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culture - Page 58

  • Le président des riches

    Le couple Pinçon-Charlot, deux sociologues spécialistes de la grande bourgeoisie, réédite une version de leur ouvrage « Le président des riches ».

     

    Ce livre a eu un grand succès, il permet de comprendre le fonctionnement de la partie la plus aisée de 866311962.jpgnotre société, et de voir comment ils maintiennent leur contrôle sur les pouvoirs dans les domaines politiques, économiques et culturels.

    Ils répondent aux questions de "Politis" à l'occasion de la publication ce cette version de leur livre, augmentée en fonction de l'actualité récente.

    Voici une question tirée de cet entretien :

     

    Politis.fr : Dans la « guerre des classes » qui se joue selon vous aujourd’hui, la « conscience de classe » n’existe que du côté des dominants...

    Michel Pinçon : Oui, la bourgeoisie fonctionne en réseau avec des interconnexions très fortes entre les familles. Il existe un militantisme insoupçonné mais très efficace, sur les problèmes urbains par exemple.

    La conscience de classe se traduit aussi dans les urnes. Les beaux quartiers ont voté en masse pour Nicolas Sarkozy, tandis que les votes sont dispersés dans les quartiers populaires. Il n’existe pas la même unité idéologique, la même conscience politique, que dans la bourgeoisie.

  • Rock à Boult

    Les soirées du Chat Huant, sont des soirées concert organisées par l'association du Chat Huant de Boult-Aux-Bois.

    Ces soirées sont gratuites et se déroulent en plein air, dans une petite pâture attenante au village. Pour les soiffards et les goulus, vous trouverez une buvette et une petite restauration sur place!!!
    Venez nombreux!

     

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  • Le rimeur sonne toujours deux fois

    En 2008, Daniel Doyen avait commis un recueil de poésie dont nous avions parlé dans ce blog.

     

    Trois ans plus tard, il récidive, toujours sous la forme de sonnets qui content ses souvenirs de la Meuse aux Ardennes en passant par l'Algérie.

    Comme tout véritable poète, il est un peu fou (connaît-on des poètes raisonnables ?). Sa folie est en particulier de traiter de sujets qui ne sont a priori faits pour la poésie : le service militaire, la guerre d'Algérie, la RDA, le militantisme. Mais c'est de sa vie dont il témoigne, et il ne veut en soustraire aucun moment.

    Pour contrebalancer cette folie poétique, il a choisi la rigueur du sonnet qui rythme les phrases dans ses alexandrins et  les confine entre ses 4 strophes.

    Nous vous laissons découvrir un de ses sonnets :

     

     

    LA « CORVEE DE BOIS »

     

     

    Bouïra. Il fait beau ; l'air est doux dans la cour ;

    Je flâne dans le fort ; je n'ai rien d'autre à faire :

    Je quitte l'Algérie ; j'entends un âne braire ;

    Regnéville m'attend ; je pense à ce retour.

     

    Je marche lentement ; j'entre au pied d'une tour.

    Un homme est attaché. Il repose sur l'aire

    De la douche, entravé. Comment peut-il se taire ?

    Son regard est éteint. Craint-il un mauvais tour ?

     

    Entrent brutalement deux gradés dans l'enceinte.

    Ils me jettent dehors me menaçant d'astreinte.

    J'entends comme une pluie et d'inquiétants bruits sourds.

     

    Un trouble me torture et pourtant la soirée

    S'annonçait douce et calme en ces mois d'été lourds.

    L'homme, hors du temps, porte le bois de la corvée.

    (Décembre 2009)

     

    Le recueil "Parcelles de vie" de Daniel Doyen est en vente (10 euros ) à Vouziers à l'Office de Tourisme, à la Civette rue Chanzy et au pressing rue Chervin.

