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Monde agricole - Page 18

  • Pour Une nouvelle relation commerciale entre l’UE et l’Amérique latine au 21e siècle

    Communiqué de la coalition Stop EU-Mercosur

    Les 17 et 18 juillet, les représentants des gouvernements d’Amérique latine, des Caraïbes et de l’UE se réunissent à Bruxelles pour le troisième sommet UE-CELAC. De nombreux chefs d’État et de gouvernement sont attendus, à commencer par Lula, récemment réélu président du Brésil.

    La Commission européenne et plusieurs États membres de l’UE souhaitaient profiter de l’occasion pour que le processus de ratification des accords commerciaux (et d’investissement) UE-Mercosur, UE-Mexique et UE-Chili soit ouvert à cette occasion. En raison des désaccords et exigences divergentes entre les blocs UE et Mercosur, et entre États au sein de ces blocs, il est peu probable que la Commission parvienne à ses fins, du moins pour l’accord UE-Mercosur.

    Pour les organisations de la société civile des deux côtés de l’Atlantique, ces accords font partie d’un modèle commercial dépassé qui conduit les populations et la planète dans l’impasse. Ils servent les intérêts des entreprises multinationales au détriment des conditions de travail décentes, de l’emploi, des limites planétaires et du bien-être des animaux, et creusent des inégalités sociales insoutenables. Ils approfondissent la mondialisation des échanges au lieu de mettre sur pied des règles et politiques publiques en mesure de favoriser la relocalisation écologique et solidaire.

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  • Restauration de la nature : victoire partielle au Parlement européen

    Communiqué de FNE le 12.07.2023

    Si les député·es ont d’abord voté en faveur de l’amendement reprenant l’ensemble de la position du Conseil de l’Union européenne (porté par le groupe Renew), de nombreux amendements adoptés par la suite ont conduit à un texte final pour partie vidé de sa substance. Il garde l’ambition initiale de restaurer les écosystèmes dégradés mais il reste très en deçà des réponses à apporter aux crises de la biodiversité et du climat.  

    Evénement le plus grave survenu ce midi en séance : la suppression intégrale de l’article portant sur la restauration des écosystèmes agricoles. Résultat de la campagne de torpillage du projet de loi menée par le Parti Populaire Européen et les lobbies de l’agro-industrie, cette suppression prive l’Europe d’un levier essentiel pour favoriser le retour de la biodiversité sur ses terres agricoles, renforcer leur résilience face aux chocs climatiques et assurer la sécurité alimentaire. La suppression des dispositions visant à prévenir toute détérioration des écosystèmes, la disparition de certaines cibles et indicateurs ciblant les écosystèmes les plus fragiles (notamment marins) menacent directement l’applicabilité et l’efficacité du texte. Par ailleurs, la suppression de l’article garantissant le droit fondamental d’accès à la justice risque d’accroître les violations de la Convention d’Aarhus, et de créer des conditions de concurrence inégales entre les Etats membres. Le texte contient de nombreuses autres dérogations et exemptions qui limitent sa portée.  

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  • Empêcher l’accès à la bassine quel qu’en soit le coût humain

    Communiqué et rapport des observatoires des libertés publiques et des pratiques policières sur la mobilisation contre le projet de méga-bassine à Sainte-Soline (24-26 mars 2023)

     
     
     

    Le samedi 25 mars 2023, en dépit d’intimidations de la part des autorités publiques, 18 observateur·ice·s indépendant·e·s étaient présent·e·s à la manifestation contre le projet de méga-bassine à Sainte-Soline.

    Après un travail de plusieurs mois fondé sur des observations de terrain, recoupées à l’aide de témoignages et d’éléments matériels, les observateur·ice·s versent au débat public un rapport minutieux relatif à la stratégie de maintien de l’ordre déployée ainsi que le récit précis du déroulement de la manifestation.

    Dès le 24 mars 2023, le ministre de l’Intérieur avait averti que l’on verrait « […] des images extrêmement dures, parce qu’il y a une très grande mobilisation de l’extrême gauche et de ceux qui veulent s’en prendre aux gendarmes et peut-être tuer des gendarmes et tuer les institutions ». Les autorités publiques ont alors mis en scène un maintien de l’ordre spectaculaire d’une très grande violence. Derrière une muraille de camions, 3000 gendarmes armés étaient rassemblés autour du chantier de la méga-bassine. Ces derniers ont attendu que les manifestant·e·s arrivent à proximité du chantier transformé en fortin et ont alors déchaîné une violence immodérée, donnant lieu à des images brutales. Face à un ennemi de l’intérieur “éco-terroriste”, construit depuis plusieurs mois par les autorités publiques, l’Etat devait réussir sa démonstration de force. En moins de deux heures, plus de 5000 grenades ont été tirées, occasionnant au moins 200 blessé·e·s.

