, Adecs Airinfra.

     Le résultat est sans équivoque : l’argument du bruit  qui deviendrait insupportable et empêcherait l’urbanisation sur Nantes est un mensonge. (Un de plus ?)

    Les PEB calculés à 10 et 20 ans  (2022 et de 2032) couvrent une superficie moindre que le PEB en vigueur avion_toit.jpgaujourd’hui. L’Ile de Nantes et la Zac des Iles à Rezé restent  en dehors de la zone C du PEB, celle qui empêche de construire des nouveaux logements. En effet, il faudrait entre 160 000 et 230 000 mouvements d’avions (14 à 19 millions de passagers… contre 3,6 aujourd’hui) pour que cette zone C atteigne l’Ile de Nantes.

    Pour accueillir davantage d’habitants, l’agglomération n’a pas besoin de déménager son aéroport !
     
    Indirectement, l’étude montre que le PEB en vigueur actuellement sur Nantes Atlantique est totalement surestimé : il a été basé sur 110 000 mouvements (!) et a pris en compte des avions déjà anciens pour l’époque, donc bruyants. Dans 20 ans, on estime qu’il y aura plus de mouvements d’avion qu’aujourd’hui mais des avions moins bruyants. Pour ne pas être accusé d’optimisme, le cabinet d’étude a aussi fait les calculs en gardant les mêmes types d’avions qu’en 2012 : les PEB restent inférieurs à celui en vigueur actuellement.

    Les conclusions de cette étude confortent les conclusions relatives au maintien de l’aéroport de Toulouse : des  avions plus gros, mais moins bruyants et mieux remplis ; moins de mouvements que prévu. C’est une tendance générale ; à Nantes, sur les huit premiers mois de 2013, le nombre de mouvements baisse de 1,4 % alors que le nombre de passagers augmente (9%)... A Toulouse, l’Etat conclut à l’inutilité d’un déplacement ; à Nantes, on conclut à l’inverse. Comprenne qui pourra …

    La commission du dialogue avait souhaité une étude complémentaire sur le PEB. Le Ministre des transports a réaffirmé son attachement à une totale transparence. Nous attendons désormais sereinement la confrontation de l’étude Adecs Airinfra avec celle de la DGAC qui a curieusement présenté à Bruxelles un PEB couvrant une grande partie de l’agglomération.

  • Richesses d'Ardennes à Saint Clément à Arnes le dimanche 29 septembre

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  • A Bruxelles, le lobby des pro veut faire la loi (sur l’eau)

     Les instances européennes viennent de décider ce jour de ne pas ouvrir de procédure contre la France dans le dossier de Notre Dame des Landes.

    Les opposants au projet d'aéroport espéraient une décision inverse, qui aurait bloqué le démarrage des travaux . Toutefois, Bruxelles n'a pas voulu refermer le dossier, et le garde  sous surveillance quant à sa conformité aux directives environnementales.

    Voici le communiqué de l'ACIPA (les opposants "officiels") en réaction à cette décision :

    Nous revenons de Bruxelles avec un sentiment mitigé ; nous pourrions être satisfaits d’avoir entendu la commission européenne dire qu’une procédure d’infraction était en cours depuis 2009 contre la France pour non respect de la directive sur les évaluations environnementales et que le cas de NDL entrait dans ce cadre. Le « saucissonnage » des procédures permet en effet d’éviter de montrer les effets cumulés sur l’environnement des investissements connexes (routes, tram-train, zones d’activités etc.).

    Cependant nous regrettons que la commission semble croire sur parole l’État français quand il assure arton191-ce1af.jpgqu’il respectera la loi sur l’eau, à sa manière sans doute. Nous regrettons qu’elle n’ait pas voulu statuer à ce stade sur de possibles infractions sur les autres directives environnementales, et qu’elle reporte son jugement final à l’analyse des décisions à venir (arrêté loi sur l’eau et déplacement des espèces protégées).

    En tout état de cause, nous avons eu confirmation que les études complémentaires, auxquelles on nous demandait de participer « en toute transparence » étaient déjà faites et que la concertation proposée en préfecture n’était qu’un simulacre.

    Au moment où la nouvelle conférence environnementale doit démarrer, nous attendons de la rencontre promise avec le Ministre de l’Écologie des réponses claires sur les décisions qu’il entend prendre dans les semaines à venir.