     

    vouziers,daniel doyen,poésie

     

     

  • Décroissance ? Vous avez dit décroissance

    Attac fait son cinéma
    rencontres-débats autour du cinéma alternatif et militant


    SIMPLICITE VOLONTAIRE ET
    DECROISSANCE - REFLEXIONS


    un documentaire de Jean-Claude DECOURT
    le mardi 12 Avril 2011 à 20 h 00
    au Métropolis de Charleville


    « Quand le dernier arbre sera abattu,
    La dernière rivière empoisonnée,
    Le dernier poisson capturé,
    Alors seulement
    Vous vous apercevrez
    Que l’argent ne se mange pas. » (un indien Cree)

     

    20% de la population mondiale consomment 86% des ressources naturelles, dont la moitié a déjà 61HlWRioG-L._SL500_AA300_.jpgdisparu en un siècle (et il faudra beaucoup moins de temps pour épuiser tout le reste). Non content de piller le bien commun, notre modèle économique fondé sur le développement exponentiel détruit inexorablement la nature, pervertit les relations humaines, compromet gravement l’avenir des générations futures. Pour sauver la planète, est-il urgent de commencer à « décroître » ?


    Décroître économiquement et vivre plus simplement ne signifie pas revenir à l’âge de pierre. Il s’agit au contraire de croître en « humanité », de se réapproprier nos vies, notre temps, de compenser nos peurs et nos manques autrement que par la consommation, d’imaginer de nouvelles solidarités, de re-localiser industrie et agriculture, de se réapproprier la politique pour décider collectivement… Vaste programme, que nous pouvons commencer à faire vivre dès aujourd’hui…


    Ce film documentaire - d'une heure environ - est le premier volet d’une collection thématique tournée en auto-production. Il explique les constats, les valeurs et principes de la simplicité volontaire et de la décroissance, avec des interventions de Paul Ariès, Serge Latouche, Vincent Cheynet, François Schneider, José Bové, Susan George…


    A l’issue de la projection, un débat sera proposé avec Jérome MARCOUX, conférencier.


    Le cinéma Attac, un « rendez-vous » pour enrichir la réflexion sur le monde actuel, ouvrir le débat et promouvoir des films militants et peu diffusés. Ces créations cinématographiques singulières pour leur approche des enjeux sociaux et politiques associent culture et engagement citoyen.

    Prix de la séance : 5 €
    ATTAC 08 : 03 24 59 14 18
    http://attac08.over-blog.org/

  • Cine ATTAC

     


    25 janvier à 20H au métropolis à Charleville-Mézières.

    L'animateur du débat sera Christian Celdran du comité scientifique d'ATTAC, et membre d'ATTAC08.

     

     

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    Entretien avec la réalisatrice :

    D’où est venue l’idée de faire ce film ?

    • "Dans mon précédent documentaire, Paroles de Bibs, un des ouvriers Michelin, Serge Ferry, se demandait pourquoi les actionnaires américains étaient sur la plage, à se reposer, alors que lui faisait les 3x8, et respirait des produits toxiques dans son atelier pour un salaire de misère. A travers cette colère légitime et au-delà de la question cruciale du rapport capital-travail, il s’interrogeait sur la responsabilité des actionnaires et des investisseurs. Je me suis dit que c’était un thème à creuser".

    Alors vous êtes partie enquêter ?

    • "J’ai voulu voir s’il existait aujourd’hui des institutions, des gens, qui essayaient de réfléchir à la schizophrénie dans laquelle nous fait vivre ce système financier ultra-libéral. Nous sommes nombreux à souhaiter un monde plus juste, un modèle de société qui respecte les femmes, les hommes ici et ailleurs. Nous sommes interpellés par les désastres écologiques. Alors il est légitime de s’interroger sur la circulation de l’argent et sur ce que cela produit".

    Comme cette religieuse étonnante qui apparaît dans votre film…

    • "J’ai fait la connaissance de Sœur Nicole Reille en 2003. Cette religieuse a créé en 1983 le premier fonds de placement éthique sur des critères non pas religieux mais sociaux en insistant sur le respect des salariés dans l’entreprise. elle avait donné une liste de vingt critères à la société qui gérait l’argent de sa congrégation : création d’emploi, participation à la valeur ajoutée, formation, possibilité d’expression au sein de l’entreprise, conditions de travail et sécurité, etc. C’était pour l’époque une approche « révolutionnaire » de la responsabilité des placements. La question qu’elle posait était : « mon argent peut-il croître à n’importe quel prix ? » Elle a été la première en France à penser très concrètement et pratiquement à des moyens d’agir sur le système financier, de façon responsable. Cette rencontre m’a encouragée à poursuivre mes recherches. cependant, je continuais à penser que ces affaires d’argent, d’investissement ne concernaient que les riches ou très riches, ceux qui ont des actions et un portefeuille à gérer…"

    … le film commence par une proposition de placement qui vous a été faite sur un livret Développement durable.

