Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

économie et finances - Page 59

  • Action devant ADP en vue des marches sur les aéroports le 3 octobre

    Communiqué d'Alternatiba le jeudi 24 septembre –

    Des activistes d’Alternatiba, d’ANV-COP21 et du collectif Non au Terminal 4 se sont rassemblés devant le siège social d’ADP (Aéroport de Paris) pour exiger l’abandon du projet d’extension de l’aéroport de Roissy, la réduction du trafic aérien et un plan de reconversion du secteur, pensé avec les salariés. Ils appellent à marcher sur les aéroports le samedi 3 octobre, afin de perturber le trafic aérien. Des actions de désobéissance civile sont prévues sur tout le territoire. 

    Ce matin, 25 activistes d’Alternatiba, d’ANV-COP21 et du collectif Non au Terminal 4 ont déroulé une banderole ‘Climat ou aviation, il faut choisir : il est temps d’atterrir’ devant le siège social d’ADP à l’aéroport de Roissy. Ils appellent à rejoindre les mobilisations sur les aéroports annoncées le samedi 3 octobre, partout sur le territoire. A Paris, ils exigent notamment l’abandon définitif du projet d’extension de l’aéroport Roissy Charles de Gaulle. “Ce projet de construction du Terminal 4 est une bombe climatique : avec 40 millions de voyageurs par an, il ajouterait l’équivalent du trafic aérien de l’aéroport d’Orly au trafic existant !” s’exclame Audrey Boehly, membre du Collectif Non au T4. A pleine capacité, ce projet émettrait l’équivalent des émissions de CO2 de 24 millions de Français pour le chauffage de leur logement. 

     

    Lire la suite

  • Un an après Lubrizol, pas d'amélioration dans la gestion des sites industriels

    Communiqué de FNE le 23.09.2020

    Un an après, les conséquences de l’incendie de l’usine Lubrizol à Rouen, le 26 septembre 2019, font encore l’objet de nombreux débats. La terrible explosion de Beyrouth cet été a de son côté rappelé à la France la catastrophe d’AZF et l’importance d’une gestion exemplaire des sites industriels et produits dangereux, même dans le domaine agricole. France Nature Environnement milite pour un changement en profondeur de la gestion des sites industriels, comprenant de réels moyens pour appliquer la réglementation, une révision globale des processus de concertation ainsi qu’une meilleure intégration et information des populations. Alors que l’assouplissement des normes suit son cours, le 2nd plan d’action post-Lubrizol du gouvernement répondra-t-il à ces attentes ?

    L’assouplissement des normes suit son cours

    L’accident de Lubrizol est un dossier emblématique car il a, dès les premiers jours, mis en évidence l’opacité grandissante sur les sites « Seveso » et le danger de l’assouplissement des normes qui suit son cours depuis plusieurs années. Il illustre parfaitement une crainte mise en avant par France Nature Environnement depuis de nombreuses années : que la prétendue « simplification » du droit de l’environnement ne mette en péril la sécurité des citoyens et la protection de l’environnement. Car si la France dispose d’un droit suffisant pour assurer la sécurité des sites industriels, ces règles sont régulièrement remises en cause.

    Des sites sont par exemple « sous-classés »[1] : c’est-à-dire soumis à des contraintes sous-évaluées, inadaptées à leur niveau de risque, comme France Nature Environnement l’a montré pour les entrepôts. En permettant plus de souplesse aux industriels, l’Etat se désengage de son devoir de contrôle des installations dangereuses.

    Ces régressions du droit de l’environnement se poursuivent aussi au Parlement. Lundi 28 septembre, l’Assemblée Nationale examinera le projet de loi dit « ASAP », d’accélération et de simplification de l’action publique. Si l’objectif de simplification est a priori louable, ce projet de loi dissimule en réalité de nouvelles atteintes au droit de l’environnement et à la participation du public… ce qui participe malheureusement à réduire les garanties contre les atteintes à l’environnement et la culture du risque.

    Lire la suite

  • Convention citoyenne pour le climat : nous boycottons un processus de concertation biaisé

    Communiqué de FNE le 16.09.25020

     

    Reprendre "sans filtre" 146 des 149 propositions de la Convention Citoyenne pour le Climat: c'était la promesse d'Emmanuel Macron. Pourtant, alors que des réunions de concertation se tiennent actuellement sur ces propositions, les déclarations du Gouvernement contre plusieurs propositions se multiplient. Derniers exemples en date : le moratoire sur la 5G et l’augmentation de la fiscalité sur les billets d’avion. Dans ce contexte, les associations du Réseau Action Climat, dont France Nature environnement fait partie, annoncent qu'elles boycottent les réunions de concertation et appellent le Gouvernement à tenir sa promesse.

    Alors qu’Emmanuel Macron s’est engagé à reprendre “sans filtre” 146 des 149 propositions de la Convention Citoyenne pour le Climat, des réunions de concertation sont organisées par le gouvernement pour que des parties prenantes échangent sur leurs impacts. Or le Gouvernement n’a pas respecté son engagement en remettant en cause plusieurs mesures phares portées par les citoyens à la veille de la tenue des réunions de concertation, et en instaurant un cadre de concertation biaisé sur certaines mesures. 

    Lire la suite

  • Récif de l’Amazone : Total mise sur Bolsonaro pour relancer ses projets de forages au large du Brésil

    En toute discrétion, et malgré une mobilisation mondiale contre ce projet, le pétrolier Total relance le processus d’acquisition des licences environnementales pour forer près du Récif de l’Amazone, un écosystème unique et vulnérable, encore méconnu (1). Cette information a été rapportée par le média de référence brésilien epbr, sans communication de la part de Total. L’agence environnementale brésilienne Ibama avait pourtant rejeté ce projet en décembre 2018, en raison d’un trop grand nombre de problèmes techniques et de risques environnementaux, notamment un manque de garanties apportées par le pétrolier en cas d’accident ou de marée noire, s’inquiétant des risques pour le Récif de l’Amazone et la biodiversité marine. Cette marée noire aurait de plus un impact direct sur les côtes françaises de Guyane.

