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Monde agricole - Page 84

  • Les protocoles d’évaluation des OGM sont à réformer d’urgence !

    Communiqué de la FNE

    L’étude conduite par l’équipe du professeur Gilles-Eric Séralini, à propos de la toxicité d’un OGM et révélée aujourd’hui, constitue une très sérieuse remise en cause de la fiabilité des protocoles d’évaluation mis en place par l’industrie agroalimentaire. FNE demande que les autorisations des OGM accordées à des fins alimentaires humaines (MON810 et Amflora) soient suspendues en attendant de plus amples analyses toxicologiques.


    Dans un article paru ce jour dans la très réputée revue scientifique Food and Chemical Toxicology, lesmais-ogm.jpg équipes de Gilles-Eric Séralini, Didier Hennequin et Manuela Malatesta apportent un nouveau regard sur la toxicité d'un OGM, le maïs NK603, et du Roundup.

    À partir d'une étude sur deux ans, au lieu des 90 jours habituels, ils décrivent l'apparition de pathologies lourdes (tumeurs, atteintes rénales sévères notamment). Ces essais étant obtenus avec le Roundup mais aussi avec l'OGM seul, les auteurs émettent des hypothèses très intéressantes quant au mode de survenue de ces pathologies.

    Ces informations sont suffisamment alarmantes pour que des mesures soient prises immédiatement au niveau national et international :

    - - poursuite de cette étude pour confirmer ou non les hypothèses émises sur les modes d'actions pathogènes observées ;

    - - mise en route d'expérimentations pour confirmer ces résultats et portant sur d'autres OGM, notamment le soja tolérant au Roundup, avec au moins 20 rats par groupe ;

    - - suspension immédiate des autorisation de culture du mais MON810 et de la pomme de terre Amflora ;

    - - étiquetage des produits issus d'animaux nourris aux OGM ;

    - - révision en profondeur des protocoles d'évaluation des OGM et des produits issus des nouvelles technologies de modification du vivant avec révision du Codex Alimentarius.

    FNE rappelle que les protocoles d'évaluation des OGM au niveau international ont été mis en place par l'industrie agroalimentaire pour son propre usage, que ce sont ces industries elles-mêmes qui font les études d'accréditation de leurs OGM et que cette situation est inacceptable. Il en résulte une expertise sanitaire et environnementale qui n'a rien à voir avec une pratique scientifique

  • La culture à Boult de bras

    A Boult aux Bois, on cultive de tout, c'est pratiquement dans les gènes, mais sans OGM, c'est culturellement incompatible.

    Ainsi ce dimanche chez Jacques Laloua on pouvait apprendre à faire de la confiture sans les mains et à récolter des légumes traditionnels sans pesticides.

    Dans le cadre du festival "sème la culture" les spectateurs ont eu droit à une présentation en trois temps.

    Et ce en plus des expositions, du marché bio et du repas collectif proposé aux visiteurs du village.

    Dans un premier temps, les élèves de l'école Taine de Vouziers ont présenté une pièce écrite par S. Machinet . Le thème est tiré de leur expérience de visite d'exploitations agricoles. Les petites scènes présentaient les animaux de la ferme avec un regard un peu particulier et plutôt humoristique. Ils se sont offert un beau succès auprès des spectateurs présents.

     

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    L'entracte, forcément culturel, permettait à J. Laloua de faire visiter son exploitation de maraîchage bio, qui fonctionne également en circuits courts (approvisionnement et livraisons des produits).

    Avec sa gouaille habituelle, il a su intéresser à cette journée les participants , que leur origine soit champêtre ou citadine.

     

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    Le troisième temps était réservé au spectacle "la tête en confiote". L'artiste a fait la démonstration qu'il était possible de confectionner de la confiture sans les mains. Puis elle s'est transformée en fildefériste pour démontrer qu'on pouvait marcher sur un cable sans tomber (ou presque).

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  • Tracteur-pulling : jusqu'où aller trop loin ?

    La compétition de tracteur-pulling de Bouconville a connu ce dernier week-end des difficultés, qui montrent les limites de ce spectacle.