    Les pro-aéroport vont bien évidemment crier victoire et affirmer que tous les feux sont au vert. Ils auraient tort de vouloir revenir sur le terrain pour démarrer les travaux rapidement et déplacer les espèces protégées car le projet reste sous la surveillance rapprochée de la commission européenne, et la partie juridique n’est pas terminée. Surtout, la mobilisation populaire continue et continuera jusqu’à ce que la raison et le droit l’emportent et que le projet soit enfin abandonné.

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  • Chouettes Vergers : bientôt la commande 2013

    Communiqué de la 2C2A
    L'opération Chouettes Vergers d'Argonne Ardennaise se poursuit jusqu'en 2014 ! Après la plantation de 670 arbres en 2012, une nouvelle commande de plants fruitiers et d'équipements pour la faune sauvage est organisée du 4 au 25 septembre 2013.
     
     

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    Bon de commande 2013 : surveillez votre boîte aux lettres

    Le document est diffusé à partir du 19 août à tous les foyers de l'Argonne Ardennaise (il est accompagné du programme de la saison culturelle des Tourelles)

     
    Permanences : des conseils pour faire vos choix

    Les noms des variétés sont souvent cocasses ou séduisants, mais vous avez peut-être besoin d'informations pour choisir les arbres les mieux adaptés à votre sol, à vos goûts, à votre calendrier de récolte... Le coordonnateur de l'opération Chouettes Vergers et l'association des Croqueurs de Pommes vous donnent rendez-vous :

    - Samedi 7 septembre 9h-12h30 à Monthois (salle du Foyer)
    - Samedi 7 septembre 13h30-17h à Machault (mairie)

    - Samedi 14 septembre 9h-12h30 au Chesne (mairie)
    - Samedi 14 septembre 13h30-17h à Grandpré (salle des Berceaux)

    - Samedi 21 septembre 9h-12h30 à Vouziers (siège de la 2C2A)
    - Samedi 21 septembre 13h30-17h à Buzancy (mairie)

     

    Savoir planter : une formation sur-mesure !

    Au moment-clef, juste après la réception des arbres commandés auprès de la 2C2A, participez gratuitement à une formation sur la plantation des arbres fruitiers. Un spécialiste vous apportera tous les conseils pratiques pour bien replanter vos arbres. Attention, il ne reste que quelques places !

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    Photo l'Anvert, D R


  • Cameroun : le projet d’Herakles Farms menace des espèces en danger – rapport

    Les résultats d’une nouvelle étude démontrent que le projet de plantation de palmiers à huile d’Herakles Farm pourrait détruire l’habitat unique d’espèces menacées tels que les chimpanzés du Nigeria-Cameroun et le Drill.

    Herakles Farms prétend que la plupart de la zone ciblée par son projet est constituée de forêts fortement dégradées et de terres agricoles, et affirme que son projet dans la Région du Sud-Ouest du pays n’affecterait donc qu’une zone de faible valeur pour la conservation de la biodiversité.

    Mais les études aériennes, l’analyse d’images satellites et les recherches sur le terrain révèlent totalement le contraire: de vastes étendues de forêt sont encore largement intactes et fournissent donc des corridors vitaux pour les animaux entre les quatre aires protégées qui entourent la concession, et notamment le parc national de Korup.

    Les résultats préliminaires dune nouvelle étude, menée par l’Université de Dschang au Cameroun en collaboration avec l’Université de Göttingen (Allemagne) et soutenue par Greenpeace, montrent que le postulat de l’entreprise est faux.

     

     


    Outre les chimpanzés du Nigeria-Cameroun, la zone qu’Herakles Farms prévoit de transformer en plantation abrite d’autres espèces de primates en danger : telles que le Drill (le Cameroun abrite 80% de l’habitat de la population restante de Drill , le rare colobe roux du Cameroun, le mangabey couronné, les éléphants de forêt et une foule d’espèces de poissons rares – dont certaines ne peuvent être trouvées que dans cette partie d’Afrique. Les chimpanzés du Nigeria-Cameroun sont classés par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) comme étant une espèce en danger. En effet, certaines estimations de scientifiques recensent seulement 3,500 individus survivant encore à l’état sauvage. Par ailleurs, le drill est l’un des primates les plus menacés d’Afrique et 80% de l’habitat de la population restante dans le monde se situe dans une partie forestière relativement petite du Cameroun.

    Les animaux ont vu leur habitat naturel fortement érodé par l’activité humaine au cours des dernières années. Les projets mal conçus et mal intentionnés, comme celui de Herakles Farms, ne feront qu’exacerber cette dégradation.

    Ironiquement, le gouvernement américain est parmi les acteurs qui ont investi massivement dans des programmes de conservation pour aider à préserver les chimpanzés, alors que c’est une entreprise privée américaine qui s’apprête à détruire leur habitat ici au Cameroun.