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  • Méga-bassines : la Confédération paysanne salue les engagements du comité Loire-Bretagne et maintient sa demande d'arrêt des projets et travaux

    Le 4 juillet, le comité de bassin Loire Bretagne a voté, à la quasi-unanimité, une motion, soutenue par son président Thierry Burlot, en faveur de la reprise du dialogue avec l'ensemble des parties prenantes avant la fin de l’année. Le même jour, une tribune signée par 29 membres de ce même comité de bassin appelle même à un « moratoire sur le financement public des bassines ».

     Ces initiatives vont dans le sens de nombreux engagements réclamés depuis longtemps par la Confédération paysanne.

    La volonté de faire revivre un dialogue avec toutes les parties prenantes ne peut être que bénéfique pour nos territoires. Tout comme le fait de soutenir l'importance de projet de territoire pour la gestion de l'eau (PTGE) avant toutes décisions, tenant compte de l'ensemble des usages et construites dans un cadre collectif.
    La motion réaffirme aussi que la définition des volumes prélevables et plus généralement les PTGE doivent reposer sur des études HMUC (hydrologie, milieux, usages, climat). Ce point est extrêmement important pour nous.

    En effet, dans la Vienne, l'étude HMUC qui conclut que le volume prélevable pour l'agriculture doit drastiquement baisser est pourtant remise en cause par le préfet. Dans les Deux-Sèvres, il n'y a pas encore d'étude HMUC qui permette de conclure sur les capacités du milieu, au regard notamment du changement climatique et de références scientifiques et techniques récentes.

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  • Vendre des tomates bio en hiver, une « aberration » désormais autorisée

    Extraits de l'article de Reporterre, Par Fabienne Loiseau le 04 juillet 2023.

    Le Conseil d’État a donné raison au secteur agro-industriel qui pourra reprendre la culture des légumes d’été bio sous serre chauffée. Au grand dam des petits producteurs.

    Vous ne trouviez plus de tomates bio françaises en janvier ? Normal, vendre hors saison des légumes et fruits d’été bio cultivés sous serre chauffée était interdit depuis l’hiver 2019-2020. Mais cette mesure défendue par les petits producteurs bio va être abrogée. Deux acteurs majeurs du secteur agro-industriel, à savoir la Fédération des producteurs de légumes de France et Felcoop, qui contestaient cette interdiction, ont obtenu gain de cause devant le Conseil d’État le 28 juin dernier.

    (...)

    Dans un communiqué, le ministère de l’Agriculture dit prendre acte de cette décision : « Selon la haute juridiction, cette disposition plaçait juridiquement les producteurs français dans une situation de distorsion de concurrence par rapport aux produits importés. » C’est l’argument vigoureusement utilisé par la FNSEA lors de l’adoption de la décision par le Comité national de l’agriculture biologique (Cnab) en 2019

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  • Foire Bio des Ardennes le 18 juin à Bairon et ses environs

    Foire Bio des Ardennes – 2ème édition à Bairon et ses environs18 juin - 10 h 00 min à 19 h 00 min Entrée libre

    Bio des Ardennes organise la 2ème édition de la Foire Bio des Ardennes le dimanche 18 juin 2023 à Bairon et ses environs.L’occasion de faire la promotion de l’agriculture biologique et de ses valeurs auprès des consommateurs lors d’une journée conviviale dans un cadre idéal!

    Au programme :– Marché de producteurs Bio locaux– Buvette Bio – Repas Bio– Animations– Rencontre avec des associations locales (Bio des Ardennes, Renard…)Rendez-vous : à Bairon et ses environs de 10h à 19h le 18 juin 2023 

    illustration-foire-bio-ardennes-2023-web.jpg

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  • Dans les Pyrénées-Orientales la guerre de l’eau a commencé

    Article tiré du numéro de juin de "Campagnes solidaires", le magazine de la Confédération paysanne.

    Deux années de sécheresse plongent dans l'incertitude les paysans et paysannes de la Catalogne du Nord. Des dérogations préfectorales permettent à certains agriculteurs conventionnels, riches propriétaires fonciers de contourner toutes les règles : forage dans des couches profondes, dans des secteurs en tension et pour des volumes astronomiques dépassant les centaines d'hectares d'arboriculture!

    Les autres n'ont pas de solution de rattrapage. Ils dépendent de forages peu profonds et d'une eau qui n'arrive plus. Aurélia Ponsich, maraichère dans le Ribéral, tente depuis des années de gérer au mieux son exploitation. Paillage, composts, engrais verts, pour retenir l'eau dans le sol. Arrosage la nuit, en goutte à goutte, pour ne pas dépenser l'eau. Elle sera privée comme les autres de 50% de ses volumes d'eau. Si elle ne respecte pas les restrictions, elle risque 7 500€ d'amende. Une menace supplémentaire pour les petits agriculteurs qui, déjà, fournissent des efforts incommensurables pour préserver une denrée qu'ils savent rare et précieuse.

    Pour les paysans qui dépendent des canaux, les restrictions se comptent en jours de présence d'eau dans les canaux. En ce moment, par exemple, les canaux sont ouverts deux ou trois jours tous les vingt jours. La réduction est de 80 %. Il y a donc moins de « tours d'eau ». Ils sont si espacés que la survie des arbres est en jeu. Chacun bricole au mieux.

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