    Ce rassemblement est présenté comme un temps fort de l'animation de l'été pour les Sud-Ardennes, et bénéficie d'une couverture médiatique forte, en particulier du quotidien local. Notre (très puissant) confrère écrit pourtant dans son édition du 20 août "qu'un gros couac est venu gâcher cette belle fête".

    En effet la piste s'est dégradée à un tel point qu'il a fallu interrompre deux heures la compétition pour Tracteur-Pulling-a-Bouconville.jpgla remettre en état. Et il n'est pas évident de faire patienter les spectateurs pendant une telle durée, au milieu de la nuit. Cet incident met le doigt sur une fragilité de la structure de la piste et sonne comme un signal d'alarme pour les organisateurs. Ils avaient comme objectif d'accueillir la coupe d'Europe en 2014, cela ne sera possible qu'avec un équipement irréprochable aux yeux des juges officiels.

    Sans que ce problème puisse être mis en avant, il semble bien que le succès populaire n'ait pas été au rendez-vous de cette édition . L'hebdomadaire "La Semaines des Ardennes " annonce une diminution importante des entrées :"les organisateurs déplorent une baisse du nombre d’entrées vendues (environ 4 000)", au lieu de 8000 l'an dernier.

    Si ce chiffre est bien confirmé, il faut constater que moitié moins d'entrées vendues est un résultat plus que décevant, et certainement dramatique pour l'équilibre financier de l'organisation.

    Nous avions critiqué en 2010 certains aspects de cette compétition, mais sans en faire une fixation puisque nous ne sommes revenu sur le sujet depuis.

    Le téléscopage de ces deux difficultés, problème technique et baisse de fréquentation, doit être l'occasion d'une remise à plat de ce qui justifie et de ce que peut apporter une telle compétition. Aux organisateurs et aux financeurs de voir si la poursuite de ces journées reste souhaitable, voire possible.

  • Le Loup est-il nuisible ?

    L'écologie se préoccupe de la nature, mais il n'est pas possible de croire que les milliards d'humains qui vivent sur terre n'exercent pas une influence sur leur environnement.


    Il y a donc un débat permanent sur les priorités à donner : préserver la nature ou donner à l'homme les meilleures conditions de vie possible ? Quand les deux objectifsberger_et_chien_02-2.jpg semblent s'opposer, les passions enflent rapidement.

    La question revient dans l'actualité depuis que José Bové a déclaré : "Pour moi, les choses sont claires: si le loup risque d'attaquer un troupeau, la meilleure façon de faire, c'est de prendre le fusil et de tirer".

    Le loup est-il un prédateur dont l'existence est naturelle et logique au sein de la nature pour maintenir la biodiversité ? Est-il un nuisible qui rend impossible le maintien d'une activité humaine en zone de montagne ? Si José Bové a clairement choisi son camp, les défenseurs des animaux sauvages lui répondent :

    "Curieuse déclaration de la part d’un eurodéputé élu par les Français pour une meilleure prise en compte de la protection de la nature. Celui qui par le passé a montré tant de courage face aux lobbies et à la FNSEA s’est désormais rabaissé au même niveau de l’anti-écologie primaire.

    En application de la Directive Habitat et de la Convention de Berne, le loup est aujourd’hui une espèce bove-degoute-web.jpgstrictement protégée en France. Sa destruction illégale (et l’incitation à commettre un tel acte), telle que M. Bové la préconise, est une infraction pénale correctionnelle, punie de 15 000€ d’amende et d’un an d’emprisonnement. Les solutions de protection des troupeaux existantes s’avèrent non seulement efficaces, mais ce sont les seules qui permettent aujourd’hui d’envisager la cohabitation entre le loup et le pastoralisme.

     

    Car le tir du loup a, le plus souvent, des effets inverses au résultat souhaité : en faisant éclater une meute stable régie par un couple dominant, le risque d’attaque sur les troupeaux augmente ! La seule solution est donc la protection des troupeaux. Elle seule garantit la pérennité du pastoralisme. Mais c’est moins populiste, et beaucoup moins médiatique."

    Cet extrait est tiré du communiqué de l'Apsas  qui relance le débat, et celui-ci est loin d'être clos.

     

  • Ruralité : la position des candidats d'Europe-Ecologie Les Verts

    Nous avons questionné les 3 candidates de gauche sur 4 thèmes touchant particulièrement notre secteur.