    • "En 2008, j’ai reçu un coup de fil de ma banquière me proposant de placer 3 000 euros de droits d’auteur que je venais de percevoir, sur un livret développement durable. Ma première réaction a été de dire : « Oui. si mon argent peut servir la planète ! » Mais le lendemain, je l’ai rappelée et je lui ai tout simplement demandé : « mais développement de quoi et durable pour qui ? » elle m’a dit : « Je ne sais pas, je me renseigne et je vous rappelle. » Je n’ai jamais eu de nouvelles. Là, j’ai repensé à Sœur Nicole, et je me suis dit que j’avais trouvé mon film. La responsabilité des placements, c’était aussi la mienne, la nôtre ! Alors j’ai repris ma caméra !"

    Extraits de l'entretien paru dans cdurable.info

     

  • Liberté pour les cinéastes iraniens Jafar Panahi et Mohammad Rasoulof

    Communiqué de l’observatoire de la liberté de création
    Le régime iranien vient de commettre une ignominie de plus en condamnant le cinéaste Jafar Panahi à six ans de prison, à vingt ans d’interdiction « de réaliser des films, d’écrire des scénarios, de voyager à l’étranger ou de donner des interviews à des médias locaux ou étrangers », et Mohammad Rasoulof, jeune réalisateur qui travaillait avec Panahi, à six ans de prison.

    affiche-1.jpgL’Observatoire de la liberté de création dénonce vigoureusement cette atteinte qui ne s’en prend pas seulement aux œuvres, mais à leurs auteurs, et à leurs libertés fondamentales de créateurs et de citoyens, et exige que ces sanctions iniques soient immédiatement abrogées. Nul ne doit être privé de liberté pour ses opinions politiques, nul ne doit être privé de sa liberté de s’exprimer et de créer. Les droits de l’Homme doivent être universels.

    L’Observatoire de la liberté de création, qui représente notamment les auteurs de l’écrit, du cinéma, des arts plastiques, et les artistes interprètes, exprime sa totale solidarité aux deux cinéastes victimes de la dictature iranienne.

    Paris, le 21 décembre 2010

  • Magnifica à Vouziers : des cuivres étincelants

    Le quintette "Magnifica" et l'Harmonie municipale se produisaient ce samedi à Saint-Maurille.

     

    L'église était pleine pour accueillir cette formation fort renommée. Et ses membres ont vite démontré que cette réputation n'était pas imméritée.

    L'Harmonie municipale a eu l'honneur de débuter la soirée, en interprétant "Oregon" sous la direction de son chef, Jean-Sébastien Martin.

     

    Puis les artistes de Magnifica se sont joints aux musiciens locaux pour interpréter une pièce de François Gonzales Saint-Maurille 10.2010.jpgRauber.

    Ils ont d'ailleurs eu l'occasion de souligner qu'ils avaient tous débuté au sein d'une telle formation. De quoi motiver les plus jeunes membres de l'harmonie vouzinoise.

    On peut signaler que le tromboniste de Magnifica, Pascal Gonzales, est un peu vouzinois et  qu'il garde des attaches locales. Le voici en photo, jouant l'Ave Maria de Caccini, l'éclairage étant réduit à quelques bougies.

     

    Lors des deux parties du concert, les spectateurs ont été sous le charme. Le quintette a varié les genres, du classique au plus moderne et jusqu'au jazz.

    De bout en bout, ils ont fait preuve d'une maîtrise parfaite, sans que jamais la difficulté technique n'apparaisse. Ils ont su faire passer une émotion, que le cadre choisi contribuait à transmettre du premier au dernier rang.

    Une telle démonstration a vraiment de quoi susciter des vocations, souhaitons que de nouveaux talents continuent à éclore à Vouziers.

     

    Concert Saint-Maurille 10.2010 087.jpg

    Le quintette Magnifica