    Le pétrolier décide donc de passer outre et de relancer son projet climaticide, dans un contexte qui lui est dangereusement favorable ; le Brésil est désormais dirigé par Jair Bolsonaro, président d’extrême-droite, climato-sceptique notoire qui a, entre autres, grandement affaibli les mandats et l’autorité de l’agence environnementale Ibama, et allégé le processus d’acquisition des licences environnementales. Cette annonce est d’autant plus sinistre que le Brésil est toujours fortement impacté par une marée noire qui a ravagé le nord du pays l’an dernier.

    Lire la suite

  • Plan de relance : les plus précaires, une fois de plus ignorés !

    Communiqué du collectif "alerte", dont voici un extrait de sa présentation sur son site.

    (...)ALERTE a pour objectif l’éradication de la pauvreté - prioritairement de la grande pauvreté - et de l’exclusion. Il s’appuie sur un objectif de reconnaissance des droits fondamentaux, dans le respect de l’égale dignité de tous les êtres humains, en promouvant l’accès de tous aux droits de tous. Pour ALERTE, la lutte contre la pauvreté et l’exclusion doit être une réelle priorité nationale, globale et durable.

    Le collectif plaide également pour la participation systématique des personnes concernées dans l’élaboration des politiques publiques. (...)

     

    Le gouvernement, à travers le plan de relance économique qu’il vient de présenter, n’a une nouvelle fois pas pris la mesure de la réalité vécue par 9 millions de nos concitoyens, dont 3 millions d’enfants. En effet, moins de 1 % des 100 milliards débloqués dans le cadre de ce plan est dédié aux plus précaires.  Les associations de lutte contre l’exclusion s’étonnent que, malgré la promesse de Jean Castex de proposer des « dispositions extrêmement ambitieuses pour les Français », le gouvernement ait une nouvelle fois fait l’impasse sur les plus pauvres, pourtant premières victimes de la crise sanitaire. Le collectif ALERTE rappelle donc de nouveau l’urgence de développer des politiques ambitieuses afin d’éradiquer structurellement la pauvreté dans notre pays.

    Perte d’emplois et de revenus, réduction de l’activité, augmentation des charges pendant le confinement, endettement, impayés de loyer, réduction drastique du reste à vivre qui pousse de plus en plus de gens vers les lieux de distribution alimentaire, rupture scolaire, surmortalité : les personnes en situation de précarité sont les premières à subir les effets de la crise alors que leur conditions de vie étaient déjà critiques auparavant, comme l’a souligné à de nombreuses reprises le collectif ALERTE. Nous sommes aujourd’hui face à une aggravation, un basculement et un ancrage d’une frange de la population dans la grande précarité. Alors que la paupérisation des 15-30 ans s’accélère, le plan de relance ne comporte aucune mesure qui leur garantisse un emploi stable et un revenu décent. Il faut agir maintenant !

    Lire la suite

  • En Europe, en 2020, les énergies renouvelables ont été la première source d’électricité

    Publié par Reporterre le 23.07

    Mercredi 22 juillet 2020, le centre de réflexion Ember publiait une analyse montrant que les Européens ont produit au premier semestre 2020 plus d’électricité d’origine renouvelable que d’électricité issue de combustibles fossiles. Il s’agit d’une première.

    Sur l’ensemble des 27 pays de l’Union européenne, les énergies renouvelables ont généré 40 % de l’électricité au premier semestre, et les combustibles fossiles 34 %, sous l’effet combiné de la montée du solaire et de l’éolien et du recul de la demande. Les émissions de CO2 du secteur de l’électricité ont de ce fait reculé de 23 %.

    Le charbon a subi une chute de 32 %

    Les énergies renouvelables ont vu leur production croître de 11 % par rapport au premier semestre de 2019 : + 11 % pour l’éolien, + 16 % pour le solaire. Éolien et solaire ont ainsi généré 21 % de l’électricité européenne, un niveau inédit. Les barrages hydroélectriques en ont fourni 13 %. Le reste, c’est-à-dire 6 %, est venu des bioénergies dont la biomasse bois.

    Le charbon dans le même temps a subi une chute de 32 %, générant 12 % de l’électricité européenne, une proportion deux fois moindre qu’il y a cinq ans. Selon Ember, le charbon allemand a connu le recul le plus marqué, avec une production à – 39 %. Pour la première fois, l’Allemagne a produit moins d’électricité issue de centrales à charbon que la Pologne.

    Lire la suite

  • Center Parcs Roybon : quelle belle victoire !

    Le projet de Center Parcs à Roybon est abandonné après un contentieux de 11 ans. Reconnaissance de l’importance majeure des zones humides, mise en lumière du rôle majeur des associations et des citoyens. Le virage vers un tourisme durable ?

    logo-header-aura.png

    Un contentieux de 11 ans avec de multiples rebondissements

    Depuis les premières batailles juridiques, suivies de l’action en référé contre les autorisations administratives, permettant la destruction des espèces protégées et des zones humides de la forêt des Chambarans, les jugements favorables sur le fond au Tribunal Administratif de Grenoble puis à la Cour Administrative d’Appel de Lyon, la douche froide du Conseil d’Etat, les changements de définition des zones humides pour finir par le rejet de question prioritaire de constitutionnalité de Pierre et Vacances et abandon de la partie…
    Cette guerre d’usure laisse exsangue la trésorerie des associations de protection de la nature…

    Lire la suite