    Voici la première réponse que nous avons reçue. Elle concerne le thème de la ruralité et provient de Sophie Perrin et Pierre Potron, candidats EE Les Verts dans la troisième circonscription des Ardennes.

     

     

    La ruralité :

    L’aménagement du territoire mérite un débat plus concerté que celui d’opposer, simplement, les villes aux campagnes. En effet, depuis 30 ans, les campagnes sont prises, par les urbains, pour des espaces ludiques, reposants et naturels, d’où l’expression  « se mettre au vert ». Mais résumer nos villages ruraux à la simple action agricole, même si elle est primordiale, est une grossière erreur des politiques d’aujourd’hui. Les communes rurales sont actuellement « la soupape » des villes, on y accumule les polluants émis par les activités des zones urbaines.

    Le monde rural ce sont des ouvriers, des fonctionnaires, des retraités, des jeunes, des chômeurs, des 819382069Untitled-4.jpgsalariés, des agriculteurs, des professions libérales,… nous y trouverons toute les catégories sociales et professionnelles et c’est parce que nous ne prenons pas en compte les habitants ruraux, que nous laissons, alors, un grand nombre d’ardennais(es) oublié(e)s par les politiques publiques.

    C’est surtout la population rurale qui en paie le prix fort. En effet l’isolement et les charges, toujours trop lourdes par l’augmentation des tarifs du carburant, du fioul ou de l’électricité, sont les causes aggravantes du mal être ardennais.

    Contre ces maux, des solutions pragmatiques et simples existent :

     -Maintien des services publics en milieu rural, accessibles à tous(tes) en commençant par préserver nos écoles dans les communes et nos collèges dans les bourgs. Création de guichets uniques où un agent administratif traitera localement des dossiers (CAF, CPAM, Pôle Emploi,…). Pour les plus isolés, ce guichet pourra être itinérant.

     -Redynamiser les commerces ruraux de proximité qui créent 2 fois plus d’emplois que les grands centres commerciaux.

     -Généraliser les maisons médicales multi activités au niveau des cantons avec des médecins, des infirmières, des kinésithérapeutes ou des pharmaciens.

     -Casser l’isolement par l’incitation au développement associatif des villages, et notamment au profit de180254897Untitled-6.jpg nos jeunes et de nos séniors.

     -Réintroduire nos entreprises au sein des villages et stopper l’expansion effrénée et anarchique des nouvelles zones artisanales, commerciales et industrielles, alors que celles existantes ne trouvent pas encore de preneurs.

     -Les services proposés à la population rurale devront se faire dans un souci d’efficacité sans abaisser les services rendus. En ce sens, les ordures ménagères seront ramassées au porte à porte et l’engagement d’une politique de réduction des déchets à la source est primordial.

     -Encouragement au travail des services de proximité (petite enfance, ADMR, …) ou du télétravail à domicile.

     -Généralisation des circuits courts au niveau agricole. Approvisionnement des cantines scolaires avec des produits locaux (maraîchage, élevage, production de lait,…)

     

     

    Cordialement,

     

    Pierre Potron

    Porte-parole de campagne - Sophie Perrin 2012

     

    http://sedan-vouziers.eelv.fr


  • L'environnement trop contraignant pour l'agriculture ?

    Communiqué de la FNE


    Manifestation devant le ministère de l’Ecologie, petites phrases de la profession contre les règles environnementales et contre l’action associative… Les attaques d’une partie du monde agricole contre l’environnement se sont multipliées depuis le début de l’année. Ces attaques sont d’autant plus incompréhensibles que les « largesses » de l’Etat concernant ces « contraintes environnementales » ne manquent pas…Explications

    La France s’est engagée à atteindre le bon état écologique des eaux en 2015 et s’est fait rappelée à l’ordre par Bruxelles à cause du retard pris sur cet engagement. En réaction, Paris a publié un décret qui, loin d’améliorer la situation, risque d’aggraver la pollution des eaux par les nitrates en relevant les plafonds d’azote pouvant être épandus sur les exploitations.