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    Nouvel arrangement d’Herakles avec la vérité ?

    Les résultats contenus dans ce rapport montrent que les études antérieures présentées par l’entreprise étaient inadaptées et ne mentionnaient pas la présence d’espèces de mammifères menacées comme elles auraient dû le faire.

    Mais l’entreprise est familière des approximations … Des déclarations fausses, mensongères ou inexactes ont été relevées dans des documents ou communications d’Herakles Farms concernant son projet de plantation.

    Elle communique en effet beaucoup sur l’accord des populations concernées par le projet alors que le développement de la plantation s’est déroulé illégalement et a été associé à des pratiques de corruption.
    Le projet a été développé sans consultation réelle des communautés, ni leur consentement libre, informé et préalable. Nombreux sont les membres de ces communautés qui s’opposent au projet qui menace de leur faire perdre leurs terres et leurs moyens de subsistance traditionnels.

    Après avoir décimé les forêts tropicales d’Asie du sud-est, les industriels de l’huile de palme se ruent sur l’Afrique.
    Le projet Herakles Farms illustre la menace de l’accaparement des terres en Afrique. Un tel projet d’huile de palme, menée en violation du droit national, malgré l’opposition de nombreux résidents locaux, et dans une zone densément boisée, ne devrait pas être autorisé.

  • Le gouvernement doit interdire le maïs OGM

    Le Conseil d’Etat vient d’annuler la mesure d’urgence, prise le 16 mars 2012 par le gouvernement français, qui suspendait la mise en culture du maïs MON 810. La décision intervient alors que Monsanto a récemment acté qu’il n’y avait pas de marché pour eux en Europe, par l’abandon de ses demandes d’autorisation de culture d’OGM, à l’exception du maïs MON810. Cette variété de maïs OGM produit une toxine insecticide et n’a été évaluée que de façon très insuffisante et contestable au niveau européen.

    C’est la deuxième fois depuis 2008 que la France essuie une annulation d’une mesure de protection contre cet OGM. Nous, organisations environnementales, paysannes, biologiques et apicoles, attendons du gouvernement des mesures d’interdiction définitive des cultures d’OGM, à l’instar de 8 pays européens. Ces mesures ne doivent plus prêter le flanc à des arguties juridiques. 80% des Français refusent toujours les OGM.

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    OGM ou non ? La coexistence est impossible, il faut choisir !



    Les productions OGM contaminent les chaînes alimentaires, par les pollens et les graines transgéniques, mais aussi par les pesticides très liés à ces OGM, pesticides nuisibles à la biodiversité et à la santé. Il s’agit désormais de refuser sans davantage tergiverser cette coexistence quelles qu’en soient les modalités : plusieurs contentieux ont montré que les cultures biologiques, les semences paysannes et les productions apicoles en sont victimes, puisqu’elles ne peuvent commercialiser leurs produits, contaminés par les OGM.

    Les OGM ennemis de la pollinisation qui nous nourrit



    L’apiculture et les insectes pollinisateurs, déjà gravement fragilisés par l’agriculture industrielle, sont menacés par la toxine insecticide du MON 810. Sa toxicité sur les abeilles n’a d’ailleurs jamais été évaluée. De plus, cette production permanente de toxines favorise l’apparition d’insectes résistants. L’enjeu ici est bien de préserver notre capital alimentaire très dépendant de la pollinisation.

    Une agriculture de terroirs ou une uniformisation dangereuse ?



    Les OGM menacent également nombre de productions françaises de qualité (AOC, AOP, etc.), très liées à la spécificité des territoires et qui seraient anéanties par la standardisation et l’industrialisation d’une agriculture génétiquement manipulée. Il s’agit là de respecter l’article 2 de la loi française du 25 juin 2008 relative aux OGM, qui stipule qu’on ne peut nuire « à l’intégrité de l’environnement et à la spécificité des cultures traditionnelles et de qualité ».


    Des paroles aux actes M. Le Foll !



    Le Ministre de l’agriculture prône l’avènement d’une agroécologie, résolument opposée au monopole alimentaire des firmes agroproductivistes. Pour être cohérent, le gouvernement doit refuser sur nos territoires les cultures de plantes génétiquement manipulées.

    Signataires
    Les Amis de la terre, Confédération paysanne, Fédération française des apiculteurs professionnels, Fédération nationale d’agriculture biologique, France Nature Environnement, Greenpeace, Nature & Progrès, Réseau Semences paysannes, Union Nationale d’apiculture française.