    Rappelons que, dans le cadre du projet de loi de modernisation de l’agriculture adopté en juin 2010, la commission des affaires économiques de l’Assemblée Nationale avait adopté deux amendements favorisant le développement de l’élevage porcin en Bretagne alors que la région héberge 50% de la production nationale !

    Jean-Claude Bévillard, vice-président de FNE : « l’été dernier a été particulièrement calamiteux en matière de marées vertes en France et les déclarations du président de la République1 montrent bien que la volonté politique de résoudre le problème n’est pas encore là ».

    Toujours en ce qui concerne la ressource en eau, il ne faut pas oublier que, en juin dernier, le président de la République avait répondu favorablement à la demande de la FNSEA qui réclamait la création massive de retenues d’eau, au frais des contribuables et bien loin des promesses faites en matière d’économie de la ressource en eau.

    agriculture_HVE_credit_Malory_Mesnier_FRANE.JPG



    Alors que le plan Ecophyto 2018 a été lancé à l’issue du Grenelle, avec pour objectif de diminuer de 50% l’usage des pesticides à l’horizon 2018, le point d’étape d’octobre dernier a révélé que l’utilisation de pesticides non seulement n’a pas diminué mais a augmenté entre 2008 et 2010 : +2,6% pour les traitements par pulvérisation et +7% pour les enrobages de semences, d’après les chiffres présentés par le ministère de l’agriculture.

    « Nous avons demandé à rencontrer la ministre de l'Environnement Nathalie Kosciusko-Morizet afin d'établir un moratoire sur l'ensemble des règles environnementales. » Damien Greffin, président des Jeunes agriculteurs de France, 03/02/122

    Pour Bruno Genty, président de FNE, « Les faits montrent qu’on est loin de la « surenchère environnementale » dénoncée par certains agriculteurs. Tous les indicateurs environnementaux sont au rouge et FNE ne fait pas dans la surenchère en demandant l’application des engagements de l’Etat et le respect de la réglementation européenne. Je rappelle que FNE ne met pas tous les agriculteurs dans le même sac et fait bien la distinction entre une agriculture productiviste, peu soucieuse des règles environnementales et l’autre pan de la profession qui a compris que la préservation de l’environnement n’était, en rien, un frein à la production agricole et pouvait même améliorer son revenu».

    Bruno Genty sera reçu par Nicolas Sarkozy lundi 13 février. Ce rendez-vous sera l’occasion de rappeler les priorités de FNE en matière d’agriculture, portées lors du Grenelle et reprises dans « l’appel des 3000 pour un contrat environnemental » : conversion de 20% des terres agricoles en bio, réduction de 50% de l’usage des pesticides d’ici 2018 et orientation des aides européennes vers une agriculture de qualité.

    1"J'ai conscience que l'aspect tatillon de certains règlements administratifs vous insupporte. Je prends l'exemple des règles environnementales, la question de l'eau, la protection de l'eau" (17/01/12)

    2http://www.rue89.com/rue89-planete/2012/02/03/touche-pas-ma-terre-la-manif-anti-nkm-des-agriculteurs-229039<
  • Savigny : assemblée générale de l'association DSVA

    L'association "Défense Sud Vallée de l'Aisne" continue son combat contre la construction d'un barrage sur l'Aisne.

     

    Les "études complémentaires" sont en cours dans ce dossier, et la mobilisation des personnes concernées passe par leur information.

    Pour faire le point, des échanges auront lieu lors de la réunion du  samedi 11 février prochain.

    Voici la convocation, reprise du site de la DSVA

     

    En ce début d’année, nous devons nous réunir en Assemblée Générale ordinaire afin de faire le point sur les actions et les comptes de l’année 2011.
    Cela se fera donc le :
    11 FEVRIER 2012 à 14h30
    à la salle des fêtes de Savigny sur Aisne
    .    

    Cette AG requière la présence d’un maximum de personne afin d’assurer le quorum. C’est pourquoi, si vous ne pouvez pas vous joindre à nous ce jour-là, merci de transmettre votre « pouvoir » à un autre membre. Une simple phrase avec votre nom et votre signature suffit.

    Merci de venir nombreux.
    Le président

    Franck MAILLARD.

     

    dsva,vallée de l'aisne

    L'Aisne à Savigny